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Vieux 19/04/2015, 23h21
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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FA bat Charles Xavier au mastermindFA bat Charles Xavier au mastermindFA bat Charles Xavier au mastermindFA bat Charles Xavier au mastermindFA bat Charles Xavier au mastermindFA bat Charles Xavier au mastermindFA bat Charles Xavier au mastermindFA bat Charles Xavier au mastermindFA bat Charles Xavier au mastermindFA bat Charles Xavier au mastermindFA bat Charles Xavier au mastermind
Image Ls cyberforce



Le premier numéro de la collection Image de Semic consacré à la première LS sur Cyberforce a occupé une petite partie de mon après midi. J'en avais un assez bon souvenir et j'ai rapidement déchanté.

Marc Silvestri copie allègrement les mutants de Marvel qui ont fait sa gloire dans cette mini qui introduit son concept chez Image en tant que membre fondateur. Il demande à son frère , Eric, de l'aider pour le scénario et je n'ose imaginer ce que cela aurait donné si il avait été tout seul.

Entre les apparitions pour les copains (The Pitt de Keown) et les easter eggs (Marlowe des Wildcats de Jim Lee), les deux frères ont du mal à exposer leur univers aux lecteurs en partant d'un postulat batard que tout est déjà en place. A partir de là on essaie de comprendre, souvent en vain, qui est fait quoi dans cette tambouille avec des mutants (tient tient), Cyberdata (les big vilains qui pourchassent Cyberforce), le gouvernement, une Mother May qui joue un rôle identique à Mister Sinister de Marvel (Velocity et Ballistic remplaçant Scott Summers) et des groupes de vilains (les S.H.O.C.S. et des bas beaux) que l'ont a du mal à identifier (le deuxième venant comme un cheveux sur la soupe dans une scène surréaliste de vol de fourgonnette et de disquettes nonchalamment posées sur le siège avant).

Côté héros ce n'est pas mieux avec Colossus (Impact), Psylocke (Cyblade) transparente, Ballistic à la plastique impeccable, Stryker un quatre bras qui navigue entre gouvernement et Cyberforce (dont on ne sait toujours pas le positionnement), Ripclaw le clone parfait de Wolverine que Silvestri ne connait que trop bien et Heatwave le leader insipide (n'est pas Cyclope qui veut, n'est pas Havok) qui aura son heure de gloire dans Devil’s Reign le cross over avec Marvel. Velocity a du potentiel mais il n'est pas encore exploitée ici tant la petite est niaise et insupportable.

L'ensemble souffre d'un scénario sous fond d'élection et de guerre civile qui a bien du mal à exister car au final tout n'est que prétexte à des scènes de baston mises en image par la star Marc Silvestri et ses trois encreurs (lui même, Dan Panosian et Scott Williams). La colorisation de Joe Chiodo n'est pas extraordinaire sur certaines pages. En clair on n'y comprend pas grand chose (la traduction de Nicole Duclos semble bien légère mais je n'ai pas l'impression que les dialogues volent très haut en VO. Le lettrage de Vialley Jalin est moyen également) , les raccourcis sont légions et la LS qui devait introduire Cyberforce dans le panorama Image et lancer la futur on going n'atteint son objectif qu'à moitié.

Cela a mal vieilli mais comme je suis maso je vais enchainer avec les 6 premières VI (et le cross over avec la Jim Lee's Team).

Dernière modification par FA ; 20/04/2015 à 00h50.
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