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Vieux 09/03/2010, 23h06
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
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Fables #36- 41 parus dans le volume Les Royaumes par Bill Willigham & Mark Buckingham




Plot : En fuite dans les anciens royaumes des Fables devenus territoire de l'Adversaire, Boy Blue parvient après moultes aventures jusqu'à ce dernier et découvre enfin son identité ainsi que son histoire...

Après ce que j’ose appeler une petite baisse d’intensité et d’intérêt, ce qui en faisait un comics seulement « très bon » au lieu de « très très très bon », voici donc qu’arrive une suite prometteuse. Précédemment, ça sentait bon le calme avant la tempête, visiblement le Bad Guy était juste derrière la porte, y avait plus qu’à ouvrir…
Je parlais de lassitude dans la dernière critique, une pointe de lassitude…et bien c’est fini ! Cette fois Willingham met les pieds dans le plat. Après tout un début autour de Fableville, ce volume suit les actions d’un des Fables dans leurs anciens Royaumes, chez l’ennemi, chez l’Adversaire ! Notre curiosité est donc piquée et rassasiée car beaucoup de réponses sont données. Le cadre est donc parfait, tout neuf, un nouveau départ presque qui arrive à point nommé dans la lecture, justement après cette pointounette de lassitude.. nouveaux décors, nouveaux perso, on découvre un peu mieux le monde qu’ont quitté les héros, ce qu’il s’y passe, qui y vie… autant de questions qui trottaient dans la tête, trouvent enfin réponse ici, jusqu’à la plus importante : l’identité de l’Adversaire (que je ne spoilerai pas ici ^^).

D’ailleurs ce passage était un réel piège, capable de décevoir le lecteur mais heureusement il n’en ait rien. Piège évité avec des explications, on va dire réalistes, crédibles et solides, ouf.. c’est passé !
Pour le reste, c'est très linéaire, simplement concentré sur le voyage, ce qui manque peut être d'originalité, d'intensité. Heureusement le contenu permets de passer outre ceci sans problème, on veut savoir qui est l'Adversaire, on veut voir ce que se passe dans ces Royaumes. Cette construction ultra basique si éloignée de celles plus riches et complexes des volumes précédents me fait presque dire qu'il s'agit d'une manœuvre de Willingham pour mettre en valeur le contenu.
D'autant plus que cela apporte un peu de fraîcheur donc, un peu de simplicité, de direct, loin des histoires précédentes certes passionnantes mais si denses. Un volume qui se lit assez vite, d’une traite et qui se finit avec qu’une envie.. ouvrir le suivant ! Et c’est là le tour de force de cet opus, même si il nous rassasie de réponses, même si nous découvrons l’identité de l’Adversaire, peut être un peu tôt, l’intérêt ne s’en trouve pas diminué. La construction de l’histoire jusqu’à présent est classique mais diablement maitrisée… une introduction, un premier coup de semonce avec « La Marche des soldats de bois », le calme, les réponses… et la prochaine étape devrait faire la part belle à l’action et à la fin. Euh bon en théorie car ce volume va jusqu’au #41 et le #90 et des brouettes vient de sortir aux Usa… donc il semblerait que beaucoup beaucoup de choses doivent encore se passer .. Quoi qu’il arrive, à la fin des Royaumes, on veut la suite et vite.

Coté dessins, toujours aussi bons même si on peut regretter que Buckingham n’ait pas trop trop pris de risques et ait appliqué un découpage là aussi basique, bien descriptif, sans forcer sur les effets de style, les splash pages.. là ou parfois un peu de « folie » aurait peut être mieux appuyé le moment.

Au final une lecture pas réellement géniale dans son rythme, son déroulement, assez classique mais où l’intérêt se trouve dans le fait qu’elle est idéalement placé après des histoires toujours autour du même décor et après une période calme. Le lecteur est donc dans de parfaite disposition pour mettre les pieds dans une histoire que Willingham hisse à un niveau supérieur que ce que nous avons lu jusque ici.
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