Buzz Comics, le forum comics du monde d'après.

Buzz Comics, le forum comics du monde d'après. (http://www.buzzcomics.net/index.php)
-   A vos plumes ! (http://www.buzzcomics.net/forumdisplay.php?f=146)
-   -   Le défi d'à peu prés mai : le travail, c'est la Santé... (http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=31565)

Hilarion 04/06/2009 18h49

Le défi d'à peu prés mai : le travail, c'est la Santé...
 
Toujours pas super fier, mais bon... et vous?;)

Citation:

LE TRAVAIL RENDS LIBRE.


Brice enfila la combinaison qui le protégeait de toute blessure et tout contact durant les opérations de recyclage qui constituaient son quotidien. Bernard, son vieux copain, chargé de l'acheminement des matières, n'allait pas tarder à passer le portail sécurisé de l'Unité des Matières Périmées. Malgré ses 15 ans d'expérience et la taille monumentale du complexe, Brice conservait chevillés au corps le goût du travail bien fait et la fierté de l'artisan. Sans être prestigieuse, la mission de traitement des déchets avait mobilisé suffisamment de militants et suscité assez de débats pour que les lois qui en étaient issues et les agents chargés de sa mise en place gardent la même mobilisation. Trop de paysages avaient étés défigurés par les tergiversations, et les états d'âmes de quelques démagogues naïfs avaient faillit provoquer la ruine de la nation. Lassés de ne plus pouvoir se promener en ville sans avoir à enjamber les détritus et subir les agressions olfactives, irrités du coût exorbitant de dispositifs inefficaces, la population s'était mobilisée. Il était du devoir de chaque électeur d'apporter sa pierre à l'édifice d'une société nouvelle d'hygiène mentale et physique, de liberté et de confort. Chaque contrevenant était signalé avec zèle par des citoyens concernés et pris en charge par les autorités. La prochaine étape à franchir serait le dépôt volontaire, mais les mentalités étaient parfois longues à évoluer.

Brice en était là de ses pensées quand le camion s'annonça. La chaleur et la masse transportée produisaient des effets d'échauffement et entrainaient des effluves nauséabondes et des réactions de dilatation dont témoignaient les bruits sourds et incongrus qui s'échappaient des rares et minuscules grilles d'aération. Une partie du chargement était hautement contaminée car restée sans traitement depuis des lustres. Le reste n'avait connu aucun soin depuis l'entretien de collecte à l'agence. Ce mélange morbide mettait à rude épreuve la structure d'acier renforcée et les nerfs des convoyeurs. Dans le tumulte du déchargement, dés l'ouverture des portes, la masse grouillante se répandit sur la surface de tri.

Malgré la routine de ce triste spectacle, Brice retint avec peine un haut le cœur. A ses côtés, Xavier, nouvellement promu à la tête de l'Unité des Matières Périmées avec l'appui de son ami Nicolas, ne rechignait pas, par goût personnel et volonté démagogiquement affichée de ne pas perdre le contact avec la base active de son institution, à jouer du bâton électrique. Une inclinaison perverse à se rouler dans la fange le mit-il en disposition favorable? A ses pieds, un produit se détacha de la masse; quoiqu'odorantes, les formes ondulantes en émergeant et les soubresauts dont il fut témoin le firent marquer un temps d'arrêt. Cet instant de fascination inconvenant prit au dépourvu les agents qui devaient contrôler électriquement les débordements éventuels.

Une deuxième vague plus imposante les surprit en s'écoulant devant Xavier jusqu'aux talons de Bernard. Engoncé dans sa combinaison et occupé à détacher des grilles quelques matières récalcitrantes, il ne vit pas venir la vague bouillonnante qui l'engloutit avec brutalité. Brice se précipita, jouant avec adresse du nettoyeur haute pression pour tenter de dégager Bernard. Quand celui-ci fut extrait de sous la masse purulente, Brice ne put que constater et prendre à témoin ses collègues que l'état de choc apparent, le traumatisme à prévoir, la déchirure de la combinaison et l'os brisé qui s'échappait de la plaie béante et contaminée augurait tristement du devenir de Bernard et d'un surcroit d'activité du centre de recyclage. Bernard relevait d'emblée de la catégorie 3 qui ne permettait pas statistiquement d'espérer une amélioration significative de capacités opérationnelles qui venaient d'être gravement altérées.

Dans une société où 2 siècles de combat politique s'étaient finalement cristallisés autour de la question du recyclage des déchets, l'opinion publique avait cessé de se croire à «l'école des fans». Compétition et égalité étaient antinomiques; il avait bien fallu admettre qu'il ne pouvait y avoir que des gagnants. Ce qui restait du clivage droite-gauche se portait sur le recyclage et le traitement des déchets d'un capitalisme décomplexé. Fortune, gloire et santé, mais en toute chose intérêt personnel et satisfaction des besoins primaires, ingénieusement maquillés sous un vernis de civilisation : tel était le credo d'une société de "winners". Oubliant que le lien social, fondateur de notre civilisation, avait mis à l'abri des prédateurs un tas de viande aux dents, griffes et fourrures défaillantes, l'homme était devenu l'ultime prédateur, puis son propre prédateur, portant en lui-même les germes de sa destruction. La procédure de quarantaine se déclencha sans attendre. Dépouillé sans ménagement, Bernard fut rejeté hurlant et gesticulant au milieu des autres matières pendant que la chaine de traitement se remettait en route...


HiPs! 10/06/2009 09h45

La grosse fainéasse que je suis te dit bravo. Parfaitement glaçant ton texte avec ce ton détaché qui constitue ta marque. Juste je regrette que Brice et Nicolas ne meurent pas dans d'atroces souffrances. Ca aurait été ça de gagné. Et t'as bien mérité ton point godwin pour le titre ;)

Steuf ! 10/06/2009 10h19

Oups ! j'avais raté ce texte... Je me le garde pour ma pause de midi.

gorlab 10/06/2009 10h57

Ah non, moi je l'ai lu pendant le boulot, faut pas abuser...:beu:

Texte inquiétant et froid, ou la routine d'un monde en décomposition est normal.

Althéa 10/06/2009 18h23

La sobriété de tes descriptions laisse beaucoup de place a l'imagination et le ton détaché que tu emploies ajoute encore à l'horreur de la situation. :clap: J'aime vraiment beaucoup.

Demain je m'y mets je pense, même si c'est carrément chaud de passer derrière toi... :D

Althéa 18/06/2009 21h01

Bien, bien, bien... Deux trois petites précisions pour commencer.

Lorsque le sujet à été fixé, je me suis posé une question simple : Le travail qu'est ce que ça m'évoque? Une personne m'est venu de suite à l'esprit. Ce qui est amusant c'est qu'il s'agit d'une personne qui n'a jamais eu de travail ni de métier officiel mais qui est pourtant la personne que j'ai le plus vu travailler au cours de ma vie. Il s'agit de ma Grand-mère. Je me suis donc lancée dans la description d'une journée, à un moment précis de sa vie. Toutes les anecdotes sont réelles mais bien évidement, le texte est tout à fait subjectif.

En l'écrivant je me suis rendu compte de la complexité de la tache, du coup je ne suis pas du tout contente du résultat, cela dit vu qu'il est fait, lu et relu autant jouer le jeu !

Citation:

Maison de l‘Impostaire, La Grand’ Combe. Une nuit d’hiver. 1963.

La faible lueur de la bougie forçait Pierrette à plisser les yeux afin de ne pas rater l’ourlet qu’elle confectionnait. Elle ne pouvait utiliser sa vieille machine car elle faisait plus de bruit qu’un portail rouillé. Dans la pièce à côté ses filles étaient profondément endormies, aussi elle tachait d‘être la plus discrète possible. Si elle voulait avoir la possibilité de garder des enfants et faire quelques ménages le jour, il lui fallait à tout prix coudre la nuit.

Elle n’était pas mécontente, le costume bleu marine qu’elle s’apprêtait à finir lui rapporterai quelques sous de plus. Ca ne ferait de mal a personne vu la maigre pension de veuvage que les mines lui versaient.

Son mari Adrien, l’amour de sa vie, était mort quelques mois plus tôt d’un cancer foudroyant, la laissant seule avec leurs cinq filles.
Il avait eu la possibilité de passer Chef d’équipe, un poste de grande responsabilité, mais il avait refusé. Adrien était né à la Grand’ Combe et une grande majorité des mineurs étaient ses amis d’enfance. Comment aurait-il pu leur donner des ordres ?
Il avait le cœur sur la main, « son Adrien » était l’homme le plus gentil qu‘elle ait connu. C’était un père aimant et un époux attentionné. Pour couronner le tout il était grand et beau et ressemblait à Jean Marais ! Elle feignait de ne pas s’en rendre compte lorsqu’on lui faisait la remarque, mais elle en avait pleinement conscience. Et c’est elle qu’il avait choisit, une petite sicilienne d’un mètre cinquante au caractère bien trempé. Lors de leur première rencontre elle ne parlait pas encore un mot de français et lui s’intéressait déjà à elle.
Des larmes coulaient machinalement le long de ses joues rebondies, comme à chaque fois que son esprit évoquait le souvenir d’Adrien. Ses pleurs étaient sans bruit, sans sanglot.

Elle sursauta en se piquant le bout du doigt et vit se former une petite perle de sang rouge vif. Pierrette se ressaisit, prise de colère envers elle-même. Elle devait relever la tête, ne pas se laisser aller, pour ses filles. Sa famille avait besoin d’elle. Elle termina le col de la veste bleu-marine, plia le costume en cours de confection et le remisa sur la commode de la cuisine.
Avant d’aller se coucher, elle fit un détour pour veiller à ce qu’aucune de ses filles ne prenne froid en tirant les couvertures. L’ainée avait un petit lit étroit pour elle seule. Les quatre autres partageaient un grand lit. Pour bénéficier d’un peu plus d’espace elles dormaient intercalées, deux à la tête du lit, deux aux pieds.

Elle souffla enfin sa bougie et sombra en quelques secondes dans le plus profond des sommeils.

Quatre heures plus tard Pierrette s’activait déjà dans sa cuisine pour préparer le petit déjeuner de la maisonnée. De grands bols de lait chaud et des tartines de pain attendaient sagement que les dix paupières daignent s’ouvrir et venir s’y intéresser. Une heure plus tard c’était l’effervescence. L’ainée criait sur la deuxième pour une affaire de vieux « Salut les copains » déchiré, la troisième enfilait ses vêtements l’air encore hagard et la quatrième tentait tant bien que mal de lisser les cheveux emmêlés par le sommeil de la petite dernière. Enfin celle-ci posait toutes sortes de questions à sa mère qui répondait à chacune d’entres elles un peu agacée car occupée à ranger la cuisine. cinq enfants pouvaient mettre une quantité record de désordre en un laps de temps tout à fait réduit.
A sept heure, tout le monde était parti pour l’école et Pierrette avait enfilé ses vieilles bottes percées et son panier pour partir sous la neige en direction du marché.
Sur place, elle n’avait ni le temps ni le cœur de trainer à discuter. Elle rentrait déposer ses achats pour repartir faire quelques ménages chez des gens qui n’avaient pas un grand sens de l’ordre ni de la propreté.
Certains affectionnaient particulièrement Pierrette car elle était la seule à accepter de se faire rabrouer sans réagir. Elle n‘en avait cure, elle avait bien d‘autres soucis en tête et une famille à nourrir. D’autres la prenaient pour une idiote, sourde de surcroit, réaction apparemment logique à un accent italien prononcé. Après plusieurs heures passées à frotter un sol crasseux à quatre pattes, harassée, elle pouvait rentrer chez elle préparer le repas de ses filles.

Pierrette adorait sa maison. Son mari l’avait construite de fond en combles et s’était donné du mal, aussi elle était chaleureuse et spacieuse. Du moins elle avait été spacieuse jusqu’à ce que ses parents ne débarquent de Sicile et investissent la totalité de l’étage. Ils représentaient deux personnes de plus à sa charge et c’est pourquoi les temps étaient si durs. Si Pierrette ou son mari attendaient une quelconque marque de reconnaissance ils auraient été bien déçus. Une fois encore Adrien avait fait preuve d’une grande indulgence et acceptait patiemment la situation, mais depuis sa mort ils avaient recommencé à être violents avec elle. Coups de canne et réflexions acerbes l’attendaient au premier étage, mais ils étaient ses parents alors elle l’acceptait. Ils avaient eu sept enfants et Pierrette était ce que l’on appelait en Sicile « la fille sacrifiée». Celle qui élève les plus jeunes, gère la maison, les repas et plus tard s’occupe des parents lorsqu’ils ne le font plus eux même. C’était son sort. Plus jeune, elle avait pourtant eu des rêves et quelques ambitions. Elle avait un temps enseigné comme maitresse d’école avant de venir en France avec son frère ainé.

Pour l’heure elle avait une quantité de choses à gérer. Régler le problème d’électricité de la maison en était une. Depuis qu’elle dépannait elle-même ce type d‘ennui, la situation s’était insidieusement dégradée. Aussi lorsqu’elle étendait son linge mouillé sur les cordes de métal situées dans le jardin, elle prenait systématiquement une petite décharge électrique. Cela peut surprendre la première fois mais lorsque l’on est au courant du phénomène on évite de laisser trainer ses oreilles trop près des cordes, c’est aussi simple que cela. Ce type d’incident ne concernait pas uniquement le domaine de l’électricité malheureusement. Mais après tout à force de se charger de l’entretien complet de la maison ses lacunes diminuaient. Elle était passée maître en matière de rafistolage. Elle préférait en plaisanter en affirmant haut et fort à ses filles qu‘un jour elle construirai un château ! C’était là la plus grande des qualités de Pierrette, relativiser et plaisanter de tout. C’était son moteur pour ne jamais baisser les bras.

Après avoir remplit les estomacs et plongé le nez dans le compteur électrique sans pouvoir déceler d’où venait le problème, Pierrette s’accorda quelques minutes de repos. A peine assise à sa table elle failli sombrer dans ce qui aurait pu être une sieste lorsque les voisines vinrent lui confier leurs enfants pour l’après midi. Les cinq marmots étaient très jeunes ou en bas âge et nécessitaient toute son attention.

Une fois arrivés il ne fallait pas s’attendre à chômer. Ils étaient sorti du landau, allongés sur le lit, dépouillés du lange souillé, lavés, essuyés, talqués, changés, rhabillés et couchés tour à tour. Le tout, évidement accompagné de bruits et de paroles qui provoque l’hilarité chez tout bébé qui se respecte. Pierrette savait y faire avec les enfants et les enfant adoraient Pierrette.
Une fois les bébés couchés elle se retrouvait avec cinq langes de tissu maculés à laver au dehors par temps de neige, à la main. Autant dire que cette tache douloureuse prenait du temps. La suite n’était pas beaucoup plus reposante puisqu’il fallait prévoir le gouter des dix enfants puis le repas du soir.

Au retour de l’école ses filles courraient dévorer leurs tartines puis se plongeaient dans leurs devoirs, non sans que Pierrette ait du les y pousser un certain nombre de fois. L’instruction était une chose primordiale pour elle. Pierrette poussait ses filles à faire des études et souhaitait qu’elles obtiennent plus tard le baccalauréat afin d’avoir toutes les chances de faire un bon métier. Elles étaient toutes intelligentes et elle en était très fière. Son seul regret était de ne pouvoir les aider, mais vu sa façon d’écorcher les mots elle ne leur aurait pas rendu service en fourrant son nez dans les devoirs. Elles s’arrangeaient entre elles, les plus grandes aidant les plus jeunes.

L’heure du repas arrivait vite et avec lui son lot de discussions animées. Pierrette adorait écouter ses filles parler toutes en même temps. Elle leur posait milles questions sur leur journée et ce qu’elles avaient appris a l’école. Mais elles ne parlaient que de récréation et jeux de garçon. Dans une fratrie uniquement composée de filles, on court, on se bat et on grimpe aux arbres. Les siennes affectionnaient les films de cape et d’épées et fabriquaient elles-mêmes des costumes entiers à partir de feuilles de châtaigner et de longues aiguilles de pins. Les arcs et épées étaient de bois et de bâtons. Elles pouvaient jouer ainsi des heures durant le dimanche après-midi.
Elles aimaient aussi les jeux de filles. A défaut d’avoir assez de poupées ce sont les chatons qui se voyaient affublés de bonnets de nuit et couchés de force dans le petit landau de bois fait par leur père à l’occasion d’un noël. Ces animaux étaient bien braves…

Après le repas le père de Pierrette qui ne descendait pour ainsi dire jamais -c’est elle qui montait le repas chaque midi et chaque soir - s’occupait personnellement de la prière. Il obligeait ses petites filles à s’agenouiller par terre, durant 30 minutes chaque soir et à écouter son interminable litanie latine. La prière prenait fin une fois tous les saints de la création évoqués et chacun d’entre eux ayant reçu son « prega per noï ».
Enfin, au grand soulagement de ses filles, Pierrette prenait le relais et racontait aux plus jeune une histoire passionnante dont elle avait le secret.

Une fois endormies Pierrette éteignait leur bougie et partait allumer la sienne, son nécessaire de couture à la main.


gorlab 18/06/2009 23h13

Bon, je lirai ca demain, ca sera toujours mieux que de traumatiser mes collègues..:beu:

grogramane 19/06/2009 05h15

Moi je trouve ce texte pas mal du tout mais peut etre parce que j'y vois aussi un peu ma propre grand mère.
sauf qu'au lieu de garder les enfants des voisines elle gardait les chevres:huhu:

Citation:

Envoyé par gorlab (Message 927930)
Bon, je lirai ca demain, ca sera toujours mieux que de traumatiser mes collègues..:beu:

Et apres l'avoir lu tu auras honte de l'avoir fait et tu bosseras faignasse:D

gorlab 19/06/2009 08h07

Béné, béné, on voit que c'est le coeur qui raconte. Ta maman était l'ainé de ces filles ?

Comme dit Grogra' j'ai maintenant honte d'avoir embété mes collègues...^-^









nan, j'déconne...:p

Althéa 19/06/2009 08h59

M'aurait étonné que tu regrettes bien longtemps :D

Ma mère est la 4ème pas l'ainée :)
Si vous avez des conseils sur le style n'hésitez pas, j'ai pataugé sur ce texte donc les critiques sont bienvenues...

Steuf ! 19/06/2009 09h25

Niveau style, c'est loin d'être aussi mauvais que tu le crois. Tu as plus "pataugé" parce que tu étais face à un sujet plus intime que les précédents, et la peur de tomber dans le pathos était présente. Et je trouve que tu as très bien géré l'affaire.

Althéa 19/06/2009 11h16

T'es gentil :luv:

gorlab 19/06/2009 11h21

Bon, on va vous laisser hein...:beu:

Ben Wawe 19/06/2009 11h33

Je trouve les deux textes bons, même si j'ai une préférence pour le cynisme terrifiant d'Halnawulf. Rien à dire de plus que les autres, le récit fait froid dans le dos, est terriblement d'actualité et a une très grande force, dû beaucoup à sa taille courte.
Althéa a tablé sur plus de longueur mais s'en sort bien, livre une histoire intéressante et très lisible. Bravo à tous les deux. :clap:

Althéa 19/06/2009 12h04

Citation:

Envoyé par gorlab (Message 928083)
Bon, on va vous laisser hein...:beu:

Oui s'il te plait :beu:


Merci Benny :)


Fuseau horaire GMT +2. Il est actuellement 09h58.

Powered by vBulletin® Version 3.8.3
Copyright ©2000 - 2024, Jelsoft Enterprises Ltd.
Version française #20 par l'association vBulletin francophone
Buzz Comics : le forum comics n°1 en France !