Afficher un message
  #1537  
Vieux 25/08/2015, 10h56
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
...
-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: avril 2005
Messages: 33 969
Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
Relecture de The 198 de David Hine et Jim Muniz.

Hine est dans la continuité de District X et soigne sa création M.M. Le scénario est intéressant quand il s'intéresse au camp de réfugiés mutants (avec une Kitty Pryde en colère, à juste titre) moins quand le scénariste doit écrire les X-Men (Pryde mis à part) car on sent qu'il n'a pas les coudées franches pour le faire (cela s'améliorera pour le meilleur et pour le pire dans X-Men Civil War que je lis ce soir). La mini est en 5 ce qui est suffisant et est une des rares à correctement exploiter la situation des mutants (lire aussi Factor X de Peter David) après le M-Day (le no more mutants de Wanda dans House of M #4). Il est dommage que Hine n'est pas pu aller au bout des idées qu'il avait introduit dans District X car la fin de certains personnages ne cadre pas avec l'ambition affichée.
J'ai eu parfois du mal avec les dessins de Jim Muniz qui sortent des canons habituels, parfois trop (certains visages sont ratés et peu ressemblants, et des problèmes sur la morphologie des personnages). Pourtant son trait se prête assez au récit de Hine et est dans la continuité de District X au niveau de l'atmosphère (assez sombre).
Une très bonne LS avec un scénario intelligent qui montre tout ce que Marvel a raté car l'idée de moins de mutant était très bonne. La suite moins.

J'ai enchainé avec Generation M de Paul Jenkins et Ramon Bachs qui est un petit bijoux narratif comme Jenkins sait les écrire. Jenkins introduit la journaliste perturbée Sally Floyd qui va écrire des portraits sur la condition mutante après le M-Day pour son journal à faible tirage.
Au delà de portrait bien brossés Jenkins sort des sentiers battus en proposant des situations intéressantes (Ravencroft, les groupes de soutiens, les égouts avec les Morlocks) sur des mutants connus (Blob, Jubilee, Moonstar), des revenants (Chamber, Beak, Stacy X, Marrow) voire des inconnues (la fille qui aimait survoler la ville, le photographes qui savait cadrer). En toile de fond Generation M c'est également la création d'un très beau personnage en la personne de Sally Floyd, une écorchée alcoolique et grande gueule dont la vie n'a pas fait de cadeau. L'histoire de sa fille décédée est bouleversante et il faut lire le génie de Jenkins qui lit cette histoire tragique au M-Day. Le serial killer, tueur de mutants, fil rouge des cinq épisodes est moins passionnant mais permet un twist très sympa sur le dernier épisode surtout dans son utilisation des X-Men, angel particulièrement.
Ramon Bachs est parfait pour décrire ces histoires bien ancrées dans le réel.
Generation M est le premier des récits de Paul Jenkins qui s'intéresse au quotidien et aux à côté d'un évènement. Il récidivera avec Frontline pendant Civil War (avec toujours Sally Floyd) et Marvel continuera également, avec plus ou moins de succès, à proposer ce type de récit par la suite.
Réponse avec citation