Critiques VO Décembre 2009
 

Siege - The Cabal : honte à moi de m'être fait avoir après Secret Invasion...
Punaise, j'aurais dû le prévoir avec Brian Bendis aux commandes... Ce numéro ne sert à rien, vraiment à rien! La montagne accouche d'une souris. Pour ceux qui voudraient acheter ce numéro pour savoir qui était l'as dans la manche d'Osborn, passez votre chemin : il n'y en a pas plus que dans la preview donc le mystérieux personnage reste mystérieux. Ainsi mon intérêt pour le numéro chute vertigineusement...
Pire, il faudrait vraiment être naïf pour se contenter de la querelle entre les Bad Guys tant tout le monde savait que cela allait péter dès le début : Brian Bendis ne fait que remplir pour balancer à la fin le prétexte de la guerre contre Asgard.
Le plus préjudiciable à mes yeux est qu'il lorgne méchamment vers Civil War pour cela : il ne s'en cache pas car il cite le taf de Mark Millar (qui fut une belle bouse donc mon enthousiasme est douché...). Ce qui m'irrite aussi est que ce numéro contient la preview de Siege #1 (bientôt sur tout le net pour qui dispose d'un scanner) qui reprend exactement le fameux discours donc cela accentue le côté dispensable.
Aussi, si vous n'êtes pas un fan du tandem Michael Lark / Stefano Gaudiano, je ne conseille pas ce prologue plus qu'inutile surtout à 3,99$...
Bordel, Siege n'augure rien de bon d'un point de vue scénaristique si c'est du même tonneau.

Bon, je vais faire l'impasse de l'event en VO et attendre tranquillement la VF

Le résumé de Scarlet me fait très fortement pensé à Dark Reign The Cabal.
Mais avec siege à la place.
Recyclage, recyclage.

C'est un accouchement par le Siege.

ok, merci scarlet, continuer a tester pour nous des chiottes, afin que l'on ne depense pas de l'argent pour rien :D

Fall of the Hulk - alpha :

Pas complétement convaincu. Mais pas déçu non plus vu que j'attendait pas grand choses.

si j'arrive à remonter mon énoooooooooorme pile de comics j'arriverais jusqu'à hulk alpha, d'ici là j'ai plein de choses à lire moi! dites toute cette histoire de blackest night c'est vraiment de la perversion on est bien d'accord?

très fatigué hier soir j'ai du abandonner ma lecture du numéro 17 de la très bonne série Echo de Terry Moore, Strangers in Paradise tout ça. la seule chose dont je me rappellais avant de le reprendre tout à l'heure c'est que c'était une lecture très exigeante pour un non anglophone un peu trop usé par sa semaine.
cela s'est confirmé par la suite, la qualité du texte en plus. très bon numéro qui explique enfin ce qu'est le phi project et l'alliage qui recouvre le corps de Julie. non content d'être très intéressant scientifiquement, le numéro est ponctué de toutes les forces du créateur : l'affect qu'il sait si bien diffuser dans chaque planche même au travers d'un discours hard science assez opaque à la première lecture.
Moore nous explique bien la différence entre le monde dit réel et celui de la physique, du ridicule à vouloir expliquer l'un par l'autre, et également le coté mercantile de tout projet subventionné, la part d'apprenti sorcier auto destructeur de l'être humain. ça fait froid dans le dos quand on y pense : les références au projet manhattan, à la bombe à hydrogène ainsi que les traces d'isotopes radioactifs partout autour de nous, ce qui n'était pas le cas avant 1945, là aussi j'en ai la chair de poule.
le final reflète bien ce que je disais plus haut : il faut une sacré dose de talent pour réussi à introduire de l'affect au milieu d'un récit aussi soutenu même vulgarisateur. beaucoup d'émotions et de la rigueur dans le propos, très bon moment de lecture, ce qui devient un pléonasme avec Terry Moore.

Un passage éclair pour dire ma déception concernant Blackest Night 5 : si j'applaudis l'explication amenée par Johns quant aux multiples résurrection au sein de l'univers DC j'ai beaucoup plus de mal avec le rôle deus ex-machina d'une certaine colombe et cette histoire de lumière blanche.

Bin, c'est quand même sous-entendu depuis le #2 (et Blackest Night -Titans aussi ) et cela prend certainement sa source dans la nature de ses pouvoirs.
En plus, la symbolique est là : At Peace...

En effet mais même sous entendu dans le deux ça n'enlève en rien - à mon avis - le côté deux ex-machina. Bon après cela n'empêche pas cet event de me plaire jusqu'alors. Reste que le 5 m'a semblé en deça des précédents numéros

Bah Jeff Parker essaie tant bien que mal d'injecter un peu de matière grise dans un cross-over qui, autrement, ne serait que bourrinades en série.
Dans l'ensemble, je trouve que cette cabale tient plutôt mieux la route que son pendant super-héroïque, même si toutes les "révélations" ne sont pas également convaincantes. Bon, et c'est magistralement illustré par Paul Pelletier aussi.

Johns ne fait ni plus ni moins que du Johns, dépoussiérage, rapiéçage. ça plait ou pas mais en tout cas c'est ce à quoi il fallait s'attendre, rien de surprenant là dedans ou de déception à avoir.

C'est vrai que Geoff Johns, c'est un peu la femme de ménage du DCU.
Sa propension à tout ranger bien à plat au fond de l'armoire, là, c'est quelque chose 8(
Une sorte d'anti-Grant Morisson, quoi (mais bon, ça n'est pas sans charme, hein).

Sans verser dans la totologie, je pense qu'on peut avoir apprécié le travail de Johns sur Green Lantern jusque là et être déçu par quelques facilités scénaristiques sur Blackest Night, non ? Que je juges soit dit en passant à l'aune de ses travaux antérieurs de dépoussiérage et de rapiéçage (Rebirth, Sinestro Wars…). En même temps j'ai toujours des difficultés à avoir un avis qui se résumerait à "ca me plait" ou "ça ne me plaît pas" : au sein de ses catégories j'arrive toujours a être agréablement surpris ou déçu par des auteurs que j'aime comme Ellis, Morisson, Bendis, Giffen ou que j'apprécie comme Johns