Tu peux commander Libration du même auteur qui se déroule dans le même univers et qui vient de sortir en VF. Ce sont toujours les mêmes thématiques de tolérance qui sont à l'honneur.

Oui déjà dans mon panier préparatoire de commande.

J’aurais envie de découvrir l’univers Ursula Leguin. Vous auriez un livre à me conseiller, une édition un traducteur? Merciiii

La main gauche de la nuit.
C'est un bon point de départ avant d'enchaîner avec tout le reste.

Le fait que ce livre soit le quatrième tome d’un cycle ne pose pas de problème?

Non.

Hop déterrage de topic !


Station : la chute de Al Robertson

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Résumé :Après sept ans de Guerre Logicielle entre les intelligences artificielles rebelles de la Totalité et l’humanité – dirigée par les dieux du Panthéon, des consortiums qui se manifestent très rarement à leurs adorateurs –, la Terre n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines. La plupart des humains ayant échappé au conflit vivent à bord de Station, un immense complexe spatial. Jack Forster a combattu les IA de la Totalité pour le compte du Panthéon, secondé par Hugo Fist, une marionnette virtuelle, un logiciel de combat ultra-sophistiqué installé en lui. Considéré comme un traître parce qu’il s’est rendu à la Totalité, Jack revient des confins du système solaire pour laver son honneur et trouver sur Station les réponses aux questions qui le taraudent depuis sept ans. Mais le temps presse : le contrat de licence de Fist arrive bientôt à échéance ; au-delà, c’est la marionnette qui prendra le contrôle, effaçant irrémédiablement l’esprit de Jack, le condamnant au néant. Avec son univers original et ses personnages hors du commun – dont l’inénarrable Hugo Fist –, Station : La chute se lit comme un thriller. C’est LE roman cyberpunk du XXIe siècle.


Mon avis : pour son premier roman, Al Robertson choisit un genre un peu délaissé ses dernières années : le cyberpunk. L'univers du livre fourmille de détails et de concepts novateurs. Un des plus développé est La Trame. C'est la surcouche de Réalité Augmentée qui rend la vies des habitants de Station complètement différente. Un exemple parmi tant d'autres, au restaurant sur Station on commande des plats et mais surtout un forfait de minutes de saveurs ajoutées venant de La Trame qui rendent l'expérience complètement différentes.
Si l'univers du livre est très riche, l'histoire est elle assez simple et classique. On suit le duo de protagonistes dans un whodunnit qui va mettre à jour une conspiration de grande ampleur. Malheureusement, malgré l'enjeu la sauce ne décolle jamais vraiment. J'ai personnellement eu du mal à m'inquiéter pour le duo de protagonistes.
Mais ne boudons pas notre plaisir. S vous voulez un roman cyberpunk bourré d'idées et de concepts pour votre été, c'est le roman qu'il vous faut.


Mycroft je trouvais plus sympa de développer un peu mon avis ici :)

On est assez d'accord. Comme je le disais sur Twitter : Un mélange propret entre le polar et le cyberpunk : retour de guerre, liaison adultères, panthéon de divinités IA qui représentent des conglomérats. Un univers riche dont on n'explore que la surface dans un récit sympathique mais peu surprenant.

A propos d'IA, je me lance aujourd'hui dans la lecture de Destination :Vide, premier volet du "Programme Conscience" de Frank Herbert.

Lecture qui m'avait été recommandée par une amie de fac un brin allumée il y a ... 30 ans à peine. :huhu:

Sachant que j'ai les pires difficultés à m'immerger dans le moindre roman ces dernières années ... Souhaitez-moi "Bonne chance" !

Tu nous feras un retour / résumé ?

Je ne sais pas si la SF va ici

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Bonjour,
Je viens vous parler d’un roman que j’ai détourner un temps de nos lecteurs dans les nouvelle acquisition de SFFF (Science-Fiction, Heroic Fantasy, Fantastique).
Le sang de la cité - Capitale du Sud de Guillaume Chamanandjian. A noter que le second tome sur la Capitale du Nord sera par Claire Duvivier.
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Nous allons suivre le personnage de Nox qui n’est pas juste qu’un simple commis d’Epicier. Non seulement il est lier au Duc de la Caouane du clan dit de la Tortue depuis sa prime jeunesse, mais aussi liée au légende sur la fondation des Clans de la cité via un de ses autres noms.
En effet avec sa soeur il partage celui moins sympathique de Suceur d’Os dans la texte se référent à comment ils ont été découvert par le Duc dans sa soif de vengeance.
Même s’ils lui doivent beaucoup, Nox se sent plus proche de sa maitre d’arme ou d’un des plus fidèles vassaux du Duc. Et il va prendre ainsi assez mal d’être enfermer au Moineau (Lieu où ils ont été découvert et qui appartient désormais au Duc) tout ça par la faute d’un incident causé par sa soeur. Et Nox ne peu prévoir que son amour de la poésie, les ambitions du compte, les conséquences des actions de sa soeurs ou même son travail va l’amener à voir son monde basculer (Au propre comme au figuré).
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L’auteur prend le temps de disposer les lieux à travers les yeux de son personnage sympathique au demeurant (Car quelques détails qui m’interpellent). Il le fait comme les joueurs de la Tour de Garde (Sorte de jeu d’échec complexe) ont la liberté de positionner leur pièce en début de partie avant que chacun suive sa stratégie en s’adaptant à son adversaire.
On ne voit ainsi pas l’ensemble de la vaste capitale même si on peu la deviner. Juste certain lieu en particulièrement lier à son Clan. On n’aura pas non plus toute les réponses aux nombreuses piste que lance aussi l’auteur. Il faut comme Nox l’accepter.
Ce dernier en effet accepte beaucoup de chose pour le compte de son Duc. Il arrive néanmoins à jouer finement ses billes pour garder une certaine liberté. Mais peut-être est-ce plus illusoire qu’il ne l’imagine.
Il va rencontré de nouveau ami, Cax qui est un joueur doué de la Tour de Garde (Et j’espère sera une sorte de lien entre les deux Capitale, sinon les deux personnages principaux, puisque Citadelle du Nord suivra une certaine Amalia), mais aussi le fils de la productrice de vin, ou encore la fille d’un duc et une apprentie peintre douée. Je parle pas de la bibliothécaire qui n’apparait que peu. Mais cela va forcé aussi Nox a reconsidérer tout ceux qu’il considérait comme ami ou allier, et surtout le Duc. Si je n’évoque pas sa soeur c’est parce que Nox ne se fait pas beaucoup d’illusion sur cette dernière. Il s’en méfie avec une certaine justesse.
Je ne peux rien reprocher à ce Roman, j’ai lu que certain le rapproche au Trône de Fer, mais c’est pas mon avis. Je le trouve original et bien mené. Pourtant je quitte avec un gout amère (Non seulement du au final mais au manque de réponse), mais c’est pas étonnant au vu des sentiments assez proche de Nox.
Je suis plus gêné par le sentiment que l’auteur se joue de nous. Je veux bien que des événements intervienne. Je veux bien que d’autres personnages ont leurs propres vision de l’avenir de Nox. Pourtant j’ai à la fois l’impression que Nox se laisse entrainé (Ok c’est dans sa nature mais tout de même) et que l’élément déclencheur du final (Même s’il peu être logique pour ceux contre le projet) parait imposé. Alors oui pour être surpris, mais pas au point de ne pas avoir d’indice plus prégnant de cela. Et en même temps je sentais que l’auteur emprisonner Nox dans une toile dont il allait être plus que complexe de se défaire. Et grâce à son final il efface d’un coup tout se travail bien ficelé pour donner des ailes au personnage. Mais pour quelle destiné ?
Je suis aussi ennuyé par certain petit détail qui ça et là me paraisse que peu utile. Où alors il aurait fallut oser plus au risque de devenir pour moi aussi désagréable que le Trône de fer.

Entre cette crise sanitaire qui n'en fini pas, la toxicité des réseaux sociaux, la croissance démographique et le réchauffement climatique, j'ai l'impression de vivre dans un roman de John Brunner.

Du coup, je me suis commandé et viens de recevoir La tétralogie noire, un gros pavé de presque 1200 pages regroupant Tous à Zanzibar, L'orbite déchiquetée, Le troupeau aveugle et Sur l'onde choc.

Ceci dit, j'appréhende un peu la relecture ; la nostalgie n'est pas mon truc. Chaque fois que je revois un film ou lis un bouquin que j'avais beaucoup aimé étant jeune (j'ai lu John Brunner quand j'étais ado), je suis cruellement déçu. Je m'aperçois qu'ils ont mal vieillis. Mais peut-être en ai-je fais autant...

Nostalgique ou pas (moi je le suis clairement) la relecture d'ouvrages qu'on a aimés par le passé présente toujours un intérêt.

De mon côté, j'ai entamé celle de l'oeuvre de Philip K. Dick, que j'avais dévorée sans modération en l'espace de quelques mois il y a de ça ... plus de 30 ans.
Et si j'y prends toujours un grand plaisir, ce ne sont pas forcément les romans qui m'avaient scotché à l'époque qui m'impressionnent le plus aujourd'hui.

Bref, oui, on change avec le temps mais ça n'implique pas forcément qu'on soit déçu par ses lectures de jeunesse. Le constat est souvent plus nuancé, le passage du temps modifie certaines perceptions et le plaisir de lecture ne sera plus forcément là où on l'attendait.
Une relecture, c'est aussi une redécouverte de soi.

(bon, et c'est pas comme si la SF moderne regorgeait de pépites, hein ... moi c'est plutôt quand j'essaie un nouvel auteur "multirécompensé" que je suis régulièrement déçu)

Je viens de recevoir VEnus de Ben Bova ! SI c'est aussi bien que Mars, je prends

je fais dans le classique en ce moment : SPIN de Robert Charles Wilson.