merci à Ransom

ça fait des vacances à Arrow
Fairest : Les Belles et la Bête par Bill Willingham et de trèèès nombreux artistes
Plot : Cendrillon doit se lancer sur une enquête autour d'un double homicide qui se transforme vite en tueur en série qui s'en prends aux belles du Royaume, une aprés l'autre...
Autant le dire directement, ce volume, hors série, nous conforte dans l'idée que Fairest est un spin off plus qu'étroitement lié à Fables. Si les deux premiers volumes pouvaient vaguement exister à côté de la série mère, ici c'est un vrai supplément à Fables que nous propose Willingham et une bonne plétore de copains copines aux dessins. Tellement.. qu'ils auraient pu simplement en faire un hors série Fables*!
L'histoire, Bigby absent, c'est à la plus sexy des espionnes, Cendrillon, que revient la lourde tâche d'élucider un double meurtre qui va la mettre sur la piste d'un serial killer terrible venu du passé même des Fables. Oah.. ça fait kiffé comme ça hein, ça colle les miquettes un peu non*?
Bref, si vous ne savez pas que Brock est un paladin de Boy Blue, si vous ne savez pas d'où vient la voiture magique qui parle, qui sont Campanule, Bo Peep, les sœurs Page où ce que sont les bureaux perdus et pourquoi ils sont perdus.. passez votre chemin.. vous ne comprendrez rien*!
Récit parfaitement lié donc à la série mère, multipliant les références ou se servant des situations actuelles des personnages pour y nager au milieu. Car c'est une énorme galerie de perso qui passent sous nos yeux, connus pour la plupart, ce qui ne facilite pas l'immersion du lecteur non amateur...bref vous avez compris le message...
En tant que connaisseur de la série maintenant, le volume est très plaisant il faut avouer. Déjà l'incroyable alternance des artistes, 21 quand même avec du Gene Ha, Ormston, Miranda, Noto... apporte paradoxalement une variété très intéressante, renouvellement constamment le graphisme, l'aspect visuel (d'autant plus qu'il y a du talent!) et permet de ne pas s'ennuyer, visuellemnent encore. Côté histoire, le fameux parallèle Fables/réalité marche encore et toujours car c'est une réelle enquête policière à laquelle se livre Cendrillon, meurtres sanglants, suspects, indices, interrogatoires, .. du NCIS en plein.. enfin je crois, j'ai jamais vraiment regardé. Au cas où on n'en aurait pas assez, Willingham enrichie le tout avec le fameux miroir magique perdu dans les bureaux.. perdus eux aussi, ce qui ajoute non seulement un élèment de narration sympa (nous voyons à travers les yeux du mirroir) mais un réel encrage dans Fables. D'ailleurs plusieurs événement importants que je passerais sous silence cause spoiler ont un impact réellement important sur ledit univers des Fableuhs, renforcant encore l'idée qu'il fallait appelé ce volume «*Fables, les Belles et la Bête*». Willingham utilise toutes les ficelles pour ne pas que l'on s'ennuie, méchant vengeur et historique, face à face final, retournement de situation, indices lâchés tout du long qui se révèlent à la fin, morts de personnages qui semblent impossibles... on ne lâche le volume qu'à la toute fin il faut avouer. Et comme j'ai pu le penser par ailleurs avec Fairest, lire un «*petit*» récit plus intime, plus «*tranche de vie*», moins porté sur des guerres épiques ou sur une montée en puissance vers l'apocalypse, est vraiment agréable.
Visuellement donc une palette d'artistes intéressants, mention plus à Renae de Liz qui bosse par ordi sans doute mais au graphisme tout mimi, Ormston toujours un plaisir, de même que Sprouse et l'inévitable Buckingham.
Ormis donc cet échec sur le titre du volume, ce dernier se glissera sans soucis dans vos TP Fables, ajoutant une page fort sympathique, autant visuellement qu'en terme de matériel, à cet univers qui ne cesse de montrer ces ressources.