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Fred le mallrat 31/12/2016 17h41

J ai essayé 2 numeros de JL + le rebvirth.... bon Hitch au scenar c est pas mon trip. la saga de rao dans JLA fut un calvaire et ca a l air de continuer.. pas sur d essayer plus loin.

Slobo 07/01/2017 15h13

http://img11.hostingpics.net/pics/992969532833001.jpg

Totally Awesome Hulk : Cho Time
Totally Awesome Hulk 1- 6 et matériel de Secret Wars : Planète Hulk 1
Scénario : Greg Pak
Artist : Frank Cho, Mike Choi, Takeshi Miyazawa

Scénario :
Hulk est différent et génial. En tout cas c'est ce que pense Amadeus Cho qui habite ce nouveau Hulk. Un Hulk sans rage, sans peur, ou en tout les cas c'est ce qu'Amadeus pense. Et comme il est la huitième personne la plus intelligente du monde selon le tableau Pym/Doom, il ne peut avoir tort.
Et pourtant même sa soeur constate que parfois Amadeus se laisse embarquer. Peu être le fait qu'il soit ado, ou les propres démons du jeunes homme.
On le suit entre chasse au monstre et drague.
Avis :
Comment dire. C'est loin d'être désagréable. Mais vite lu, vite oublié. J'aime bien Frank Cho, mais ses cases sont un peu vides et énormes.
J'ai préféré les flashback sur le Hulk/Banner, autant pour les dessins que le scénario. Faut dire que la sœur d'Amadeus fait franchement débarquée de nulle part. Sympa de voir Amadeus face à She-Hulk (Ils en font un peu trop sur le fait qu'elle aurait la quarantaine, surtout que les persos Marvel sont tous bloqués sous la trentaine ou juste un peu plus).
J'ai moins aimé l'arc avec l'Enchanteresse qui va peut être un peu vite et a beaucoup d'ellipses.


http://img11.hostingpics.net/pics/507407561348402.jpg

Totally Awesome Hulk : Civil Wars
Totally Awesome Hulk 7-12
Scénario : Greg Pak
Artist : Mike Del Mundo, Mahmud Asrar
Dessin : Alan Davis
Encrage : Mike Farmer

Scénario :
Bruce Banner a été Hulk de nombreuses années et il a du mal à se dire que ce n'est plus le cas.
Puis après avoir pris soin d'un Banner malade et avoir été a son tour malade, Amadeus doit faire son deuil.
Banner a été tué par Hawkeye et c'est difficile a avaler.
Avis :
Une bonne histoire sur un Banner toujours hanté par l'ombre du goliath vert et qui pourtant est libéré de ce dernier.
Puis une très bonne histoire ou Amadeus et Banner s'occupent l'un de l'autre. J'ai aussi aimé voir Rick Jones et de nouveau She-Hulk.
J'ai adoré le début des répercutions de la mort de Banner par Del Mundo où Captain America et Captain Marvel plus le Shield viennent voir comment se porte/comporte Amadeus.
J'ai moins aimé la suite où Amadeus veut traquer Hawkeye alors qu'il est lui même traqué par Black Panther. La Hulkbuster Panther a failli m'étouffer.
Et puis le gars qui se nourrit des émotions autour de lui, j'ai trouvé ça mal dessiné pour du Asrar que j'ai adoré sur Ultimate Comics X-Men ou Supergirl New 52. La fin est très touchante.

Conclusion :
Peu convaincu je ne prendrai pas le troisième volume de cette série.

FA 09/01/2017 23h03

Ce week end je me suis fait plaisir. J'ai à nouveau lu ARROWSMITH de Kurt Busiek, Carlos Pacheco et Jesus Merino.

Encore une fois je reste ébloui par les différents degrés de lecture et comment Kurt Busiek et Carlos Pacheco ont réussi à adapter les deux guerres mondiales (surtout la première).

Comme je suis assez feignant ce soir je vais vous laisser avec le billet laissé par Wildcard il y a quelques années, étant à 95% d'accord avec lui.

Citation:

Envoyé par wildcard (Message 1045837)

http://www.comicbookdb.com/graphics/...4951_large.jpg

Arrowsmith est une série en six épisodes écrite par Kurt Busiek et illustrée par Carlos Pacheco, publié par Wildstorm, une filiale de DC Comics, en 2003.

Elle a été traduite en français par les Editions USA en 2004.



*


L'histoire se déroule dans une réalité alternative : les Etats-Unis d'amérique s'y appellent les Etats-Unis de Columbia, la magie y a largement cours, et la première guerre mondiale voit s'affronter des soldats mais aussi des dragons, des sorciers, des vampires et tout un tas de créatures fantastiques.
Nous suivons l'initiation de Fletcher Arrowsmith, jeune homme idéaliste qui prend part à l'effort de guerre du côté des alliés, apprend les rudiments de la sorcellerie, découvre l'amour et combat l'ennemi Prussien.




*

Arrowsmith est un merveilleux comic book, ce genre de bande dessinée où les auteurs sont au meilleur d'eux-mêmes en évoluant en dehors du registre des super-héros.
Les comics peuvent être un fabuleux médium pour ce type d'histoires fantastiques pour peu qu'on ait à faire à des créateurs de talent, à l'aise avec cet univers, ses codes, tout en étant capables de faire preuve d'originalité. C'est aussi l'occasion de se changer les idées tout en restant dans le domaine de l'extraordinaire.
La réussite d'Arrowsmith ne doit rien au hasard puisqu'il s'agit d'une oeuvre produite par deux grands artistes, d'un côté Kurt Busiek (qui a déjà exploré, quoique différemment, ce répertoire avec ses Conan) et de l'autre Carlos Pacheco : ce tandem a aussi signé une des meilleures histoires des Vengeurs, le classique Avengers Forever.

Arrowsmith joue sur un habile décalage avec l'Histoire que nous connaissons : la première guerre mondiale sert de contexte mais la magie y est couramment pratiquée et change donc la physionomie du conflit.
De la même manière, le monde décrit par Busiek et Pacheco détourne à peine la géographie du nôtre : l'Albion remplace l'Angleterre, la Gallia la France, la Lotharingia la Belgique et la Hollande et la Muscovy la Russie, unies contre la Prussia (Allemagne), Tyrolia-Hungary (Autriche-Hongrie) et l'Empire Ottoman.
Au centre de l'intrigue se trouve un héros auquel on peut facilement s'identifier en partageant ses rêves de justice puis ses doutes, un jeune "américain" du nom de Fletcher Arrowsmith qui s'engage comme volontaire dans cette unité d'élite aèrienne qui utilise des dragons pour les combats dans le ciel de l'Europe.


*

Ces six épisodes doivent beaucoup au fabuleux dessin de l'espagnol Carlos Pacheco, qui produit des planches somptueuses quand il s'agit d'en mettre plein la vue, mais qui est également capable de la même excellence dans des scènes plus intimistes où son sens des expressions et de la gestuelle fait merveille.
Il y a là des séquences à couper le souffle, où on prend plaisir à s'arrêter, comme lorsque les trolls prussiens attaquent les lignes alliées dans les premières pages, jusqu'à la destruction de ce village ennemi par de gigantesques salamandres enflammées.
Mais, comme je l'ai dit plus haut, Pacheco est aussi bon lorsqu'il illustre des plages plus calmes, dessinant merveilleusement les émotions qui saisissent Fletcher, Grace, Rocky le colossal troll de pierre, et tous les seconds rôles.
La partie graphique justifie à elle seule l'achat de ces albums.


*

Busiek emploie tous les clichés de l'histoire de guerre, et c'est peut-être la seule faiblesse de la série si on veut se montrer difficile.
Avec, par exemple, un film comme Il faut sauver le soldat Ryan de Spielberg, notre vision de ce genre de récit a considérablement évolué car nous avons compris qu'il n'y a aucune beauté dans la représentation de la guerre.
Dans un monde où la magie fait partie du tableau, il est donc encore plus délicat pour Busiek de nous convaincre de l'horreur de la guerre car la magie, le merveilleux qu'elle suggère, joue en quelque sorte contre le postulat anti-guerre du projet. Le lecteur est plus ébloui par les prodiges de la sorcellerie que dégoûté par ses ravages.
Lorsque dans le 5ème épisode, les salamandres sont jetées sur le village prussien, c'est à la fois une référence explicite au bombardement de Dresde durant la guerre de 39-45, mais c'est surtout une séquence époustouflante, d'une beauté qui dépasse l'horreur qu'elle raconte.
Bien que Busiek nous dise (et comment ne pas être d'accord ?) que la guerre, c'est l'enfer sur terre, il se piège en écrivant des scènes où nous sommes plus éblouis qu'accablés à cause de ces créatures magiques.


*

Néanmoins, ce qui confère à ce livre un intérêt supérieur à celui d'un divertissement esthétiquement épatant, c'est la manière dont Busiek emploie le genre fantastique comme métaphore.
La première guerre mondiale est la période où le "monde moderne" fut créé. C'est aussi un conflit où la notion de "combat noble" a disparu, avec les tranchées, les attaques chimiques, le bombardements.
Ce que fait Busiek fait via l'angle magique de son histoire, c'est mettre en évidence la tension entre l'ancienne génération de soldats et la nouvelle. Fletcher "s'en-va-t-en-guerre" avec l'insouciance de sa jeunesse mais il est formé par des hommes qui ont déjà connu l'horreur des batailles (en premier lieu, le troll Rocky qui lui raconte comment il a dû quitter son pays et qu'il retrouvera plus tard), tout comme Grace Hilliard qui devient infirmière sans se douter que cette expérience va profondèment la bouleverser.
Ces jeunes gens ne douteront de la justesse de leur engagement et de leur lutte qu'après avoir fait l'expérience physique de la guerre. Mais c'est un voyage dont on ne revient pas indemne psychologiquement.
La boîte de Pandore est ouverte, ceux qui auront fait face aux démons des champs de bataille resteront marqués à vie : c'est la fin de l'innocence. Le monde merveilleusement redessiné par la magie est en vérité dominé par l'horreur, la barbarie, la désillusion. Dans le feu de l'action, Fletcher voit (ou croit voir) les dieux se détourner des hommes à cause de leur folie.

*

Busiek est un auteur dont les oeuvres sont toujours empreintes de nostalgie et ici, cette affection pour le passé est encore plus manifeste dans la mesure où son propos est que ce qui a disparu avec le passage du monde à la modernité a cessé d'être pour toujours, en premier lieu un certain esprit chevaleresque.
Pourtant, cette nostalgie n'est pas du passéisme dans la mesure où l'auteur ne nous dit pas qu' "avant c'était forcèment mieux" mais plutôt que le progrès n'améliore pas toujours la condition humaine. D'ailleurs, même après avoir beaucoup perdu en combattant, Fletcher n'a pas envie de rentrer chez lui. Il a compris qu'il devait dépasser sa douleur, ses regrets, ses remords. La magie et la guerre ont refaçonné le monde et Fletcher veut faire de ce monde un monde meilleur.

*

Busiek et Pacheco ont créé un univers où de grands évènements sont décrits du point de vue d'un homme ordinaire : c'est une histoire enchanteresse et touchante, pleine de dynamisme sur un thème pourtant dramatique (la nostalgie de l'innoncence perdue), un récit initiatique en forme de fable, un livre d'images mémorables.
Mais au-delà de l'aventure, il y a surtout une réflexion élégante sur la guerre, le passé sur lequel elle naît et le futur qu'elle engendre.


hannah 10/01/2017 02h05

A l' époque Busiek pensait relier Arrowsmith à Astro City, si je me souviens bien.

CYRIL 06/02/2017 20h36

En parlant de Pacheco, je me refais Avengers Forever en ce moment...que je n'avais plus relu depuis des années.
C'est marrant, le scénario m'emballe moins bien que ce soit haletant et rondement mené.
Mais je n'en suis qu'à la moitié..

Par contre, j'avais oublié combien c'était de toute beauté d'un point graphique. J'aime encore ce que fait Pacheco aujourd'hui mais alors à l'époque: le dessin des personnage est très bon mais le storytelling, la mise en scène des persos dans chaque case..sont juste bluffants. Le tout avec un encrage de Merino aux petits oignons (excellent artiste!)

La série que tous les fans de Avengers doivent lire à un moment ou à un autre mais certainement pas en première lecture de cette franchise comme je l'ai parfois vu conseillé.

Tiens, en tapant ça, je me souviens de la galère à trouver la variant super rare du 1 en VO (et puis les 4 couv du n°4, là plus simple^^)

C.

archerhawke 07/02/2017 13h22

Ah ? Il faut lire quoi avant du coup ?

Parce que j'ai récupéré il y a peu les 12 numéros de cette LS et j'allais les lire "bientôt".

FA 07/02/2017 13h43

The Crossing, Vision Quest, les apparitions de Kang/Rama Tut/Immortus dans les FF et les Avengers, la saga de la madone céleste, le conseil des Kang par W Simonson, WCA au far west ..... Avengers #200

Bref presque tout ce qui a été publié sur Kang/Rama Tut/Immortus avec AF.

JB 07/02/2017 13h48

Ce qui est utile, c'est surtout de connaître l'histoire des personnages, comme ce qui a suscité la période "Nomad" de Steve Rogers ou être familier des troubles de personnalité de Pym. Kang passe un numéro complet à résumer sa propre histoire en flashback histoire d'éviter de trop grosses lectures.

EsseJi 07/02/2017 13h48

Avengers Forever est le Crisis des Earth's Mightiest Heroes, une comparaison sur plusieurs points car c'est une histoire épique et en même temps elle règle énormément de soucis de continuité. Donc oui ça s'apprécie mieux avec un minimum de background.

Tuco 07/02/2017 20h55

Je relis toute la série Astro City paru en VF chez Semic ( mes Privilège Semic tombent en lambeaux, les pages se décollent de la tranche) et les deux volumes de Panini.

Chaque relecture est un vrai plaisir. Les histoires de Buziek sont si réussies. Il arrive à reprendre un archétype superslip et en donner une version très pertinente. J'adore par exemple son Samaritain qui n'a pas une seconde pour lui.

Les designs et covers de Ross sont juste parfaits et les dessins old school d'Anderson apportent encore à cette ambiance classique.

Je ne sais pas pourquoi Urban n'a pas encore repris l'édition de cette série.

CYRIL 08/02/2017 16h07

Citation:

Envoyé par arrowsmith (Message 1700429)
The Crossing, Vision Quest, les apparitions de Kang/Rama Tut/Immortus dans les FF et les Avengers, la saga de la madone céleste, le conseil des Kang par W Simonson, WCA au far west ..... Avengers #200

Bref presque tout ce qui a été publié sur Kang/Rama Tut/Immortus avec AF.

Voilà, cette série est lisible mais forcément, le plaisir est décuplé quand on connait son Avengers par coeur à cause des coups de théatre et révélations.
Et là, en relisant le ch 7, j'ai envie retrouvé l'excitation maximale de la 1e lecture...ouf, je commençais à me désespérer.

C.

EsseJi 12/02/2017 10h56

J'ai toujours eu du mal à voir en Luke Cage un Avengers pendant le run de Bendis, et pourtant sur la mini House of M Avengers le rôle lui va comme un gant. En dépit que la maxi principale de l'event est bourrée de défauts, on peut retenir des spin-off de qualité comme cette mini et celle consacrée au tisseur par Waid et Larroca.
Ici c'est du urban Avengers sous la plume de Gage et le pinceau de Perkins. Les sapiens sont maltraités par l'oligarchie mutante et il faut qu'un groupe se forme pour défendre les opprimés. Un très bon récit où on s'amuse à retrouver un who's who des héros urbains new yorkais, sortis de leur utilisation conventionnelle et pourtant fidèles à eux-mêmes. Une véritable Civil War entre personnages qui se battent pour l'honneur d'être de véritables héros, contre un pouvoir qui oppresse. Un récit qui s'impose de lui-même sans avoir une connaissance de l'event en lui-même, une bonne preuve qu'en comics ce n'est pas l'idée sur le papier qui compte mais son traitement.

Ben Wawe 12/02/2017 14h45

Tout ce qu'a fait Gage comme mini-séries "suiveuses" de HoM est vraiment très bon.

gillesC 15/02/2017 11h19

Absolument!

EsseJi 15/02/2017 22h07

Suite à l'invective, un peu méritée, contre la nouvelle ligne X-Men qui arrive, je me suis souvenu que le run de Brubaker s'était fait descendre de la même manière à l'époque, alors que j'y ai pris un pied de malade. Alors pour voir si j'étais dans le faux à ce moment je me suis ressorti l'énorme (dans tous les sens du terme) arc Fall & Rise of the Sh'iar Empire avec Tan et Henry au dessin, qui faisait suite à Deadly Genesis. Et comme à la première lecture j'ai passé un moment fort agréable. Tellement enchanté que j'ai enchaîné sur la mini Emperor Vulcan et là je me suis rendu compte que je prenais la route de War of Kings. Et sans trop me forcer j'ai relu Guardians of the Galaxy (les vrais de DnA) #7-10, ensuite j'ai embrayé sur Secret Invasion Inhumans, ce soir ça sera X-Men Kingbreaker et si j'ai le temps War of Kings Darkhawk, et qu'est-ce que ça fait du bien d'avoir ces pépites slip cosmiques dans sa collection.

Mandrill 16/02/2017 18h19

J'ai relu tout X-Force/X-Statix ces dernières semaines.

Cette qualitance, encore 15 ans après !!!:respect:

On finit par tous les aimer, ces sales %£?@$* égocentriques :luv: :'(

EsseJi 20/07/2017 13h27

Relire un comics, quelle drôle d'idée.

Fanboy #4 by Evanier, Aragones & Friends.
Citation tirée de Sedution of the Innocent de Wertham.

http://buzzpreview.buzzcomics.net/SJ/fanboy04-07.jpg

Tuco 06/08/2017 18h33

Je relis encore la Guerre du Corps de Sinistro. Peut-être mon arc DC préféré ever. Chaque relecture est un vrai plaisir. Du blockbuster over efficace en comics.

scarletneedle 06/08/2017 19h13

Toujours une claque en effet.

Tuco 15/08/2017 19h20

Encore du Geoffs Johns pour moi: les 26 numéros de son excellent run sur JSA Vol 3. On y perçoit tout le respect du bonhomme vis à vis des ces personnages incarnant une certaine vision old school et bienveillante du DCU. Gros coup de coeur perso pour le Supes de la terre 22.

Ben Wawe 16/08/2017 18h42

Une belle saga, oui. Peut-être un peu trop longue, mais débordant d'amour pour les personnages concernés.

Tuco 19/08/2017 13h38

Citation:

Envoyé par Ben Wawe (Message 1722633)
Une belle saga, oui. Peut-être un peu trop longue, mais débordant d'amour pour les personnages concernés.

En lecture mensuelle j'avais clairement trouvé ça trop longuet mais en relecture par arc ça passe crème.

Tuco 19/08/2017 13h38

Je continue ma relecture de DC pré new 52 du père Geoff Johns avec La Légion des 3 mondes. Encore du grand spectacle avec des planches de Georges Perez avec plus de 50 personnages, des combats épiques et un de mes vilains DC favoris : Superboy Prime.

Avec cette lecture, je retrouve des éléments de la Guerre du Corps de Sinestro ( Superboy Prime et Sodam Yat ) et la JSA ( Starman ). Geoff Johns utilise de fort belle manière toute ce qu'il a construit précédemment dans le DCU ( Inifinite Crisis, son run sur Superman noatmanet l'arc avec la Légion ...) . Encore une belle preuve d'amour de l'auteur à cet univers foisonnant.

J'avoue que beaucoup de références sur La Légion et ses multiples incarnations m'échappent à cause de mon manque de culture sur la méga équipe cosmique du futur mais ça n'empêche pas de passer un très bon moment de lecture.

Question : on revoit Superboy Prime après cet arc ou non ?

JB 19/08/2017 13h52

Oui, dans Adventure Comics, je crois, qui est un tie-in Blackest Night. Il me semble que le final de Teen Titans le voit affronter l'équipe éponyme

Dhargo 19/08/2017 14h32

Je suis en train de me relire du peter Parker Spectacular Spider-Man, grâce au TPB CLOAK AND DAGGER SHADOWS AND LIGHT !! Avec la mini série Cloak and Dagger par Mantlo/Leonardi , des épisodes de New Mutants par Bill Sienkiewicz, c'est que du bonheur en fait !
C'était des personnages tellement intéressants et du jour ou ils sont officiellement devenus des mutants, ben...c'est devenu simplement inintéressant ! Dommage. Je me demande bien ce que donnera cette série télé ?

scarletneedle 19/08/2017 17h17

Citation:

Envoyé par JB (Message 1722978)
Oui, dans Adventure Comics, je crois, qui est un tie-in Blackest Night. Il me semble que le final de Teen Titans le voit affronter l'équipe éponyme

Yep, Teen Titans #100 est sa dernière apparition avant la bascule vers le New 52.

Tuco 26/10/2017 22h05

Toute la série Batman et Robin de Tomasi et Gleason. J'adore la construction de la relation père fils. Un travail tout en finesse qui s'apprécie sur la longueur de la série.

phiphi10 29/10/2017 19h57

fantastic four 35 et 36 (les deux premiers numéros du run de Pacheco). Dessins superbes, beaucoup mieux que ses uncanny x-men. Deux épisodes à lire avec le 233 de la première série (le premier du run de Byrne), dans lequel on retrouve les mêmes protagonistes (Diablo et les elementals).

EsseJi 26/11/2017 17h38

"Dawn! I hate magic!"

Je me suis fait un trip dans le temps en compagnie de Merlin, du roi Arthur, Morgan le Fey et évidemment Doom et Iron Man.
  • Iron Man #149-150, #249-250
  • Iron Man : Legacy of Doom #1-4

https://buzzpreview.buzzcomics.net/S...33942905_n.jpg

Tout est parti de deux épisodes, pour le 150ème épisode du vengeur doré, on assiste à son voyage dans le temps aux cotés de Doom, après le cliffhanger du précédent. Les deux protagonistes sont projetés dans le passé à Camelot. Ces épisodes, écrits et illustrés par Michelinie, Layton et JR JR, sont vites devenus des fans favorites, l'opposition des deux personnages, de la science et de la magie, du mythe et du réel, tout cela était et reste une bonne recette.

Cent épisodes plus tard, le titre Iron Man est au début des Acts of Vengeance, un event dont le principe était d'opposer héros et vilains qui ne se castagnaient pas d'ordinaire ensemble. Le concept était un peu faussé pour le coup, mais permettait à Iron Man et Doom de se recroiser, et de repartir à la cour du roi Arthur.... en 2093!
Michelinie et Layton ont réussi le tour de force de réaliser une suite égale, voire meilleure que le premier volet. Et de deux instant classic.

Enfin, l'éditeur qui connait son métier sait qu'il faut continuer à traire, jusque la dernière goûte. Ainsi en 2008 est sorti Legacy of Doom, troisième et dernier volet, qui pour le coup se situe dans le présent, et un peu dans l'enfer de Mephisto. Ron Lim s'est joint à Michelinie et Layton pour cette ultime suite, le résultat est plus que surprenant, car jusque dans les dernières pages, le scénariste s'applique à bien conclure cette saga, avec toutes les contraintes du voyage dans le temps et ses répercutions.

En conclusion Doom est un peu le vilain fourre-tout du Marvel Universe, même si historiquement il est lié aux FF, pas un héros de la maison des idées ne l'a pas combattu, et même vaincu. Et pourtant avec Iron Man il y a comme une connivence, ils semblent être fait pour aller l'un avec l'autre, ou plutôt l'un contre l'autre. D'où le parfum de réussite de ces épisodes.
Une très bonne relecture qui donne du relief à chaque chapitre si elle est faite d'un bloc.

Dédicacé à NRV qui m'a inspiré cette re-lecture.

EsseJi 27/11/2017 12h51

En attendant la sortie de Batman Creature of the Night, je me suis évidemment ressorti Superman Secret Identity. Pour ceux qui ne feraient pas le lien, ces deux minis sont écrites par Kurt Busiek et traitent de personnes qui sont homonymes de grands héros DC, en l'occurrence ici Superman.

On suit donc le destin d'un Clark Kent, qui subit le jeu de mot sur son patronyme imposé par un mauvais humour de ses parents, jusqu'au jour où la fiction rattrape sa réalité.
Alors même constat que pour la première lecture, c'est très bon, fluide et addictif. On se subit pas les quatre chapitres oversized, loin de là, il est difficile de faire une pause.
Busiek est bavard, pas autant que sur Astro City, même si on retrouve ses tics d'écriture comme le fait qu'on suive un narrateur et que les dialogues ne sont qu'accessoires.

Il y a tout de même un bémol à cette mini, et il concerne le traitement du personnage. On sait que Superman est un boy-scout, un exemple vertueux, comme imperméable au mal et aux mauvaises actions. Ce profil peut passer pour le personnage de big blue, mais là où ça coince est qu'on a du mal à imaginer que le Clark Kent de Secret Identity soit aussi droit. Oh il y a bien cette mention d'utiliser ses rayons X pour voir sous les vêtements des filles, mais en bon héros il arrête vite fait, en se souciant des effets radioactifs de sa vision. Ça a du mal à passer, le personnage est trop lisse, trop droit et au final pas assez humain. Il ne fait aucune erreur, il a à la fois le pouvoir et une déontologie de fer, et donc rapidement il devient un personnage de fiction tout ce qu'il y a d'irréel. Un peu dommage ce côté trop lisse, un peu plus d'erreurs, de faux pas, de véritable doute, auraient fait du récit quelque chose de poignant. Là on n'arrive pas à s'éloigner de la fiction, et l'humain est vite effacé derrière le super.

EsseJi 28/11/2017 12h05

Les hommes viennent de Mars.... ou pas.

Il y a de ces épisodes qu'on ressort avec plaisir tant qu'on sait qu'on va passer un bon moment, et Justice League Task Force #7 et 8 en font partie. Cette série utilise un rooster différent en fonction des missions, et pour celle-ci il fallait qu'il soit entièrement féminin, sauf que le Martian Manhunter est censé mener l'équipe. Peter David a donc l'idée de créer Joan J'onzz, une version féminine expliquée par l'utilisation des pouvoirs métamorphes du martien.

A l'époque de la sortie de ces épisodes la League Bwa-ha-ha ne faisait plus rire depuis un moment, surtout depuis qu'elle a croisé le chemin de Doomsday, ainsi c'est une parenthèse fort agréable que ces épisodes où les leaguers sont confrontés à des situations burlesques.

Transgenre, homosexualité, clichés sur les rapports entre les hommes et femmes. Peut-on rire de tout? Oui, mais pas avec n'importe quel scénariste. Ici PaD réussi à ne froisser aucune sensibilité, et en même temps à jouer avec certains clichés de la guerre des sexes. Il n'a pas peur non plus de jouer avec les codes de certains personnages, ainsi quand on demande à Wonder Woman quelle est la place de la sexualité chez les amazones, l'héroïne confie que le nom de Paradise Island n'a pas été donné par hasard. Dans une lecture, il y a toujours cette place laissée à l'imagination.

FA 28/11/2017 13h55

Deux numéros que EsseJi et Scarletneedle m'ont fait acheter lors de notre première rencontre à Gand :)

JB 28/11/2017 14h10

Je ne sais pas pourquoi JLTF a mauvaise presse, elle souffre surtout d'un nom trop 90s et d'un lien purement nominatif avec un jeu de baston. J'avais bien aimé la reprise par Priest liées aux séries et mini-série The Ray et Triumph

EsseJi 30/11/2017 20h49

Souvenez-vous des débuts de l'univers Ultimate, avec ses versions modernes de personnages classiques Marvel tels que Spider-Man, Captain America ou Batman & Robin. Euh Batman et Robin? Et oui, dans la lignée du Squadron Supreme, chez les Big Two on aime parodier les personnages d'en face. La mini Ultimates Adventures est un de ces exemples.

C'est une version des origines d'un Robin, ici Woody, qui vient d'être adopté par l'alter-ego de Batman, on l'occurrence Hawk-Owl. Passé le copié-collé un peu relevé par une touche moderne ultimate, c'est à dire un peu plus violente et agrémentée de quelques jurons, on rentre dans un récit musclé et bien ficelé. En filigrane on suit les origines du Joker de service et de sa Harley Quinn, des versions qui n'ont rien à envier aux originaux. Loin de là, on aimerait presque qu'ils remplacent leurs modèles. Au final, on a une mini qui se démarque du reste de la prod Ultimate de l'époque, avec cette liberté apportée par le fait que les auteurs savent pertinemment que ce ne sont que des jouets temporaires, et pas de futures icônes du catalogue.

Aux commandes on retrouve l'acteur/producteur Ron Zimmerman, qui signe ici l'un de ses rares scénarios de comics, et celui qui restera le plus dans les esprits. Au dessin c'est un Duncan Fegredo en mode brouillon voulu sur les premiers épisodes et qui adouci son trait sur la fin, peut-être le seul bémol de cette série.

Véritable ovni, Ultimate Adventures est ce genre de comics qui régale le vieux lecteur qui pensait avoir étudié ses personnages sous tous les angles. A noter que les titres des chapitre renvoient en majorité à des chansons de Bob Dylon, clin d’œil d'un Zimmerman(n) à un autre, c'est ce genre de détail qui rend encore plus appréciable ce titre.

doop 30/11/2017 21h48

C'était très bon ultimate adventures
et justice league task force sort en TPB le mois prochain !

scarletneedle 30/11/2017 21h55

Après avoir mis la main sur la série Thunderbolts en vo (:woot:), j'ai entamé la relecture de cette superbe série des 90's (ah comment Marvel France nous carottait sur la périodicité....).
Ca n'a pas pris 1 ride malgré les 20 ans qui nous séparent.
La caractérisation des personnages est un régal et toutes les pistes qui se lancent au détour d'une case ou d'une page, ça fait plaisir.
Le genre de séries que je ne retrouve plus aujourd'hui.
Du Bagley au top avant de se perdre sur Ultimate Spider-Man (pas le même encrage aussi, j'avais complètement oublié Russell) et un Busiek qui écrivait de concert ce titre et Avengers.
Ah, comment c'était le pied Heroes Return.

FA 30/11/2017 21h58

Je trouve la série encore mieux avec l'arrivée de Nicieza. Mais une excellente série en effet, avec un Bagley qui a assuré jusqu'au 50 (uniquement un léger fill in de Manco sur quelques page il me semble).

EsseJi 30/11/2017 22h03

Je suis bien content de faire cette série en collection Thunderbolts Classic, car Busiek a planté les graines de ses subplots dans d'autres titres que celui de l'équipe.
Ainsi pour bien comprendre comment Zemo prend possession de l'esprit des personnes sur Terre il faut lire absolument Spider-Man Team-up #7. D'ailleurs en vf, Marvel France avait bien compris l'importance de cet épisode et l'avait publié dans Marvel Select entre deux épisodes de la série Thunderbolts. -> http://comicsvf.com/fs/8726.php#11686

scarletneedle 30/11/2017 23h00

Citation:

Envoyé par arrowsmith (Message 1733295)
Je trouve la série encore mieux avec l'arrivée de Nicieza. Mais une excellente série en effet, avec un Bagley qui a assuré jusqu'au 50 (uniquement un léger fill in de Manco sur quelques page il me semble).

Oh non, il a d'autres coups de mains dès la 1ère année! :D

JB 30/11/2017 23h06

:luv: Thunderbolts de Busiek et Nicieza. Ellis peut aller se rhabiller sur ce coup là. Lire également les deux-mini Citizen V


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