Ah mince elle est plus spoilante aussi la version blog :merci:

Marvel Two-In-One #10
Suite et fin (ouf) de cette saga dans cet univers parallèle creux.
Mais ça se termine bien.
Ben & Johnny retrouvent leurs pouvoirs, l'envie et l'espoir - et les Fantastic Four de Mad Thinker mais aussi le vilain local Spider le sentent passer ! Chip Zdarsky gère très bien ce gros moment d'action, notamment en valorisant la classe et la compétence de Johnny. L'auteur se permet autant un hommage à son héroïsme, qu'une bonne définition de Reed par le même Johnny, et une allusion claire aux disparus ; c'est efficace.
Quel dommage, cependant, que Zdarsky se soit perdu dans cet univers parallèle vraiment creux... et, surtout, que Fantastic Four en soit déjà au #2 ! Les effets retombent.
Reste une lecture agréable, mais sans beaucoup plus. La faute, aussi, à des planches de Ramon K. Perez que je n'aime toujours pas...

X-Men Red #8
Tom Taylor achève ici la première confrontation entre Cassandra Nova et les X-Men de Jean, et notamment Jean elle-même ; mais ça ne m'a pas convaincu.
Si l'idée qui permet d'anéantir les nano-sentinelles est autant bonne que charmante, notamment dans le rapport aux réseaux sociaux, le soufflé retombe un peu dans une lecture un brin rapide, et surtout simpliste. Le scénariste est un peu fainéant, que ça soit dans les rebondissements et dans la simplicité de la résolution ; d'autant plus que voir Storm agir ainsi, sans vérifier l'absence de victime potentielle, est gênant.
Et ce n'est pas le final, qui embraye sur le plan B de Cassandra Nova, qui finalement marche sur les plate-bandes de Extermination pour ce personnage utilisé contre Jean, qui laisse présager du mieux. J'aurais apprécié que, après huit épisodes, on passe à autre chose.
A voir, Tom Taylor retombe après un début en fanfare et une très bonne tenue de route. Carmen Nunez Carnero & Rain Beredo livrent des planches correctes, qui accompagnent bien un scénario hélas trop rapide et simple.

Action Comics #1003
Bendis continue sur Action Comics sa vision de l'Homme d'Acier sur son aspect journaliste, Clark Kent. L'auteur s'amuse à ne pas poursuivre sur le cliffhanger du #2 (retour de Lois ?), mais montre la nouvelle et mystérieuse collègue de Clark qui achète de la Kryptonite, la balade au Daily Planet, et Clark doit appeler Batman (heureusement là en quelques instants en plein jour, quel copain) pour récupérer l'élément ; avant de rejoindre ladite journaliste dans le marché noir, pour se laisser berner par elle a priori, et un final qui... grosso-modo correspond à celui du #2, mais avec un autre qui vient rencontrer Lois.
Moui, moui. Autant je peux aisément critiquer la série Superman, orientée action mais qui à mon sens se perd déjà dans une mauvaise gestion de l'icône Superman, Bendis s'en sort mieux sur l'aspect journaliste de Clark ; ce qui, le connaissant, n'a rien de surprenant - mais, franchement, ce n'est pas non plus passionnant.
Ca se laisse lire, mais le mystère de Red Cloud n'est pas excitant, l'apparition de Batman est trop facile, tout comme l'ultra-faiblesse de Clark face à la Kryptonite. Heureusement que Yanick Paquette livre des planches superbes : cela améliore une lecture qui n'a rien de honteuse ou de désagréable... mais qui ne marque pas.

Bien d'accord. 3 numéros dans ce monde raté, c'était bien trop.

Darkseid a re-grandi sous Robinson dans Wonder Woman, quand il absorbait l'énergie des dieux.
Je suis surpris que tu préfères à JL et surtout JLD, mais au moins ça te plaît ! Perso', je n'ai pas détesté, mais j'ai trouvé ça très facile et rapide ; et même si Jessica a évolué, la voir être volontaire pour gérer seule l'inconnu et le danger, ça me semble hors-caractère. Et c'est "facile".
M'enfin, à voir la suite... le temps que ça dure.

Merci pour le lien.
Mais sinon, oui, ce n'est pas un clin d'oeil à Batman, c'est un pastiche assumé de Batman, qui entend jouer avec les codes et les signes sur le personnage.
Je doute qu'il y ait beaucoup plus d'originalité que ça... mais j'espère qu'il y aura plus, déjà !

Oui. Déjà que le précédent monde n'était pas folichon.
Zdarsky anime bien son duo, et Doom (bien trop absent ici), mais quel manque d'audace et d'originalité pour les environnements !

The Terrifics #8
Si la lecture du #7 m'avait plu sur l'instant, les jours d'après m'avaient fait donner un avis plus négatif, avec un Tom Strong trop "bêtement" copié sur les épisodes de Moore, et la perte du procédé narratif très bien pensé de Jeff Lemire ; mais ce #8 me convainc beaucoup plus.
En gérant très bien, encore, son quatuor, en ouvrant sur les personnages secondaires, en évacuant le motif de base de leur réunion (car, comme le dit Strong, ils sont désormais liés par "plus" que l'énergie du Dark Multiverse, et c'est crédible et sain), en s'amusant même à séparer l'équipe pour opposer tout le monde à des menaces personnalisées, avec des team-ups avec les personnages du Strongverse... Jeff Lemire tape juste, amuse, touche et divertit clairement.
Dommage, un peu, que les mondes visités par les groupes soient si peu originaux, et tellement copiés sur Tom Strong ; c'est plus que de l'hommage, c'en devient vraiment un suivi qui pourrait être lourd, au fond.
M'enfin, je ne boude pas mon plaisir : je m'amuse, et Dale Eaglesham livre des planches superbes. Vivement la suite !

Doom a disparu depuis 3 numéros de MTO, non? Il est pas allé sur la Terre de the Spider, de mémoire.
Tu te souviens de ce qui lui est arrivé à l'époque, avant sa back up de FF1?

The Terrifics #8 : Je me suis un peu ennuyé sur ce numéro, il manquait un truc. Et du moins bien chez body Eaglesham (la colorisation y est peut être pour quelque chose).

Je crois qu'on l'a vu dans le Marvel 2i1 Annual, non ?

Justice League Dark #3
Quelle maîtrise, quelle réussite.
James Tynion IV livre un début de série exceptionnel, avec un contrôle absolu sur ses personnages, et une intrigue maline et pertinente. En creusant très bien Zatanna, il réussit aussi à donner une vraie cohérence au groupe, qui vit déjà, via plusieurs échanges ou volontés clairement affichées de chaque membre. Et s'il n'en fait pas officiellement parti, Constantine rôde, et semble n'avoir jamais été aussi bien écrit qu'ici depuis des années !
En outre, Tynion s'en sort très bien sur l'adversaire et sa gestion, avec une idée qu'on peut considérer comme "facile" pour s'en débarrasser, mais que je juge plutôt bonne, car elle permet de cimenter la présence de ce personnage ici. C'est peut-être surprenant vu son identité et son aura, mais ce personnage apparaît comme le traditionnel "nouvel élu", qui découvre et s'implique dans la magie ; et ça fonctionne.
Notamment grâce aux planches de folie d'Alvaro Martinez, qui livre des choses juste sublimes - dans les traits, les personnages, l'ambiance. Je suis fan, comme du titre. Vivement la suite !

Franchement pas convaincu par les deux premiers numéros, mais ta chronique me donne quand même envie de laisser une dernière chance à cette série.
Wait and see.

Alvaro Martinez, ouais, c'est bien, c'est de la belle ouvrage mais ça manque quand même il me semble d'une réelle personnalité. Un peu comme le titre dans son ensemble. Ca se laisse lire, mais c'est tout de même sans réelles aspérités.
Après, c'est sans doute mieux que la majeure partie de la production lambda mais comme je me contrefiche de cette majeure partie de la production lamba, c'est pas vraiment un critère pertinent pour moi.

Je te comprends.
Mais, te connaissant maintenant, je ne pense pas que tu sois la cible d'un titre Justice League Dark, spin-off de la JL : c'est, tout simplement, un produit très formaté, très travaillé pour s'intégrer pleinement au contexte actuel de DC, avec des références, des liens, des narrations et des dessins très mainstream.
En bref, ce n'est pas original, c'est la méthode classique, mais très bien appliquée, avec une très fine connaissance et présentation des personnages et concepts ; et je doute que ça, ça t'intéresse ! :)

Heroes in Crisis #1

W : Tom King
P : Clay Mann

L’ami Scarletneedle m’a gentiment prété son exemplaire hier soir. Pas convaincu par ce premier numéro :
- le parallèle avec Identity Crisis est trop criant
- c’est le grand écart entre les «*morts*» : on se fiche des seconds couteaux (d’ailleurs certains me sont inconnus) et on ne croit pas une seconde aux autres (à tort peut être), dont un trop important vu son actualité.
- harley fait le grand écart et m’a semblé assez out of character pat rapport à sa série. On ne l’a jamais decrit dans le new 52 (il me semble) comme une psychopathe sanguinaire. Il y a surement une explication à vénir mais c’est au moins raté pour ce numéro.
- la présence de Booster Gold et le rôle qu’il semble appeler à tenir dérange. En effet un petit coup de deus ex machina temporelle n’est pas à exclure voire est ce la même timeline ou réalité ?

Tout cela pour dire que du coup cela manque d’émotions. J’aurais aimé lire l’idée original de King et non un Identity Crisis 2 ou Original Sin made in DC. Les planches où les héros s’épanchent sont parmi les plus réussies et montrent ce que le projet initial aurait pu être.

Un mot des dessins de Clay Mann : magnifiques seulement de beaux dessins ne font pas un bons comics et cela en devient meme gênant et frustrant.

Ce récit a clairement du potentiel mais j’ai peur de ne pas adhérer à la storyline, la recherche d’un enieme traitre/meurtrier ne m’intéressant pas plus que cela.

Heroes In Crisis : un event sans le nommer ?

Ma note : 6/10