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Vieux 03/04/2015, 17h14
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Magda Magda est déconnecté
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Magda change la caisse du Fauve
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Miami Vice Remix #1 de Joe Casey, Jim Mahfood & Justin Stewart. Premier numéro d'une série se déroulant dans la même série éponyme. Si vous aimez les années 80, vous ne pouvez que aimer. Joe Casey de Jim Mahfood nous propose un "Miami Vice Remix" #1 explosif dans tous les sens du terme avec un style et une flamboyance qui fait réellement plaisir, surtout que l'équipe artistique se permet quelques libertés avec l'univers tout en préservant les mêmes protagonistes et la même ambiance. D'ailleurs j'avoue que je fus surprises de certains choix de scénario en ce qui me concerne, et pour le coup cela ne dérange pas du tout. Miami est une ville très particulière à l'époque et encore plus dans l'esprit des messieurs Casey et Mahfood, ce n'est pas du tout classique au contraire et l'équipe ne se contente pas de faire une simple adaptation, bien au contraire, l'équipe a investit complètement l'univers pour y accoler ses thématiques, son style et on se retrouve avec un mélange plaisant au final. . C'est une série audacieuse que nous propose l'équipe et le premier numéro est vraiment bon. Casey ne prend pas le temps d'introduire ses personnages, pour eux on les connait et ce n'est pas vraiment dérangeant en soit, car on apprend à les connaitre à la lecture de ce numéro. C'est une réintroduction des détectives Sonny Crockett et Ricardo Tubbs qui fait plaisir vu qu'on retrouve les mêmes personnages, on a un droit à des scènes de fight plaisante et stylé, surtout sous le crayon du dessinateur et on peut dire que la course-poursuite à travers les rues du centre-ville et c'est très bon car c'est aussi speed que la série par moment, d'ailleurs c'est même un peu trop le cas par moment, si vous voulez retrouver la stylisation du film de monsieur Mann, ses instants poétique, ce n'est pas dans cette série. Alors oui on retrouve quelques éléments, mais c'est une autre version de ses années, un côté plus cliché, mais dans le bon sens, c'est un peu comme la vision de Tarantino sur l'ancien cinéma, c'est pop, c'est pulp et ça fonctionne bien avec l'univers de cette série. Le style du dessinateur est très conceptuel, c'est amusant, c'est stylisé et par moment c'est troublant car on a l'impression d'avoir un univers surréaliste. Ses perspectives sont grossièrement déformés et la ville Miami nous apparait comme étrange, et en même temps on comprend pourquoi elle est attirante. C'est vraiment particulier à regarder et même à décrire. L'oeuvre à un aspect beaucoup plus coloré et psychédélique, très années 80 dans le genre donc. Après je ne suis pas une spécialiste de la série, je l'aime beaucoup, j'apprécie le film, mais de ce que je sais et de ce que je vois dans ce numéro, on retrouve les personnages de cet univers, ils sont ressemblants et leurs attitudes correspondent bien à ceux et celles des personnages de l'époque. Bref c'est une série intéressante et ce premier numéro donne envie de voir la suite, donc si vous êtes fans, vous devez lire cette nouvelle série, c'est particulier, mais bien.

Velvet #9 de Ed Brubaker, Steve Epting et Elizabeth Breitweiser. Le numéro débute avec nos deux agents qui tentent en gros de se reconstituer en quelque sorte, de refaire surface si on peut dire cela après une attaque totalement bazoom et un accident de voiture sans compter les enlèvements, bref notre série d'espionnage est toujours aussi captivante, comme le dit si bien Ed Brubaker c'est comme si MoneyPenny venait à montrer à son talent d'espionne, mais mélanger avec un agent de John LeCarré pour le côté ancien agent et professionnel. En tout cas comme toujours avec notre scénariste, on se retrouve parfaitement dans l'univers qu'il nous présente et c'est digne des plus grands récits d'espionnage. Ed Brubaker s'étend sur l'introduction de sa scène, ce qui permet en soit de nous présenter de nombreux éléments essentiels à l'évolution des personnages pour la suite et surtout permet de prouver encore une fois que monsieur Epting est un dieu avec un pinceau. L'art de la narration des deux est excellents, sincèrement ils nous proposent un début tendu et avec beaucoup d'action. Il propose une évolution, non pas de son style, mais de sa manière de structurer ses cases et sa narration, il fait réellement corps avec Ed Brubaker et c'est du top bazoom. Il a un réel sens du détail, il n'y a qu'à voir ceux des décors, mais aussi du véhicule et des émotions sur les visages des personnages. C'est fluide, c'est réel, on sent la tôle froissée, la douleur, la destruction et c'est essentiel pour être présent dans le récit, se sentir impliqué, visuellement déjà. Ici en tout cas il propose des planches sublimes, des personnages géniaux et surtout vivants, je me répète, mais c'est important, on passe outre les dessins, les personnages sont réels pour nous. Les Agents Colt et Roberts en tout cas évoluent et c'est toujours aussi plaisant, ce réalisme dans la reconstitution de l'enquête et des évènements fait plaisir. Ed Brubaker propose des dialogues tranchants, mais il est coutumier du fait en soit. La première scène est très bonne en tout cas et c'est toujours plaisant de revoir des éléments qu'ils utilisaient depuis le début de la série. Ed Brubaker propose des moments fascinants pour l'évolution du récit et de nos personnages, de la vulnérabilité de certains agents et surtout cette manipulation sous-jacente sur certains points depuis le début de la série. C'est très froid par moment. Le cliffhanger de la dernière page est intéressant, différent de ce que j'attendais, mais intriguant pour la suite et j'attends une bonne raison à tout cela, car c'est étrange en même temps. La crédibilité de Velvet en tout cas est toujours aussi efficace et je sens que la suite va encore nous proposer des moments intrigants et bien sombres.
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Dernière modification par Magda ; 07/04/2015 à 02h19.
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