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Enfin fini le dernier tp de Ex Machina et j'en suis tout retourné. Vaughan a réussi à mélanger deux thèmes que pourtant tout oppose : le genre super-héros et la politique. Le premier est assez binaire, c'est la lutte du bien contre le mal, avec forcément une fin heureuse tandis que le second navigue dans les eaux troubles du pouvoir, sans que les buts fixés ne soient réellement des objectifs, juste des marches à gravir pour en atteindre d'autres. Mais tous deux ont un point commun, ils sont fatalement liés à une énorme faiblesse qu'est l'être humain, cette machine complexe qui ne fonctionne jamais comme on l'a prévu. Arrivé à la conclusion du récit, car le format bd en impose un, on se sent floué et en même temps on ne pouvait rien attendre d'autre de ce titre. Toutes les menaces combattues, sous forme de vilains ou d'idées ne sont rien comparées à l’âme humaine, et Hundred avec toutes ses qualités et ses pouvoirs ne peut lutter contre les faiblesses qui nous consument tous.
Une œuvre brillante, audacieuse qui ne laisse pas le lecteur indemne, on en sort marqué comme le visage du héros. Bravo messieurs Vaughan, Harris et tous ceux qui ont œuvré à ce monument du comics, Ex Machina n'a pas d'égal et restera longtemps unique dans son genre.
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