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Vieux 10/03/2010, 15h53
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
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Critiques Doopiennes 132: Début MARS : du lourd et du léger !

Critiques Doopiennes semaine 132 - Début MARS

THE MIGHTY vol 1


(Peter J Tomasi- Keith Campagne / Peter Snejbjerg-Chris Samnee)

J'étais depuis quelques temps intrigué par cette série, surtout d'ailleurs par les couvertures de DAVE JOHNSON, particulièrement mystérieuses.
TOMASI étant un bon scénariste, Keith Champagne (qui est plutôt un encreur ) m'ayant assez plu sur les quelques scénarii de JSA , je me suis donc lancé dans l'achat du premier TPB de la série, avec en prime Peter Snejbjerg aux dessins. cela faisait très longtemps que je n'avais plus vu de planches de ce dessinateur que j'aime énormément (depuis ses STARMAN, ses JSA).
Bref, ce TPB avait tout pour plaire. et disons le clairement, c'est un gros coup de cœur pour cette série.
Première nouveauté, elle ne se passe absolument pas dans l'univers DC classique. Sur cette Terre il n'y a pas de super héros, enfin, il n'y en a qu'un seul ALPHA ONE. ALPHA ONE est un soldat qui s'est retrouvé gratifié de pouvoirs à la superman suite à un essai nucléaire dans le pacifique. Depuis, il œuvre pour le bien de l'humanité avec la SECTION OMEGA, une force gouvernementale dont le seul but est d'aider le super héros. ce sont un peu eux qui passent derrière, qui emprisonnent les méchants, qui aident les victimes. On pense un peu à une version de DAMAGE CONTROL couplée avec le SHIELD.
L'histoire commence avec le meurtre du responsable de la SECTION OMEGA et l'arrivée aux commandes du lieutenant Gabriel Cole, qui a lui même été sauvé d'une mort certaine par ALPHA ONE lorsqu'il était enfant. Cole pense qu'il vit un rêve éveillé avec cette idée de pouvoir travailler main dans la main avec son idole de toujours, mais il va vite se rendre compte que c'est beaucoup plus complexe que ca, et que de travailler avec ALPHA ONE implique d'énormes sacrifices, notamment en ce qui concerne sa vie privée.
Les premiers épisodes sont véritablement intrigants. En effet, le ton est absolument neutre et ALPHA ONE n'apparaît quasiment pas. il reste une figure distante, ironique et complètement à l'écart. Tout le focus est centré sur Cole et ses états d'âmes. ALPHA est neutre, distant et cette idée fait particulièrement bien ressortir sa nature d'icone et de super héros unique. Sa solitude aussi certainement. Car le tour de force de TOMASI et CHAMPAGNE, c'est de nous mettre assez mal à l'aise avec ce ton qui se veut très froid. On se demande bien si quelque chose ne cloche pas , car ALPHA agit assez bizarrement parfois. Et pourtant, il sauve des gens, et la fin du quatrième épisode du volume nous entraîne complètement dans ce sens.
Sauf qu'après, ca part en vrille ! Je ne peux rien vous dévoiler car ce serait complètement gâcher l'ambiance que les deux scénaristes ont voulu installer, et en tout cas, cette écriture assez froide, sans but précis finalement et sans grande direction prend tout son sens à la lecture des deux derniers numéros du volume. Autant vous dire que c'est impeccable et très brillant. Ce n'est pas nouveau, ce que suggèrent les deux auteurs a déjà été traité des centaines de fois (par MOORE, BENDIS ) mais là, l'exécution est particulièrement originale. on retrouve un peu le ton de RUCKA sur du CHECKMATE, un mélange de SUPREME ; bref un peu de tout. Et au lieu de donner un fouillis incommensurable et raté, à côté de la plaque, ici l'histoire est complètement maîtrisée. Je me suis bien fait avoir, et c'est toujours agréable de se faire entraîner par un scénario dont on ne peut pas voir à priori les tenants et les aboutissants.
LE dessin est très bon, même si SNEJBJERG polisse un peu son style par rapport à ce qu'il faisait avant, il est moins reconnaissable, d'ailleurs, lorsqu'il est remplacé par CHRIS SAMNEE , on ne s'en rend presque pas compte.
Bref, une splendide lecture, absolument bien maîtrisée et qui ouvre des perspectives plutôt intéressantes. Je suis conquis !





SIEGE #2


(Bendis / Coipel / Morales)


J'entends dire que SIEGE est plus réussi que SECRET INVASION ou HOUSE OF M. Pour le moment, il faut que je vous avoue que je ne suis absolument pas convaincu.
En effet, après un premier numéro que je n'avais pas aimé (il ne se passait pas grand chose et les dessins n'étaient pas à mon goût); ce deuxième numéro confirme mes craintes. OSBORN envoie donc ses DARK AVENGERS sur ASGARD, et c'est en particulier ce point du récit qui me gêne, il est nettement plus faible que tous les autres points de départ des précédents events, surtout que je me fiche comme de ma première chemise de THOR et d'ASGARD depuis son relunch complètement raté.
De plus, THOR N'a même pas du apparaître dans les épisodes de BENDIS sur NEW AVENGERS, ca n'est donc pas vraiment d'un attrait particulier. On pouvait se dire que cela se mettait en place doucement dans le premier épisode, avec un cliffhanger assez ridicule, mais ce deuxième numéro confirme mes craintes avec une scène de baston de 24 pages où il ne se passe absolument rien. Ah non, un personnage super important meurt. Enfin, tout dépend de ce que vous considérez comme super important. En fait, comme le personnage qui meurt n'existait quasiment pas avant que BENDIS ne crée ses MIGHTY AVENGERS, vous comprendrez que l'impact sur le monde MARVEL est bien maigre.
C'est pareil pour le méchant, si SENTRY vient à y passer, il ne manquera à personne par exemple, puisqu'il n'a jamais eu vraiment d'influence sur l'univers MARVEL , même avec BENDIS aux manettes. Bref, je suis encore très désappointé par ce numéro, qui promettait encore beaucoup mais qui ne propose finalement rien d'autre qu'une resucée fade de WORLD WAR HULK. En revanche, je trouve qu'il y a du progrès chez COIPEL, beaucoup plus à l'aise que dans le premier numéro.
Et puis BENDIS réussit le tour de force de proposer un CLIFF encore plus pourri que celui du précédent numéro, il fallait le faire.
En fait un event sans aucun impact pour le moment, c'est carrément dommage. Mais bon, les dessins compensent cette fois ci un peu le vide de la chose.


et demi

ca ne décolle pas !





POWERS T6 : LES TRAITRES


(Bendis /Oeming)

Ca faisait vraiment très longtemps que je n'avais plus lu POWERS. je m'étais laissé déborder par la VO et finalement, j'ai pu compléter avec les deux derniers tomes VF. Du coup, ces derniers jours, j'ai pu tout relire. Et c'est vraiment bizarre, car j'ai eu l'impression de retrouver, au moins sur les premiers tomes, le BRIAN BENDIS des tous débuts, avec ses tics d'écriture et ses dialogues, c'était plutôt bien. POWERS est une série de très grande qualité, qui nous présente les aventures de deux détectives dans un monde où les "encapés" (c'est à dire les personnes à super pouvoirs) ont pignon sur rue et sont plus ou moins considérées comme des rock stars. Les deux officiers travaillent dans la brigade spécialisée en super criminels et en tout ce qui concerne les fameux "encapés". WALKER (qui est un ancien super héros à la retraite) et PILGRIM forment un duo détonnant , qui fonctionne plutôt bien.
Après les mésaventures du TOME 4 ; qui voyait une avancée drastique dans l'histoire, j'ai été assez déçu par le tome 5 qui remettait un statu quo sans grande originalité ni réflexion. En fait, le niveau de POWERS dégringolait petit à petit au fur de mes lectures, et j'ai donc attaqué ce tome avec une impression mi figue mi raisin. BENDIS; qui s'est retrouvé accaparé au fil du temps par les séries MARVEL n'avait-il pas laissé un peu de côté ces personnages (les épisodes datent de 2003/2004) ?
Ce tome m'a rassuré.
Pourtant, le côté provoc est nettement plus présent que dans les autres, notamment en ce qui concerne la situation de départ. Un sénateur des ETATS UNIS, qui est aussi un super héros mondialement connu est pris en flagrant délit de violences sexuelles sur mineure. (C'est encore plus compliqué que ça d'ailleurs, mais on n'en dira pas plus. )
Avant que les choses ne s'enveniment, il est retrouvé exécuté dans sa maison. C'est le début de l'enquête, qui pour le coup, risque de faire avancer l'histoire de POWERS de manière assez significative. Car il se trouve que l'alter ego du sénateur était RED HAWK, une sorte de BATMAN de l'univers de POWERS, grand timonier et argentier du groupe UNITY (pensez à la JLA); le groupe le plus célèbre de la planète, ce qui n'est pas sans provoquer quelques remous.
Le pastiche de la JLA est tout à fait implicite. Le sidekick de RED HAWK a quasiment le même costume que ROBIN et il n'y a aucun doute sur la filiation entre ULTRABRIGHT (une déesse ) et WONDER WOMAN ou SUPERSHOCK et SUPERMAN. En fait, depuis le début BENDIS donne à POWERS un ton plutôt réaliste, imaginant ce qui se passerait si les super héros existaient réellement et avaient des réactions humaines et là, il pousse l'exercice au maximum. Imaginez la réaction d'un SUPERMAN voyant son ami de toujours violenter une jeune demoiselle déguisée en ROBIN !
L'histoire de POWERS avance donc à grand pas, la fin promettant un nouveau statu quo dans l'univers de WALKER et PILGRIM, qui va voir la mort en face (non je ne dévoilerai pas la fin non plus).
C'est plutôt bien vu et c'est finalement assez logique quant au déroulement de l'histoire. On peut bien se rendre compte de l'isolement de SUPER SHOCK, extraterrestre demi dieu qui s'est peu à peu isolé de la race humaine, ou le temps passé par NUCLEUS (un homme radioactif, un peu dans la veine de CAPTAIN ATOM) sur INTERNET pour retrouver sa gloire passée. Même DRAGON FIST (mélange entre GREEN ARROW et IRON FIST) passe son temps à signer des autographes pour des conventions de fans. Tous ont un problème et quasiment aucun n'essaye de s'en sortir. C'est la face cachée du super héros, et ça marche.
La fin est peut être un peu trop rapidement expédiée, et BENDIS a encore ses quelques tics un peu gênants, mais dans l'ensemble c'est une excellente lecture qui vous tiendra en haleine du début à la fin. C'est surtout que les choses avancent beaucoup et relancent la série, notamment à la fin. Le travail d'OEMING est aussi tout à fait habituel de ce qu'il fait depuis el début sur la série. On aime ou pas, moi j'apprécie plutôt.

et demi



TINY TITANS : SIDEKICKIN'IT


(Art Balthazar - Franco)

J'assume, j'aime les TINY TITANS. D'accord c'est une revue pour les enfants (d'ailleurs EISNER AWARD de la meilleure revue pour les KIDS) , d'accord c'est dessiné de manière très légère, mais d'abord c'est drôle.
Oui, TINY TITANS et ses situations amusantes pour les enfants réussit souvent à me sortir plus de sourires que n'importe quelle revue de superslip amusante. Et on y prend goût.
Je ne vais pas vous faire le couplet de c'est beaucoup plus adulte qu'on croit, ce ne serait pas la réalité, il n'y a pas de message, et pas d'envie de faire quelque chose de sophistiqué.
C'est simple, basique et rigolo. Oui, ca me fait rire de voir une invasion de pingouins dans la bat-cave, une vache avec le manteau de l'homme chauve souris (qui va entraîner la fameuse BATTLE FOR THE COW) ou alors l'anti monitor avoir une discussion de comptoir avec le monitor ou DARKSEID transformé en homme à tout faire.
Et effectivement, si c'est un comics pour les enfants, c'est surtout un comics pour les geeks, car les références sont assez nombreuses, on pourra reconnaître des personnages plutôt obscurs de l'univers des titans (LAGOON BOY, WILDEBEEST ) et même de l'univers DC en général (LOBO et autres DEATHSTROKE) et il y a des allusions sur la production DC partout dans le bouquin. (D'ailleurs, le portrait de DAN DI DIO trône dans l'école de nos TINY TITANS). Qu'est ce que la continuité, pourquoi l'anti monitor est-il le contraire du monitor, est qu'est ce que le fameux PET CLUB (la première règle du PET CLUB étant qu'on ne parle pas du PET CLUB). Bref, je m'amuse beaucoup avec cette bande dessinée totalement régressive et qui , je l'avoue, me procure de plus en plus de plaisir mois après mois.
Allez, tous ensemble !
AW YEAH ! TITANS !
En plus, le multi casquette GEOFF JOHNS va faire quelques histoires dans les prochains numéros, comme quoi, cela doit avoir plus de succès que d'autres titres du catalogue.
En tout cas, merci à ART BALTAZAR et FRANCO pour me donner au moins un sourire par mois !
Achetez en un, lisez le et faites vous une opinion.








GREEN LANTERN CORPS : RING QUEST


(Peter J. Tomasi / Patrick Gleason-Magno/ Geraci-Rollins)

Cela faisait assez longtemps que je n'avais plus lu de GLC , depuis la guerre de SINESTRO en fait. Ce numéro donne une nouvelle direction à la série, car après les changement dus à la guerre de SINESTRO et au départ du scénariste DAVE GIBBONS (qui avait fait un excellent travail). C'est l'éditeur original de la série, PETE TOMASI, qui reprend les rênes du scénario. C'est toujours un problème lorsque l'éditeur devient le scénariste principal de la série et non pas l'inverse, car on peut se demander s'il est capable de faire un bon travail de scénariste. les exemples sont nombreux (HARRAS, NICIEZA, NOCENTI) mais les contre exemples aussi (DI DIO ) et heureusement pour nous, TOMASI se situe plutôt dans la première catégorie.
A savoir qu'il est tout à fait capable d'écrire une série avec de bons dialogues et une intrigue qui tient la route sur plusieurs numéros.
Tout est à refaire dans ce GLC. en effet, KYLE est redevenu un GREEN LANTERN, SODAM YAT est possédé par ION et GUY GARDNER ...reste GUY GARDNER.
Alors que le focus était principalement sur ce personnage et sur celui de SORANIK NATU, TOMASI étoffe carrément le casting en nous livrant les aventures de plusieurs personnages, réunis au sein du corps pour une même mission. On retrouve donc GARDNER, KYLE, mais aussi ARISIA, IOLANDE, VATH, SORANIK, STEL, YAT et quelques autres , qui font former leur propre équipe au sein du corps. c'est l'un des premiers changements de direction notable. C'est à dire qu'on va cesser de s'intéresser à tout le corps en entier, pour se consacrer à cette équipe de huit/neuf lantern, à qui est assignée une mission de la première importance: retrouver les anneaux jaunes crées par SINESTRO avant qu'ils ne trouvent de nouveaux propriétaires.
TOMASI le fait dans les règles, c'est à dire qu'il consacre deux numéros à faire revenir GARDNER et KYLE sur OA, nous justifiant lors de ces épisode de manière plutôt convaincante l'abandon de la Terre par ces deux héros pour s'installer sur le monde des gardiens. l'interaction entre les deux personnages en profite pour être plutôt bien développée, et suffit largement à relancer la série.
Quand à l'intrigue principale, celle qui concerne à retrouver les anneaux jaunes de SINESTRO, je l'ai trouvée un peu plus poussive. depuis el début de la série, GLC se voue à retravailler et à étoffer les concepts écrits par ALAN MOORE il y a des années (SODAM YAT, MOGO) , ce n'est donc pas étonnant de voir qu'une grande partie de l'histoire est consacrée à MONGUL et à ses fleurs MERCY, introduites il y a plus de vingt ans de ça par MOORE et GIBBONS dans une aventure de SUPERMAN.
Nos héros vont avoir fort à faire avec toutes ces menaces, et leur mission va mener à la mort de l'un d'entre eux.
bon, en soi, c'est carrément lisible, l'intrigue est correcte, mais avec quelques défauts, c'est quand même assez redondant et un peu trop verbeux à mon goût, mais passe encore. non, ce que je reproche peut être à ce numéro, et c'est peut être le deuxième changement de direction flagrant, c'est un côté un peu trop gore pour moi. pourquoi autant de mutilation, de sang et de cadavres décomposés? cela place cette série tout de suite sur un autre chemin. A un moment, les lantern sont enfermés sous des tonnes de cadavres en décomposition que PAT GLEASON ne se gêne pas pour rendre les plus horribles possible.
Car il est bien évident que ce côté violent, sanglant et brutal est une des forces du travail de PAT GLEASON, qui s'en donne véritablement à cœur joie, accumulant les détails sordides.
attention, son travail est d'une très grande qualité, mais trop de gore tue carrément l'intérêt de la série. En plus, c'est parfois assez confus en terme de lisibilité. Bref, si les deux premiers numéros narrant le retour de GARDNER et RAYNER sur OA m'ont beaucoup plu, j'ai u peu regretté la profusion de scènes choc et du sordide sans raison dans l'arc principal. Le pire, c'est qu'à force de se concentrer sur les détails macabres, TOMASI en oublie ses personnages principaux, qui n'ont plus aucune particularité. C'est dommage, même si cela reste une plutôt bonne aventure.



NEW MUTANTS #1-5


(Zeb Wells / Diogene Neves-Zachary baldus))


Depuis quelques mois, voire même depuis quelques années , MARVEL et les titres mutants essayent de renouer avec la nostalgie des aventures passées, celles qui avaient bien fonctionné et fait de X-MEN la franchise la plus rentable des années 80-90.
On peut s'en rendre compte avec X-FORCE, avec X-MEN LEGACY et c'était donc normal qu'au bout d'un moment, les ingénieux éditeurs des équipes mutantes ressortent les NOUVEAUX MUTANTS des placards.
Il faut dire que ces nouveaux mutants n'ont pas vraiment été à la fête depuis le début des années 2000.
En effet, après l'arrêt de NEW MUTANTS vol 1 et la prise en main de l'équipe par ROB LIEFELD? on avait pu assister à une bonne centaine de numéros de X-FORCE mais finalement, le destin de la plupart des membres de cette deuxième génération de mutants avait été oublié. qu'à fait SOLAR depuis dix ans ? Et SAM GUTHRIE ? Disons que cette équipe avait été au départ créée par CLAREMONT pour devenir la deuxième génération des X-MEN, la relève. Sauf que les premiers ne sont jamais partis, et il ne peut donc y avoir de relève possible.
MARVEL a bien essayé au fil du temps de relancer la série, avec un nouveau casting, qui n'a jamais véritablement fonctionné (on se rappelle les NEW MUTANTS devenus NEW X-MEN devenus YOUNG X-MEN ) et où les anciens faisaient plutôt membre de figurants ou de mentors.
Cette fois ci, c'est la bonne, on décide de ramener sur le devant de la scène ILLYANA, SAM. ROBERTO; KARMA, AMARA et plein d'autres !
Le problème, c'est que si ca peut paraître alléchant sur le papier, le réalisation est disons le clairement, ratée.
C'est pourtant ZEB WELLS , qui est souvent efficace, qui réalise le scénario, mais là, ca ne fonctionne pas. la force de ces nouveaux mutants, c'était d'être une famille avant tout, là, il réunit tous les membres de l'équipe end eux trois pages sans se préoccuper du pourquoi. il n'y a pas de raison à leur reformation. (enfin, si , il y en a une, mais elle est vraiment secondaire). en fait, SAM recrute ses anciens coéquipiers pour retrouver SHAN et DANI qui ont disparu lors d'une mission. Et voilà. ca ne forme pas une équipe.
la surprise de fin du premier épisode c'est aussi le retour de
qui avait disparu depuis un très long moment . (Sa dernière apparition ne remonte t'elle pas à AGE OF APOCALYPSE ? ) et là aussi, ce retour semble un peu forcé. Il ne manque plus que le retour de WARLOCK et de DOUG, ce qui va arriver dans les épsiodes suivants avec le crossover NECROSHA. bref, on impose aux lecteurs le retour de l'équipe originale sans faire preuve d'imagination. ce n'est malheureusement pas comme ça qu'on crée une équipe stable et solide.
Bref, les NOUVEAUX MUTANTS vont donc se battre contre leur ennemi durant plus de trois épisodes, pour finalement arriver à al maîtriser (quelle surprise) et appeler à la rescousse les X-MEN , les vrais pour les aider. Il y aura des blessés et des secrets.
Ce premier arc est raté. comme je l'ai dit, la formation de l'équipe est inexistante, les motivations des gens non plus , et si quelques intrigues secondaires peuvent peut être éveiller un peu l'attention (ILLYANA) , on s'ennuie ferme. WELLS essaye d'intégrer un peu de relation entre les personnages, fait référence à des choses passées, mais cela fait vraiment forcé. C'est lisible, mais sans grand intérêt. On s'améliore quand même avec l'épisode #5 où le scénariste se focalise un peu plus sur les personnages et les conséquences des quatre premiers épisodes. Ca marche mieux, surtout au niveau dessin.
En effet, le dessinateur régulier de la série, DIOGENE NEVES n'est tout simplement pas au niveau, il lui manque peut être un peu de maturité dans son travail, mais ses planches sont assez moches en général. Les scènes d'action sont une catastrophe et on sent tout le travail des encreurs confirmés qui lui sont associés (CAM SMITH, EDGAR TADEO) pour limiter la casse, ce qui donne des planches vraiment inégales, avec des styles assez différents d'une planche à l'autre. Non, c'est vraiment très moche niveau graphisme, si ce n'est à l'épisode #5 où NEVES est remplacé (pour un numéro) par ZACHARY BALDUS qui, si ce n'est pas non plus du SIENKIEWICZ a au moins le mérite de proposer quelque chose d'assez différent avec un style un peu plus "aquarelle" que dessin.
ca part donc plutôt mal, le premier arc de cette série étant en fait un combat qui s'éternise, pour finalement pas grand chose. le #5 laisse quand même entrevoir une amélioration et on pourra se faire un jugement définitif lors du crossover NECROSHA.

et demi
Un aperçu du travail de NEVES
Un aperçu du travail de BALDUS



MARVEL ICONS 59 VF


Contient
INVINCIBLE IRON MAN #13
(Fraction / Larocca)
Mine de rien, FRACTION commence à nous proposer une série plutôt enthousiasmante. On continue l'arc pendant lequel STARK se fait pourchasser, et ca fonctionne carrément bien. FRACTION arrive à installer une touche de modernité dans son IRON MAN, il est à l'aise avec la technologie et ca se voit. Comme en plus il écrit très bien, c'est extrêmement lisible et ses idées sont plutôt intéressantes, il arrive de plus à se raccrocher aux idées du film tout en se coltinant la continuité passée (avec les ennemis anciens du genre du OCNTROLLEUR) et récente (cet affreuse idée du virus EXTREMIS) . Non, c'est vraiment bien. De plus, LAROCCA s'améliore de numéro en numéro. S'il n'y a jamais rien eu à dire sur ses mises en page, ni sur ses dessins des armures, le bât blessait clairement au niveau de ses personnages humains, totalement inconsistants et multiformes. ce n'est plus trop le cas depuis deux numéros et c'est tant mieux. Cet épisode nous donne une excellente version de MADAME MASQUE et d'OSBORN, comme il avait pu le faire précédemment avec NAMOR. Vraiment sympa.



NEW AVENGERS #53
(Bendis / Tan)

Forcément ca se gâte avec ce NEW AVENGERS absolument indigent. Dialogues assez foireux, répétitifs ce qui est dingue, c'est de voir à quel point un scénariste qui jouait sur ses forces (le dialogue) arrive maintenant à en faire ses faiblesses. Le problème avec BENDIS, c'est que dés qu'il a trouvé une idée, il l'use jusqu'à écœurement. Rappelez vous les bulles de pensée de MIGHTY AVENGERS , là , maintenant, depuis deux numéros, BENDIS fait un running gag sur CAGE, SPIDEY et JESSICA. C'est lourd et crétin à force.
Pour le reste; vous l'aurez deviné; une grosse scène de bagarre superbement mal exécutée par BILLY TAN. Quand on compare l'utilisation bouffonne de MADAME MASQUE de cet épisode avec celle faite sur IRON MAN on se dit qu'il y a encore du boulot. C'est dommage car BENDIS a fait des arcs pas trop mauvais sur NEW AVENGERS, mais il ne sait manifestement pas scénariser les comics d'équipe. Il ne se concentre que sur quelques personnages, les autres faisant de la figuration.


CAPTAIN AMERICA #49
(Brubaker / Ross)

Enfin un numéro avec le retour de SHARON CARTER. Cela faisait trop longtemps que j'attendais un développement ou un épilogue sur ce personnage. C'est le cas ici, et c'est plutôt bien fichu. On a de l'empathie pour cette pauvre SHARON, qui souffre comme une damnée des expérimentations, de FAUSTUS et des acolytes de CRANE ROUGE. ca se laisse lire très agréablement et c'est assez finement exécuté. Si LUKE ROSS est très loin du niveau d'un STEVE EPTING ou d'un MIKE PERKINS; il est en tout cas agréablement lisible. Après un arc un peu en dessous, BRUBAKER nous livre une bonne histoire, mais qui peut ralentir nettement l'action, encore une fois et lasser sur un rythme mensuel.


FANTASTIC FOUR #566
(Millar / Hitch)

Décidément, ca ne prendra jamais ! Après deux numéros catastrophiques (et finalement un run assez pourri); MILLAR enchaîne avec une histoire qui couve depuis le début, les maitres de FATALIS. Déjà, l'idée est totalement pourrie, et je vois mal FATALIS se prosterner devant quiconque. Cette menace n'est absolument pas impressionnante et la sauce ou le suspens ne prend pas; on n'en a rien à faire. Il tombe totalement à côté de la plaque; annihilant systématiquement toute idée un peu originale. Je m'explique: la première page s'ouvre sur un gardien mort ! On se dit qui a tué UATU, et on est attiré par cette intrigue, sauf que voilà, dés la page d'après, on nous apprend que ce n'est pas UATU et que c'est certainement un gardien d'une autre dimension; par conséquent, cela ne sert à rien, si ce n'est à livrer une image choc sans véritable écho. HITCH est plutôt en forme sur cet épisode.
et demi





SPIDER-MAN VF #122


Contient
AMAZING SPIDER-MAN #589
(Van Lente / Siquiera / Santos)

Ce nouvel épisode d'AMAZING nous propose le retour d'un vilain célèbre : LA TACHE. Pour avoir vu ses débuts lors du run de MANTLO-MILGROM, je dois dire que j'ai été assez interloqué par le renouveau de ce personnage. Au départ, c'était juste un anti-héros, un relief comique au passé assez sordide et misérable, et cela fonctionnait parfaitement. FRED VAN LENTE en fait ici un tueur sans cœur, complètement motivé par la vengeance. Autant vous dire que je ne suis pas vraiment d'accord avec ce traitement. l'histoire est classique, assez banale et sans grand intérêt. PAULO SIQUIERA nous donne une version un peu Mc FARLANIENNE de notre héros, avec les poses et la toile, mais en beaucoup mieux. C'est agréable à lire et cela ne va pas plus loin.
et demi

AMAZING SPIDER-MAN #590-591
(Slott / Kitson / Farmer)
Cet arc, où SPIDER-MAN est associé aux quatre Fantastiques est censé faire le point sur le fameux oubli de l'identité de PETER. SLOTT, qui avait livré un sensationnel SPIDER MAN / HUMAN TORCH explorant les relations entre les deux personnages, reprend donc le lien qui unit les deux héros pour en faire une part importante de son histoire. Et c'est complètement à côté. Qu'est-il arrivé à ce scénariste, qui avait pourtant montré qu'il avait tout compris dans cette mini série. On a ici des réactions exagérées de personnages (JOHNNY en particulier) entremêlée d'une histoire absolument rocambolesque qui se passe dans une autre dimension.
C'est un travail bâclé, à tel point que SLOTT se prend les pieds dans le tapis royalement.
En effet, il nous raconte que le temps ne se déroule pas de la même manière dans cette dimension, et qu'entre le premier et le deuxième passage des FF, si deux ans se sont écoulés sur terre, une bonne génération s'est écoulée dans la dimension. Sauf que, lors de leur retour sur Terre; après avoir passé quelques heures dans la dimension, six mois se sont écoulés sur Terre, cela ne devrait pas être possible et c'est donc une aberration digne d'un CONTEST OF CHAMPIONS.
Bizarrement, alors que les scénariste et les éditeurs forment un pool qui devrait empêcher ce genre de bêtises, cette énorme erreur est passée complètement à travers !
Bref, c'est vraiment bondé de bons sentiments, de relations ultra classiques et mal traitées, et d'un scénario alambiqué qui fait nettement penser aux pires épisodes des anges du bonheur ou de la petite maison dans la prairie.
C'est dommage car KITSON, pour une fois, s'en sort plutôt pas mal. Autant dire qu'après une petite fournée d'arcs bien sympathiques, ce dernier est totalement en dessous.
et demi

AMAZING SPIDER-MAN FAMILY #4
(De Matteis / Seimeks / lanning)
Un épisode qui nous montre comment PETER a réagi en apprenant le retour à la vie de HARRY. c'est bien mais c'est publié un peu plus tard, et je comprends maintenant un peu mieux l'arc avec HARRY , LIZ et l'homme de métal d'il y a deux mois. C'est bien d'avoir fait écrire cet épisode par JM DE MATTEIS, certainement l'un des scénaristes qui a le plus travaillé sur la relation PETER/ HARRY , mais ça s'arrête là. En effet, on n'apprend pas vraiment grand chose et les sentiments sont encore une fois un peu forcés. C'est en tout cas beaucoup plus intéressant et fin que l'arc précédent. Après, c'est assez anecdotique. SEIMEKS est pas terrible. J'aurais préféré au pire voir SAL BUSCEMA !
et demi

Un magazine assez navrant ce mois ci, avec un arc principal complètement raté !

Réponse avec citation