Guardians Of The Galaxy #1
 

Après un précédent run au goût de trop peu (2 arcs dont encore 1 sur Thanos) par Donny Cates qui a bien bazardé une partie de son crédit pour le coup (un peu comme Gerry Duggan avec l'abominable Infinity Wars), voilà donc Al Ewing qui la vent en poupe avec Immortal Hulk et bientôt Empyre.
D'ailleurs, il y a comme un lien fort avec la prochaine saga Marvel sans que cela ne soit mentionné directement mais c'est tellement évident.
De plus, Al Ewing fait un inventaire des dernières sagas cosmiques (dont le reste du MCU s'est battu les steaks d'une force) avec le sympathique Annilihation: Scourge qui avait redonné son éclat à Nova (le vrai, hein).
C'est donc avec un réel plaisir de voir cette itération lancée et menée par Richard (bon Peter co-dirige avec Rocket dans les parages, hein, il ne faudrait pas que les spectateurs potentiels soient perdus), surtout que le personnage subit encore le contrecoup de son récent fracassage.
Pour débuter et légitimer l'équipe, il faut une menace et je dois bien avouer que j'étais surpris du choix : tout du long, je me suis dit qu'il manquait un personnage directement en lien avec et il faut croire qu'Al Ewing sait ménager le suspense et le interrogations du lecteur car c'est le cliffhanger.
Je n'ai pas fait les dernières apparitions du personnage car la pénultième histoire lue (déjà avec Al Ewing en partie aux commandes) fut longue, chiante et sans réelles retombées (quoique il avait lancé Immortal Hulk dans la foulée, donc c'est un peu le serpent qui se mord la queue) et je ne voulais pas m'infliger la séquelle (dans tous les sens du terme). Aussi, j'espère qu'Al Ewing fera aussi pour le coup le même inventaire (pour le futur membre de l'équipe?) et surtout expliquer le pourquoi de la menace. Je serais cynique, je pourrais penser que c'est pour laisser de la place aux Eternels dans un futur proche histoire de ne pas doublonner.
En tout cas, c'est un 1er épisode solide qui n'oublie pas ce qui a été fait tout en amorçant des choses appétissantes.
Si cela se goupille bien, cela peut être le titre qui va faire exploser Juann Cabal s'il s'installe dans la durée (toujours eu l'impression de le voir à droite ou gauche sans un style précis ou marquant).
Vivement la suite.