Pas de vacances pour les critiques d'août !
Slobo, le grand architecte des critiques vo ayant jeté l'éponge, j'ouvre donc solennellement le sujet des critiques de ce mois d'Août. N'hésitez pas à venir déposer vos avis sur vos lectures de ces quatre semaines estivales !
Pour ma part, je commence avec : - The Quantum Age #2 : Jeff Lemire poursuit à sa manière unique sa relecture de la Légion des Super-Héros dans ce nouveau spin-off de Black Hammer. La narration a quelque chose de faussement nonchalant, comme s'il ne s'y passait pas grand-chose. Mais en vérité, l'auteur sait ménager ses effets et distribue ses rebondissements avec maîtrise. On apprend que les survivants de la Quantum League prépare un assassinat et on comprend pourquoi Trev Trevz, le héros martien, souhaite finalement tuer la cible désignée. Wiilfredo Torres colle parfaitement au traitement de Lemire : son dessin est modeste mais sert le récit sans chercher à taper dans l'oeil. Du coup, les révélations gagnent en puissance et le récit en élégance, permettant au lecteur de digérer des événements âpres. Une réussite de plus à l'actif du créateur de cet univers de poche. - The Unexpected #3 : la série la plus rock'n'roll de la collection The New Age of Heroes, effectivement imprévisible ! Steve Orlando n'y va pas avec le dos de la cuiller mais son approche décomplexée donne toute sa saveur à l'histoire. Tout est possible, surtout le pire : la moitié de l'équipe initiale est déjà au tapis, un isotope très instable menace de ravager le multivers, on fait escale dans la Vallée des Monstres, on se bagarre avec un géant thanagarien... Cary Nord a le style parfait pour illustrer ça : brut, tonique, limite hystérique (une prise de bec entre Firebrand et Neon dure une page mais risque de tout faire péter). Bon, ça gagnerait à être peaufiné (et deux encreurs expérimentés n'y suffisent pas) mais ça promet quand l'artiste s'occupera de Wonder Woman (avec G. Willow Wilson). WTF, mais irrésistible si on joue le jeu. |
Plus personne ne poste de critiques vo : c'est la chaleur qui vous assomme ?
Bon, je fais ma part, mais si je reste seul ici, ça sera vite plié. - Shade the Changing Woman #6 : c'est la fin de la série, annulée suite à la dissolution de la collection "Young Animals" (même si Way promet un retour avec de nouveaux titres, mais si c'est aussi bien géré que cette fois, ça n'ira pas loin...). Cecil Castellucci a du mérite d'avoir bouclé une histoire visiblement pas prévue pour ne durer que six numéros. Ce volume était moins inspiré que Shade the Changing Girl, et la résolution est à la fois expéditive et habile. Marley Zarcone aura fait preuve d'une régularité épatante dans le graphisme (17 épisodes sur 18) mais il va falloir quand même qu'elle muscle son jeu. Elle rebondira certainement sur un projet indé, son style se prêtant peu au mainstream. C'est à la fois un soulagement que ça se termine (car l'histoire piétinait sérieusement) et un vrai gâchis. J'ai également rattrapé une lecture en retard du mois dernier. Mais je n'ai pas encore rédigé les critiques de deux excellentes lectures sorties ce Mercredi et que je vous recommande vivement : Mister Miracle #10 (encore épatant) et The Seeds #1 (juste indispensable). Allez, aidez-moi à faire vivre ce topic ! |
Citation:
A mon niveau, je suis rarement à jour dans mes lectures et même pour le moment, mon magasin est en vacances. En tout cas, je lis tes critiques mais je peux pas trop réagir car ce sont des titres que je ne lis pas. D'ailleurs je me rends que j'ai oublié de pré-commander The Seeds :( |
Mister Miracle #10 est, encore une fois, une immense réussite, oui.
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Pour prêter main forte à Wildcard:
Adventures of the Super Sons 1: On commence avec légèreté pour une série et un concept qui concentre tout ce que devrait être DC: L'idée d'héritage, du fun, de l'action, des persos bien écrits dans un univers aussi sérieux que délirant... Dommage de ne plus retrouver Gleason ici, mais Barberi s'en sort bien avec des dessins très dynamiques tout en restant parfaitement lisibles. Rien de révolutionnaire, mais ces super-sons sont super-agréables à lire pour ce premier épisode. Justice League Dark 1: Un peu la même chose ici. C'est beau, c'est bien foutu, c'est agréable, ça utilise bien l'univers DC. Certains aspects de Rebirth rendent rétrospectivement le New52 encore plus à côté de la plaque; cette nouvelle (plus tellement maintenant) direction me semble totalement en adéquation avec l'esprit DC, et ça éclate dans des comics comme celui-ci. A suivre... Infinity Wars 1: Je lirai la suite mais pas convaincu par le concept; sa réalisation est quand même plus que correcte, surtout mise en perspective avec les events récents de Marvel. Justice League 5: Snyder m'avait fait lâcher Batman, et m'avait définitivement perdu sur Metal. Bon, là c'est un peu mieux (normal, c'est pas lui ce mois-ci et la narration est meilleure), mais maintenant qu'on peut définir quelques tics et défauts récurrents du scénariste, la cohésion et l'intérêt de l'ensemble posent question. J'aime bien quand même le retour de Jon aux affaires, l'ampleur du truc et la partie graphique. Un peu comme chez les Avengers en face, je vais regarder la suite d'un oeil mais c'est pas ouf. Batman 52: Mouais... King est assez ennuyeux sur cette série quand il n'est pas directement dans son sujet (la relation avec Catwoman). Je fais partie de ceux qui sont plutôt contents des événements survenus dans le 50; j'espérais que King ne fasse pas de Batman une série sur les joies du couple et ne passe pas à côté de l'obligation tragique du perso. On verra ce que ça donnera une fois complétée, mais King sur une ongoing se perd un peu trop; sa recherche constante d'une voix (et d'une voie) narrative ne marche pas à chaque fois, et la forme-sens qu'il produit n'est pas toujours pertinente... Ca reste une lecture convenable, mais rien à voir avec ce qui suit. Mister Miracle 10: Même auteur et résultat résolument différent! Cette fois encadré par une structure ferme (le gaufrier à neuf cases "à la Watchmen", mais ici totalement rigide, comme une succession d'instants, à l'intensité toujours identique, vécus par Scott depuis sa tentative de suicide) et porté par une vraie vision d'auteur; King parvient à produire un petit miracle à chaque épisode. Son point de vue était original mais casse gueule: récupérer son héros totalement paumé et dépressif, le faire participer à une guerre cosmique et sanglante, lui donner des responsabilités gigantesques... et ne montrer de tout cela qu'un ensemble de discussions, le plus souvent exprimant des désirs et des angoisses quotidiennes, d'un homme normal. Ca aurait pu être ennuyeux au possible, c'est magistral dans l'utilisation des concepts les plus bigger than life de Kirby pour les amener à un niveau de pure humanité. C'est passionnant dans ce que ça évoque (le cosmique, la guerre, les décisions et responsabilités d'un dirigeant, l'opposition à un Darkseid invisible et omniprésent...); formidable dans ce que ça raconte (la vie quotidienne d'un couple qui essaie d'avancer malgré les difficultés, les névroses issues du passé et les inquiétudes de l'avenir); et impressionnant dans la forme et la structure (le gaufrier, le caché/dévoilé propre aux illusionnistes comme Mr Miracle, l'aspect graphique au diapason, le méta -comme ici avec une évocation du rapport Kirby/Stan Lee-)... Bref, c'est de l'excellent comics; qui pourrait devenir un futur chef d'oeuvre si King parvient à nous faire une fin qui justifie et donne du sens à sa structure. De loin le meilleur travail de King pour le moment... et probablement le meilleur comics des Big Two actuellement! |
C'est Tynion sur Justice League #5. :D
Et arrêtez avec Requiem, sans avoir lu, j'ai compris l'identité. :p (et donc Marvel toujours aussi prévisible..) |
Ahah, exact pour Justice League. C'est vrai que j'ai lu machinalement et que je m'étais dit que c'était pas mal ce mois-ci.... ;-)
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Merci pour les renforts !
- Mister Miracle #10 : Tom King et Mitch Gerads seraient-ils le meilleur duo créatif du moment ? On peut le penser en lisant leur nouvelle prouesse. Le scénariste confronte les héros et le lecteur à un choix impossible - sacrifier un enfant pour faire cesser une guerre - et passe en revue tous les états par lesquels passent Scott et Barda face à ce dilemme. La force de l'affaire, c'est qu'aucune réponse n'est évidente et la solution choisie est à la fois simple et désespérée. Tout se met en place pour un final qui promet d'être renversant sans qu'on puisse l'anticiper. Graphiquement, la mise en scène stricte souligne l'intensité de ces moments, l'impression que l'étau se resserre, renvoyant comme une boucle au malaise existentiel dans lequel on avait trouvé le héros il y a dix épisodes de ça. La séquence illustrée par un dessin enfantin est à la fois savoureuse (c'est une parodie de Galactus) et troublante (renvoyant à Jacob, à l'illusion d'une issue facile...). Toujours aussi impressionnant. |
- Cosmic Ghost Rider #2 : je ne sais plus si j'avais posté un avis sur le n°1 le mois dernier mais je me rattrape cette fois.
Donny Cates produit certainement la série la plus foutraque de Marvel avec cette version hilarante de Frank Castle devenu à la fois un Ghost Rider mais augmenté grâce à Galactus puis Thanos puis Odin. Revenu d'entre les morts à déjà plusieurs reprises, il entreprend cette fois d'éduquer Thanos encore enfant pour l'empêcher de devenir un criminel. Tout ça mené sur un rythme vraiment infernal. Dylan Burnett met le tout en images, avec la colorisation pétaradante d'Antonio Fabela, et pousse les curseurs à fond avec un style proche du cartoon le plus débridé. C'est jouissif et tout à fait raccord avec le fond. Un vent de folie très rafraîchissant et audacieux. - The Seeds #1 : certainement un des projets les plus attendus de l'année, porté par un trio prestigieux : Ann Nocenti, David Aja, Karen Berger. Où il est question d'un Mur séparant un pays en deux (tiens !), de "fake news" (tiens, tiens !), d'étrangers inquiétants (tiens, tiens, tiens !)... Mais aussi de romance bizarre, de déontologie, de scoops, de fin du monde, d'abeilles, de Mao. Agitez bien et dégustez ! C'est très dense sans être bourratif, totalement unique, passionnant, accrocheur. Et c'est superbe visuellement, avec du "gaufrier" en neuf cases mais pas que, du noir et blanc et du vert, des alvéoles, une héroïne déjà mémorable, un couple étonnant, et des collecteurs étranges dans la Zone B. Mon tout est le premier épisode sur quatre d'une série qui va probablement rafler de futurs Eisner awards, voire un prix à Angoulême (si un éditeur français traduit ça vite). C'est beau, c'est curieux, c'est immanquable ! |
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Bukowski: oui!
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lu aussi.
Je trouve ce comics frais. Cela fait du bien. L'histoire est compréhensible et les persos ont des caractères bien précis. Pour l'instant, c'est le marvel qui me plaît le plus. |
Etrange retour que celui des Fantastic Four.
Au fond, ce numéro pourrait pleinement intégrer la sympathique série Marvel Two-In-One, dont les seuls défauts sont un manque d'imagination pertinente dans les réalités alternatives et le fameux retour en pleine intrigue de Chip Zdarsky. Au comparatif, je trouve que ce dernier a plus la main que Dan Slott sur les sentiments et émotions de Ben & Johnny, même si celui-ci n'utilise cet aspect que pour un numéro, pour lancer doucement la machine ; n'empêche que la discussion, terrible, entre le duo dans Marvel 2i1 m'a plus marquée que ce qu'on a ici. Après, c'est très correct et bien fait, bien écrit, et joliment dessiné, même si je n'adhère pas à la Chose de Pichelli. Une bonne relance en douceur, malgré tout surprenante vu le "buzz" voulu autour. Ha, et les annexes ne sont pas mal, même si je n'aime pas Bianchi et que Doom magicien n'est pas ma version préférée. La page sur Impossible-Man est un joli pied-de-nez aux haters, bien que trop sage. |
- Fantastic Four #1 : un faux retour très frustrant qui donne la désagréable impression que Marvel joue la montre et que Slott répète le #1 de Marvel two-in-one.
A ce compte, c'est une déception éditoriale et narrative, loin du tonus affiché par le même scénariste pour sa reprise d'Iron Man. Les back-up stories auraient été avantageusement remplacées par un n° double qui aurait permis non pas de réunir tout de suite le quatuor mais de montrer la situation de Ben et Johnny d'un côté, et de Reed, Sue et leurs enfants de l'autre. Sara Pichelli s'en sort plus avantageusement même si, en tant que fan, je dois être honnête et dire qu'elle ne livre pas son meilleur taf. On sent qu'elle est en rodage sur la représentation de certains persos (la Chose) et que les décors sont un peu légers. En somme, à l'image de ce numéro, il y a de la marge et du potentiel. Souhaitons qu'ils s'épanouissent vite, même si les vraies retrouvailles ne seront pas avant le #3 en Octobre. - Superman #2 : Bendis, par contre, ne perd pas de temps pour plonger son héros et ses lecteurs dans le grand bain. Alors, attention, cet épisode ne présente pas de progression décisive quant à l'intrigue (pas d'explication sur la situation soudaine de la Terre, sur le coupable, sur la solution pour s'en sortir), mais une exposition bien complète de la crise et des doutes de Superman. Le + : avoir impliqué la JL (car souvent on a l'impression qu'une tuile pareille arrive au héros sans que ses camarades s'en rendent compte). Ivan Reis est la star du show : il faut dire qu'il a de quoi faire. Mais il livre des planches extraordinaires de puissance. On le sent requinqué, remonté à bloc, vraiment investi. Je me régale. |
Pour Fantastic Four, quel est son rythme de publication ? Je pense que ça va, clairement, déterminer mon avis sur ce #1, en fait.
Si le rythme est bimensuel ou de dix-huit numéros par an, je pense que je peux accepter ce faux-départ organisé ; si c'est un rythme mensuel classique, alors c'est clairement une fausse bonne idée, même si la réalisation n'a rien de honteuse. Concernant Superman, je suis grosso-modo en désaccord : je me suis ennuyé sur ce numéro, très bien illustré par Ivan Reis, mais en soi très vide ; rien n'avance. Certes, l'exposition est bien faite avec les sentiments de Superman, mais je n'apprécie pas que l'auteur fasse déjà une pause dans cette intrigue - dès la deuxième partie. A mon sens, c'est trop tôt. Et, aussi, j'ai compris finalement pourquoi je ne supporte pas Flash tel que Bendis le décrit ; parce qu'il cadre le personnage sur celui de l'ex-DCEU, du film Justice League. En soi, j'ai pu accepter cette version décalée, paumée, un peu minable, balourde et naze du personnage en film, car il apparaît tel quel et il fonctionne dans le film - mais tel n'est pas le cas en comics, où Barry Allen n'est tout simplement pas ainsi. Dommage, ça parasite le numéro de mon côté. |
A priori, FF est mensuel.
Je ne veux pas être trop sévère, même si j'ai été déçu par ce n°1, parce que la réunion des quatre aura lieu dans le #3 en Octobre, donc, bon, c'est pas non plus très loin. La dernière page par Skottie Young résume, je crois, parfaitement le sentiment général : une grosse frustration. J'espère juste que la suite coïncidera avec l'apparition d'un ennemi (qui apparemment sera inédit), bref que Slott mettra un bon coup d'accélérateur et que Pichelli sera plus à l'aise. Pour Flash dans "Superman", ça ne m'a pas dérangé parce que c'est vraiment une page, rien de déplorable. L'épisode en lui-même ne fait rien avancer mais je trouve que c'est nécessaire de montrer le chaos provoqué par ce déplacement dans la Zone Fantôme. Comme l'histoire semble être assez longue, au final cet épisode s'intégrera bien dans l'ensemble. Mais bon, c'est typique de Bendis : il démarre fort, puis freine, et ensuite développe. Il n'a pas changé son style d'écriture (même si je trouve qu'il s'est calmé sur les dialogues). |
- Death or Glory #4 : le précédent épisode m'avait beaucoup déçu, et s'il y a du mieux ce mois-ci, ce n'est pas (plus) ça. Il y a quelque chose qui s'est cassé pour moi.
Remender n'a jamais été un scénariste qui reculait devant des trucs un peu limites, mais là, son trafic d'organes est franchement glauque et intervient dans une histoire qui ne partait a priori pas dans cette direction. Le contenu même de l'épisode est finalement très mince : une course-poursuite avec un cliffhanger très opportuniste. Bengal aussi s'est dissolu au fur et à mesure. Après avoir démarré pied au plancher, ses personnages se résument à présent à des grimaces et sa narration à des successions d'images percutantes mais sans nuances. Sauf spectaculaire rétablissement dans le prochain numéro (qui conclura ce premier arc), j'arrête les frais au #5. - Hawkman #3 : j'aime beaucoup cette relance de la série qui opère une remarquable synthèse du perso tout en offrant du grand spectacle. Vendetti construit son intrigue autour de Hawkman, ses réincarnations, sa mémoire qui flanche, sa malédiction. C'est à la fois simple et très dense, mais toujours lisible, efficace. Par contre, gare au recours systématique aux déplacements-surprises dans l'espace-temps... Hitch tient une grande forme depuis qu'il se contente à nouveau de dessiner. Il livre des planches très fournies et toniques, on sent le plaisir évident qu'il prend à produire cette série. Grâce à lui, on en prend plein les yeux en plus d'être captivé par ce qui se raconte. Une excellente surprise. |
Le ff1 j ai l impression que Marvel n écoute pas ces lecteurs
Franchement on a eu le point one ou je ne sais quoi avec les vendeurs de la préhistoire qui teasent le retour des Ff On a la série avec la torche et Johnny Et la premier épisode. Ils nous teasent le retour !! Ça fait plus d un an que ce retour est annoncé et il ne se passe pas dans le premier épisode de la série !!! C est un vrai soucis pour moi et ne m inspire rien de bon je veux dire c est censé être un évènement ce numéro un. Ils le transforment en épisode ordinaire... Ça va être quoi les épisodes ordinaire ?? |
C'est vrai que je suis resté sur ma faim après la lecture de ce FF#1, c'est un faux départ , pas inintéressant certes (l'évolution du couple Ben/Alicia) mais ce n'est pas ce que j'attendais pour un #1
Et petit coup de cœur pour la nouvelle mouture d'astonishing Xmen ( oui, oui je deconne pas-^^}, c'est fun , drôle et ça ne se prend pas au sérieux , j'adhère totalement |
Je sens que je ne vais pas me régaler à la lecture...
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Citation:
Tu me donnes ce même numéro mais c est le dernier épisode de Marvel two in one. Je te dis super dernier épisode tellement hâte de lire le fantastic four 1. La j attends pas le fantastic four 2 |
Bah, l'essentiel pour Marvel est d'avoir écoulé une kyrielle de Variant Covers...
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J'ai beaucoup aimé ce 1. Faut bien une voix dissonante.
Critique à venir. |
Citation:
J'attends le #2, alors ; il déterminera mon avis final sur ce #1, agréable à la lecture mais qui ne m'a pas forcément rassasié après. Citation:
Ca commence à faire lourd sur un personnage qui n'a rien de cet humour bas du front, dans toute son histoire. Concernant le style, soit ; n'empêche que dès le #2, c'est rapide. Citation:
Par une idée simple, mais évidente, Venditti étend parfaitement son personnage et son univers, en toute cohérence. Brillant, bravo. En outre, c'est beau ; une réussite surprise, oui. Citation:
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FF #1 n'est pas désagréable. Il est simplement frustrant. Pour un peu, on a l'impression qu'il joue la montre. Mais on se demande bien pourquoi. Si encore ça avait été d'entrée un épisode double avec une partie Ben-Johnny et une autre Reed-Sue-les gamins, plus un final avec le signal dans le ciel, OK. Là, on aurait su que le mois prochain, ce serait la réunion tant attendue, avec en prime un vilain pour le grain de sel, parfait.
Mais c'est pas le cas. Moi, ça m'a d'autant plus agacé que Slott est parti à 100 à l'heure sur "Tony Stark : Iron Man", qui est drôle, plein d'action, avec des subplots. Je me disais : s'il refait ça avec les FF, ça va être impec'. Bon, c'est différé. S'il balance un épisode 3 qui swingue, tout est pardonné. Sinon, ça va être difficile quand même. A priori, je suis parti pour au moins le premier arc (4-6 épisodes certainement). Je dresserai un bilan ensuite. Je veux donner sa chance à la série parce que j'ai attendu ce retour, que Slott a montré dans le passé qu'il aimait sincèrement les FF, que j'apprécie Pichelli, que Marvel a besoin de sa first family. |
Jeepers Creepers 3 : Je lis ce titre parce que j'ai beaucoup aimé les 2 films de cette franchise. Le Creeper est sans doute le meilleur boogeyman de ces 20 dernières années. On y suit l'enquête d'un étudiant au Mexique puis aux USA sur les similitudes de certains mythes concernant un Dieu-Dragon chez plusieurs peuples américains. Un lien télépathique se crée entre lui et la créature des deux films et Devon est hanté par des visions de plus en plus violentes du monstre. Je ne suis pas fan habituellement de ce genre de série de chez Dynamite (voir le désastreux Pumpkinhead) mais là, le scénariste Marc Andreyko apporte de toutes nouvelles idées à la franchise. Sur ce tome 3, c'est toujours Kewber Baal qui dessine et son travail est un peu en dessous de ce qu'il a montré sur les deux premiers numéros mais ça reste très agréable. Bref, voilà une série que je recommande aux amoureux de films fantastiques. Je ne sais pas combien de numéros sont prévus ni quand un TPB sortira par contre.
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Mister Miracle #10
Mister Miracle #10
W : Tom King P : Mitch Gerald Je continue mon histoire d'amour moi non plus avec cette série atypique , véritable succès critique mérité, mais qui souffre de mon côté d'une réception mi figue mi raisin du au fait que je ne suis pas complètement réceptif au travail de Tom King. Ce numéro est une bonne pioche surement car je suis père également et les diverses situations misent en lumière par Tom King m'ont parlé (par contre je n'ai pas d'enfant à remettre à un tyran adepte de la mort en échange d'une paix factice). Les beuveries entre potes (Ici des ex league Bwa ha ha), les apitoiements dans des magasines quelconques avec de la psychologies de bas étages, des problèmes de couples notamment qui tient la culotte et bwa ha et bwa ha ... Oui ce numéro est une réussite et bizarrement malgré le fait qu'il ne s'y passe pas grand chose en apparence (la fin permet quand même de résoudre le problème du début) je me suis enfin retrouvé dans la trame générale, comme quoi. Enfin Tom King m'a touché. Peut être également que Mitch Gerald m'a semblé aussi plus lisible avec des planches en gaufrier 3x3 qui m'ont semblé justifiées. D'ailleurs depuis le retour de Mister Miracle avec le #7 le dessinateur me semble plus maitriser son art en simplifiant légèrement ses cases. Voilà, pas grand chose de neuf finalement mais clairement un plaisir décuplé. Et si en plus on a le droit également au FF avec le retour de Galactus et le Silver Surfer je n'ai plus qu'un mot à dire : Excelsior !!!! ma note : 9/10 |
Infinity Wars #1
Infinity Wars #1
W : Gerry Duggan P : Mike Deodato Enfin on y est ... comme les semaine et les mois d'avant. Un numéro double qui fait le job avec enfin la réunification des détenteurs de l'instar de Warlock dans les années 90 puis le mystère qui s'épaissi autour de Loki (au passage Duggan reprend des éléments du Thanos de Lemire) pour finir par une brutale accélération qui voit à la fois les forces en puissances s'affronter, l'identité de Requiem révélée et une possible mort qui fait écho à un acte d'amour des premières pages ; Eros et Thanatos quand tu nous tiens :D Duggan avance enfin ses pions et sait composer intelligemment avec THE contrainte éditoriale : mettre en avant certains personnages présents et important ou qui vont l'être dans le pan cinématographique de l'éditeur. Cela fait et dit on peut quand même reconnaitre une certaines habilités à faire joujou avec une menace importante et que la vengeance étant un plat qui se mange froid, l'univers risque d'en pâtir. Duggan semble vouloir redistribuer les cartes et c'est tant mieux. Quelque soit la conclusion (qui ose croire à la mort de certains personnages vu leur importance ?) on aura au moins le droit de lire quelque chose de différent et de fort pendant quelques mois (plus d'une année si on compte la série GoG de Duggan), approche surprenante quand on analyse la politique éditoriale de Marvel ces dernières années. Graphiquement Deodato me déçoit un peu. C'est quand même parfois trop sombre et il a du mal à rendre les affrontements épiques et lisibles. On est loin d'un Pérez, d'un Lim si moqué, d'un Starlin ou même d'un Pelletier ou d'un DeVito. ma note : 7/10 |
The Quantum Age #2
The Quantum Age #2
W: Jeff Lemire P : Wilfredo Torres Jeff Lemire est à l'aise dans ce récit de pur SF voire d'anticipation comme il l'était finalement sur Descender ou Trilium. Dans cette modernisation de la Legion of Super-Heroes dans le monde de Black Hammer (le lien se trouve dans les martiens) Lemire joue avec les similitudes qui pervertie en enveloppant le tout dans des dessins assez ligne claire, simple de Wilfredo Torres, comme pour souligner un peu plus le contraste. Car le scénariste n'épargne personne : des anciens membre de la Quantum League qui fomente un assassinat contre le président de la Terre, le massacre d'un peuple, des personnages qui sont irritants (Erb) ou mutilés (Modular Lass) voire méconnaissable en dictateur (je vous laisse la surprise). Le scénariste a haussé le ton et avec une telle ligne directrice il peut propulser sa série vers des sommets. C'est tout le mal que je lui souhaite. ma note : 7/10 |
Paper Girls #23
Paper Girls #23
W : Brian K. Vaughan P : Cliff Chiang deux citations extraites de ce numéro : Citation:
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Donc dans le futur, deux groupes explorent la ville, font de drôle de rencontre et sont encore confrontés à des paradoxes temporels quand ils n'essayent pas de changer le temps en agressant le corps médical pour tenter de guérir une maladie non encore déclarée et incurable dans le présent (vous suivez toujours ?). Ah par contre BKV nous confirme que le coming out dans les années 80, même énoncé dans le futur a du mal à passer (très bon moment, puissant d'ailleurs). ma note : 6/10 |
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Tom King saura-t-il offrir une fin suffisante, à tout ça ? |
Je l'ai lu ce matin, c'est toujours aussi envoûtant.
Ca oscille tellement entre le burlesque (bwhaha, le faux Stan Lee qui explique que c'est la création de Jack Kirby et pas la sienne), le triste (le fils, le couple), l'effet miroir avec la paternité de l'artiste (d'où d'ailleurs les retards). Ce mix rend la maxi-série tellement singulière qu'il n'y a aucun titre Big 2 présentant cet attelage (quoiqu'Ed Piskor fait très fort aussi). |
j'avais lu les deux premiers, je suis passé complètement à côté.
J'attends un recueil en français. Vous êtes balaise en anglais car c'est super bavard et ultra référencè qd même. Mais cela a l'air bien, c'est sûr. |
Autant je trouve ça bavard, oui, autant je trouve que le niveau de langue est plutôt accessible. Ce n'est pas de l'anglais littéraire, c'est de l'anglais parlé qui me convient tout à fait.
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Mr Miracle n'est vraiment pas difficile à lire en vo. Ce qui peut impressionner, c'est la trame de l'histoire, sa construction. Mais c'est un faux problème en vérité.
C'est un peu comme les journalistes de "Première" qui se demandent à quel point il faut être intelligent pour comprendre la saison 2 de Westworld... Alors qu'ils sont en pâmoison devant la dernière de Twin Peaks ! Quant à la fin de la maxi-série, je n'en ai pas peur. A mon avis, l'erreur, c'est justement d'attendre une apothéose, un final de ouf à la Watchmen puisqu'on compare souvent King à Moore. Or, parfois, finir sobrement, c'est rendre justice à l'ensemble. Bien sûr, ça peut aboutir à une frustration voire une déception, mais quand on regarde bien, Mr Miracle n'est pas spectaculaire, ça se joue souvent entre deux personnages, quatre murs, beaucoup de choses se déroulent hors champ. Le dénouement peut donc aussi se jouer ainsi, ce serait logique. |
Oui le niveau est pas si compliqué.
C est plus la structure.. Sinon oui moi aussi je suis toujours aussi fasciné (alors que moi j ai laissé tombé Grand design qui ma terriblement ennuyé même "gratuit") |
- Catwoman #2 : j'ai vraiment du mal à adhérer à cette série, ça ne décolle pas, c'est difficile à définir, mais il manque quelque chose.
Joelle Jones assume le scénario, qui est mollasson, et le dessin, qui ne brille pas dans l'action. Il me semble qu'elle aurait dû consacrer ses efforts sur Selina Kyle, ses sentiments après le mariage raté avec Bruce Wayne, quitte à différer le retour de Catwoman. Parce que, là, l'affaire se présente mal : on se fiche de l'intrigue, le nouveau costume de l'héroïne est moche, la méchante est affreuse (et je pense deviner sa motivation). Alors que quand Jones se concentre sur Selina, ça donne des pages superbes, des moments touchants. J'ignore si j'aurai la patience de persister longtemps. - Daredevil #606 : nouvel arc et nouveau dessinateur, et Charles Soule en a encore sous le pied. Après avoir tenté de piéger le Caïd en collaborant avec lui, Murdock veut désormais prouver qu'il a truqué les élections qui l'ont fait maire de New York. En parallèle, il doit gérer les prétendants à sa succession de big boss du crime organisé. Et Mike Murdock apparaît, en chair et en os ! Soule n'est peut-être pas un grand scénariste, mais il a de l'imagination et entraîne a série dans des directions imprévisibles et intrigantes. Désormais il va pouvoir s'appuyer sur un dessinateur hyper régulier avec Phil Noto, bien qu'il se cherche un peu sur cette série. Un drôle de run, mais au moins on ne s'ennuie pas. |
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Clairement, j'espère que, à la fin, on connaîtra le destin de Jacob, on verra le choix et la voie de Mister Miracle (je parie sur la fuite), et je suis ambivalent sur mon envie de voir Darkseid (je l'attends de pied ferme, mais il rôde tellement et son ombre est telle qu'il faudra que son apparition soit parfaite). |
Scooby Apocalypse 28 : J'en ai fini avec mon marathon Scooby Apocalypse. J'ai bien fait de les lire. Giffen et DeMatteis s'en donnent à cœur joie tout au long de la série et on devine aisément qui a inventé quoi. C'est un pur régal. Dans cet épisode, une nouvelle relation très intéressante s'installe entre Scrappy Doo et une Daphne suicidaire. La série a redémarré sur de nouvelles bases depuis 3 n°, avec l'équipe qui coexiste avec d'autres survivants dans un supermarché. C'est le moment de prendre le train en marche pour ceux qui ne liraient pas le titre. En complément, la suite des aventures de Secret Squirrel est toujours aussi amusante mais je ne sais pas si les auteurs vont la lier plus que ça à l'apocalypse. On sait juste que Secret Squirrel a été créé par un Dinkley...
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