The Magic Order #6
 

Source : CBR


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Mark Millar and Olivie Coipel's The Magic Order is already well underway, having kicked off Netflix's foray into comics last year. But the real spell is still being cast in the final issue of the first Magic Order miniseries, which arrives in comic shops on February 6.

To tease the final stage reveal, Millar is sharing an exclusive first look at the comic with CBR's readers. Billed as the last stand against Madame Albany, The Magic Order #6 doesn't only assemble the full powers of the broken family at the series heart, it also welcomes a new variant from fan-favorite artist Karl Kerschl.

Check out the first look below, courtesy of Millar, Coipel, colorist Dave Stewart !


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J'ai hâte !
Un peu dommage qu'après trois numéros d'affilée, Coipel ait pris du retard, mais l'histoire était assez efficace pour rester accroché.

Et puis Millar a annoncé qu'il y aurait un volume 2 !:woot:

Toutes ces cases sans décors quand même...

C'est ce qui m'a frappé aussi.

C'est magique, ils ont disparu! :D

oui je me demande en combien de temps il fait ses planches du coup...:siffle:

Un magicien ne dévoile jamais ses secrets! :D

Mais ça reste un magicien tout de même parce qu'avec aussi peu de décors, il parvient à instiller une atmosphère unique à sa mini série.
Je crois aussi que l'absence flagrante de décors fait que cette série a pu se finir en aussi peu de temps et sans dessinateur.s supplémentaire.s.

Dans le cas précis de cette scène, l'absence de décors est justifié par le fait que les personnages se trouvent dans un endroit qui sert de cachette à la méchante de l'histoire, une sorte de poche dimensionnelle, un néant sombre et inquiétant.
Auparavant, Coipel dessine les décors (dont celui où se trouve la cachette en question, un vieux cinéma).
Il faut aussi noter que désormais Coipel s'encre lui-même, ce qui lui prend forcément plus de temps, et le résultat suggère qu'il mélange plusieurs techniques. C'est assez bluffant, il y a tout un travail sur les textures, des effets de flou, des hachures, etc.

Non, vraiment, la preview ne rend pas justice à ce qu'il a produit jusque-là. C'est son meilleur taf depuis un bail.

Oui.
Je rejoins Wildcard sur son appréciation, mais aussi la "défense" de Coipel. L'absence de décors, si elle peut être liée à des délais ou un besoin de faire vite, se justifie dans ces passages-là par le script, ou en tout cas l'ambiance voulue.
Je me souviens notamment d'un numéro précédent où les héros se trouvaient dans une immense salle à manger d'un restaurant, avec quasiment rien de "lisible" dans les décors autour d'eux ; on peut se dire que Coipel a dû se dépêcher... mais c'est aussi justifié par le fait que cette salle est magique, et accessible depuis chaque époque. Personne ne peut voir les autres tables, ou ne doit les voir, car les autres clients viennent d'autres moments de l'Histoire.

J'ignore si c'est fait exprès, mais le scénario "permet" à Coipel de se ménager des "poches d'air", pour aller à l'essentiel sans les décors ; et ça lui offre la possibilité de se déchaîner, comme dans le combat du #4, de mémoire.
Je ne serais pas surpris que Millar, critiquable sur beaucoup de choses mais vraiment proche de ses dessinateurs, le fasse exprès ; c'est autant malin que pertinent.

Millar a des défauts (même si je suis plutôt bon client) mais il a une qualité vanté par tous ses desssinateurs : le projet qu'il leur propose est du sur-mesure. Il connaît bien les forces et faiblesses de ses artistes, et je crois qu'il leur laisse de la marge aussi (y compris dans les délais, alors qu'il pourrait faire appel à des fill-in - il ne l'a fait qu'une fois, pour "Jupiter's circle", mais les circonstances étaient très spéciales).

Surtout, cette série officialise la mue de Coipel : il se passe complètement d'encreur, assumant cette tache désormais, et le résultat modifie son dessin. Mine de rien, quand on examine ses planches, il ne cède jamais au copié-collé, il change de valeur à chaque plan, d'angle, il soigne les expressions, ses compositions sont dynamiques, son découpage s'est épuré (sasn perdre en patate quand ça cogne). C'est moins clean, moins détaillé aussi parfois, mais plus nerveux aussi.
On sent que vraiment il prend du plaisir, alors que, sur ces derniers projets Marvel, le type dérivait complètement, n'arrivait plus à boucler quoi que ce soit. Là, il a le temps, et même si la série a pris du retard, rien de scandaleux non plus (si on compare avec Aja sur "The Seeds" ou même John Paul Leon sur "Batman: creature of the night").

Et puis, c'est agréable à lire. On peut reprocher à Millar d'écrire des histoires trop rapides, mais c'est efficace, c'est bien construit, c'est ludique, à chaque fois ça se passe dans un cadre différent. Il fait du Millar certes, mais justement c'est encore lui qui le fait le mieux. C'est un style, on n'est pas obligé d'être fan, mais c'est difficile de ne pas passer un bon moment à chaque fois.