Mais c'est que tu as raison en plus :(

oui c est bien c equi me smeblait qu on avait déjà lu cela..
c est clair que là Tomasi sur Detective... c est la cata pour l instant.

Doomsday Clock... oui.. ca ramene un peu le coup de poing de superboy prime mais de manière constante...
Moi c est pas cet metaverse qui me gène mais clairement ce choix de narration de John et Frank de singer la narration de Moore/Gibbons qui montre juste le gouffre qui les sépare... ca joue contre cette mini qui n avait pas besoin de cela pour déjà avoir contre elle des apriori et une partie morale sur le fait d utiliser les personnages.. il aurait mieux fait de faire une mini DC et de garder leur propre narration...

Pete Tomasi était déjà "moins bon" sur la fin de sa prestation sur Superman.
A mon avis, il n'avait pas envie de quitter Superman, il n'avait pas envie d'abandonner Super-Sons. DC lui a donné un jouet avec la maxi-série en 12 numéros Adventures of the Super-Sons, et l'a remis sur Detective Comics pour le placer sur un titre "connu", et sur un personnage qu'il maîtrise.
Mais il a l'air de s'ennuyer grassement.
Notamment parce que, surprise, le mieux dans Batman & Robin était la relation Batman/Damian. Je n'ai que très peu en mémoire Tomasi écrivant "juste" sur Bruce...

En sachant que ledit perso' avait déjà eu une "suite" dans la mini-série Robin, Son of Batman, avec la fille du Vilain.
Après, sortir l'Arkham Knight, ça sent "juste" le buzz sur un jeu qui est, objectivement, déjà vieux. Inutile, lourd et proche de la bêtise crasse.

C'est le souci de Doomsday Clock : Geoff Johns tente de fusionner deux idées qui semblent trop fortes pour composer l'une avec l'autre (la conspiration Superman + la suite de Watchmen), en jouant sur la réécriture de l'univers DC par Dr Manhattan (mais les lecteurs DC sont habitués aux gros bordels cosmiques, avec ou sans "responsable", donc le coup passe à côté).
Ca créé un comics hybride, qui ne sait jamais de quoi il veut ou peut parler. Le choix de suivre la grille narrative de Watchmen est légitime pour la suite de l'œuvre, mais ça parasite l'autre versant de la saga, et c'est même trop rigide pour la réécriture de DC.

A voir trop en faire et trop bien faire, Johns & Frank ne font hélas rien de bien.

Ca me gène car ils ne font pas une "suite" et quand bien même.
Il faut utiliser ses propres armes.. Johns n est pas Alan Moore et Frank n est pas Gibbons. Et je parle là de catégorie....
Que tu fasse un homage sur un numero comme Ellis/Raney sur Stormwatch.. OK.. ca sert la propos..
Mais là tu fais un crossover...
Ou alors il aurait pu utiliser la narration Watchmen pour un camp et Dc pour l autre..

Mais globalement ca aurait été aussi inutile...
Je trouve que ca veut se donner un coté profond qu il n y a quand même pas. Il aurait du se contenter de faire un crossover avec sa propre narration (quitte à faire un numero homage qui expliquerait la difference entre les univers peut etre..)

Là il n arrete pas d amener ton esprit a faire une comparaison qu il est sur de perdre... et de loin..

C est un peu comme si Nottigham Forest des 80-90's cherchait a jouer comme le Barcelone des années 2000...

Je te suivais jusqu'à au foot ��

Non mais on est d'accord que Johns & Frank ne sont pas Moore & Gibbons, et s'ils n'arrivent pas à faire comme eux, l'idée même de faire "comme eux" est complètement inutile et chiante.
Mais, au-delà de ça, Johns & Frank se perdent en fusionnant cette idée de suite de Watchmen avec la conspiration Superman. Il y a vraiment deux grosses intrigues, qui sont accolées "brutalement", et sans que ça fonctionne.
Doomsday Clock est définitivement une saga malade, avec de bonnes idées, mais qui ne cesse de boiter, et met souvent le genou à terre.

Bah en fait je pense que l histoire aurait pu être bien, je pense que faire une saga dans le me style que watchmen aurait pu être bien mais je pense pas que il fallait faire les deux en même temps !!

Et la autre soucis est éditorial. Je me plains des tie on chez Marvel mais bon sang la on aurait dû avoir a mon gout un évent en 6 numéros avec des tie in avec des super scénaristes qui auraient jouer sur tous les décalages temporels engendrés par ces manipulations du temps au sein de l univers.

On aurait pu avoir des chouettes concepts genre Superman qui se souvient un matin avoir mis une pêche à Hitler

Eh bien, j'ai tout simplement adoré ce #10 de DC.

Donc pour des auteurs qui ne feraient rien de bien, c'est déjà pas mal.

Le concept même du Metaverse est parfait pour expliquer le concept de continuité évolutive dans les comics. (un concept qui serait aussi parfait pour Marvel et expliquer, par exemple, pourquoi Tony passe de ses origines d'Iron Man au Viêt Nam à l'Afghanistan).

Geoff Johns est un amoureux de DC, de Watchmen, de l'histoire des comics, de la continuité, de Superman... Et ça transparaît dans ce récit.

De plus je ne vois pas en quoi Johns voudrait faire une suite à Watchmen (autrement, nul besoin des héros DC et autant l'appeler Watchmen II), ni en quoi il voudrait faire mieux, il utilise une construction similaire et des codes narratifs propres à Watchmen (qu'on a retrouvé depuis souvent ailleurs...) mais en tant qu'hommage, en tant que références à l'oeuvre de Moore.

Il ne s'agit en rien de la suite, à la limite "d'une" suite (dans la mesure où l'on retrouve certains personnages après les événements de Watchmen), mais juste d'une histoire qui est LA suite du one shot "DC Universe Rebirth" et de l'arc The Button. Une saga donc, qui confronte des personnages de l'univers de Watchmen à l'univers DC (rebirth... Et plus encore avec ce concept de metaverse au final).

Mais au final c'est comme prétendre que Batman #72 qui sort cette semaine est "la suite de Detective Comics #27". Non. On devrait plutôt dire que c'en est "une" suite, vu que tout découle du récit original du DC #27, tout comme Doomsday Clock découle de Watchmen, mais n'en est nullement la suite organique.

N'importe quel comic book utilisant des personnages vus auparavant/s'appuyant sur des éléments de continuité passé est forcément, en un sens, une suite... Mais pas la suite. La nuance est importante de sens.

Après, voir dans le travail de Johns sur Doomsday Clock une envie de "faire mieux" que Watchmen ou de "dépasser Moore", ou que sais je d'autre, c'est une interprétation des intentions de Johns. Une interprétation personnelle, qui ne repose sur rien de concret, si ce n'est un ressenti qui va être différent selon le lecteur.

Il n'y a, à ma connaissance, aucune interview de Johns qui prétendrait vouloir faire non seulement un Watchmen II avec DC, ou faire mieux que Moore.

Pour Frank, enfin, je ne vois tout simplement pas quoi lui reprocher. (à part que ça prend du temps, mais c'est aussi à l'éditeur de gérer l'artiste)

un homage c est pas 12 numeros.
Je ne dis pas que Johns l a annoncé. Je dis que moi ce choix narratif me renvoie constamment vers l original... et là ca fait mal.
Cette maxi est juste un event qui pourrait être sympa mais en me forcant sans cesse à revenir vers ce qui est une des meilleures BD... le gap est enorme..

Alors que ca ne le fasse pas pour toi, peut etre mais je pense qu utiliser constamment les motifs, les scenes, jusque dans les back ups et les covers.. fait que pas mal de monde va etre renvoyé vers Watchmen..
ET cela joue contre ce projet qui déjà avait d autres points qui étaient retenus contre lui par d autres avant même d etre lu..
Bref pour moi c est une erreur.

Qu il reprenne par ci par là.. pourquoi pour certains personnages, la narration, les motifs.. ca aurait été un homage et ca aurait pu ne pas ramenenr sans cesse mais plus etre un gimmick sympa.. là c est toute la maxi série qui est comme cela.. il y a donc quand même l intention de jouer avec cela.
Comem je le dis plus haut. S il avait mixé la narration et le formalisme Watchmen avec un plus conventionnel.. on aurait pu jouer avec la difference .. mais là c est un seul point qui a été choisi.
Comme Watchblue, je trouve qu il aurait du s eloigner de Watchmen et embrasser plutot ce que la maxi est ... un crossover voire un event.
L idee du metaverse est sympa... ben oui des ties ins ca aurait pu approfondir cette idée..
Mais non on fait 12 numeros comme watchmen, sans ties ins comme watchmen, avec les covers à la watchmen, les back ups, la narration, le decoupage...
Pour moi c est une erreur et ca joue contre le titre.
en plus, franchement Johns a eu 10 numeros pour raconter le contenu de 7 maximum et encore en decompressant à la bendis...

J'arrive à me détacher de Watchmen pour apprécier la lecture de Doomsday Clock. (Il faut dire que je n'ai pas relu Watchmen depuis au moins 10 ans...)

Mais je comprend qu'on puisse trouver ça trop long. (surtout avec les retards)

Cependant, je ne regrette pour l'instant pas d'avoir lu jusque là. Et justement, l'épisode qui m'avait jusqu'alors le plus déçu était le précédent avec cette confrontation basique, bien trop cliché à mon gout.

BLACK HAMMER 45 FROM WORLD OF BLACK HAMMER #3 (Dark Horse)
Peu emballé par l'histoire de Ray Fawkes (Jeff Lemire supervise) et Matt Kindt reste en deçà de ce qu'il peut produire. La gestion entre présent et passé continue d'être mal géré. Néanmoins le côté fantastique est enfin bien présent dans ce numéro avec un ancrage enfin évident à l'univers de Black Hammer. Il reste un numéro pour faire la différence.

PAPER GIRLS #28 (IMAGE)
Dernier arc, plus que 3 numéros en comptant celui ci et Brian K. Vaughan me perd complètement. Il reste si peu à écrire avant de conclure et j'ai l'impression que l'histoire n'avance pas/plus et s'enferme dans un mélange incompréhensible. Pourtant il y a de l'idée das ce numéro avec un story telling innovant puisque Cliff Chiang, toujours implacable, découpe ses planches en 4 bandes selon la largeur pour suivre les aventures de nos 4 héroines coincés dans autant de timeline différente. Lu deux fois, pas tout compris à la fin.

FALLEN WORLD #1 (VALIANT)
Retour dans la l'univers de RAI après les évènements de 4001 A.D. et Dan Abnett, nouveau venu dans le Valiant moderne réalise d'entrée de jeu un excellent travail. Dans la continuité du travail de Matt Kindt, nous découvrons une nouvelle facette de la Terre du 41ime siècle à l’idéologie religieuse et féodale douteuse. L'envers du décors de War Mother. Autre bon point, nous retrouvons le Bloodshot déjanté de Jeff Lemire aperçue dans Bloodshot Salvation. Bref le retour au premier plan d'un univers de SF passionnant. Légère déception dans l'approche graphique, bien que solide, de Adam Pollina.

ASCENDER #1 (IMAGE)
Après la technologie et les I.A. place à la magie dans la suite de Descender. Cela fonctionne toujours surtout que Jeff Lemire nous donne un aperçue de ce que sont devenus certains personnages clés de Descender. numéro double, je pense que l'on est partie pour un nouveau voyage qui s'annonce encore une fois passionnant. Dustin Nguyen est impeccable comme toujours.

VO de la semaine du 8 mai

BLACK HAMMER AGE OF DOOM #10 (DARK HORSE)
Jeff Lemire continue son arc sur une timeline alternative où sont coincés nos héros. L'intérêt, encore une fois, réside surtout dans le soin apporté au développement des personnages. La fin semble ouvrir à des réponses que l'on attend depuis le début de la série. Cela avance.

Cool pour Fallen World, il me tente pas mal celui là et ton avis confirme mes attentes.

Si j'aime War Mother, c'est pour moi ou pas à ton avis.
Ayant loupé le départ je me suis dit que j'attendrais le TPB.
Mais vu que tu le lis ça va peser dans ma décision de le prendre ou pas

VO de la semaine du 15 mai

BLACK BADGE #10 (BOOM!)
Après le coup de maitre de Grass Kingdom, Matt Kindt et Tyler Jenkins continuent de m'enchanter. Dans ce numéro on découvre les origines du Black Badge et nos jeunes scouts, toujours sous le coup de la perte de l'un des leurs passent à l'offensive. Surement une des meilleurs séries indés par deux artistes inspirés.

GIDEON FALLS #13 (IMAGE)
Jeff Lemire va devoir se reprendre car depuis la fin du deuxième arc, une des meilleurs séries de l'année dernière patauge. Même Sorrentino c'est mis au diapason d'un scénario feignant avec beaucoup de double page. Lu en moins de 5min tellement cela semble creux et vide.

GUARDIANS OF THE GALAXY #5 (MARVEL)
Ennuyeux, convenue, lent. Donny Cates fait du surplace et on s'ennuie ferme. Et puis encore une fois Thanos comme grand méchant (c'est THE révélation que l'on avait vu venir à des kilomètres lumière depuis le #1) et Star Lord meure (comme Kenny de South Park). Casting impressionnant mais sous exploité. Rien d'original alors que Duggan avant laissé une situation très intéressante à exploiter pour son successeur. Donny Cates encore une fois un auteur surfait à mes yeux.