Batman #55
Tom King continue ici de jouer sur la relation Bruce/Dick, afin que le second aide le premier à se remettre du drame amoureux qui l'a violemment heurté ; l'idée est bonne. Elle a parfaitement fonctionné sur le #54, sublimée autant par les dessins de Matt Wagner que par le jeu des flashbacks - mais ici, ça prend moins bien.
Si j'aime bien Tony Daniel, la comparaison se fait évidemment avec Wagner, et n'est pas en sa faveur. King lui-même semble reprendre les ficelles précédentes, et abuse de sa narration double avec un étranger en ville ; rien de gênant, mais rien de folichon.
En définitive, le numéro vaut essentiellement pour son final, qui acte une évolution drastique, et entend encore plus plonger Batman dans la noirceur. Soit. A voir ce que ça va donner, mais je suis dubitatif, autant sur le fond que sur la forme... d'autant plus que c'est servi dans un épisode finalement très générique, où Nightwing en vient à devenir... chiant.
Moui, donc. A voir la suite. Mais ça reste, pour Dick, une belle idée pourrie.
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