|
- Daredevil #605 : fin de l'arc et de la prestation de Mike Henderson au dessin.
J'ignore ce qu'il restera du run de Soule quand il quittera le titre mais je lui reconnais de l'écrire comme personne d'autre, s'affranchissant de l'ombre de Miller comme seuls Nocenti et Waid l'ont fait. C'est foutraque, énorme, mais divertissant.
Graphiquement, je suis moins convaincu. Les scènes d'action ont une bonne énergie, mais ça reste limite. L'arrivée de Phil Noto m'excite davantage.
- Superman #1 : ça y est, c'est parti ! Et c'est bien parti !
Bendis gère les retombées de Man of Steel, sans lourdeur, et anime le personnage de manière très vive. Son Superman est à la fois puissant, très (pré)occupé (encore plus quand J'onn J'onzz l'invite à devenir un guide pour les humains - une idée voisine de celle qu'a suggérée Jor-Ell dans MoS) et en même temps paumé sans Lois et Jon - au point de ne pas voir venir la menace à la fin de l'épisode. Tout ça augure d'une saga, apparemment assez longue, mais il y a matière pour, et épique.
Reis est en grande forme, Bendis lui a donné de quoi faire et surtout de quoi briller. Il excelle dans tous les compartiments, qu'il s'agisse de représenter Supe efficace et surhumain ou Clark désemparé. C'est vraiment un régal.
On sent un réel investissement artistique et affectif de la part de l'équipe créative, avec une vraie vision. Honnêtement, je vois mal ce qu'on peut reprocher à ce "pilote" (mais, bien entendu, je sais que les pisse-froids vont vite dégainer).
|