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Comme le dit Fred, pour moi, là où Thompson réussit et Aaron échoue, c'est au niveau des personnages. Les Avengers de Aaron sont très sommaires dans la caractérisation et la dynamique du groupe est très forcée (surtout avec l'apport de persos comme Ghost Rider ou le traitement de She-Hulk, mais on pourrait aussi parler de Thor). Avec WCA, on est vraiment dans du "character's driven" et l'histoire est clairement un prétexte pour déconner : l'interaction entre les membres de l'équipe est très forte et variée (la relation quasi-filiale entre Clint et Kate, l'opposition entre America Chavez et Quentin Quire, etc).
Je ne vois pas en quoi ce ne serait pas pertinent de comparer les deux titres et leurs auteurs puisque les séries appartiennent à une même franchise et prétendent en montrer la variété. Comparaison n'est pas raison, mais en termes de réussite de divertissement, on a d'un côté une jeune scénariste qui a une direction claire et arrive en deux épisodes à tout poser sur la table de façon très tonique, alors que de l'autre on a un auteur expérimenté qui semble ne pas savoir quoi inventer pour justifier que les vedettes Marvel aient de quoi se réunir - et qui court donc après une sorte d'event permanent mais confus.
Avec WCA, je retrouve l'esprit de la JLI, en un peu moins barré et carré (car bon, le duo DeMatteis-Giffen reste un modèle), mais c'est drôle, atypique (et bien plus consistant que Mr & Mrs X).
Avengers d'Aaron n'apporte rien de neuf au concept (alors que Hickman, Bendis, défauts compris, osaient davantage). Je peux admettre que, vu l'importance stratégique d'Avengers, Aaron doive respecter un cahier des charges plus strict, mais tout de même, vu son statut, j'espérai plus d'originalité et de maîtrise.
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