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Justice League Odyssey #2
Ce numéro relève le niveau d'un #1 fort décevant et basique, en commençant à nourrir les éléments issus du cliffhanger précédent ; Starfire, Cyborg & Azrael sont donc des divinités depuis des décennies dans les mondes jadis retenus par Colu, et Darkseid entend les utiliser pour... on ne sait pas quoi. Soit.
Le postulat de base n'est pas le plus excitant, mais Joshua Williamson livre quelques bons moments ici, notamment la découverte de la communauté religieuse, et l'échange entre Starfire et le prêtre ; et le cliffhanger n'est pas mauvais.
Mais, en dehors de ça... c'est quand même pas folichon, et c'est mal dialogué. J'avoue que j'apprécie le personnage de Jessica Cruz, que je suis depuis son apparition chez Johns, puis dans la Justice League de Hitch, puis dans sa série Green Lanterns ; et la voir aussi mal écrite ici m'hallucine, et me fait regretter l'époque d'éditeurs plus impliqués. On est complètement dans le fameux "out-of-character", que ça soit dans son positionnement (seule GL à protéger le secteur ; super idée, pour quelqu'un qui a été si fragile psychologiquement) ou dans son rapport aux autres (Jessica n'a jamais été autant accro d'un règlement qu'elle n'a longtemps pas connu, la froideur de ses rapports avec Cyborg surprend alors qu'ils ont été dans une même équipe pendant bien cinquante numéros cumulés). Et je ne parle pas de l'aspect très artificiel de la présence d'Azrael... et non, non, non, je ne parlerais pas de Darkseid. Qui n'a pas de charisme.
Bref, heureusement que Stjepan Sejic livre des planches superbes, notamment dans le passage sur Starfire ; c'est magnifique, j'adore. Le gros point fort de la série... oui, quasiment le seul de ce titre qui, et je le regrette car j'aurais voulu l'aimer, ne durera sûrement pas longtemps ; mais, en l'état, ce ne sera pas une perte.
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