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Vieux 06/06/2015, 19h01
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Marvel Quasar, district x, ghost rider

QUASAR #1 à #3 (MARVEL)



Mark GRUENWALD / Paul RYAN / Danny BULANADI
QUASAR #1 à #3

QUASAR #1
Un épisode king size qui reprend les origines de Quasar en tant que Wendell Vaughn. Mark Gruenwald n’oublie pas de nous parler de Marvel Boy et cet épisode se clôture avec l’attribution des bracelets quantiques, d’un nom de code pour notre héros et son recrutement pas le SHIELD. En fait toute l’action se passe avant la première apparition de Quasar. Les origines sont sommes toutes classiques mais avec une certaine logique propre à l’époque. Vaughn après avoir échoué lors des derniers tests pour être recruté au SHIELD se retrouve embauché comme gardes dans l’entreprise où travaille son père qui étudie justement les fameux bracelets quantiques. On apprend que les agents volontaires qui acceptent de les enfiler sont au bout d’un moment consommés par l’excès d’énergie comme le fut Marvel Boy. A la faveur d’une attaque de l’AIM Wendell Vaughn, pour se défendre, utilise les bracelets et arrive à les contrôler. Un héros est né. Le scénariste travaille immédiatement le personnage principal que l’on découvre bosseur, plein d’entrain mais également un peu naif. Sa relation avec son père est également intéressante car on se demande si Gruenwald n’en fera pas un fil rouge pour plus tard. C’est quand même assez surprenant de lire un tel numéro qui fait penser à ce type d’histoire que l’on pouvait trouver dans des annuals ou des numéros spéciaux consacrés à d’autres héros. Quasar a enfin des origines. Il s’agit maintenant d’expliquer ce qu’il est devenu pendant un certains nombres d’années où ses apparitions furent plus que rares.

QUASAR #2
La suite des origines de Quasar puisque l’on retrouve notre héros sur le point de terminer un long voyage de plusieurs années en direction de la planète Uranus. Là, barbe à la clé, il découvrira les origines de ces bracelets, le destin du peuple d’Uranus et les origines de Marvel Boy, un nouvel ennemi Deathurge et va rencontrer Eon qui va en faire le protecteur de l’univers, comme le fut Captain Marvel. Mark Gruenwald commence à poser les premiers éléments de la mythologie de son run, à savoir le cosmique. Il nous explique également où était passé Quasar depuis quelques années tant ses apparitions étaient sporadiques. En deux numéros il a créé de véritables origines à son personnage et lui a indiqué la direction à prendre. Le #3 peut alors être considéré comme le véritable numéro #1.

QUASAR #3
On rentre enfin dans les aventures de Quasar après que Mark Gruenwald dans les deux premiers épisodes ait remis les pendules à l’heure. Un véritable numéro #1 avec nouveau costume (même si il provient du #2), nouvelle situation professionnelle (monte sa propre boite de consulting spécialisé dans la sécurité) dans un bureau situé au nouveau Baxter Building), nouveaux casting avec Eon, son père, la rencontre de Human Torch (Johnny storm) et surtout Kayla Ballantine. Beaucoup de chose dans se numéro qui lance complètement la série avec beaucoup de bornes. Katla va devenir le personnage féminin principal, l’installation au BB et la rencontre avec Human Torch annonce les relations privilégiée avec les 4FF et le côté cosmique de leur aventure. Le scénariste donne aussi une véritable vie privée à son héros qui l’aura bien du mal à concilier avec son rôle de protecteur de l’univers, un rôle à la Peter Parker en quelque sorte (mais plus adulte). On trouve également dans ce numéro la légèreté et le côté un peu loufoque de la série avec un premier vilain affronté assez ridicule, Angler, et Eon une entité si puissante qu’elle se cache dans un garage en discutant tranquillement avec le père de Wendell, nullement décontenancé. On croise beaucoup de guest star comme Mister Fantastic et sa femme, Doctor Strange se qui nous montre bien que l’on est dans un véritable univers partagé. Gruenwald en profite également pour signaler le nombre d’année qui sépare Quasar de sa précédente apparition avant son voyage vers Uranus (le BB qui a changé par exemple). En clair c’est à la lecture de ce numéro que l’on peut éventuellement savoir si on est fait pour lire ou pas les aventures de Quasar. A noter le résumé un peu pompeux et verbeux sur deux pages du précédent numéro. C’était la narration de l’époque (mais le reste est très dense par contre).

On doit la partie graphique de ces 3 numéros au duo Paul RYAN et Danny BULANADI. Le trait de Paul Ryan est classique mais solide, sans réelle surprise évitant ainsi des choix malheureux de composition de pages ou de cadrages. Lors de sa prestation sur Quasar il laisse plus de marge de manœuvre à son encreur, Danny Bulanadi. Son trait est reconnaissable mais pourra surprendre avec une impression d’inachevé parfois (très légère impression) surtout sur les visages qui manquent parfois un peu de finesse. A la lecture des épisodes des Fantastic Four du même duo on voit vite la différence. Personnellement Paul Ryan est un dessinateur que j’apprécie car ces planches sont très lisibles et permettent une lecture agréable lorgnant sur un côté old school pas désagréable.

Ma note : 3/5


DISTRICT X #1 à #6 : « MR. M » (MARVEL)



David HINE / David YARDIN, Lan MEDINA et Mike PERKINS / Alejandro SICAT et Drew HENNESSY
DISTRICT X #1 à #6

Le pitch :
L’histoire commence à l’hôpital où un policier Ismael Ortega, rend visite à son collègue (Gus Kucharsky) gravement blessé. Il ne se souvient de pas grand-chose et le premier va lui remémorer les évènements. Nous sommes dans le District X où suite aux événements de House of M un quartier de New York accueille toute une communauté mutante définissant une identité ethnique spécifique à l’instar de Chinatown ou de Little Italy. Devant la criminalité qui augmente et les forces de police qui sont dépassés l’agent spécial Bishop va être nommé en renfort.

Ce que j’en pense :
Dès le premier numéro c’est la découverte du District X par deux policiers, plutôt blasés et racistes envers les mutants. Ils sont appelés sur une enquête où une femme déclare que sa sœur est séquestrée quelques étages plus haut. A l’intérieur de l’appartement rien de va se passer somme prévue et les évènements vont donner le ton et surtout le là pour la suite de la série à partir d’un twist très intéressant pour un personnage. On apprend également qu’une nouvelle drogue fait fureur dans le quartier, la Toad Juice.

Dans le #2 qui est une suite directe du #1 on rentre cette fois dans le vif du sujet avec un épisode plutôt dense : les débuts du duo Bishop/Ortega, la fil rouge qui semble être la Toad Juice, deux méchants locaux, des scènes de vie de quartier (l’aide d’un voisin pour un grill pain cassé, des habitants qui se plaigne d’insalubrité…) et la découverte d’habitants que l’on va être amené à revoir dans des tableaux plutôt touchants (Mr.M et sa voisine, la nostalgie d’un mariage, la sirène qui repense à ses rêves et à la dure réalité). Le personnages de Ismael Ortega prend également de l’importance et devient plus intéressant que le flic détestable du premier numéro à travers deux scènes : la première à travers un dialogue avec Bishop dans la voiture où on apprend que ces parents sont des réfugiés cubain et poètes, la seconde clôture le numéro et on lit toute la détresse de Ortega quand à la condition de son épouse et ce que cela implique. Enfin David HINE n’en fait pas trop avec Bishop qui n’est clairement pas la star de la série mais il y a juste ce qu’il faut de pouvoir pour que l’on se sente quand même dans une série X. Cette impression de suite directe entre deux numéros se confirmera tout le long de l’arc. Cela donne du rythme à la série.

Un des points fort de l’écriture de David Hine c’est que sans faire de l’esbroufe il emprunte à juste escient les codes des séries policières américaines. Ainsi les transitions entre chaque scène se font rapidement, sans forcément d’indication temporelle. On change souvent de lieux pour lire ce qu’il se passent aux quatre coins du District X, permettant ainsi de ne pas laisser pour compte certains personnages et surtout David Hine ne nous donne jamais l’impression qu’ils sont parachutés (pas de Deus Ex Machina).

La star du District X c’est le scénario de David HINE. Déjà car l’action qui se déroule devant les yeux du lecteur ne correspond pas au récit du policier. Ensuite ce qui est génial c’est que jusqu’à la dernière case on ne voit pas une seule figure mutante connue. On découvre les mutants composant le District X au fur et à mesure et le scénariste décrit un quartier de laissé pour compte pas de mutant. Donc ici on ne se balade pas parmi des freaks ou des gens qui volent. C’est des New Yorkais, des vrais sauf que parfois ils ont un truc en plus pour se défendre, pour s’imposer, pour se distraire : des pouvoirs de mutants. On tient ici le Gotham Central de Marvel assurément.

La narration de David Hine est parfaitement adaptée à du single, confirmant l’aspect feuilletonnesque et l’approche télévisuelle du scénariste. A signaler que dans chaque numéro on a doit aux résumés des précédents numéros.
Particularité du #4, David YARDIN est remplacé par Lan MEDINA. Il faudra s’y habituer car ce dernier devient l’artiste régulier à partir du #7. Je trouve cela moins fin que David Yardin, qui était fait pour dessiner cette série. Lan MEDINA a un style plus en rondeur, moins nerveux qui lorgne plus vers le comics de super héros que vers une description urbaine sur ce numéro. La transition se fait quand même très bien.
Contrairement à ce que la cover du #6 annonce c’est Mike PERKINS, encré par Drew HENNESSY, que l’ont retrouve aux dessins du numéro #6. Il a un style à la Vertigo qui convient très bien à cette série et est bien dans la lignée de ce qu’a pu produire Yardin. Son trait est parfait pour al conclusion de ce premier arc notamment pour illustrer une des expressions des pouvoirs de Mr. M. Ce dernier justifie parfaitement le fait de donner son nom à cet arc. En effet David Hine a bien mené son jeu nous entrainant d’abord sur une guerre des gangs qu’il conclu finalement assez simplement, pendant que le personnage de Mr. M montait en puissance jusqu’à devenir le principal enjeu (des fausses pistes donc et des retournements de situations).

A l’instar d’un Warren Ellis, David Hine sait créer des personnages forts et surtout les faire vivre. Ismael Ortega et Mr. M sont de cette trempe reléguant Bishop au second plan. Toute la galerie de personnages (familles, collègues, freaks, connaissances) participe à donner une réelle identité à la série et surtout au District X, car David Hine n’hésite pas à les utiliser avec parcimonie, comme des rencontres inattendue au détour d’un coin de rue.

J’ai bien aimé la tension que le scénariste met dans son récit. Le destin des enfants de Ortega donne droit à un épisode particulièrement poignant (le #5). De même pour la danseuse et Mr. M qui ont des histoires personnelles qui renforcent la force du récit.

Bilan :
Une excellente série malheureusement inédite chez nous. Marvel tenait là son Gotham Central où l’écriture de David Hine fait des merveilles. Tout comme Chris Claremont avait créer une communauté mutante assez crédible avec les Morlocks (merci HG Welles), David Hine fait de même avec le District X, qui est tellement vivant que l’on ne peut que le considérer que comme un personnage à part entière. Beaucoup de personnages intéressants, qui ne sont pas enfermé dans un carcan et des stéréotypes et un Bishop très sobre font que ce premier arc est une réussite.

Ma note : 4/5


GHOST RIDER #1 à #7 (MARVEL)



Daniel WAY / Javier SALTARES et Marc TEXEIRA, Richard CORBEN
GHOST RIDER #1 à #7

Ce que j’en pense :

GHOST RIDER #1 à #4
Daniel Way commence son run avec un premier arc en 4, Vicious Circle. Il prend la destinée du moratd fantome (Jonny Blaze) avec ce dernier prisonnier en enfer par Lucifer. La suite va ramener le ramener sur Terre avec malheureusement Lucifer dans ses bagages et Way à la fin de l’arc va définitivement lancer son run avec un fil conducteur.

Ce n’est pas mauvais ni désagréable à lire (si on compare avec ses affreux Wolverine Origin par exemple) mais c’est souvent léger et Daniel WAY met trop souvent les pieds dans le plat et travaille ses personnages sans trop de finesse. En plus les raccourcies sont nombreux et gênants (comment cela on ne comprend que par le résumé du #2 que GR est revenu sur Terre ; il a ses pouvoir comme dans la fin du #1 ou pas comme dans le début du #2). Et hop je me téléporte auprès du Doctor Strange. Cela a beau n’être qu’en 4 on tourne vite en rond à plus admirer les magnifiques planches du duo Javier SALTARES et Marc TEXEIRA que l’intérêt du récit qui se résume le plus souvent à de un affrontement bourrin. Du coup Daniel Way ne prend même pas le temps de poser son récit et son personnage avec un support cast au abonné absent. Pourtant on y croit presque avec l’apparition du jolie jeune femme dans le #2 mais on ne la verra plus. Nouveau problème de rythme avec le #3 qui n’est qu’une énième confrontation avec Strange, pendant presque exclusivement 22 pages. Et puis Lucifer il est méchant, c’est même au surprise le grand méchant… Que d’originalité. On dirait presque un GN ou bien une LS tant quand on referme le #4 on se dit que l’on a lu une histoire pas désagréable mais qui ne nous transcende pas et surtout qui donne très peu envie de lire la suite. Voilà, Way oublie d’étoffer son histoire préférant l’approche frontale (alors que le personnage de GR est beaucoup plus complexe que l’on ne croit et mérite mieux qu’une on-going qui part sur un mano à mano avec Lucifer comme scénario).

Graphiquement par contre c’est l’éclate avec le combo entre deux artistes qui connaissent très bien Ghost Rider. On sent plus la patte de Texeira que celle de Saltares (à mon grand dam) mais pour nous raconter une histoire aussi peu fine, tourné vers l’enfer, les deux dessinateurs font parfaitement l’affaire. C’est beau tout simplement.

GHOST RIDER #5 à #7
Le #5 revient sur les origines de Jonny Blaze en Ghost Rider. Intéressant car ce n’est jamais inutile mais là encore les tentatives de Way de sortir des sentiers battus tombent à l’eau. Il tente bien de relier tout cela à la perte des proches de Blaze en mettant en avant le sentiment de culpabilité mais il n’y a rien de transcendant ou de mieux que ce qui a déjà été fait auparavant. Un épisode correct sans plus.
Les deux suivants (le #6 et le #7) ont la particularité d’être illustrés par Richard CORBEN. Hélas, le dessinateur culte, que je voyait très bien sur cette série, n’a que très peu l’occasion de se mettre en valeur, la majorité du récit étant un flashback sur Johnny Blaze, le présent montrant déjà une nouvelle fois Ghost Rider face à une incarnation de Lucifer (et oui 665 à trouver). Néanmoins j’ai bien aimé l’atmosphère distillée par Corben et Way s’en sort avec un twist intéressant à la fin du #7. Par contre j’ai quand même eu deux gros problèmes. L’histoire au présent est intéressante (avec des dialogues, mais il y en a, assez basiques entre GR et Lucifer) et on ne sait pas comment quand situer le flashback dans la continuité de Ghost Rider. Du coup la fin tombe un peu à l’eau (ainsi que certaines réactions bizarre de Johnny)

Bilan :
C’est loin d’être une purge mais Daniel Way démontre encore qu’il est un scénariste moyen. La narration est assez plate, sans ambition, et l’utilisation d’un personnage comme Lucifer est faire sans envergure. Par contre graphiquement c’est superbe et la lecture assez rapide en font un récit sans prétention qui atteint sont but, distraire. Je vous ferais la suite qui est exactement du même acabit.

Ma note : 3/5
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