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Vieux 18/08/2016, 20h20
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DC

Catégorie « Excellent »


RIEN

Catégorie « Très bon »

RIEN

Catégorie « Bon »


RIEN

Catégorie « Sympa »

Harley Quinn 2

Genre : Pitiééé ! Plus d’originalitééé ! Rien qu’un peeeu !


Suite directe et décevante du numéro précédent, ce numéro est une mêlée générale au cliffhanger soporifique.
Même Hardin semble en baisse.
Impossible d’en dire plus, je spoilerais le peu de scénario et d’intérêt de ce qui m’a énormément fait penser à une longue scène du film Suicide squad. Et c’est pas un compliment.
J’espère que l’équipe va laisser tomber cette intrigue vue et revue après le numéro 3.

Scénario : 11/20
Dialogues : 13/20
Dessins, encrage, couleur : 14/20
Note finale : 12/20




MARVEL

Catégorie « Excellent »

Sam Wilson : Captain America 12 (Civil war II)


Genre : Problèmes de société


Sam décide de s’interposer entre les forces privées des Americops, soutenues par un sénateur texan et les habitants d’un quartier pauvre victimes de leurs violences policières et soutenus par l’ancien vengeur et new warrior Rage.
La violence ne lui semblant pas la meilleure solution, il entame un difficile dialogue avec les deux camps.
Pendant ce temps, US Agent, aux vues de droite bien connues, est approché par les hommes derrière les Americops pour s’opposer à Falcap et « reprendre le bouclier », selon le hashtag populaire, de celui qui n’en est pas digne à leurs yeux, même si Steve Rogers s’est déjà prononcé sur ce sujet.

Encore un numéro de haute volée. Spencer fait siens les thèmes du moment aux USA (campagne présidentielle, violences policières et frontière avec le Mexique) pour servir avec classe son personnage, dont l’acolyte, le nouveau faucon, est un peu trop réduit au rôle de faire-valoir boute-en-train.
Ce qui me plaît énormément, c’est la subtilité de son approche, avec un Captain America qui favorise toujours le dialogue et un US Agent loin d’être réduit à un simple bourrin du sud profond.
Les dialogues sont toujours aussi savoureux, particulièrement ceux des politiciens conservateurs qui tentent d’embobiner US Agent sans savoir à qui ils ont à faire.
Et on apprend enfin le lien entre la « milice » et celui à qui elle doit son nom, décédé durant le Dark reign dans un numéro mémorable de Thunderbolts.

Scénario : 16/20
Dialogues : 17/20
Dessins, encrage, couleur : 17/20
Note finale : 17/20



Catégorie « Très bon »

Civil war II : the amazing Spider-man 3

Genre : Le meilleur choix

Clash rencontre Robot master au sujet de son offre de se venger de Parker industries et de Spidey, qui le soupçonne d’être à deux doigts de commettre un crime à cause d’une vision qu’Ulysses a partagé avec lui.
Quelle sera sa réponse ?

Ce numéro pourrait être d’une simplicité biblique vu son sujet mais Gage maîtrise parfaitement son sujet. Il montre très bien que les conséquences de certaines actions ne sont pas toujours celles espérées par le locuteur, malgré toutes les précautions oratoires et les calculs imaginables.
En cela, ce numéro est réjouissant, opposant un Spidey qui agit en se laissant guider par le bien général et la logique à un Clash qui agit surtout dans son intérêt propre et ne veut renoncer à rien, même si c’est pour son bien.

Foreman est très convaincant dans les scènes avec les pantins de Robot master, moins sur le reste.
Encore un très bon numéro d’une mini qui a tout pigé aux dilemmes moraux posés par Civil war II.

Scénario : 16/20
Dialogues : 16/20
Dessins, encrage, couleur : 14/20
Note finale : 16/20



Catégorie « Bon »

RIEN

Catégorie « Sympa »

Civil war II : choosing sides 4

Genre : Tristounet

Ce numéro comporte trois histoires dont une seule est plutôt compréhensible.

La première est consacrée à des voleurs de technologie qui tombent dans les griffes du Punisher, qui les tue un à un sans que les autres s’en rendent compte. La civil war II est brièvement évoquée et, selon les dialogues de Pupu, on en déduit, avec un peu d’imagination, qu’il est plutôt dans le camp de Captain Marvel. Mais on est pas sûr.
Dessins assez moches et scénario bien cliché. Que du bonheur.

La seconde histoire est consacrée à trois des membres de Power pack, qui visitent un campus d’université pour une raison un peu artificielle. Disons que Julie Powers a hâte d’être à la fac et n’en parlons plus.
Entre deux dialogues typiques de la bande et plutôt bien écrits, les héros parlent de la Civil war II mais leur avis n’est pas tranché sur le sujet.
Graphiquement, c’est assez réaliste et très différent du style de Gurihiru, qui dessine leurs aventures depuis les années 2000.
Une histoire anecdotique mais c’est pourtant la meilleure du numéro. C’est dire.

La dernière histoire est totalement muette. Shalvey oppose Fury Jr à Black widow mais on ne sait pas pourquoi.
C’est très beau graphiquement mais ça s’oublie sitôt lu.

En bref, le numéro le plus décevant de la série jusqu’ici.

Scénario : 12/20
Dialogues : 13/20
Dessins, encrage, couleur : 13/20
Note finale : 12/20




Civil war II : Gods of war 3

Genre : décevant, mais décevant !

Hercules, pris d’une rage meurtrière à cause de l’action des nouveaux dieux, affronte ses alliés.
C’est tout. Un numéro de baston peu inspiré et ennuyeux, avec un changement peu heureux de dessinateur en prime.
La résolution de l’intrigue est un peu trop simpliste. Le cliffhanger annonce une fin bâclée par manque de place. C’est triste, tout ça.

Scénario : 12/20
Dialogues : 13/20
Dessins, encrage, couleur : 13/20
Note finale : 12/20



IDW

Catégorie « Excellent »

RIEN

Catégorie « Très bon »

Deviations TPB

Genre : belle collection de What if

Ce TPB rassemble les one shots éponymes qu’IDW a édité autour de ses séries phares.
Dans un principe proche des What if de Marvel ou des Elseworlds de DC, chaque numéro décrit ce qui se passerait dans un monde où un point de divergence à créee une ligne temporelle qui a dévié de celle que nous connaissons.

5 numéros composent ce volume. Ne connaissant ni les scénaristes ni les dessinateurs, je ne m’appesantirai pas plus que ça sur leur travail mais celui-ci est de manière général d’une grande qualité.
Chaque numéro débute par une planche expliquant ce qui s’est passé dans la vraie continuité, idée bien pratique pour les lecteurs non familiers des séries présentées ou de leurs univers, ce qui est mon cas pour l’essentiel des histoires présentées :

X files (Deviations)

Je ne connais pas des masses cet univers, ayant peut être dû voir un ou deux épisodes de la série TV à l’époque de sa diffusion.
J’ai donc béni la page de présentation de l’épisode dans laquelle j’ai appris que Fox Mulder recherchait sa sœur enlevée par des petits gris.
Dans cet univers divergent, nous suivons l’agent Scully, fraîchement émoulue de l’école du FBI et affectée à une mystérieuse section chargée d’enquêter sur le paranormal et les cas non élucidés. Dans ce monde, c’est Fox Mulder qui a été enlevé par des E.T et sa sœur qui reçoit Scully.
Ensemble, elles vont former une équipe efficace et enquêter entre autres choses sur la disparition du frère de celle-ci.

C’est facilement le numéro le plus faible du TPB tant rien ne change « vraiment ». C’est juste un jeu de chaises musicales. Le cliffhanger est incompréhensible pour celui qui ne connait rien à X files. Ce doit sûrement être un clin d’œil aux initiés mais il m’a échappé (Mulder est vivant et espionne sa sœur et Scully suite à l’autorisation de l’homme à la cigarette, qui est son chef. Il possède des facultés physiques dignes d’un marathonien)
Les dessins, très réalistes, sont vraiment convaincants.

Ghostbusters (Deviations)

Un des numéros les plus accessibles du volume, tout le monde ayant au moins vu le film Ghostbusters 1. Le résumé de début est donc un peu inutile mais part d’un bon sentiment.
Dans ce monde, les Ghostbusters n’ont pas croisé les flux de leurs armes, obéissant à la mesure de précaution d’Egon Spengler.
Gozer est donc resté sur Terre sous la forme de Stay Puft (le bibendum chamallow en VF) et ravage le monde…lentement, sa forme étant tout sauf pratique et très lente.
Des armées de petits chamallows animés et agressifs abondent dans les rues et constituent le travail de « dératisation » n°1 des Ghostbusters (renommés Ghostloosers par la foule en colère).
Un jour, Gozer leur demande leur aide. Il veut aller dans une autre dimension et partir avec une forme plus pratique et terrifiante.

Ce one shot est un des meilleurs numéros du volume, reprenant très bien l’ambiance du premier film.
La fin est excellente et ce numéro est de manière générale foisonnant de bonnes idées et de comique de bon aloi.
Les dessins sont un peu basiques pour les personnages humains mais les créatures très cartoonesques sont vraiment réussies.

Transformers (Deviations)

Un des numéros les moins accessibles du volume, car il fait allusion à un évènement qui semble important (la mort d’Optimus prime avant son retour d’entre les morts) mais que le lecteur lambda ignore, assez paumé devant le jargon des autobots et la découverte de leur univers.
Plus clairement, ce what if dévie du premier film d’animation des transformers, que je n’ai jamais vu.
La page introductive est vitale pour comprendre le changement et exploite une morale bien connue liée à la jeunesse et à son intrépidité d’assez belle manière.
Dans cet univers, un jeune autobot, Hot rod, est empêché d’intervenir dans le duel entre les leaders des decepticons et des autobots. Prime abat Megatron et le « fidèle » lieutenant de ce dernier, Starscream prend la tête des robots à emblème violet.
Vaniteux et manquant de l’intelligence et du charisme de son prédécesseur, Starscream se fait complètement balader par la surpuissante entité Unicron, sorte de Galactus de l’univers des Transformers et va manquer de le laisser détruire la planète mère des decepticons puis la Terre.
Heureusement, les autobots veillent et Hot rod va particulièrement briller.
Ce numéro est le plus beau du volume du point de vue graphique, avec de superbes couleurs.
C’est également celui qui souffre le plus du syndrome « retour au statu quo », calquant un peu trop la continuité officielle même si la fin est assez différente du film, de ce que j’ai lu sur Wikipedia.

GI Joe (Deviations)

Clairement c’est un de ceux que j’avais le plus envie de lire.
La page introductive nous est de peu de secours, rappelant juste que le Cobra Commander se tape défaite sur défaite. Dans cette histoire, il est devenu maître du monde grâce à une arme contrôlant le climat mondial. Ses lieutenants effectuent un travail remarquable et le monde, devenu une dictature unifiée, est pourtant remarquablement bien géré par des méchants devenus des caricatures d’eux-mêmes. Destro est à la fois ministre et père de famille modèle, le major Bludd est chef de la sécurité et s’ennuie…Cobra Commander doit se rendre à l’évidence : il aime la conquête, pas la gestion des territoires conquis.
Il entreprend alors de donner des informations cruciales aux derniers GI Joe restants pour leur permettre d’infiltrer son QG et retrouver le lustre de ses batailles d’antan…

Traité avec un graphisme volontairement caricatural et pas mal d’humour (les enfants de la baronne et de Destro qui jouent avec « Tonton Cobra »), ce one shot à la fin très réussie est clairement la pépite du volume.
On dirait une version parodique du Empire de Waid et Kitson.

Teenage mutant ninja turtles (Deviations)

Si l’univers des tortues m’est connu par le DA des années 90, ce numéro fait référence à un épisode apparemment assez récent du comic en cours d’édition, plus sombre et assez différent.
Dans cet univers divergent, les tortues ont subi un lavage de cerveau de la part de Kitsune, la mystérieuse nouvelle alliée de Shredder. Elles sont désormais persuadées d’appartenir au Foot clan et tuent les ennemis du trancheur éminceur. Alors qu’elles capturent leur ancien maître, le rat Splinter, le père de Casey Jones décide de se venger du chef du clan, qui a tué son fils, ne se doutant pas qu’il va faire partie d’une série d’évènements qui va changer bien des choses…

Cette histoire est la plus complexe du volume avec celle sur les transformers mais sa fin déçoit, l’histoire demeurant assez classique dans son déroulement.
Les dessins sont eux aussi parmi les plus réussis du numéro.


Au final, ce recueil est de très bonne facture, avec une qualité globale assez impressionnante et des scénarios assez efficaces et plutôt bien expliqués aux néophytes.
Notez aussi la qualité du volume, bien rigide malgré son dos collé et avec un papier glacé très agréable au toucher.
Pour pinailler, j’aurais préféré des changements plus drastiques et que quelques histoires se terminent mal ou comportent plus de morts de premier plan, le format one shot et la nature hors continuité de l’ensemble le permettant mais dans l’ensemble on a affaire à du What if de très belle facture.

Scénario : 16/20
Dialogues : 15/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 16/20




IMAGE

Catégorie « Excellent »

RIEN

Catégorie « Très bon »

Jupiter’s circle TPB 2

Genre : Les sixties de DC, sauce Millar

Suite directe des origines des héros de Jupiter’s legacy, ce tome 2 s’intéresse à leurs carrières durant les années 60.
Pour faire simple, le Batman local va se rallier au camp anti guerre du Vietnam et pro-droits des noirs, embrassant l’ensemble de la contre-culture, ce qui va l’amener à s’opposer à ses amis super-héros.

C’est à une très bonne analyse des sixties que Millar se livre, rendant aussi bien hommage à une époque mouvementée aux USA qu’à un hommage appuyé à son Superman local, qui remet de plus en plus en cause ce qu’il croit et est poussé à des choix moraux insolubles, comme cette proposition que lui fait Rockefeller d’adopter un enfant crée par insémination de son sperme afin d’avoir un héritier hors normes en échange du don de la moitié de sa fortune aux bonnes œuvres.
Par le biais de sa Wonder woman locale, Millar dresse également le portrait de l’inconfort et de la peur qu’elle provoque chez les hommes qui souhaiteraient la séduire, la condamnant à la solitude. Et les exemples de la qualité de l’écriture et de l’analyse que l’auteur a de l’époque et des héros iconiques de DC sont nombreux, comme ce qu’il fait de son Luthor maison, très « Gene Hackmanien ».

Au final, ce volume est supérieur au précédent, la lecture en TPB me semblant bien plus convaincante qu’en numéros simples, évitant les répétitions et permettant de se rendre compte que Millar a un plan en tête, ce volume appelant une suite.

Graphiquement, la qualité est au rendez-vous avec un style homogène des différents dessinateurs, qui font le boulot.


Scénario : 16/20
Dialogues : 16/20
Dessins, encrage, couleur : 14/20
Note finale : 16/20

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