IRON MAN EPIC COLLECTION VOLUME 13 1987-1988 STARK WARS
Contient
Iron Man #215 - 232 et Iron Man Annual #9
W : David Michelinie, Bob Layton et Barry Windsor-Smith (#232)
P : Mark Bright, Bob Layton et Barry Windsor-Smith (#232)
I : Bob Layton
Du lourd, de l'indémodable, du suspense, de la perfection .... les mots me manquent pour décrire ce volume n°13 de la très bonne collection EPIC consacré ici à l'avengers en armure, Iron Man.
David Michelinie et Bob Layton écrivent l'intégralité des 19 numéros proposés. Si j'ai pris ce volume c'est car il comprend une des sagas la plus importante de la vie de Iron Man à savoir la fameuse Stark Wars (la première, car John Byrne en écrira une seconde également disponible en EPIC et dessinée par John Romita Jr).
Mais avant d'arriver à ces 8 numéros, Micheline et Layton donne vie à l'univers d'Iron Man avec toujours en toile de fond Stark Enterprises, la nouvelle société crée et dirigée par Anthony Stark qui doit faire face à de nombreux ennemies qui l'attaque sur tout les fronts :
- Dans les #215 et #216 c'est l'AIM dans l'espace avec la contamination de la station spatiale Stark puis sur l'île de Boca Caliente avec une trahison à la clé.
- Justin Hammer joue avec les nerfs de Iron Man et Rhodey en trafiquant un hélicoptère high tech dans le #217
- Armure sous marine dans un numéro à tendance écologique (et émouvant) dans le numéro suivant (#219) en pleine guerre froide.
- Puis les deux scénaristes haussent le ton avec la création de celui qui deviendra un des ennemies les plus importants d'Iron Man : The Ghost. Le Spy Master est également de la partie pour cet arc en 3 numéros (#219 au #221).
- Petite pause dans le #222 avec un numéro du style une journée dans la vie d'Iron Man qui annonce la Stark Wars dans les dernières pages avec la présence de Force.
- L'annual oppose Iron Man à la seconde Sunturion, personnage féminin exploitée par la Roxxon.
- Puis vient le retour de Justin Hammer qui oppose à Iron Man ses hommes de main, Blizzard, Beetle et Blacklash avec Force comme enjeux, ce dernier pris de remords ayant décidé de quitter de changer de bord.
- Enfin la Stark Wars où comment Tony Stark/Iron Man pète un boulon en comprenant que sa technologie a servie comme composant d'autre armure, notamment celles de criminels. Le justicier en armure à l'impression d'avoir du sang sur ses mains et décide de remédier à cela en éliminant le problème à la source. Pour cela il va devoir mettre à mal son image, celle de sa société, de son garde du corps et passer de l'autre côté de la loi en s'attaquant au gouvernement américain et même se mettre à dos ses amis et alliés les plus proches (les WCA ainsi que Steve Rogers). C'est d'ailleurs ici que l'on trouve des racines de du Civil War de Mark Millar. C'est puissant et assez borderline. L'armure blanche et rouge est morte, vive la nouvelle armure dorée. Je dois dire que j'aimais bien la rouge et blanche et la nouvelle m'a fait poins d'impression. Par contre j'ai apprécié de voir une armure sous marine ainsi qu'une armure furtive (dans le #229 contre Titanium Man et Crimson Dynamo). La saga ainsi que ce volume se termine avec un numéro exceptionnel, qui fait office d'épilogue, le #232, Intimate Enemies, dessiné par le géant Barry Windsor-Smith (encrage de Bob Layton) qui clôt la boucle entamée avec la ls Machine Man qui voyant le Iron Man du futur, celui de 2020. Tony vs Iron Man tout en introspection.
Réussite graphique, Mark Bright assure tous les épisodes sauf un ou deux où Layton s'occupe de tout, le trait du premier suis les roughts de Layton dont l'encrage est assez poussé derrière. Mais la combinaison marche très bien.
Réussite également dans le support cast car on n'a jamais l'impression de lire des épisodes avec 22 pages de baston entre Iron Man et le starring partner du jour. Rhodey, Cly, Miss Arbogast, Marcy Pearson (qui a une romance avec Rhodey), Abe Zimmer ... entourent Tony de fort belle manière et ne sont pas là pour faire de la figuration. Ce volume propose également des guests stars de luxe avec The Captain, Ant Man (Scott Lang), Nick Fury et le SHIELD, les WCA, Steven Spielberg et même une référence à Donald Trump. De même on ne peut que souligner la densité des numéros et des arcs avec un renouvellement permanent dans la menace et son intensité variable qui sait monter en puissance.
ma note : 17/20