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Vieux 29/05/2015, 00h05
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DC/VERTIGO

The Sandman Overture 5

Avant-dernier numéro de ce préquel de la série culte, à la parution érratique. Ce numéro 5 nous présente la mère des infinis, à la fois surpuissante et très étrange.
On aperçoit également Destiny et on évoque les querelles de famille.
Pendant ce temps, le Sandman chat met à l’abris de nombreuses personnes en prévision du grand final.

Un numéro qui raccroche Dream à sa famille, les évoquant à plusieurs reprises. Première apparition de leur mère et évocation de leur père. Un numéro graphiquement somptueux et aux dialogues très réussis mais qui fait un peu « numéro de transition ».
Il faudra que je relise les 6 numéros à la suite quand tout ça sera fini.

Scénario : 16/20
Dialogues : 17/20
Dessins, encrage, couleur : 18/20
Note finale : 17/20




MARVEL


Secret wars 2099 n°1

Le mot clé de ce numéro est “faux semblant”. Dans le domaine de 2099, les vengeurs sont des employés de la firme Alchemax, dont le dirigeant est le baron du domaine, appliquant les lois du dieu de Battle world.
Nous découvrons tout au long de ce volume les pouvoirs et surtout la nature de ces champions, l’identité de leur employeur puis celle de la menace à venir.

Voilà pour moi la plus grande réussite de la semaine. Nonobstant les dessins assez laids de Sliner (c’est pire que ses numéros de Spider-man 2099, je trouve), David parvient à étonner et intriguer le lecteur à chaque page, parvenant même à utiliser avec une grande réussite le personnage d’Hercules, qui est ici très humain.
Pour l’instant, une très bonne mini-série dont le seul défaut est que chaque page est un mini spoiler, ce qui m’empêche d’en parler sereinement.

Scénario : 16/20
Dialogues : 17/20
Dessins, encrage, couleur : 11/20
Note finale : 16/20



M.O.D.O.K assassin 1

Quelle surprise ! Je pensais faire l’impasse, Yost n’étant pas ma tasse de thé et les dessins n’étant pas spécialement enthousiasmants mais j’ai été rendu curieux par la qualité globale des tie ins Secret wars.

Killville est le domaine régi par le baron Mordo et sa femme Cléa. Les gens normaux y vivent dans la terreur des assassins de la guilde et les super-héros n’existent pas. Modok y est le chef de l’AIM et une des principales forces politiques en présence, le baron ne pouvant se passer de l’aide qu’il apporte, sauvegardant les frontières de ce domaine qui côtoie celui de 2099 et est tout ce qui sépare celui de la maison de M, paradis mutant, de celui des sentinelles qui voudraient les exterminer…

Nous suivons le ridicule super ennemi de Captain America dans sa vie de tous les jours faite de meurtres et de…meurtres jusqu’à ce qu’il croise le chemin d’un Thor écrasé dans « son » domaine.
Yost réussit avec ce numéro à rendre son lustre à un méchant ridiculisé depuis des années comme un grosse blague. Il rappelle la signification de son acronyme (« Mental organism designed only for killing ») en montrant son côté surarmé, relativement indestructible, comme l’apprend très vite le plus populaire que lui Bullseye. Modok est même carrément flippant, avec ses illusions de grandeur et sa facilité à ôter la vie pour un rien. Il m’a fait penser à Chucky la poupée de sang : un truc qui semble inoffensif mais qui est carrément flippant par son attitude d’enfant terrible sanguinaire.

Scénario : 16/20
Dialogues : 16/20
Dessins, encrage, couleur : 14/20
Note finale : 16/20



Old man Logan 1

C’est beau! Je suis pas fan de Sorrentino d’habitude mais son style pourtant réaliste et faisant pas mal penser à du Jae Lee est ici curieusement dynamique. C’est un vrai bonheur à voir, notamment les planches muettes.

Nous suivons le vieux Logan dans ce qui semble être le domaine dont il est le baron bien que nous ne soyons pas sûrs à 100% que ce soit le cas. De la même manière, ce numéro semble suivre la fin du très bon arc de Mark Millar du même nom mais ma mémoire peut me jouer des tours.
Ce domaine quasi désertique est le résultat de la guerre finale qu’a gagné une coalition de super criminels menée par le Red skull contre les super héros. Ils se sont ensuite partagés les USA, Logan étant devenu pacifique suite à un évènement traumatique impliquant la mort de nombre de ses amis. Il est ici associé à des rejetons de Bruce Banner, qu’il a lui-même tué et vole au secours d’une Emma Frost vieillissante dont la ville a été attaquée par le gang des punishers.

Bendis livre ici une très bonne copie, parvenant à conserver l’essence du run de Millar et intriguant suffisamment le lecteur pour lui donner envie de lire la suite mais son gros point fort, c’est les dessins.

Scénario : 15/20
Dialogues : 16/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 16/20



Where monsters dwell 1

La mini-série de Garth Ennis est un très bel hommage aux titres pulps de l’entre-deux-guerres ! Nous y suivons le phantom Eagle, pilote de la Première guerre Mondiale d’ascendance germano américaine qu’il avait déjà mis en scène avec bonheur dans un contexte très réaliste, au sein de la ligne Max comics.
Rien de tout cela ici : le phantom eagle est un pilote reconverti dans le civil, libidineux et coureur de jupons invétéré, toujours dans les dettes jusqu’au cou. Après avoir engrossé la mauvaise fille de chef de tribu, il est contraint de décoller de façon précipitée avec celle qui se présente comme la femme d’un riche bourgeois perdue fortuitement et qui souhaite être convoyée auprès de lui. Le truc, c’est qu’elle cache bien des secrets. A cause d’une tempête spectaculaire, ils sont tous deux détournés sur une île peuplée de dinosaures…

Un très bon premier numéro, enlevé et bouffon. Les provocations d’Ennis (outrances et gore) sont ici inexistants, ce qui ne gâche rien, bien au contraire. Vivement la suite !

Scénario : 15/20
Dialogues : 16/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 16/20



Inferno 1

Dans ce domaine de Battleworlds, les démons se sont installés en plein Manhattan, sous la férule du démon N’astirh et du Darkschylde, l’avatar démoniaque de la belle Ilyana.
Les mutants résistent vaille que vaille avec l’aide de la magie de docteur Strange et son équipe de mages et des machines de Forge et du Fauve.
Colossus est membre de la police de Cyclope. Avec sa partenaire et compagne Domino, il a obtenu de son chef l’autorisation de mener, une fois par an, une expédition au cœur du domaine des démons pour sauver sa sœur Ilyana. La dernière s’étant déroulée de façon catastrophique, Colossus doit faire avec les moyens du bord, en infériorité numérique et physique totale… C’est à ce moment qu’interviennent deux vieilles connaissances.

Ce premier numéro ravive la nostalgie de l’un des meilleurs crossovers mutants (dont les répercussions avaient été génialement bien exploitées par Ann Nocenti dans son Daredevil !)
Mes pires craintes se sont confirmées : il n’y a pas que la couverture qui a été censurée : les tenues de la reine démon et de son prince sont devenues tout aussi passe-partout.
Il me semble que ces costumes n’ont pas été modifiés dans le numéro de Secret wars (le deuxième) dans lequel ils apparaissent. Je n’y comprends plus rien.
Bref, le dessinateur rend une copie honnête mais pas transcendante. En revanche, Hopeless a axé sa narration sur Colossus, un de mes X men favoris donc je vais pas m’en plaindre.

Une série intrigante dont j’espère le meilleur.

Scénario : 15/20
Dialogues : 16/20
Dessins, encrage, couleur : 14/20
Note finale : 15/20



Inhumans Attilan rising 1

Soule reprend ses personnages habituels et nous raconte leurs mésaventures dans le monde de Battleworlds.
La reine Medusa a été placée comme femme de confiance à la tête du royaume d’Attilan, au cœur de Manhattan (elle côtoie notamment le domaine d’Ultmate end) par le dieu de ce monde lui-même, qui l’estime d’un intérêt primordial pour l’équilibre du monde.

Nous faisons la connaissance de notre groupe de jeunes héros habituels, à la personnalité changée, en pleine mission à la frontière du domaine de Planet Hulk pour une raison secrète. Accompagnés d’un Ghost rider qui semble un ancien exécuteur des gangs du Chicago des années 20, ils rencontrent très vite plus forte partie en la présence de hulks sauvages et sans cervelle mais aussi des chasseurs de la reine.
Celle-ci obtient une piste sur leurs motivations, le nom d’un club mal famé que semblent fréquenter les barons de plusieurs domaines…

Ce premier numéro est du bon Soule, intriguant comme il faut. Il profite du passage à un autre monde pour se faire plaisir en bouleversant nos idées préconçues.
Le cliffhanger, notamment, est bien frappant ! Le dessinateur, beaucoup moins dans le style de ce que j’aime en revanche.

Scénario : 15/20
Dialogues : 16/20
Dessins, encrage, couleur : 14/20
Note finale : 15/20



Secret wars journal 1

Ce premier numéro est compose de deux récits indépendants : le premier raconte les aventures d’Hawkeye 2 dans le monde de 1602 (un monde marvel bloqué à la renaissance) : elle y’est une Robin des bois en lutte contre un sheriff impitoyable surnommé le Punisher.
Ce petit récit bien dessiné et agréable est une sorte de prologue à la série Siege à venir.

Le deuxième suit un royaume égyptien dédié à la déesse (oui) Khonshu que souhaitent destituer les X men. Avec l’aide d’un de ses anciens moon knights repentis, la partie semble bien engagée mais ils auront fort affaire avec ses werewolves by night…
Ce deuxième récit est plus sombre et relativement dispensable, n’étant pas appelé à connaitre une suite. Reste d’agréables dessins.

Ce premier numéro de Secret wars journal déçoit un peu. J’en attendais plus que de son homologue « bastonisant », Secret wars battleworld, dont le premier opus est sorti la semaine dernière.

Scénario : 14/20
Dialogues : 14/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 14/20



AVATAR

Uber TPB 1 à 3

Mai 1945 : la guerre est à deux doigts de finir en Europe. Soudain, le suicide d’Hitler est interrompu : un général a réussi à concrétiser le projet de surhommes nazis, quasi indestructibles.

Grâce à une espionne anglaise, le secret de la création des super soldats va se répandre peu à peu chez les alliés, continuant la guerre par d’autres moyens, plus destructrice que jamais.

Uber utilise le thème rebattu des wunderwaffen allemandes et du crépuscule des dieux wagnérien qu’appelait Hitler de ses vœux. Gillen se saisit de ce thème et en fait une petite merveille de narration et de dialogues, l’idée de génie de ce comic étant de ne pas habiller les nouveaux venus comme des super héros (façon Invaders par exemple) mais de les considérer comme des bâtiments de guerre, une nouvelle arme encore plus destructrice que les précédentes (la bombe atomique n’a pas encore fait son apparition) qui permet à une Allemagne exsangue de poursuivre sa guerre, renversant le cours de l’Histoire.

Gillen nous fait pénétrer l’esprit d’un Churchill épuisé mais vaillant, la Grande-Bretagne étant le principal adversaire montré dans ces volumes, n’oubliant pas son fameux « chien noir ».
Peu à peu, nous ferons connaissance avec le fameux Alan Turing, après rencontré les trois plus puissants surhommes nazis dont l’un seulement est un monstre fanatique, les deux autres gardant une part d’humanité.

Les Russes font aussi très vite leur apparition et tout particulièrement le premier d’entre eux, le sinistre et calculateur Staline, dont Gillen montre très bien le cynisme et le froid glaçant, comme il le fait avec l’enthousiasme fanatique d’Hitler.
L’auteur ne perd jamais une occasion de s’intéresser à l’homme de la rue autant qu’aux super soldats et aux dirigeants : nous nous trouvons ainsi souvent rallié au point de vue de simples soldats américains sur le front pacifique, de partisans ou d’anciens koulaks russes…

La suite des évènements nous montre que la guerre va être rallongée plusieurs années encore, les destructions occasionnées par les panzermensch étant comparables à celles des bombardements aériens. Le dessinateur a d’ailleurs cette qualité : il ne nous cache rien des destructions et des corps éparpillés de leurs victimes, le gore souvent éprouvant me semblant ici particulièrement justifié.
Il est juste dommage qu’il soit pour le reste très moyen, les portraits des personnages historiques étant parfois méconnaissables.

Autre qualité majeure de la narration de Gillen, la volonté de souligner les premiers engagements et évènements liés aux panzermensch d’un point de vue historique, amplifiant le sentiment que ces évènements vont laisser une trace majeure dans l’Histoire du monde : ces trois tomes oscillent grâce à ça entre le récit de guerre romancé (dans le sens de pas aussi rigoureux qu’un ouvrage scientifique) et livre d’Histoire illustré.

Personnellement, je trépigne en attendant le prochain TPB, malgré le dessinateur qui gâche un peu la fête.

Scénario : 17/20
Dialogues : 17/20
Dessins, encrage, couleur : 10/20
Note finale : 17/20


Dernière modification par Man-Thing ; 29/05/2015 à 00h36.
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