100 BULLETS (Urban Comics)
 

100 BULLETS
Tome 1: Première Salve

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( #1-7)
Collection : Vertigo Classiques

Scénario : Brian AZZARELLO
Dessin : Eduardo RISSO


L’impassible Agent Graves a une proposition à vous faire : dans la mallette qu’il vous confie, la photo de votre pire ennemi et le nécessaire pour vous en débarrasser : une arme, 100 munitions totalement intraçables et l’assurance d’une totale immunité.

Dizzy la délinquante, Dolan, barman sur le retour, et Chucky, joueur invétéré, vont-ils tour-à-tour saisir cette chance unique de rayer de l’équation la personne qui a fait de leur vie un enfer ?

100 BULLETS
Tome 2: Le Marchand de glaces

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(Vertigo Winter's Edge #3 : "Silencer Night" + #8-14)

Collection : Vertigo Classiques

Scénario : Brian AZZARELLO
Dessin : Eduardo RISSO


Suivant un agenda connu de lui seul, l’Agent Graves réactive un par un les agents d’un mystérieux groupe : les Minutemen.
Comment Cole Burns, paisible marchand de glaces, a-t-il pu se débarrasser aussi facilement des mafieux qui lui menaient la vie dure ? Et pourquoi son habileté à tuer s’est-elle déclenchée au son du mot fatidique « Croatoa » ?
De son côté, Dizzy est envoyée à Paris sur les traces du journaliste Mr Branch.



100 BULLETS
Tome 15 : Il était un malfrat

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(# 76-83)
Collection : Vertigo Classiques

Scénario : Brian AZZARELLO
Dessin : Eduardo RISSO


*Le POLAR VERTIGO par Brian AZZARELLO et Eduardo RISSO, les maîtres du genre.

Les différentes équipes du Trust avancent en ordre rangé en direction de Juarez, au Mexique, bien décidées à récupérer leur dû avant leurs rivales. Inutile de préciser que tout le monde ne sortira pas indemne de cette course.
Au même moment, les événements récents survenus à Atlantic City trouvent leur explication. L’odeur de la poudre se dissipant, l’Agent Graves rencontre à nouveau Dizzy et discutent de leur ami commun : Mr Shepherd.

J'ai lu le premier tome seulement, et j'avoue que j'ai été déçu... Déçu car j'entendais tellement de bonnes choses sur 100 bullet que je m'attendais à mieux. En même, je me dis que ce n'était que le premier tome, et lorsqu'on est sur une série qui contient au moins 15 tomes, c'est clair que l'intrigue a le temps de se développer.

Je vais retenter la chance au titre, mais plus tard, d'autant plus que j'aime ce que fais Azzarello sur Wonder woman (ouais, je suis tombé amoureux de ma Diana magnifiquement desssiné par Chiang.. :luv:)

Pour le premier tome on a trois petites histoires centrés chacune sur un personnage. La première, c'est l'histoire d'une femme forte, dans une banlieu, confronté aux guerres de gangs. Bref, ça casse pas trois pattes à un canard, il n'y a rien de marquant, et la conclusion était trop naïve pour moi (d'autant plus qu'on m'avait dit que j'étais là face à un chef d'oeuvre).
La deuxième histoire raconte la mésaventure d'un barman. J'ai plus accroché car on ressentait de la peine, et de la confusion pour lui. On sentait qu'il était au bord du gouffre. Sa relation avec la danseuse, et son fils me faisait de la peine.
Et on termine, (mais peut-être que j'ai inversé l'ordre des histoires) avec un joueur (un tricheur). Cela ne m'a pas plus marqué que ça, en fait, je me souviens plus comment ça se termine.

100 BULLETS, c'est comme un puzzle de 100 pièces avec une vingtaine de personnages principaux.

Les premiers volumes donnent simplement les premières pièces, puis, au fur et à mesure des volumes, on commence à voir le tableau d'ensemble, les vrais enjeux et les clans se former.

En fait, j'attends le dernier volume pour tout relire d'un coup! ;)

L'an dernier j'ai relu tous les tomes parus à l'époque quasi d'une traite. Et c'est comme ça que tu te rends compte du génie de la série, des liens entre les personnages, de tout ce qui se tisse en arrière plan. Achète les trois ou quatre premies tomes et lis les d'un coup. Tu comprendras

A l'époque j'avais commencé une "feuille de route" je vais essayer de la terminer

Oui, cela m'a l'air d'être le genre de série qui demande un fort investissement avant d'accrocher... Et pourtant, j'ai senti quelques thématiques intéressantes pour le premier volume, par rapport à la Justice, à la violence, ce genre de choses.

Je ne sais plus quel philosophe prenait l'exemple d'une cape invisible pour évaluer la "moralité" d'un individu. Il disait que si quelqu'un possédait une cape d'invisibilité (Harry potter par exemple ^^), cela lui permettrait de faire tout ce qu'il souhaite. Il peut épier ses voisins, leur voler des trucs, etc, bref, il peut faire ce qu'il veut, on ne l'accusera jamais ! Et le philosophe disait qu'est moral celui qui, avec cette cape d'invisibilité, continuerait de suivre les lois de son pays.

Là, on a la même chose puisque l'agent Graves offre la possibilité à des gens de se faire justice soi-même, et il leur assure l'impossibilité de se faire attraper. Donc, cela pose la question de la moralité.

Le concept est excellent, je vous l'accorde. On pourrait penser que c'est le côté "suite d'histoire" pour raconter différentes réactions, qui me chagrine (au lieu d'une véritable histoire qui suis les personnages). Non, cela ne m'aurait pas dérangé d'avoir à chaque fois des personnages différents, comme pour faire une étude de caractère. C'est juste que j'ai pas trouvé ça trascendent sur ce qu'aurait pu permettre ces trois exemples.

Et puis, ce qui me gène avec ce genre d'histoires, c'est qu'on est obligé d'avoir plusieurs livres pour apprécier vraiment la série... ça fait un peu "attends, on a des bonnes idées à raconter, mais pas trop, donc on va faire patienter le lecteur durant 10 tomes pour ne pas s'épuiser". Et c'est pour ça que je serai plus intéressé de me lancer sur une série comme Scalped car Aaron est partie avec un nombre précis d'épisodes au départ, et c'est relativement court. Et apparemment, ça commence d'entrée de jeu très fort.

Voilà, ça va peut-être faire polémique, mais voilà, j'ai pas tellement apprécié le premier tome, et ça me donne pas trop envie de continuer...

Scalped j'ai pas super accroché au premier

Mais d'un coté tu as une série de 100 épisodes et de l'autre 6o et quelques. La différence n'est pas énorme surtout si on réfléchi en tomes.

et dès le premier arc de la série d'Azzarello tu sais que les histoires et personnages reviendront avec Dizzy récupérée par Shepherd

Le second arc lui étant un prétexte pour introduire Megan et le Trust. sans compter Lono en second plan, ce dont on ne se rend compte que plus tard

En fait, sans trop en dire, le "concept" de départ devient vite anecdotique et l'histoire part sur autre chose, et Azarrello et Risso sont aussi partis avec un plan précis sur 100 épisodes, pas un de plus.

Par contre, je n'ai pas lu Scalped, mais peut être que la série prends un rythme de croisière plus rapidement, effectivement.

Ben, perso, sur Scalped, je crois que ca n'est pas tant soit peu une question de "dès le départ ca part vite" car c'est faux. Aaron prend vraiment son temps pour développer son intrigue de fond, se permettant même de stopper cette intrigue pour juste se concentrer sur des flash back, sur des perso secondaires qu'il gratte davantage. Car sur cette série c'est vraiment l'écriture des personnages qui mène tout dès les premières planches...

Bref, non, je ne trouve pas que ca démarre si vite, voir même moins vite que 100 Bullets qui garde son rythme dès le départ, c'est juste qu'Azzarello a des plans sur la longueur donc il ne révèle pas tout, au risque de rester parfois un peu trop flou, c'est vrai, alors que Scalped, dès le départ c'est frontal.

Après, les objectifs de ces deux séries ne sont pas les mêmes.
100 Bullets a vraiment pour but de construire une intrigue complexe avec une succession de petits éléments, en prenant le temps de bien présenter les perso, de construire sa toile... Ca prend forcément du temps pour se développer.
Scalped a une trame plus basée sur les personnages et sur leur interconnexion, c'est plus viscéral, il n'y pas de gros complots complexes, avec une multitude de personnages, c'est des bras de fer permanents, c'est de la rage, donc on est en effet tout de suite dans le cœur du sujet, ensuite faut juste assister à la tornade qui les emporte tous sur toute la série.

Quand j'ai commencé la série (en VF Semic puis Panini) j'avoue que je n'ai pas non plus trouvé le chef d'oeuvre vanté ici et là. Mais entre les dessins de Risso qui m'ont beaucoup plu et de bonnes petites histoires de gangsters (plutôt indépendantes au départ) j'y ai tout de même trouvé mon compte. J'ai donc continué. Je viens d'acheter le n°7 (Cent balles pour un privé) que j'ai pas encore lu, j'y vais doucement (pas comme avec Walking Dead ou je dois m'obliger à ne pas les lire trop vite :D) mais sûrement, et c'est vrai que ça s'étoffe au fur et à mesure! Je crois même que je vais relire mes premiers volumes avant le 7 histoire de ne rien rater!

Maintenant, j'avoue que j'hésite à continuer cette collec en petits albums souples ou à reprendre au 1 avec les cartonnés d'Urban. Vu qu'Urban semble continuer en parallèle la publication des souples, j'économiserais à continuer avec. Mais ils sont beaux les cartonnés!:oups:

Y a-t-il des bonus dedans? J'ai pas calculé quelle collection était la plus économique en termes de nb de pages/prix...

Mandrill à partir de quand tu as commencé à être accro ? Pour ma part, je n'ai que le premier volume en version cartonné d'Urban, et il n'y a pas de bonus. Juste une double page avec toute les couvertures des épisodes. Mais, il faut aussi rappeler qu'Urban publie la couverture après chaque épisode et rappelle le scénariste, dessinateur, encreur etc. C'est très joli, et ça permet de bien distinguer les numéros.

Pour comparer les deux séries, je dirais que Scalped dés le départ tu sais ou tu vas avec le postulat de l'agent infiltré dans la réserve pour découvrir les coupables du meurtre des deux agents du FBI vingt ans plus tôt. 60# pour découvrir cela et explorer les méandres des divers perso qu'Aaron nous aura présenté dés le premier tpb. C'est le chemin qui est réellement intéressant.

100Bullet, en effet, après avoir lu le premier tpb, tu n'es guère avancé puisque pour le coup, tu n'a eu que des scénettes te présentant limite de manière anecdotique quelques persos. Azzarello a tendance à vraiment jouer par petite touche et le puzzle met en effet pas mal de temps à se mettre en place sans finalement que l'on ai la toile de fond qui se dessine rapidement. Cela peut être frustrant car il faut quand même dépasser pas loin de la moitié de la série pour que cela prenne réellement de l'ampleur Tpb 7&8 US et que le puzzle commence à ressembler à une fresque.

Je peux pas dire que je sois devenu "accro", sinon j'aurais déjà tous les numéros ^^
Mais c'est une très bonne série que je continuerai d'acheter régulièrement en prenant mon temps, et j'ai adhéré (à défaut d'être ébloui, peut-être) dès les premiers volumes (sachant que les cartonnés Urban contiennent plus d'épisodes, donc ce que j'ai lu devrait tenir dans les 4 ou 5 premiers de la nouvelle collection)

les deux premiers "urban" equivalent aux trois premiers "semic/panini" (14 épisodes)

100 Bullets, c'est le The Wire des comics.

Très bonne référence. sauf que je ne connais pas The Wire