Oui.
Je rejoins Wildcard sur son appréciation, mais aussi la "défense" de Coipel. L'absence de décors, si elle peut être liée à des délais ou un besoin de faire vite, se justifie dans ces passages-là par le script, ou en tout cas l'ambiance voulue.
Je me souviens notamment d'un numéro précédent où les héros se trouvaient dans une immense salle à manger d'un restaurant, avec quasiment rien de "lisible" dans les décors autour d'eux ; on peut se dire que Coipel a dû se dépêcher... mais c'est aussi justifié par le fait que cette salle est magique, et accessible depuis chaque époque. Personne ne peut voir les autres tables, ou ne doit les voir, car les autres clients viennent d'autres moments de l'Histoire.
J'ignore si c'est fait exprès, mais le scénario "permet" à Coipel de se ménager des "poches d'air", pour aller à l'essentiel sans les décors ; et ça lui offre la possibilité de se déchaîner, comme dans le combat du #4, de mémoire.
Je ne serais pas surpris que Millar, critiquable sur beaucoup de choses mais vraiment proche de ses dessinateurs, le fasse exprès ; c'est autant malin que pertinent.
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