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Vieux 20/07/2010, 09h21
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Autre série :

Unknown Soldier #7 - 14 parus dans le TPB Easy Kill par Joshua Dysart & Alberto Ponticelli, Pat Masioni



Plot : Toujours perturbé par les voix dans sa tête et ses souvenirs de sa vie d'avant, Moses Lwanga continue sa guerre dans la brousse. Il est finalement approché par un groupuscule terroriste qui a besoin de ses talents de guerriers. Mais ceci le force à commettre l'irréparable et il tente de puis en plus de se sortir de cette vie.

Deuxième volume de cette étrange série avec Easy Kill. Lors de ma première critique, j'encensais l’ambiance et le perso principal, véritable points forts de l’œuvre pourtant, de mon point de vue, manquant ça et là de pas grand chose. Avec ce TPB, la série évolue, cette fois ci l’histoire du personnage, ces actions sont véritablement centrales, là où il ne faisait que subir les évènements dans le premier opus. Du coup, la physionomie du comics change.
En quoi ? et bien je regrettais parfois dans le premier TPB une image de la guerre, horrible et repoussante, trop présente, ce qui pouvait paradoxalement nuire au message passé. Ici, certes évidemment, la guerre est toujours en fond, apportant son lot de noirceur, de mal être dans l’ambiance, mais avec un héros plus « actif ». Nous tombons sur des scènes sans violence, des mises au point, des personnages évoluant ailleurs… de petits breaks salutaires qui rappellent ce que doit être la vie des hommes, notamment celle du héros et de son épouse. Cette alternance violence/non violence apporte ainsi un plus indéniable dans la mise en valeur de la guerre, point toujours central du récit.
Le rapport de force entre héros et univers s’est donc inversé, l’univers (la guerre) était prioritaire dans le premier volume et le héros nageait dedans. Ici les actions du héros priment sur l’univers, il l'influence même. Une évolution intéressante qui nous permet d’éviter une continuelle lutte passive et lourde entre le bien et le mal pour le héros déchiré entre sa vie d’avant et ce qu’il est devenu. Cette lutte existe toujours, mais fait partie du comportement actif.
Ce dernier point est toujours présent, Dysart distille avec énormément de parcimonie les origines du perso, tellement qu’on se demande si au final, on connaitra le fin mot de l'histoire. L’idée n’est pas déplaisante, au contraire, au fond, quelle importance, le vrai intérêt du récit et le comportement des hommes au cœur d’un conflit qui les dépasse. On note également un vrai plus aussi sur les perso secondaires, le premier étant vraiment une introduction à la thématique, ici l’auteur utilise très bien sa base pour étaler son histoire. Toujours dans un ton réaliste, sans trop en faire, sans nous noyer avec un récit qui aurait pu être trop simple ou bien plus complexe, il va a l’essentiel tout en étoffant juste ce qu’il faut son histoire.

Aux dessins, Ponticelli fait toujours des merveilles, dépeignant horreur et expressions avec talent et on note aussi Pat Mansioni, dessinateur congolais ayant séjourné en France avec un style plus épuré mais particulièrement précis sur les détails importants, visages, scènes, …
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