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Vieux 20/04/2016, 20h32
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Bon, la critique de DMZ #35 - 41 War Powers étant passé à la trappe, je suis dans la m****!
Je l'ai viré de mon fichier, et du coup, vu que je l'avais rédigé y a 2 ans.. ben m'en souviens plus!

En gros, je parlais d'un volume intéressant enfin pour le personnage de Matty Roth qui devient enfin actif aprés avoir passé une trentaine de numéros à être spectateur, les yeux du lecteur par lesquels nous découvrons DMZ, la vie, la situation, les hommes et femmes y vivant.
C'est d'ailleurs un virage intéressant car Roth et la série avait justement besoin de cela pile poil à ce moment de la série. Un rebond d'intérêt au milieu d'une histoire très intense, et toujours diablement réaliste, lorsque l'ombre du nucléaire et d'un terrorisme à l'échelle mondiale débarque avec fracas. Tout y est, magouilles politiques, alliance, trahison, crise internationale, idéalisme aveugle... un volume riche et puissant culminant dans un face à face tendu comme une arbalète entre amis et ancien ami, assis sur une tête atomique. Oui.. c'est sans doute la pire critique de la vault et elle le sait...

Du coup, on enchaine vite...

DMZ #42 - 49 parus dans le volume Hearts and minds par Brian Wood & Riccardo Burchielli, Ryan Kelly



Plot : Le ton change, Matty Roth le journaliste indépendant de DMZ s'investit violemment dans la nouvelle donne en montant un groupe paramilitaire et le pire arrive forcément...


Achtung*! Volume avec un virage à 90°, bien abrupt, un peu trop même, vers une violence étrangement disproportionnée dans un récit où elle était jusque là présentée mais utilisée efficacement et de manière presque «*calculée*». Elle était d'ailleurs un point fort du comics, crédible, réaliste, servant ce dernier et participant grandement à cette ambiance de guerre uchronique. Mais ici, avec 2 récits équivalents, Wood abuse de ce trait, se force, et interloque plus qu'il ne choque. On commence avec un pourtant prometteur «*No Future*», où un ex-flic accablé par la perte de sa famille bascule dans un culte paramilitaire d'ex-comme lui où un habile formatage psychologique cultive et maintient leur souffrance, un Punisher ultra réaliste. Bel exemple donc d’extrémisme que l'on peut trouver dans un cadre comme DMZ où l'âme humaine, torturée et déchirée, est poussée vers des abimes. Et si tu regardes l'abime, l'abime te regarde (c'est du Nietzsche mais je l'ai apprise dans un récit sur Thanos ^^), nos pauvres âmes y plongent donc, vers de nouvelles dimensions de folie furieuse et hors de contrôle. Hélas, la base, le fondement, le détonateur poussant vers la folie n'est vraiment pas des plus marquants ou, simplement, réaliste, ce qui gâche le reste du voyage. Un peu abstrait tout ça*!
Disons qu'entre un culte ultra violent aux objectifs inexistants ou bêtement basique et un Matty Roth qui se découvre en se levant le matin une passion pour les expéditions punitives, il y a de quoi sortir d'un récit où pourtant l'immersion du lecteur était jusque là intense. Le cas Roth surtout, simple spectateur il y a 2 TPBs, acteur enfin au volume précédent, et à la tête d'un escadron de la mort ici, fusil sniper au poing, massacrant lui même de sang froid une cellule militaire en planque, débordant de colère au point de faire maladroitement exécuter des civils lors d'une scène complétement out of character, faisant au final voler en éclat les limites morales du personnage.
Roth s'est-il fait avaler par DMZ et sa violence quotidienne*? L'auteur désire t'il torturer et mettre à bas son héros*? Difficile à dire tant ce virage rapide et quelques facilités scénaristiques déconcertent, faisant presque oublier le reste du récit, pauvre au demeurant. Wood peut avoir quelques moments de faiblesses dans ces runs, Northlanders ou le récent X-Men vol 4 ou 5.. ou 6... Il s'agit peut être juste de cela. Dommage car, Kelly et Burch aux dessins fournissent un travail de haute volée pour mettre en image une ville au bords d'une crise internationale qui pourrait la détruire. Mention plus à Kelly qui monte en qualité et en intensité au cours de ces fill-in sur DMZ avec un récit à l'image de son trait, abrupt et aiguisé comme le rasoir. Dommage qu'il n'ait pas été aussi bon sur le Star Wars du même Wood cette année.
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Dernière modification par Jorus C'Baoth ; 25/07/2016 à 08h12.
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