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Vieux 28/07/2010, 21h49
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
En parlant du blazer...

Hellblazer #216 - 222 parus dans le TPB Empathy is the enemy par Denise Mina & Leonardo Manco



Empathplot : John a tourné le dos à la magie. Mais au détour d'un bar, il rencontre Chris Cole, un homme maudit d'empathie pour avoir appris et prononcé un sort mineur. Il ressent des choses, voit des sensations qui le traumatisent grandement. Chris désirait en finir lorsqu'un certain Steve Evans lui parla de Constantine, peut être lui pourrait l'aider. Par bonté, et aussi par curiosité, désireux de savoir ce que ce Evans lui veut, John décide d'aider Chris. Il détourne la malédiction et décide de l'accompagner en Ecosse pour rencontrer ce Evans, se trouvant dans un curieux état ...d'empathie et suivis par des Praexis, des créatures attirés par les catastrophes, les drames.


Changement aux commandes du dirty bastard avec l’arrivée de la romancière Denise Mina. Suite donc du run de Carey qui se finit presque avec une vraie fin… qui ma foi n’est pas vraiment mis en valeur ici. Un peu dommage car l’idée de John tournant le dos au monde de la magie n’était pas inintéressante mais, quasiment zappée.. ou du moins pas du tout mise en avant, le problème d’un changement de scénariste sans doute…il en découle un récit presque intemporel, sans lien franc avec le traumatisme que vient de subir John. On a même l’impression que les quelques références sont plutôt forcées !
Bref quid du reste.. une histoire lente et lourde mais pas dans le mauvais sens du terme. Certes le rythme est particulièrement bas, certes l’action est particulièrement inexistante mais le tout passe plutôt bien quand même. Premièrement car il y a toujours cette promesse au bout du tunnel de quelque chose d’important, deuxièmement car le récit est entrecoupé de scenettes d’un autre temps, au début tellement sans rapport avec le plot, qu’elles en deviennent particulièrement attrayantes. Troisièmement car Mina, en bonne romancière, gère bien ses personnages. Si on la sent un peu prudente sur Constantine, peut être du au background extraordinaire du personnage, elle est très habile avec les autres personnages. Pas de perso plats, forcés, superficiels, chacun est bien introduits, bien déterminés et cadrés, suffisamment travaillés pour être réalistes sans être trop complexes.
Un travail solide dans l’ensemble donc, Mina avance ses pions petit à petit, et lâche même une paire de bombes en fin de certains #, notamment le dernier pour mettre un coup d’adrénaline et un push à son récit. Ces derniers arrivent donc au cours d’une lecture lente, oppressante et uniforme, ce qui les rends d’autant plus efficace !

Cela dit, si il faut rendre hommage au bon travail de Mina dans la maitrise de son récit, force est de reconnaître que ce n’est pas non plus extrêmement passionnant. Peut être aurait il fallu justement insisté sur le fait que John se soit mis en dehors de la Magie, car après un run de Carey plutôt haut en couleurs, ce récit plus intimiste, plus lent et progressif n’est pas mis en valeur. De plus, Mina oublie peut être de nous lâcher quelques repères, quelques miettes dans la première moitié du récit. On suit ainsi Constantine sans avoir d’idée précise sur ce qui se passera à destination.. un petit flou qui dure une paire de numéros et qui donne un sentiment assez désagréable. Peut être le passage du roman au comics a compliqué la tâche de Mina. Effectivement, si le travail semble sérieux, c’est aussi car ma lecture s’est faite en TPB. Ce travail ne semble pas être adapté au single avec un espace d’un mois entre chaque numéro, l’ambiance notamment, le coté road trip ne doit pas être aussi présent qu’en TPB. Cela ressemble à certains arcs de Kiernan sur The Dreaming, elle aussi romancière.

Coté dessin, encore Leonardo Manco qui continue de nous régaler de son trait glauque et sombre. Même si le plot s’y prête moins qu’au cours de l’arc de Carey, le coté sombre, sale et dégueulasse sied toujours à Constantine !
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Dernière modification par Jorus C'Baoth ; 07/08/2010 à 16h27.
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