Gros gros niveau... Bravo à tous...
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Invitation bien reçue. Je vais essayer de participer prochainement...
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Awright, man. ;)
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J'en suis. Mais, je ne sais pas quand.
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Allez hop, je vais faire un truc.
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Merci de vos lectures :merci:
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Une histoire de famille et aussi de mort:
Citation:
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He bé..... quelle histoire.
Elle est courte, mais que rajouter de plus. rien. elle marche très bien comme cela. |
Merci, Hips ! d'avoir répondu présent.
Un texte d'une remarquable concision, très fort. Vous faîtes vraiment de ce projet quelque chose d'exceptionnel. Merci. |
Le pire c'est que mon père est un grand taiseux et que c'est toujours entre la poire et le fromage qu'il me livre ce type d'anecdotes un poil terrifiantes. Ah, et je précise que le nom de Violette est de mon invention et que j'ai demandé à wildcard de rester anonyme, pour préserver évidemment l'identité des personnes citées.
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Voici ma contribution :
« J’ai pas envie d’être morte », elle me dit. Et moi, pris de court, je ne sais pas quoi lui répondre. Ceci est une histoire sans dialogues. Elle ne m’a pas dit « J’ai pas envie de mourir ». Non, mourir, c’est une abstraction. Personne ne sait ce que c’est. Alors, avec ses mots, elle m’a juste dit « Papa, j’ai pas envie d’être morte ». Elle a quatre ans et demi. La veille, au boulot, j’ai reçu un appel d’urgence de l’hôpital. « Votre fille doit être opérée en extrême urgence. Son appendice a éclaté, on craint la péritonite. On a besoin de votre accord.» Je quitte le bureau, je prends tram, métro, train, je récupère la voiture et je fonce à l’hôpital. Je m’en veux de ne pas avoir été là mais heureusement j’apprends rapidement que l’opération s’est bien déroulée. Le lendemain, dans ses yeux, je vois la lucidité de ces enfants qui ont dû apprendre à vivre avec la maladie. Elle m’écrase de sa sagesse. Elle me donne une leçon de résilience. Et bientôt, on se croit sorti d’affaire. Trop vite sans doute. De retour à la maison, la fièvre reprend, le thermomètre monte à nouveau à plus de 41°. L’infection est toujours là, tenace. Retour à l’hôpital. Nouveaux examens. L’infirmière en chef me dit « Ca va monsieur ? Vous êtes tout blanc. » Les chirurgiens décident de la placer sous sédation et de pomper le pus au moyen d’une grosse seringue. Si ça ne fonctionne pas, il faudra réopérer. Moi, je vois juste son petit corps inerte, complètement vulnérable, infiniment fragile et je repense à sa terrible phrase. La dextérité des chirurgiens est impressionnante. Ca rassure. Un peu. Apparemment, tout se passe bien. Retour en chambre. Les paramètres sont bons, petit à petit la fièvre diminue et le drain charrie des humeurs de moins en moins sombres. Enfin, elle reçoit la permission de sortir. Dehors, c’est l’hiver mais il fait un temps superbe. Son beau prénom, formé avec les idéogrammes qui signifient « beau temps » et « beauté », ne m’a jamais paru si bien choisi. On respire, on se regarde, on se sourit. Ceci était une histoire sans dialogues. Pour parler, on a toute la vie devant nous. |
Une histoire courte mais qui prend immédiatement aux tripes, avec l'envie qu'elle soit encore plus courte, pour arriver encore plus vite à la conclusion qu'on espère positive. Heureusement, elle l'est : j'en suis heureux, car cela donne une fin positive à une très belle histoire, et surtout je suis rassuré pour toi.
Merci pour ce moment. |
Bravo Zen pour ce texte plein d'émotions.
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Merci, Zen.
Concis, fort, émouvant. Encore une belle contribution. |
moi ca arrive mais c'est très difficile !
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