Les critiques des vacances de juillet et août 2020
 

DCeased : Hope At World's End #4
Encore un bon numéro.
Pas aussi maîtrisé que le #2 sur Black Adam, pas aussi beau et pur que le #3, mais plus comme le #1 : un numéro réussi, qui gère quelques détails de la saga principale, avec toujours une compréhension extrême des personnages.
Ici, Tom Taylor récupère deux de ses créations récentes de Suicide Squad pour poursuivre un peu l'intrigue Black Adam, en montrant notamment les ravages d'un Black Adam zombifié. Sympathique, mais anecdotique, bien que les deux personnages issus de Suicide Squad soient toujours rafraîchissants. Surtout, le scénariste montre comment Damian accepte définitivement le rôle de Batman, notamment grâce à Jon et surtout Superman. Un beau dialogue, un beau moment, plein de compréhension, de cohérence et d'humanité.
Pas un numéro marquant, donc, mais un numéro bien mené, qui rajoute uniquement des détails mais le fait bien. Marco Failla illustre ça joliment, sans être formidable mais sans rien rater.

Loin des sommets précédents, mais de très bonne qualité.

Oui le Damian de Taylor est vraiment chouette. Son Alfred est légendaire.

Je pense sincèrement que Alfred est mon personnage préféré du DC universe

Même sous Scott Snyder ?

On en est la Ben, dans la violence gratuite....

Sans préliminaire, ouaip.

Star #5
Suite et fin de la mini-série sur Star, super-vilaine du deuxième story-arc du Captain Marvel de Kelly Thompson. Un choix toujours surprenant vu le côté anonyme et anodin de cette super-vilaine, qui a obtenu la Pierre de la Réalité. La Sorcière Rouge a essayé de l'aider, Captain Marvel vient la menacer, et un Black Order paumé mais bien écrit tente de lui voler la Pierre (mais sans trop forcer).
Bon, c'est bien. Une mini-série clairement oubliable, hein, parce qu'elle ne change rien ou ne révolutionne rien. Mais Kelly Thompson écrit bien ses personnages, autant un Black Order qui "vit" enfin, que Wanda et Carol. Et Star, en nana paumée, tapée par la vie, qui est toujours traumatisée et profite de son pouvoir sur la Réalité pour dominer "enfin" la situation. Bon, c'est une super-vilaine classique, mais le cheminement est bon.
Une bonne mini-série, donc, bien illustrée par Javier Pina, dans le présent avec fougue et des jolis traits ronds, et Filipe Andrade, pour le passé et les traumatismes de Star. Une lecture agréable et sympathique, qui participe au projet Marvel encore obscur autour des Pierres et de nouveaux porteurs. J'ai peur que la crise coupe court à la suite, parce que ça commence à m'intéresser.

Pas une grande lecture, mais une mini-série correcte et réalisée avec professionnalisme et attention.

Batman #94
Pffouuu. C'est sûrement l'épisode que j'ai le plus aimé de James Tynion IV sur le titre. Ca commence par un passage sympathique sur le jeune Bruce, qui cherche à se faire entraîner par le meilleur détective du monde, en retraite après un échec ; et le type refuse. Tynion en profite pour faire de l'échec, de la défaite, du refus, du rejet, de la solitude le thème de son épisode, en lien avec l'absence d'Alfred et la "trahison" de Selina, qui a tenté de stopper le vol des milliards de Wayne ; en vain.
Et c'est très bon.
Tynion maîtrise complètement son personnage blessé, touché, à terre, littéralement ; mais qui ne cède pas. Ses interactions avec Lucius Fox, qui confirme qu'il ne peut pas être un deuxième Alfred, mais aussi Selina, avec ce superbe dialogue d'amour, sont idéales. La gestion du Joker est bonne. La menace est totale. L'idée que le Pingouin ait une "panic-room" pour les super-vilains de Gotham durant de grosses attaques est très bonne. Et le final, avec ce "dialogue" à distance avec Alfred, ce rappel du fameux Year One, cette détermination et ce refus de céder... c'est bon. C'est vraiment bon.
Tynion gère très bien, lance son fameux événement, et j'y crois. Rafael Albuquerque illustre joliment le début, Guillem March dessine dans son style intense et bien adapté à la nervosité du récit.

C'est bon. C'est bien. Vivement la suite.

Hawkman #25
Robert Venditti continue d'accélérer en poursuivant ses révélations. Il a d'abord recréé le couple des Hawks, ici Hawkman et Hawkwoman (en "détournant" le souci que Hawkgirl soit avec Martian Manhunter chez Scott Snyder, en jouant sur l'aspect "Champion Eternel" cher à Moorcock de Hawkman pour que Hawkwoman soit "la bonne", coexistant avec Hawkgirl alors qu'elles ont la même âme, fragmentée sur deux mondes). Maintenant, il révèle qui est le "vilain" de départ, The Lord Beyond the Void, à qui Ktar a offert tant de meurtres dans sa première vie de Deathbringer. On découvre aussi la première vie de Hawkwoman, Shrra, qui est donc un héraut de l'entité "bénéfique" qui a créé les réincarnations de Ktar, par punition mais aussi opportunité.
Venditti explique donc les réincarnations de Hawkwoman, augmente encore son aspect bad-ass, et livre ensuite un combat simple mais efficace du couple contre le Lord. Ca finit évidemment sur le fait que "tout était prévu", pour que le Lord puisse dominer tout ce qui vit. Grandiloquent, mais classique.
En soi, tout ça n'est qu'une forme assez basique : ce qui m'intéresse, et ce qui plaît ici, c'est bien toute la mythologie de Hawkman que le scénariste reprend, reconstitue, étend entièrement pour en faire quelque chose de grand, d'intense. Je reste très client, également parce que le graphisme assure : Marco Castiello n'est pas Fernando Pasarin ou Bryan Hitch, mais ça fonctionne complètement et c'est joli.

J'aime ce que Venditti fait de la franchise, bien qu'il soit très classique ici. Vivement la suite.

Lois Lane #12
Clap, clap, clap.
Applaudissements pour Greg Rucka et Mike Perkins, qui retombent étonnamment et idéalement sur leurs pieds alors qu'ils avaient orienté leur mini-série dans des directions surprenantes. Ils rappellent intelligemment l'enquête initiale, sur l'assassinat de la journaliste russe et les abus économiques, mais réutilisent avec pertinence les éléments sur le Multivers et les retcons, évoqués littéralement par Lois Lane... qui accompagne l'ouverture d'une clinique pour les gens "retconnés", qui subissent les affres de réécritures cosmiques !
L'idée est simple, logique, évidente et réussie. Elle me rappelle le Sanctuaire de Heroes in Crisis, formidable idée malheureusement mal utilisée par Tom King. Greg Rucka m'a surpris en modifiant son orientation, me plaît énormément dans sa gestion de Renee Montoya, de Jessica Midnight, de Superman, mais surtout de Lois Lane. Merveilleuse journaliste et personnage idéalement géré, ici, avec un final parfait.
Mike Perkins assure avec son trait habituel, et ses beaux portraits de femmes du quotidien. Une grande réussite graphique, aussi, pour une des meilleures maxi-séries récentes.

Bravo et merci.

Clair qu'en comparaison Jimmy Olsen est un vrai pétard mouillé.

Je n'ai pas continué après le premier. Ce n'est pas mon style.

Young Justice #16
Une fois de plus, Brian Michael Bendis assume et propose une explication aux difficultés existentielles d'Impulse, maltraité dans le New52 et ramené sans justification dans Rebirth. Bart Allen existe, donc, il est de retour, et l'auteur donne une explication à ce qui lui est arrivé.
Enfin ; un peu. Il réutilise grosso-modo les mêmes éléments que pour Conner Kent, parce qu'on apprend que
Bon, c'est sympa', hein, mais ça rappelle clairement l'explication sur Conner. Ca ne brille pas d'originalité, et ça reste encore plus facile que pour Superboy. Impulse et Conner sont bien caractérisés, leurs échanges sont bons, leurs interactions sont amusantes et touchantes, mais... bon. Le scénariste ne refuse pas de donner une explication, mais ça reste assez faible. Sympathique, mais faible.
David Walker accompagne Bendis au scénario, Scott Godlewski illustre ça dans un style que je préfère à celui de John Timms. C'est fluide et joli, dans l'approche du titre.

Ca se traîne quand même, et les ficelles deviennent visibles. A voir.

The Batman's Grave #8
Ca s'accélère un peu.
Batman rencontre le vrai super-vilain, qui semble donc être un ennemi du système judiciaire de Gotham, avec de gros moyens, parce que son père, serial-killer pour la mafia, a été tué devant lui avec sa mère. Bon. Les liens avec Bruce sont évidents, et ça trouble ce dernier. Jeremiah Arkham est
Bon, ça s'accélère, mais ça ne me passionne pas. Oh, Warren Ellis a quelques dialogues sympathiques, il offre à Bryan Hitch des grosses pages d'immenses dégâts, ça assure le spectacle ; et le final surprend. Mais... pff, hein. Ca avance, mais ça ne m'intéresse pas, en fait. Et j'avoue que Gordon qui
Bon, c'est joli, réussi graphiquement, mais complètement chiant scénaristiquement.

Question Détective comics et Batman c est un crossover ?? J ai lu les deux et je suis un peu perplexe


Sinon je viens de lire le premier numéro de la suite de dcseaded

Bon bah rien à dire si vous avez aimé la première mini c est toujours aussi bon si vous avez pas aimé la première mini bah vous êtes bizarre

Je crois que Detective Comics est un des nombreux tie-ins de Joker War.
Je ne compte lire que Batman.