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Vieux 07/11/2018, 21h19
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
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Death of the Inhumans #5
Donny Cates finit ici sa mini-série, intitulée Death of the Inhumans ; il fait justice à ce titre, il accomplit la mission sûrement confiée par Marvel (régler le "problème" de la volontaire mise en avant de ce peuple il y a quelques années, et finalement devenu trop présent et nombreux)... et il livre, ici, une des histoires les plus terribles et intenses de la franchise.
C'est une réussite ; brutale, violente, absolue, définitive (comme un comics peut l'être), et intense, oui. Mais réellement une réussite.
Alors que le coeur de son twist a été révélé à la fin du #4, Cates n'a ici qu'à finir son tour, finaliser sa saga après que le lecteur ait découvert l'horreur de ses idées ; il s'en sort très bien. Tout a déjà été écrit, montré, balisé. Les éléments sont connus, la partie est engagée - plus de surprise, plus de twist, plus d'invité surprise. Plus rien, juste... la fin, que le lecteur a pu attendre, redouter, craindre ; espérer, si on a un petit esprit pervers (je l'ai).
Ce final ne surprend pas, donc ; mais il impressionne, par son déterminisme absolu, sa violence, sa sécheresse surtout. C'est simple, c'est direct, mais c'est rempli d'émotion - et d'intensité brutale. Black Bolt y est sublimement écrit, les autres aussi... mais surtout lui.
Il est le héros de cette mini-série ; et le bourreau.
J'espère, vraiment, que Cates continuera à manipuler ces personnages - car il faut continuer, après ça. Pas parce que ce final, si puissant soit-il, n'est pas une vraie conclusion, et demande des éclaircissements ; mais parce que l'auteur maîtrise tant ces personnages qu'il est vraiment demandé qu'il continue sur eux.
Ariel Olivetti participe avec ses planches d'une sobriété parfaite, complètement adaptée à un ensemble d'une sécheresse, d'une intensité et d'une puissance rares. C'est terrible, brutal, mortel ; abominablement dur. Mais... que c'est bien, alors.
Quelle surprise que cette saga. Quelle réussite (même si, oui, le final troque une explication conclusive pour des derniers moments d'une poésie morbide, bienvenue ici).
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