Je suis dans une période relecture des classiques de Vertigo depuis une semaine (vive le chomdu :meurmf:), j'ai commencé Preacher depuis hier, le 1er épisode est un peu brouillon (ce n'était pas le cas dans mon souvenir), mais cela est certainement du à la relecture et au fait que je connaisse tout ce qui va suivre.

Malgré tout on voit tout de suite pour quoi ce titre est devenu un tel classique, un dessin de Dillon (que j'ai toujours apprécié perso) parfait et qui colle vraiment à la perfection au récit de Ennis et aux décors choisis.

Je n'ai lu que le Monster VF de la première année de ce run et j'avais adoré ! Je ne lis que de la VF mais ça faudra que je jette un oeil sur les TPB VO quand même parce que tes résumés de ce qui suit, ça fait envie :p

Trinity, le weekly de DC avec le trio Batman/Superman/Wonder Woman.
Cette serie n'a pas pris une seule ride malgre le re-boot via les New 52.
Au moins, j'en ai pour mon argent: histoire bien ficelee avec un veritable background inclus dans chaque book. 52 issues, il y a de quoi faire!!

Hellblazer, toujours chez DC/Vertigo.
Je me fais la grosse pile de singles de cette serie phare. J'en trouve la lecture bien plus aisee qu'en trade. Peut-etre est-ce du au decoupage impose par le format. C'est LA serie que je souhaite avoir au complet en singles.

Radical Comics, les series editees par ce publisher qui a pris ses fans pour des pigeons (je reste poli...). Il ne me manque qu'un seul single, dont je ne sais pas s'il a ete edite ou non (!!), sinon, j'ai tout. hormis les trades. Il faudrait que je me commande Hotwire, bien plus complet que les singles...

C'est quelle période de Hellblazer?

Bon j'ai relu la suite et cela a mieux vieilli que ce que je croyais.

RESURRECTION (1 à 4) Starlin/Starlin/Austin

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Jim STARLIN est à la fois au scénario et aux dessins, étant secondé par Terry AUSTIN à l'encrage. Le format change également avec une LS en 4.

Le Silver Surfer part donc délivrer l'âme de sa bien aimé prisonnière de Mephisto. Pour cela il sera accompagné de Warlock et les gardiens de l'infini. 4 épisodes c'est un peu long et il y a de la redite. Starlin qui était, à l'époque, le big boss du pan cosmique de Marvel en fait parfois un peu trop sur des pseudos considérations philosophies ou métaphysique. Pourtant cela passe bien car déjà il convie pas mal de guest star qui sait bien écrire (Dragon Lune est arrogante, Drax stupide mais grand coeur, Pip..fait le Pip). On y croise la mort et Méphisto. Ce dernier fut un des plus grand adversaire de Norrin Rad souhaitant lui ravir sa noble âme. Starlin s'en rappelle et c'est le bon point du récit.
Quand je dis que c'est une suite, il faut y voir la résolution de la disparition de Shalla Bal car ici on n'est plus exactement dans une aventure du Surfer qui se partage plutôt la vedette avec Warlock. C'est d'ailleurs les passages avec ce dernier que j'ai préféré tant Starlin le maitrise. Il est manipulateur, manichéen et on en vient à se demander si il possède une âme où bien est ce uniquement le joyaux qui lui en sert ? Graphiquement c'est quand même très inégal. Austin ne semble pas l'encreur idéal mais rattrape pourtant certaines planches. C'est souvent au niveau des visages que cela pèche. Les deux derniers épisodes dans le monde de Méphisto sont les meilleurs graphiquement car Starlin tente des compositions de pages plus audacieuses qui se rapproche de la LS sur Thanos. La fin est également intéressante avec le Surfer qui devient redevable envers Warlock mais sans lui donner son amitié. De même l'amour est au rendez vous mais pas forcément le bonheur.

Par curiosité, qu'avais-tu pensé de la période du Silver Surfer où Salla Bal et Zenn-La étaient détruites (ou bien où leur illusion disparaissait ?) parue dans Marvel Select en VF ?

Tu parles des aventures du Surfer scénarisées par Perez ?

Je pensais plutôt à JM DeMatteis. Durant l'un des dernier numéro de Pérez, Zenn-La disparait (et selon Marvel Wikia, Shalla Bal n'est pas réapparue dans des numéros ultérieurs), et DeMatteis montre un Surfer sans émotion revenir sur Terre peu après Onslaught.

J'ai détesté les épisodes de Perez qui pour moi détruit tout l'imaginaire lié à Zenn La et Shalla Bal. J'ai trouvé cela bancal et trop destructeur. J'aime bien ce que fait De Matteis en suivant avec de très bons Ron Garney (qui s'inspire du Surfer de Moebius) et Cary Nord pour le seconder. Il scellera définitivement le sort de Zenn La mais le mal était déjà fait. De Matteis y met plus de forme et de poésie. La romance avec Alicia Master était également une bonne idée mais c'est allé trop loin par la suite.

Mais il me reste un gout amer de cette époque qui a détruit le Silver Surfer et pratiquement jeté près de 35 d'histoires à la poubelle. D'ailleurs il ne s'en ai pas relevé depuis (good luck à Slott)

Je continue de dépoussiérer ma bibliothèque.

RCM 37 : POSSESSION par Alan Davis et Paul Neary
Marvel Graphic Novel 65 : Wolverine - Bloodlust

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Je me rappelle avoir râlé comme un veau à l'époque de sa publication car le prix du RCM était resté inchangé à savoir 24F pour seulement 48 pages de BD. Et bien à la relecture je peux dire que cela les vaut largement et que je suis content d'avoir cela à la maison.
J'avais rapproché cela à l'époque du second passage de Alan Davis sur Excalibur à cause du plan spirituel de Alshra. Bon rien à voir sauf que l'anglais était quand même dans une forme olympique. Ce court récit est assez dense et laisse place à la férocité de Logan contrebalancée par les valeurs portées par le peuple des Neuris lié aux forces de la Terre. Davis devait être attiré par ce concept qu'il utilisa également à l'époque pour Feron mais aussi Megan toujours dans Excalibur.
Dans cette course poursuite on sens que Alan Davis a les coudées franches car une famille est massacrée ainsi que certains habitants du Yukon et cette fois ci le lecteur peut à la fois voir et presque ressentir l'horreur de la situation comme Logan.
Mais le gros plus de ce GN se sont les dessins de Alan Davis qui sont tout simplement magnifique avec un Paul Neary superbe à l'encrage et surtout des couleurs de Bernie Jaye qui subliment le tout, nous faisant bien comprendre que nous sommes dans un récit d'exception. Les affrontements de Logan avec la horde des Neuris sont violents et expressifs graphiquement. Il en est de même pour les origines des Neuris ou le passage dans leur monde astral qui sont de toute beauté. Davis a situé son récit dans le Yukon et du coup on a le droit à de beaux paysages enneigés, tous de nuit sauf la planche finale avec le lever du soleil.
Je ne suis pas sur que Logan a trouvé la paix à la fin du récit mais moi en tout cas j'ai passé un bon moment de relecture sur un personnage très bien traité.

J'en ai un très vague souvenir: je l'avais lu dans un supermarché à l'époque de sa parution, je crois...
Ça m'rajeunit pas!

La suite est moins fun :

MARVEL MEGA 12 : X-MEN TRUE FRIENDS
Chris Claremont / Rick Leonardi / Al Williamson et Jimmy Palmiotti
X-Men : True Friends #1 à #3

http://www.mdcu-comics.fr/upload/com...el-mega-12.jpg

En 1999 Marvel décide de ressortir de ces cartons cette LS à l'occasion du retour de Chris Claremont chez l'éditeur. On va dire que mis à part pour les superbes dessins de Rick Leonardi très bien encré par le grand Al Williamson cette mini aurait pu rester inédite.

L'action se situe à l'époque ou Rachel et Kitty faisait partie d'Excalibur et que les X-Men était sensé être mort suite aux évènements de Dallas et leur combat contre l'adversaire (Fall of the Mutants). Kitty et Rachel prennent du bon temps en Ecosse et les pouvoirs de Rachel, via un cromlech (et une scène de sacrifice qui restera non résolue) , vont faire remonter le temps aux deux mutantes jusqu'à 1936. Vont elles arriver à déjouer un complot visant la couronne britannique ou même changer le cours de l'histoire en s'attaquant au Fuhrer en personne ? C'est l'enjeux de cette LS qui aurait pu être bien sans les tics narratifs de Claremont qui sont ici insupportables. J'ai même des doutes sur l'année de son écriture tant on ne reconnait pas complètement le scénariste qui nous a enchanté sur le monde mutant.

On parle de deux héroïnes et au final le récit est centré sur Kitty essentiellement, Rachel prenant que légèrement d'importance vers la fin de l'épisode #3. C'est verbeux à souhait avec plein de redite et que je te ré explique une nouvelle fois le plan. Même ci le récit est plutôt dynamique il y a également pas mal de raccourcis pris par Claremont dans sa narration. L'enlèvement de Lilibet est mystérieux voire peu évoqué. L'avion va se crasher le la page suivant il a amerri et les deux héros sont sur la terre ferme. Le roi d'ombre torture Alasdhair et le plan suivant on est toujours dans la même pièce mais on nous le rappelle par un pavé de texte et la situation a légèrement changé.... En clair oui cela sent la LS pas complètement finalisée. Le premier numéro est surement le meilleur car il pose bien l'ambiance et suivre une Kitty sur le point de tomber sous le charme de la gente Ecossaise en plein imbroglio temporel est très plaisant à lire. Le problème vient ensuite avec le roi d'ombre, Logan, le Baron Strucker (qui ne sert pas à grand chose mais qui n'est pas un guest non plus, GNE ?) et même Gheist qui, il me semble, doit être le même nazi que l'on verra ensuite dans la Wolverine de Archie Goodwin et John Byrne (Wolverine vol2 #17 à #23) et qui est présent dans Captain America: Hail Hydra actuellement en cours de publication dans Avengers. Cela part alors dans tout les sens et Claremont fait fi de la continuité avec les griffes de Logan en Adamantium, le fait que Kitty le rencontre à la fin alors qu'il est sensé être mort, un roi d'Ombre dont la rencontre avec Kitty aurait du être plus marquante.... Bref c'est un peu du grand n'importe quoi comme si Chris Claremont ne savait pas comment conclure l'aventure dans laquelle il s'est embarquée. La grosse erreur restant à mes yeux l'apparition de Logan. Et pourtant il y avait de l'idée de continuer à donner un passé au mutant griffu avec la présence de Irene Alder et d'un certain Monsieur Raven. Le scénariste a trop voulu en faire. Il se perd et le lecteur avec.

A lire pour la partie graphique uniquement car mon dieu que c'est bon de voir les dessins de Rick Leonardi encré par Al Williamson.

Qu'est-ce qu'une LS ?

LS = Limited Serie. ;)

Concernant Possession, moi aussi j'avais tilté sur sa relative epaisseur a l'epoque...

Mais comme tu dis, ceci est relativement mineur tant le recit est excellent!!!

J'ai toujours cru que les dessins etaient signés Neary d'ailleurs, une erreur de comm de Semic il me semble.