MARVEL
Catégorie « Excellent »
Silver surfer 15 (Last days)
Genre : La fin de la première partie
Suite et fin de l’excellente série de Slott et des Allred !
Elle s’est faite attendre mais c’est pas grave vu la qualité du final et vu que la série principale Secret wars est toujours pas finie. ça nous permet de nous remettre dans le bain.
Tout ça était
un peu trop parfait et cachait bien sûr des desseins moins avouables.
Dawn est placée face à un dilemme cornélien : doit-elle choisir le monde de ses rêves, dans lequel le surfer n’a jamais génocidé personne et la connait parfaitement, toute sa famille étant en vie ou la possibilité qu’une autre terre existe, libérée du joug de Fatalis ?
En tout cas, les auteurs se lâchent comme toujours et se paient même le luxe de faire appel à des éléments oubliés des lecteurs, qui figuraient dans les tous premiers numéros, bouclant superbement bien la boucle !
Cerise sur le gâteau : le titre redémarre au numéro 1 avec la même équipe aux manettes dans les titres post secret wars.
Le bonheur à l’état pur.
Scénario : 18/20
Dialogues : 18/20
Dessins, encrage, couleur : 18/20
Note finale : 18/20
Catégorie « Très bon »
Hail Hydra 4
Genre : la fin du run de Remender
Ian Rogers est toujours prisonnier du domaine régi par Hydra et est pourchassé par les avengers fascistes locaux. Cette fois, il ne reste aucun moyen de renverser la vapeur et la tentation de rester prisonnier d’une des bulles des rêves du docteur Mindbubble est bien tentante…
Ce numéro boucle le run de Remender sur Captain America et son fils, avec les valeurs de piété filiale, d’abnégation, de ténacité et de loyauté dans l’épreuve qu’il a fait passer tout au long de celui-ci.
Habile idée de s’être servi du crossover Secret wars pour le boucler car le monde fasciste de l’Hydra est totalement à l’opposé des idéaux de Ian, résumant bien ce contre quoi il se bat.
En tant que domaine de Battleworlds en revanche, le New York d’Hydra a apporté très peu de choses à la géographie du crossover, fonctionnant totalement en vase clos. De plus, Ian est bien le personnage pré Secret wars, qui se souvient du monde avant Doom, ce qui casse un peu le concept des habitants ignorants de l’Histoire de Battleworlds, surtout avec l’histoire de l’ascenseur dimmensionnel.
Au final, ça boucle bien les efforts de Remender sur Cap, même si de manière incomplète et un peu décevante, tout comme l’ensemble de son run, très « montagnes russes ».
Par contre, j’espère ne pas revoir Ian dans le monde post Secret wars car il n’apporte pas grand-chose à l’univers de Cap selon moi, étant assez redondant avec par exemple, le faucon ou Bucky/Winter soldier.
Scénario : 15/20
Dialogues : 16/20
Dessins, encrage, couleur : 14/20
Note finale : 15/20
Carnage 2
Genre : la fin de la simplicité de l'intrigue
La couverture ne ment pas : Carnage est bien un titre d’horreur !
Nous avons donc Jameson et son équipe, piégés dans une mine désaffectée avec Carnage qui les tue un par un en se servant des pouvoirs de camouflage de son symbiote, l’équipe de sa cible et du FBI qui décident de descendre les aider avec leur invité musclé et…
le culte de Chthon, muni du Darkhold, qui se révèle bien décidé à transformer Carnage en avatar de leur dieu !
Ais je oublié de dire que Jameson
est encore une fois la proie de sa malédiction légendaire qui le transforme en Man Wolf ?
C’est un peu la faiblesse de cette histoire d’horreur pour l’instant : à ajouter trop d’ingrédients dans la marmite, Conway en fait trop et échoue à vraiment terrifier. Ça fait un peu trop foire aux monstres et grand guignol pour vraiment inquiéter. Et c’est surtout à cause de la présence de
Man Wolf
, qui est de trop dans la narration. Carnage est par contre parfait, vraiment flippant.
Perkins se défend très bien aux dessins, malgré les défauts sus cités, son Carnage étant superbe et la séquence sur
le Darkhold
, parfaite. J'adore cette idée d'avoir amené
le culte démoniaque dans cette histoire.
Bref, un titre qui peut aller vers le meilleur comme la caricature. Espérons que les auteurs se souviendront de ce qui est vraiment effrayant : la suggestion.
Scénario : 14/20
Dialogues : 14/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 15/20
Catégorie « Bon »
RIEN
Catégorie « Sympa »
RIEN
DARK HORSE
Catégorie « Excellent »
RIEN
Catégorie « Très bon »
Masters of the universe: minicomic collection
Genre : la fin d'une époque
Cet énorme pavé de 1200 pages vendu à un prix modique est vraiment imposant.
Il comporte tous les mini comics parus sur les maîtres de l’univers et She Ra, mais aussi sur les nouvelles aventures spatiales d’He man et sur les débuts du reboot de l’univers de 2002.
Ajoutons à cela une BD inédite et jamais publiée avec deux hommes serpents qui bossent pour Skeletor avant même l’apparition du roi Hiss et même un script inédit consacré à une introduction BD de Faker, le faux Musclor bleu comme Skeletor et habillé comme lui.
Clairement, mon respect est total pour le prix modique de l’ouvrage et sa qualité.
1200 pages reliées, annotées, classées dans l’ordre, avec des interviews assez longues des créateurs (dommage que Timm manque à l’appel de ce point de vue), pas mal d’inédits et une recolorisation habile des planches (pour ce que j’en vois en tout cas), il y’a de quoi en être soufflé.
Il est assez fascinant de voir l’univers des maîtres se mettre en place, de constater l’évolution de celui-ci, le caractère de plus en plus fourbe de Skeletor, ses rapports tumultueux avec Hordak et Hiss. Car oui, Skeletor est la raison numéro 1 de lire toutes ces histoires. On a presque mal pour lui et ses tentatives parfois pourtant habiles de mettre la main sur le château des ombres. Le gars est méritant, mine de rien !
Un autre aspect plaisant de ces histoires est qu’on a pas juste le Bien contre le Mal, mais des alliances entre les trois forces en présence, les maîtres de l’univers proprement dit, les guerriers maléfiques de Skeletor, les homme serpents du roi Hiss et la terrifiante horde maléfique d’Hordak, dont on comprend vite qu’il a les meilleurs hommes, bien que peu nombreux et qu’il est le seul qui menace tous les autres.
C’est dans les comics les plus récents que ce jeu d’alliances est le plus visible et réussi.
Autre chose très intéressante : noter les éléments que le DA des années 80 a apportés aux comics, qui rejettent certaines choses et en accepte d’autres selon les époques. On sent que les équipes sont assez autonomes et en font un peu à leur tête. ça donne un côté artisanal pas désagréable à l'ensemble.
Ensuite, viennent les comics de She Ra. C'est beaucoup trop girly pour moi mais je reconnais certaines qualités à l'ensemble des histoires, comme son héroïne en avance sur son temps et un bon aspect technique général.
Les nouvelles aventures de He man, avec un départ dans l'espace de notre héros et sa lutte contre Skeletor et ses mutants de l'espace est assez plaisante. On aurait aimé en lire plus, malgré des personnages un peu fadasses de design.
Pour conclure l'ouvrage, on a des BD des années 2000 qui reprennent de manière très classe l'arc inachevé des années 80 The ultimate battleground. On a là l'aboutissement de ce que peut être une BD sur les maîtres et de l'intérêt qu'elle peut revêtir chez les adultes quand on la traite de la même manière que l'excellente série TV inachevée de 2002. Skeletor est particulièrement à l'honneur.
La BD en noir et blanc non publiée est dans la lignée de celle des années 80, de plutôt bonne facture. Le synopsis tapé à la machine à écrire (nostalgie) sur Faker et ses méfaits est du même tonneau.
En bref, un ouvrage vraiment recommandé, malgré des histoires souvent un peu trop simples (en même temps c'est pour les enfants). Quelques très beaux coups de crayon valent le détour (Alcala, Timm et quelques autres) et il est grisant d'assister à la naissance d'un univers qui se construit peu à peu, certains personnages étant plus intéressants et marquants, comme Man-e-faces/Maskor, Triklops...
Une bouffée de nostalgie!
Scénario : 15/20
Dialogues : 14/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 16/20
Catégorie « Bon »
RIEN
Catégorie « Sympa »
RIEN