Softcovers Panini Juillet 2020
 

X-MEN 02 : L'etonnante vie de Moira X (tu m'etonnes).

On est dimanche, c'est la fin du week end.

Il fait bon même si un peu humide, alors je décide de me poser dans mon canap pour attaquer mes softcovers.

Je décide de commencer par X-Men. Je n'en avais pas fait de retours le mois passé, parce que, contrairement à ce que je m'attendais, la lecture des premiers épisodes de Hickman sur les X-Men n'avaient pas suscité d'émotions particulière chez moi.

Ni surprise, ni mécontentement, ni joie. Les épisodes se contentaient d'être lus comme les centaines qui les précédaient jusque là. J'avais donc décidé d'attendre le mois suivant pour en faire un retour.

J'ouvre donc ce X-Men n°2. Et j'apprends que Moïra est une mutante. Et une mutante dont le pouvoir la tend à devenir omnisciente.

Je ne sais pas trop quoi faire de cette information. Peut être même que je la connaissais déja, m'étant aventuré à lire quelques avis vo sur le récit d'Hickman. Mais le lire ainsi me fait tiquer. Parce que Moïra, plus que quiquonque, est peut être la présence non mutante la plus marquante des X-Men. Parce que sa fin avait trouvé un sens dans cet univers. Parce que d'apprendre ça ainsi jette un voile sur la façon dont elle -et nous- a vecu les aventures des X-Men.

Mais j'accepte. J'accepte le parti-pris de l'auteur, j'accepte le retcon. Et je patiente, me disant qu'après-tout, l'auteur allait pouvoir concilier le souvenir de la Moïra que nous connaissions et celle qu'il souhaite placer désormais à la génese de l'univers X.

Je continue ma lecture, et je vois la confrérie des mauvais mutants faire ce qu'ils ont rapidement cessé d'être : des terroristes, et massacrer des scientifiques afin de proteger l'avenir du peuple mutant.

Et tout à coup, Destinée, présentée jusqu'ici comme le coeur de ce groupe, la voie de la raison, la prudence, est dépeinte comme une sorte de gourou de secte qui traite ses camarades comme ses enfants, et qui immole vive Moira, pour inscrire son message dans sa chair de la façon la plus ignoble possible.

Et là, je ne peux plus. Je ferme le magazine, et mon esprit se bloque.

La suite du run d'Hickman va ressembler à ça ? Au massacre de ce qu'on sait sur les personnages juste pour les faire coincider avec ce que veut en faire l'auteur? C'est précisément ce que j'avais reproché au scénariste sur son run des Vengeurs, et je ne suis pas sur de vouloir cautionner la destruction de cet univers que j'aime sur l'autel de la mauvaise fanfic.

Je vais terminer ce post. Retourner à ma revue. Reprendre ma lecture. En esperant pouvoir arriver à la fin sans être témoin d'un autre cassage en règle.

Et nous verrons.

Oh punaise, tu vas détester House Of X et Powers Of X.... :D

Bon déjà c est pas de la mauvaise fanfics il y a plein de choses intéressantes.

Par contre oui tu vas pas aimer la suite c est sur. Les persos sont vraiment changés et pas en bien.

La grande question est de savoir si il y a une explication ou si Hickman ne respecte rien.

si tu trouves que là ca fait secte.. le mois prochain va te faire mal

Tellement

Je suis d'accord avec ça. Hickman sait écrire, et son histoire est intéressante. J'ai dailleurs poursuivi ma lecture -après m'etre déchargé ici de ma frustration- avec intérêt, captif du plan de l'auteur.

Mais je n'ai pas la maturité de lecteur nécessaire pour m'extraire totalement de l'affect lié à ces personnages pour accepter aveuglément qu'on les torde jusqu'à les rendre méconnaissables.

Oh bordel. Bon de toute façon, on est à mi-chemin, donc je vais aller au bout de la route, et on verra bien ce qu'il en sera si je poursuis ou pas.

C'est frustrant, parce que y a "quelque chose".

Et ça reste bien meilleur que ce qu'on peut lire à coté, à commencer par Avengers.

Avengers 02 (juillet 2020)

A l'aide.

Que quelqu'un me libère de Aaron sur les Vengeurs et Thor !

Qu'est ce qui s'est passé ?

Sur le premier de ces deux titres, Aaron n'arrive plus à cacher son manque d'inspiration, et ses idées se réduisent ici à un gloubiboulga de concepts. C'est plat, les rappels à l'historique marvel ne fonctionnent pas malgré tous les éfforts de taper le lecteur du coude, les personnages se ressemblent tous, la menace ininteressante.

Ou est le type qui a été un des rares sur la décénnie passée à donner un réel souffle aux X-Men ? Qui a réussi à me faire lire du Wolverine alors que je fuyais le personnage depuis toujours ?

Je ne comprends pas ce qui se passe, s'il s'agit de limitations éditoriales, ou d'un travail pour lequel l'auteur n'a pas beaucoup d'envie, mais le tout est juste illisible.

2/5, généreux.

Je ne serai pas aussi dur sur ses Thor.

Ici, on sent que Aaron a déja plus d'interet pour l'univers de l'asgardien.

Pas vraiment pour Thor, je pense, qu'il a toutes les peines à inscrire au centre de ses propres aventures, mais pour les personnages qui gravitent autour de lui. Le problème est que, déja que cette conclusion est un peu la saga de trop à mon sens, elle se contente par dessus le marché de recycler les événements survenus au début de son run et de nous les recracher.

Pour moi qui était déja asphyxié par le travail de l'auteur, il m'a été difficile de me retenir de tourner les pages le plus vite possible pour arriver à la fin. Dur, dans ces conditions d'arriver à m'immerger dans le souffle desespéré attendu dans cette ultime confrontation.

2/5, lassé.

Iron Man de Slott est un gros bordel. C'est n'importe quoi, un gros bazar foutraque accentué par le fait que Slott a soudainement décidé de mettre un coup sur l'accélérateur à mi-chemin de sa saga.
Et même si je ne suis pas friand de toutes les idées de ce run, du Stark IA au Ultron Pym (mais ça c'est pas de la faute de Slott), ça a le mérite d'avoir une certaine énergie. Assurément pas un run que je relirai un jour, mais il ne m'inspire ni désinteret, ni frustration, et c'est déja pas mal.

2/5, par dépit.

Le Cap du mois est léééééégèrement plus lisible que les épisodes du mois précédents, mais reste englué dans une intrigue qui n'avance pas, et des personnages méconnaissables, en grandes parties à cause de dialogues à la limite du minable : l'échange entre Sharon et Steve est, à ce titre, risible.

L'épisode se dirige un peu trop lentement vers un cliffhanger censé être trépidant, mais dont j'ai du mal à saisir la portée. En tout cas, on parlait plus haut d'un auteur qui a du mal à placer son personnage titre au centre de ses aventures, mais Coates marque encore plus le pas que Aaron a ce niveau, tant et si bien que laisser Steve à la traine de l'intrigue parait presque volontaire. Frustrant.

2/5, en progrés.

Bref, plus que jamais, j'ai envie d'arreter ce magazine.