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-   -   joe Dassin et les zombies! Une histoire horrifique... (http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=17633)

anteus 04/05/2006 15h14

joe Dassin et les zombies! Une histoire horrifique...
 
Je lance un extrait d'un truc que j'écrit en ce moment avec un ami, ce n'est qu'un premier jet donc il est fort possible que le texte comporte des erreurs ou soit remanié, mais si vous voulez suggérez des idées allez-y.

Bonne lecture.:D

anteus 04/05/2006 15h17

Chapitre premier : étude d’un extrait du livre des Templiers Espagnols, écrit de la dernière année recensée pour cette secte, lettre de Monsieur Meurteaux au professeur Brassac :

Professeur, je vous fait parvenir cet extrait d’un dossier acquis par mes soins, veuillez agréer mes salutations distinguées.

Pièce jointe :

Monsieur Olivier C. à l’ambassade française rapporte que les Templiers, dans leurs dernières années, commettaient des sacrifices humains par vénération d’un vassal du Démon. Une jeune vierge était alors amenée à eux, puis attachée afin de ne pouvoir se débattre. Dans le livre interne de la secte il est fait référence de la « chair absorbée » révélant ainsi que les Templiers pouvaient s’avérer être d’affreux cannibales. Plus loin dans le récit il est dit que la chair d’une jeune vierge leur apportera gloire et immortalité.
Bien évidemment le résultat semble nul puisque la secte s’est entièrement suicidée lors d’une cérémonie dans une ancienne abbaye dont l’emplacement reste à ce jour encore inconnu.

Au pied de la pièce jointe il y a une annotation de Monsieur Meurteaux :

Peut-être est-ce une légende folklorique, mais je n’aurais de cesse d’y croire que lorsque que j’aurais enfin trouvé cette abbaye. Je vous prie Professeur de vous joindre, vous et vos fonds à mon humble personne.

Chapitre deuxième : vacances en Espagne et présentation de notre humble héros :

Je m’évadais en train de Paris avec Betty ma sublime assistante aux boucles d’or dans une joie indéterminée. Comme tous les ans je prenais un malin plaisir à participer au Congrès des sosies préparant les rencontres françaises (puis plus tard les rencontres mondiales).
Cette année pour décompresser avant le tournoi nous avons tous été invité à Barcelone, la belle et charmante ville Espagnole et ses divines beautés féminines.
J’avais engagé Betty dans le seul et unique but de me la faire, je ne le cachais pas, et je comptais bien sauter sur l’occasion de ses petites vacances pour mettre mes plans à exécution.
Pour l’occasion je lui sortait le grand jeu, j’avais mis mon plus beau pantalon à patte d’ef , laissé ma chemise rose ouverte sur mon torse velu sur lequel s’agitait mon lourd médaillon en or (une représentation d’un micro, récompense de 1988 comme sosie de Joe Dassin à la Foire du Trône), puis j’avais enfilé mes lourdes ray-bans sur mon visage angélique de, vous l’avez compris, sosie de Joe Dassin.
Je n’étais pas le sosie de Joe (oui je l’appelle Joe) des dernières années, non, j’étais bien mieux, j’étais le sosie des meilleures années, celles des Dalton, de Guantanaméra et de ses autres succès. Le sosie que faisait craquer les filles, celui des bonnes années, bien qu’ayant un peu plus de poids que lui (5kg) mais nullement repérable sauf si l’on me demandait d’étudier de près ma musculature.

Bref, dès que nous avons posé le pied, Betty et moi, sur la « passeig maritim de la Barceloneta » et que le soleil s’est mis à luire sur mon divin visage je me suis immédiatement activé à mettre mon plan en branle.
« Betty, charmante Betty, est-ce que cela vous dirait d’aller piquer une tête pendant que je m’en vais déposer nos bagages à l’hôtel ? Je vous rejoindrai ensuite. »
Me souriant, elle a acquiescé puis s’en est allé en direction de la plage avec un sac prévu à l’avance pour cette usage là.
Quand je suis revenu une heure plus tard elle était déjà entrée dans une longue conversation avec un jeune étudiant français venu sur Barcelone pour se faire un peu d’argent et vivre de la distribution de fascicules touristiques et de nuits torrides mais il ne se lèverait pas ma Betty. Avec un sourire forcé je me suis avancé vers eux (j’ai remarqué qu’il me dévisageait comme si il me reconnaissait vaguement).
« Ah voilà mon patron ; s’est exclamée Betty allongée sur un transat.
_Bonjour monsieur ; a dit le Couche Culotte.
_Salut, ai-je marmonné à mon tour.
_Le jeune homme ici présent m’a proposé de visiter des cimetières, n’est-ce pas étrange ? s’est époumoné Betty en me dévisageant.
_On visite les cimetières ; ai-je articulé, ne dit-on pas que c’est dangereux ?
_Vous savez monsieur, en général on évite d’en faire la pub au près de certaines personne il est vrai ; s’est confessé Pampers, les gens n’aiment pas trop que des inconnus aillent visiter la tombe de nos morts, ça porte malheur dans le coin paraît-il. Pourtant il y a de très belles cryptes gothiques dans les environs ou des cimetières comme celui de San Juan Bautista.
_Ce jeune homme m’a proposé un hôtel pas loin de chez lui dans la ville ; a suggéré Betty, nous pourrions ensuite aller visiter les environs, non ?
_Et pourquoi ne pas aller camper dans les terres plutôt ; ai-je rebondi à l’idée que ce freluquet me vole ma proie, on pourrait beaucoup s’amuser dans une crypte isolée (sous entendu sexuels que je n’aurai jamais dû prononcer à haute-voix). »
Betty m’a dévisagé, vaguement déçue puis elle s’est rejointe à mon idée pour me faire plaisir, j’imaginais déjà le corps frissonnant de Betty venant se blottir contre le mien pour la réconforter.
« Betty ?? Betty ??? »
Je me suis demandé qu’est-ce que c’était encore. Une jeune personne en maillot de bain, semblable à une diva de l’océan s’est avancée vers nous. Le jeunot lui a préféré se retirer poliment.
J’ai dévisagé la fille un long moment jusqu’à ce qu’elle vienne à nous puis se penche sur Betty sans une once d’attention pour moi.
Quand elle s’est relevée après de longues accolades j’ai demandé :
« Eh bien alors Betty, vous nous présentez ?
_Bien évidemment Monsieur, je vous présente mon amie de lycée, on s’était perdue de vue. Elle s’appelle Gina. »
Gina m’a lancé un regard de tigresse en me tendant la main que je me devais d’embrasser.
« Mais c’est un plaisir » ai-je souri.
Elle a rougi en baissant la tête.

En fait c'est là que ça a vraiment commencé à chier.

Ben Wawe 04/05/2006 19h42

C'est sympa', mais assez court.
La dernière phrase fait bizarre, parce que le personnage n'utilisait pas vraiment un tel vocabulaire après. J'aurais plus vu un "Et c'est à cet instant que tout est devenu fou", ou quelque chose du genre.
Ah, et ça :

Citation:

J’avais engagé Betty dans le seul et unique but de me la faire, je ne le cachais pas, et je comptais bien sauter sur l’occasion de ses petites vacances pour mettre mes plans à exécution.
Je verrais plus : "J’avais engagé Betty dans le seul et unique but de me la faire, je ne le cachais pas, et je comptais bien sauter sur l’occasion de ses petites vacances, et sur elle aussi, d'ailleurs."

Mais c'est qu'un avis perso'. ;)

mr nix 04/05/2006 19h48

Moi j'aime bien la poesie de cette phrase: "Je m’évadais en train de Paris avec Betty ma sublime assistante aux boucles d’or dans une joie indéterminée."

Sinon Joe Dassin+les Templiers=succes assure, tu devrais deposer les droits, Anteus:woot:

grogramane 04/05/2006 20h56

Citation:

Envoyé par Ben Wawe
C'est sympa', mais assez court.
La dernière phrase fait bizarre, parce que le personnage n'utilisait pas vraiment un tel vocabulaire après. J'aurais plus vu un "Et c'est à cet instant que tout est devenu fou", ou quelque chose du genre.

pas d'accord
le heros joue un role
il veut seduire
c'est justement la derniere phrase qui nous montre en quelque sorte son vrai visage
=>effet comique :gni:

anteus 04/05/2006 21h25

merki grogramane tu as tout compris. Mais bon Ben continue ta critique ça me plait d'avoir ton avis et puis de toute façon je n'ai pas encore fini l'histoire (je pense pas la publier intégralement ici sinon on m'en voudrait (ça doit bien faire 50 pages pour le moment et la c la première lol) mais je posterai encore quelques pages si vous le voulez bien.

C'étaitSaSecrétaire 04/05/2006 22h17

Mouais, moi ça me fait un peu trop penser à un mélange de Joe Dassin dans les Griffes du Dieu-Vampire et de Joe Dassin dans les Couloirs du Temps...

Mais faut voir.

gillesC 05/05/2006 12h28

Arfh, pas mal, mais je croyais que c'était le prochain cross Marvel zombies.. :huhu:

Sinon, oui, tu aurais pu faire une super zeugma avec le verbe sauter. :D

anteus 05/05/2006 16h56

Citation:

Envoyé par C'étaitSaSecrétaire
Mouais, moi ça me fait un peu trop penser à un mélange de Joe Dassin dans les Griffes du Dieu-Vampire et de Joe Dassin dans les Couloirs du Temps...

Mais faut voir.

je savais même pas que ça existait!!! sinon GillesC ça veut dire quoi zeugma?

mr nix 06/05/2006 00h00

"Oh zeugma, comment qu'il l'a saute loin"....C'est juste un exemple.

grogramane 06/05/2006 00h08

:lol:
ah oui là c'est dessuite plus clair

mr nix 06/05/2006 00h22

"Tant qu'il y aura des zeugmes"...

gillesC 06/05/2006 14h10

Il faut 6 zeugmes pour faire un hommellette, mon cher Nix. :gni:

anteus 07/05/2006 18h50

1 petit zeugme et ça repart??

anteus 16/05/2006 16h26

désolé j'ai un peu tardé pour la suite, en prime je vous ajoute une p'tite photo (ah ah ah):

http://www.joedassin.info/weekly/joe.jpg

Chapitre troisième : Réponse du professeur Brassac à Monsieur Meurteaux :

Cher collègue,
Votre lettre a attisé ma curiosité. Bien évidemment que je me joins à vous, ainsi que toute mon équipe afin de vous aider du mieux que l’on pourra. Prenez en compte mes propres recherches de mon côté :
J’ai comparé les notes des Templiers avec des cartes de l’époque pour déboucher sur une localisation s’étendant sur une centaine de kilomètre au sud-est de Barcelone dans les plaines.
Selon mes calculs il est fort possible qu’il s’agisse d’une ruine abandonnée devenue patrimoine national.
Ci-joint mes travaux, je vous prie de bien vouloir m’accorder un rendez-vous afin que nous puissions nous rencontrer.
Votre éminent collègue le Professeur Brassac.


Chapitre quatrième :quand Gina se jette dans la gueule du loup :

Betty avait proposé à sa copine de se joindre à nous pour aller camper. Bonne poire je m’étais finalement occupé d’aller acheter le matériel adéquat tout en m’occupant des billets de train déservant les petits villages du coin.
Le camping sauvage prenait des allures d’une fantaisie militaire bien trop compliquée à organiser mais bon je me débrouillais quand même un peu (il faut compter aussi sur mon très beau sourire aux dents blanches) et puis je comptais bien d’un revirement de situation entre les deux très belles plantes m’accompagnant.
J’imaginais bien trop facilement leurs deux corps nus contre le mien, Betty se frottant aux poils de mon torse, Gina léchant les pattes de ma chevelures et puis moi entrain de… pardon ?

La caissière baragouina dans un langage inconnu.
« Money ! » Finit-elle par articuler.

Quand je m’en suis retourné à l’hôtel Betty m’apprit que Gina et elle avait établi un plan de voyage dans les terres et que sa douce compagne avait préféré partir cette nuit là préparer notre arrivée. Je n’étais pas dupe, les deux jeunes amies s’étaient engueulées cela se voyait, je ne reverrais plus Gina, tant pis, il ne me restait que la viande de Betty à me mettre sous la dent, un frisson dans le corps me traversa en y pensant.
Mais je restais quand même inquiet pour Gina.

En fait la belle, je ne le saurais que bien plus tard, avait finalement décidée sur un coup de tête d’aller camper quand même dans une vieille crypte isolée dont le train n’ose même pas s’arrêter devant de peur du danger encouru.
Elle avait grimpé dans le train, arrivée dans les terres maudites en quête d’aventure et de frissons elle s’était échappé du train en voyant la première crypte sur la gauche.
Le conducteur avait préféré ne pas suivre la belle brune plus par peur que par crainte de représaille de la part des chemins de fer espagnols.
La crypte était belle comme ça vue de jour. Les pierres tombées lors d’un incendie s’étalait dans l’herbe dans un spirale improbable pour mieux se perdre sous le chienlit sec et le foin égaré par le vent.
La pierre noire par endroit semblait s’être battu avec une armée tant elle était rempli de coups d’épées, de couteau ou que sais-je encore… Gina explora les environs, ne sachant pas encore qu’elle posait les pieds sur un endroit dont personne n’aurait voulu y passer la nuit même pour un million.
La jeune femme s’aventura au plus profond de la crypte, il était tard, déjà le soleil commençait à faiblir pour bientôt laisser place à une obscurité sans fin, celle de la Mort Marchant.
Elle grimpa dans ce qui était autrefois une pièce. La porte en bois était vieille de plusieurs centaines d’années et pourtant elle tenait encore le coup. Sur le côté il y avait une fenêtre si petite qu’on ne pouvait y passer que le bras, mais le verre était brisé. Elle entra dans la maison, faite de deux pièces abandonnées aux mauvaises herbes.
Elle examina la cheminée qui semblait en état de fonctionner et entreprit d’y débuter un feu. Elle cassa les branches d’un vieil arbuste né et mort dans la maison. Dans la deuxième pièce il y avait un escalier montant sur le toit, mais elle préféra ne pas s’avancer sur les planches peut-être mortes ou cassantes.
De son briquet elle enflamma dans les entrailles de la cheminée un peu d’herbe sèche qui brûla petit à petit le bois mort.
La belle défît son sac, dehors il faisait nuit à présent, elle s’offensa de n’avoir pas vu la nuit tombé sur un paysage aussi magnifique, elle repensa à la dispute qu’elle avait eu avec Betty, peut-être demain lui aura-t-elle pardonné ?
Son portable ne captait pas, tant pis. Elle alluma la radio, c’était un mois consacré à la France, on entendait donc les plus grand succès de Johnny et des autres. Ainsi se terminait une chanson de Michel Sardou pour entendre de la pub.
Elle sortit son sac de couchage, prévoyant de passer la nuit à l’intérieur plutôt qu’à l’extérieur.
Puis elle se déshabilla.

Dans le lointain le train siffla…

Elle enfila une nuisette, puis s’allongea dans un lit improvisé sur les cailloux devant la cheminée. La nuit s’était refroidie de trop. Elle bouquina Umberto Cecchi, un très bon auteur italien, en attendant que le sommeil la gagne, se qui ne tarda pas. Quelle heure pouvait-il être ? Comme une réponse une cloche qu’elle n’avait pas vu en entrant dans le lieu diabolique sonna les douze coups de minuit. Dehors s’était comme si le lieu reprenait vie.
Son cœur battait de plus en plus fort à chaque coup de cloche. Le sang frappait à ses tympans.
Blam, un coup énorme de cloche
Blam, un autre
Blam !
Elle regarda dehors, qui aurait bien pu actionner une telle cacophonie ?
Blam, reprit de plus belle la cloche.
Blam
Une ombre dans le lointain se mouvait.
Blam
La terre sembla trembler.
Blam
Blam
Blam

Qui est là ? pensa-t-elle sans qu’un son ne pût sortir de sa bouche.
Blam
Blam
Blam

Et la cloche s’arrêta. L’endroit redevint calme, trop calme même. Ce genre de calme qui n’arrive qu’avant la tempête. Un calme bien trop bizarre.


Fuseau horaire GMT +2. Il est actuellement 04h42.

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