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scarletneedle 06/03/2022 11h05

Supergirl: Woman Of Tomorrow #7 & 8
 
Il va falloir éloigner Tom King de sa machine à écrire tant sa proportion à être verbeux frappe avec cette mini-série.
Limite, ce sont des illustrations par Bilquis Evely (dont le talent est gâché m'est avis) sur lesquelles il vient poser sa prose (soporifique), surtout sur le #7 où j'avais hâte d'être à la dernière page pour enchainer sur le #8 et en finir...
Pas de bol, ça commence de la même façon, comme il faut bien conclure, il balance 2-3 choses puis ultime confrontation, ça range les jouets puis bascule vers un futur et rideau...

L'ennui, voilà ce qui a caractérisé ma lecture tout du long, Kara n'a guère évolué (ok mois "nunuche" que lors des précédentes séries mais c'est presque un autre personnage qui s'exprime), Krypto vite absent, Comet mouais...
La quête vengeresse/rédemptrice de la gamine est sans surprise, le trekking planétaire sans intérêt...
8 épisode où la seule valeur sûre a été Bilquis Evely, je souhaite la rencontrer depuis un certain temps, au mois son taff ici n'a pas altéré mon jugement.

Lecteurs VF, ne prenez pas ou feuilletez avant...

mrcitrouille 06/03/2022 21h24

Grosse douche froide que ce Black Panther 4 : dessinateur cramé et Ridley qui prend BP pour un con ou le lecteur pour un con (qui y croit à l id du traître hein?)

scarletneedle 07/03/2022 21h29

Rien que pour l'histoire par Devin Grayson, le Strange Love Adventures était (très) bon...

https://buzzpreview.buzzcomics.net/S...1644865676.jpg

Punaise mais filez-lui un titre de la Bat-Family! Chacune de ses mini-histoires mérite le détour et me fait replonger sur son 1er passage sur la franchise.

Fletcher Arrowsmith 08/03/2022 08h19

Citation:

Envoyé par ollieno (Message 1891739)
Geiger 80pg Giant

Hummmm derrière les noms d'auteurs interressant.. il n'y a pas grand chose

Johns et Hitch nous présentent les origines de Redcoat dont la mini arrive... et qui sera l'adevesaire du Glowing man.

Johns et Frank nous expliquent comment le glowing man a trouver son chien

Johns et Pelletier nous font un lien entre les autres histoires , chacune se déroulant dans l'un des casino de Vegas ...

en fait, ces histoires auraient put se dérouler n'importe ou, dans le monde Mad Ghost ou pas ce n'est pas forcément mauvais mais ca n 'apporte rien

les textes en fin de bouquin nous parlent de l'univers et l'on apprends que Glowing man, Redcoat et Junkyard Joe sont des Unnamed des soldats immortels

le reste ...

Tomasi / Snejbjerg, déjà vu
Sterling / Jones déjà vu
Hendrix / Johnson .. je n'ai toujours pas compris l'histoire....si il y a un truc a comprendre
Pichetshot / Galloway un disney sympa, mais déjà vu
Nevala / Levens.. déjà vu
Faerber / Prado déjà vu même si elle me laisse (comme celle de Pichetshot) d'agreables souvenirs post lecture

Je ne pense pas continuer l'aventure Mad Ghost ... rien dans tout ca ne m encourage à aller plus loin.

Citation:

Envoyé par EsseJi (Message 1891740)
J'ai bien aimé les différentes histoires sur les casinos, même si inégales elles permettent d'étoffer l'univers de Geiger, et peuvent lancer des pistes pour la suite.
Et surtout elles me faisaient penser à des histoires genre House of Mystery, anthologie d'horreur, dont je suis amateur.

J'ai enfin lu ce numéro spécial. J'ai trouvé cela mauvais. Mauvais car sans réelle ambition, sans ligne directrice forte qui donnerait envie d'aller plus loin dans cet univers finalement réduit à des aventures, peu intéressantes, dans des casinos.

Donc grosse déception. Cela ne vaut pas la hype et je continue à penser que Johns a perdu son mojo (comme d'autres auteurs qui nous ont fait passer de bons moments les decennies passées).

Ben Wawe 08/03/2022 13h58

Justice League VS The Legion of Super-Heroes #2
C'est mieux, mais ce n'est pas "formidable" non plus.
Brian Michael Bendis poursuit son crossover, véritable épilogue de ses productions DC jusque-là. Il révèle l'origine du Gold Lantern, pas de l'anneau mais du type qui le porte ; un professeur, sur une planète d'aveugles, qui a bon fond, au point de sauver des gens d'un incendie. Il refuse initialement l'offre des Doyens, car il rejette l'aspect militaire du Green Lantern Corps, mais le Gold Lantern Corps est une idée "neuve" et différente. Bon, le Gold Lantern est dans le Présent et tente de retrouver la Légion et la Justice League, envoyés au 31e siècle. Brainiac 5 refuse de renvoyer la JL tant que rien n'est clair, et une forme de The Great Darkness menace autant dans le Futur que le Présent. Brainiac 5 pense que c'est la fin du monde.
Bon, bon, bon. Je serais de mauvaise foi en disant que c'est nul : ça ne l'est pas ; mais ça n'est pas bon non plus.
Brian Michael Bendis livre un portrait basique et balisé du Gold Lantern, mais ça se lit sans déplaisir. Même les réactions de la JL dans le Futur sont presque agréables, bien que l'auteur gère vraiment mal Batman et Green Arrow. L'ensemble se parcourt de manière fluide, la menace est bateau mais ça fait le job.
Scott Godlewski a toujours un style que je n'aime pas, mais ses planches sont "propres", professionnelles et carrées. Ca fait aussi le job.

Ce n'est vraiment pas bon, mais ce n'est pas mauvais. C'est tristement banal, et c'est presque plus terrible encore.

Superman : Son of Kal-El #9
Le bonbon qu'est ce crossover Dick/Jon continue d'être fort agréable, entraînant et réjouissant... même si cela avance très peu.
Tom Taylor fait en effet du surplace dans l'intrigue principale, qui est définitivement celle de cette série, et la lutte de Jon contre Gamorra et son Président Bendix. Ce dernier a enlevé des surhumains pour les intégrer à The Rising, officiellement une super-équipe, en vérité des "corps" contrôlés à distance par Bendix et des sbires, pour agir via les surhumains contrôlés. Bon, on voit ainsi Dick et Jon collaborer, s'entraider avec style, mais ils ne peuvent rien pour empêcher
Cela permet cependant de très beaux moments de dialogues et d'échanges, avec finalement
Cela sera utile, car Bendix lance une propagande pour faire tomber la cote de popularité de Jon, mais Dick le confirme : il n'est pas seul, et ne le sera jamais.
L'ensemble stagne, mais l'ensemble demeure beau, juste et touchant. Tom Taylor fait transpirer tout son amour pour les deux personnages, notamment via une première partie très stylisée et "cool", où les personnages font des trucs tellement "cool" que ça en devient drôle et parfait. Il gère cependant très bien son rythme par cette chute brutale, qui permet de très bons dialogues, pleins d'émotion. Notamment les révélations de Dick sur le poids de l'héritage, et surtout Jon qui révèle qu'il

C'est simple, c'est efficace, mais c'est surtout très jute et tendre. Bruno Redondo continue d'être un formidable artiste, autant sur la beauté des planches que sur la narration. J'ai un léger bémol sur la composition d'une des premières pages, quand Nightwing attaque des sbires : je trouve que les enchaînements ne sont pas logiques. Mais c'est un détail, devant une prestation si jolie et agréable.

Quel plaisir de continuer à suivre tout ceci, avec le sourire !

Ben Wawe 08/03/2022 15h39

The Joker #13
Il est temps de ranger les jouets, et James Tynion IV le sait - mais le fait bien, aussi.
L'on a ainsi la fameuse réunion de la famille de psychopathes cannibales, qui se préparent à dévorer le Joker. Mais Vengeance arrive, et
Le Joker s'est libéré, la confronte, l'humilie, la provoque. Mais avant qu'elle le tue, Vengeance est arrêtée par

Bon, dit comme ça, l'on a l'impression que quasiment rien ne se passe - et ce n'est pas faux. Mais c'est bien fait. James Tynion IV règle le cas des cannibales, certes avec facilité, mais l'ensemble se lit bien. Il se repose beaucoup sur l'ambiance, l'atmosphère, avec un Joker plus présent, mais acculé, obligé de se libérer, de se sauver seul. La lecture est fluide, prenante, avec toujours ces sensations étouffantes, poisseuses. De la véritable horreur super-héroïque, très bien rendue.
Gisueppe Camuncoli reprend très bien les crayons de Guillem March. J'avais beaucoup aimé la prestation du second sur le titre, et le premier prend bien le relais, avec aussi des personnages crispants, troublants et une bonne atmosphère. Bien que March ait été meilleur dans l'horrifique.

Le final approche. Tout est maîtrisé, peut-être moins "fou" qu'aux meilleurs moments, mais l'on sent une bonne conclusion venir.

Trial of the Amazons #1
Oh, je n'ai pas aimé.
Une véritable armée mexicaine se charge de rédiger ce #1, qui ne fonctionne pas du tout sur moi. J'ai trouvé la lecture poussive, voire même désagréable.
On a ainsi des tunnels de dialogues, pour acter l'organisation d'un tournoi pour déterminer la nouvelle championne de Doom's Doorway, la fameuse porte des monstres, qui a eu des "fuites" et a provoqué des difficultés, autant dans Nubia & The Amazons que dans la back-up sur les Bana-Mighdall ; et les deux sagas ne m'ont pas intéressé. Bon, je comprends quand même que tout ça a causé des remous, et cela explique que les Bana-Mighdall arrivent particulièrement énervées et provocantes. Alors qu'Hippolyta revient de son passage dans la Justice League, mais laisse Nubia comme Reine. Alors, aussi, que Diana revient après sa résurection. Oh, et alors, enfin, que Yara Flor et la tribu perdue d'Amérique du Sud se révèle.
Bon, ça manque d'accompagnement pour ceux qui ne suivent pas, mais l'on comprend, alors que la Reine Faruka tire dans les pattes de Nubia, pour exiger que le tournoi détermine autant la Championne de la porte des monstres que la tribu qui va diriger les Amazones. Bon, Philippus est heureuse de retrouver Hippolyta,
Mais Philippus découvre ensuite que

Pouah, ce n'est pas agréable. La lecture est vraiment poussive, lourde, jamais entraînante. Les interactions, les dialogues sont forcés. Même les tensions entre les tribus sont tellement "basiques" que ça ne fonctionne pas. Les Bana-Mighdall ont l'air de brutes sans cervelles, alors que la tribu de Yara semble composée de gamines débiles. Nubia est plutôt bien écrite, mais Diana et Hippolyta sont des plantes vertes.
Il n'y a guère que la fin qui "choque", mais c'est tellement attendu sur les dernières pages que l'effet tombe à plat. Stephanie Williams, Vita Ayala, Joëlle Jones, Michael W. Conrad & Becky Cloonan rédigent le scénario de ces pages loupées, à l'intrigue molle, au rythme foiré et à l'ensemble poussif.
Surtout, le dessin ne fonctionne pas non plus. Laura Braga, Skylar Patridge, Joëlle Jones et Elena Casagrande se partagent les planches, avec un début particulièrement figé et pauvre. L'ensemble prend un peu de vigueur au fil de la lecture, mais ce n'est pas marquant ou pleinement réussi.

Un lancement en forme de désastre.
Cela faisait bien longtemps que la franchise Wonder Woman attendait un événement, qui sort en outre le jour des droits des femmes ; cool !
Mais quel dommage que rien ne fonctionne dans ce début entièrement loupé.

mrcitrouille 08/03/2022 16h57

En te lisant j'ai immédiatement pensé à Amazon Attacks

Ben Wawe 08/03/2022 21h23

Pour la qualité, oui.
Pour l'intrigue, non... mais en fait, là, comme ça, ça a l'air "pauvre".

Un nouveau tournoi des Amazones ? Meh.
Une bagarre des tribus pour décider qui domine les Amazones ? Meh.
X qui meurt ? Meh.

Ben Wawe 09/03/2022 16h15

Captain Carter #1
Pouf, ce n'est pas dingue, ça.
Jamie McKelvie et Marika Cresta lancent un "spin-off" de la série Disney+ What If?, bien que le perso' soit apparu en comics avant. Captain Carter fait bien ses débuts ici... et bon, ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas réussi, non plus.
On a ici les premiers pas de Peggy après son réveil, avec notamment des discussions difficiles entre les Russes, les Américains et les Britanniques sur son statut juridique, et à qui elle "revient". Le Super-Soldat est en effet "une production" des Alliés, avec un sérum américain mais une Peggy britannique. Bon, Peggy rentre à Londres, rencontre un Premier Ministre qui a de "grands" projets pour elle, et le STRIKE. Lizzie Braddock (!) est son assistante, l'emmène au cimetière voir ses proches, mais Peggy est forcée d'agir publiquement face à l'Hydra. La presse arrive à ses portes, alors.
Bon, tout ça se lit, mais sans passion. Jamie McKelvie commence par une intro' vraiment anti-dynamique, avec une trop longue discussion géopolitique. Ces échanges sont intéressants, et une bonne idée, mais ça "coupe" tout lancement, et le scénariste galère à créé un rythme, après. Le reste n'est pas "mauvais", mais ça se suit sans passion, sans être vraiment pris dans les événements.
Des événements en outre assez basiques, classiques, prévisibles. Une impression laissée aussi par Marika Cresta, dont le trait n'est jamais en défaut, mais qui n'est jamais réussi ou épatant.

Un début très morne, très peu dynamique. Je ne suis pas sûr d'y revenir.

Devil's Reign : Moon Knight #1
Bouh, c'est quand même très dispensable.
Jed McKay livre un one-shot tie-in à Devil's Reign, avec Moon Knight en prison... voilà, voilà. Il n'y a pas grand-chose à résumer, à raconter ici. Marc est sans masque, et s'annonce peu à peu aux super-vilains emprisonnés ; en les tabassant. En se laissant "piéger" par ses anciens ennemis (ceux qu'il a torturés et "marqués"), pour leur montrer qu'il est plus fort, plus dur, plus violent. Cette plongée en prison "ramène" le côté "Wild Dog" de Marc Spector, qui devient un vrai chien fou en combattant dans des arènes secrètes, contre plusieurs détenus. Jusqu'à parvenir à Man-Mountain Marko, le "roi" de la prison, qu'il veut vaincre et soumettre parce que
Moon Knight le maltraite salement, et attend que les autres super-héros le récupèrent, car ils auront besoin d'un chien fou face à Fisk.
Tout ça est quand même peu prenant. Jed McKay est très inspiré sur la série-mère, mais se perd dans un épisode mou, long, trop long, trop concentré sur la violence, la brutalité de la prison, et des bagarres sans grande pertinence. Oui, l'intrigue avec Marko est sympathique, mais tout ça semble finalement très vain et creux, à la fin.
Surtout, le style ici trop clair et "vif" de Federico Sabbatini ne colle pas, ici. Il aurait fallu un dessinateur avec des traits plus sombres, des atmosphères plus travaillées. Là, ça ne prend pas, ça ne va pas, et le visage très "manga" de Marc est complètement loupé.

Creux, vain et inutile. A oublier, très vite.

Eternals #10
Le fond est bien. Mais je suis un peu moins "dedans", et je trouve l'ensemble un peu plus poussif qu'au début.
Ici, l'on suit essentiellement deux événements. D'une part, plusieurs Eternels qui s'introduisent discrètement dans l'Avengers Mountain, en profitant d'une diversion de Circé. Iron Man se méfie d'elle, Namor va la confronter et une séduction intense s'enclenche. En parallèle, Ajak / Makkari / Kingo / Sprite errent discrètement dans la Montagne formée du corps d'un Céleste, leur dieu. Ils sont "captés" par la gamine Starbrand, mais Sprite l'occupe en se faisant passer pour un ami imaginaire. Ajak parvient à ranimer le fantôme du Céleste, et envoie Kingo "occuper" les Avengers.
Enfin, ailleurs, Druig conseille Thanos, qui menace Phastos pour savoir pourquoi il est revenu incomplet. Phastos confirme qu'il n'a pas "su" le recréer pleinement, car seuls ses parents ont su comment le créer. Thanos va confronter ses parents, les tuent, les ressuscitent, les torturent, et en vient à
pour les pousser ; sans réaction. Mais Thena et Ikaris sont sollicités par la Machine pour s'en occuper.
Bon, ça se lit bien, hein. Kieron Gillen gère bien ses personnages, son intrigue a du sens. Il "travaille" ici la foi d'Ajak, et l'on comprend finalement l'hérésie que représente l'Avengers Mountain pour elle ; ça fonctionne, oui. Idem pour les passages sur Thanos, durs mais efficaces et légitimes.
Mais dieu que c'est long. Mais dieu que c'est lent.
J'ai eu du mal à avancer, je trouve que le récit manque de rythme, de dynamisme. Tout est pépère, tout est trop posé, trop calme, trop figé. Il y a des événements, mais tout est dans un faux-rythme désagréable à suivre. Esad Ribic y participe sûrement, avec son style épique mais très figé. Et quand ça ne bagarre pas "follement", ben c'est quand même bien trop immobile, tout ça ; surtout que plusieurs visages sont ratés.

Je reste client de la proposition, mais il y a ici un faux-rythme très peu approprié et très désagréable.

Ben Wawe 09/03/2022 21h00

Punisher #1
Je ne sais pas quoi en penser.
La lecture est bonne. Le style est bon, très cinématographique, très blockbuster. Et le final, la "révélation", tout ça est bien fichu, ça choque, ça change, et l'on peut deviner les motivations qui justifient que le Punisher intègre la Main.
Oui.
Mais ça reste quand même... étrange. Et dérangeant, en soi.

Bon, allons-y.
Au passé, au début même, l'on replonge dans les sons terribles qui suivent la fusillade initiale : les cris des passants, les mots techniques des secouristes, les murmures de Frank essayant de toucher sa femme, Maria, qui agonise à ses côtés.
Au présent, d'étranges businessmen, dotés de casques de guerriers grecs, connus comme les Apôtres de la Guerre, transfèrent des armes qu'ils vendent aux criminels les plus offrants. Mais ils sont attaqués... par le Punisher, qui les massacre et veut connaître leur chef. Ils emportent leur secret dans la tombe, et la terreur, alors que la Main assiste Frank.
Dans le passé, quelques semaines plus tôt, Castle est attaqué chez lui par des ninjas de la Main, qu'il dézingue brutalement. Mais une vieille femme lui annonce qu'elle veut le recruter. Elle, qui est la narratrice en voix-off, annonce que le Punisher serait "le plus grand des tueurs", de ce temps, et il sert la Bête.
Au présent, Frank revient dans la base de la Main, où il est "High Slayer". Il
comme chaque jour. Il rentre alors dans ses quartiers.
Au passé, la vieille femme annonce à Frank qu'elle a "quelque chose" qui lui appartient. Au présent, Frank retourne dans son lit où


Bon.
C'est bien fait, oui. C'est extrêmement visuel, très blockbuster comme je l'ai dit, avec des plans, des actions qui marquent, qui "claquent".
Jason Aaron livre un scénario bien ficelé, très graphique, très intense, très orienté sur l'action. Ca fonctionne très bien, en fait, avec une lecture très fluide. Paul Azaceta livre des planches glauques et dures sur l'attaque initiale des Castle, alors que Jesus Saiz propose des dessins très "propres", très lisses, mais très réussis. Jolis, efficaces, troublants par ce côté "beau" mais froid.
Mais...
Mais c'est spécial, quand même. L'on sent bien que cela ne peut pas durer, que ça ne peut pas aller "aussi bien" pour Frank. Je dois aussi avouer que cela sera bien triste, quand tout sera terminé. Mais là... là, je dois admettre que Jason Aaron m'a bien cueilli avec ce final. Où je peux pleinement comprendre que Castle suive finalement la Main, qui lui offre "ça" mais lui permet aussi de massacrer à grande ampleur les criminels.

C'est donc troublant, car je sens que ça ne va pas tenir, mais c'est touchant. C'est très bien fait, mais finalement très "simple", et très "propre", pour du Punisher.
Et bon, je n'ai pas creusé l'ensemble, mais il semble aussi que Marvel change le logo du Punisher après plusieurs polémiques liées à la récupération de l'icône classique. Et ça me gêne, cet "abandon" de ce logo aux extrémistes. Par principe.

M'enfin, ça démarre bien, même si cela reste troublant, sur plein d'aspects.

mrcitrouille 09/03/2022 21h31

Assez d accord avec toi. Je viens de le poser et je dois dire que c est de loin le meilleur truc écrit par Aaron en 4 ans. Et franchement ça se lit super bien, le rythme est bon et franchement au moment où j ai deviné ce qu allait être la dernière page je me suis dit : ô bordel !

Je n ai aucune idée de comment les choses vont tourner, je n arrive pas à me dire que ca peut fonctionner, ça pue le désastre annoncé comme avant l arrivée de Garth En us. . Mais ce numéro fonctionne : je vais continuer la boule au ventre

Ben Wawe 09/03/2022 21h50

Idem.
Je sens "tellement" que rien ne va fonctionner, et ça va être terrible pour Frank.
Ca va m'émouvoir, je le sens.

Ben Wawe 09/03/2022 21h53

Strange Academy #17
Bien. Très bien même, en soi.
Mais je suis un peu... troublé, parce que je trouve que Skottie Young va un peu trop vite à son but. Ca manque de quelques étapes, quelques intermédiaires.
Ici, l'on a Dr Voodoo qui vient confronter Gaslamp pour ses manipulations autour de Calvin et des autres élèves, mais le démon rappelle la prophétie terrible sur Doyle. A l'Académie, Emily raconte à tout le monde l'exclusion de Calvin, mais Doyle s'emporte, parce qu'il est vexé et jaloux. Le ton monte, Doyle rappelle froidement les torts de Calvin, et les mots sont durs. Iric pousse Doyle, ça explose, et Doyle en vient à littéralement
Il annonce qu'il "accepte" la prophétie, et s'en va. Emily le laisse faire, mais en a assez et
Gaslamp et Calvin "sentent" les événements, et s'en réjouissent, alors que Dr Voodoo et ses professeurs découvrent que

C'est bien. C'est bien fait. La dispute des étudiants est particulièrement forte, marquante, car elle est particulièrement intelligente et bien animée. Les auteurs ont suffisamment caractérisé leurs personnages depuis tant d'épisodes, pour que cette explosion ait du sens et laisse des marques. Ca tape fort, ça tape juste, ça tape dur.
Ce qui me gêne un peu, c'est que je trouve que
vient un peu vite. Oui, ça ne sort pas de nulle part, mais je n'ai pas vraiment "vu" d'actes horribles, particulièrement désastreux ou "mauvais" des professeurs. Je trouve que le discours d'Emily est un peu précipité, un peu "trop fort" pour ce qu'on a vu. Le choc final reste bon, mais disons que ça paraît expéditif.
Humberto Ramos continue d'assurer aux dessins, avec notamment de bels déluges de puissance, ici.

Toujours une super lecture, mais un rien précipitée ici.

Ben Wawe 10/03/2022 15h34

X Deaths of Wolverine #1
Ca accélère, enfin. Il est temps.
Ca va vite, ça révèle quelques éléments, ça réunit les personnages. Ca a du sens, et ça prend sens.
Mais. Bon sang.
C'est quand même bien révoltant, ce que cette ère des X-Men fait aux personnages. Et notamment à Moira, qui perd ici tout son mystère et le charme amenés par le retcon de Jonathan Hickman. Elle devient ici une "pure" super-vilaine, avec une attitude dégoûtante et énervante.
Bref. On a ici le Wolverine du futur, que j'appelle Wolverinator, qui explique ce qu'il fait là. On a donc, dans un futur proche, Forge qui intègre un dispositif derrière l'oeil de Logan, avant guérison, alors que des Sentinelles attaquent. Encore plus loin dans le futur, Wolverine apprend que Moira a tout organisé, pour faire venir les Phalanx. Wolverine récupère l'élément dans son oeil, et file dans le passé ; pouf, pouf, facile. Wolverinator explique tout à la Wolvie-Family, et ils interrogent le p'tit génie humain pour remonter jusqu'à Moira. Celle-ci va à Krakoa pour enlever Destinée, et y arrive en piégeant Banshee : elle l'attire, le convainc de l'aider et
Wolverinator et les autres arrivent, bagarre, et Wolverinator cède et

De manière objective, tout ça se lit de manière efficace. Benjamin Percy accélère, certes enfin, mais quand même, il faut le reconnaître. Son intrigue ne révolutionne rien, mais ça reste pertinent, prévisible mais sans que ça soit mauvais. Les événements se succèdent sans déplaisir, et même Federico Vicentini hausse son niveau, avec des planches toujours nerveuses, mais réussies, plus sèches et dynamiques.
Objectivement, donc, c'est mieux et "ça passe".
Mais de manière subjective... put$in, mais c'est quoi leur problème, aux auteurs ? Sérieusement, tout le monde valide comment Moira gère Banshee, là ? Tout le monde accepte aussi de voir ce qu'ils font de Moira-X, très bon personnage central mais mystérieux du run de Jonathan Hickman ?
J'écrivais il y a peu que j'étais déçu de la revoir aussi vite, car j'avais vu dans Inferno que Moira était l'avatar de Hickman ; mais là, pff. C'est nul. C'est moche. C'est dégueulasse. C'est révoltant.
Et c'est juste foiré.

Une mini-série qui avance enfin, mais qui passe par un passage révoltant, d'autant plus que c'est présenté comme "un détail". Pff.

X Lives of Wolverine #4
Bouh, c'est naze.
Autant Benjamin Percy a un sursaut sur X Deaths of Wolverine, autant son X Lives of Wolverine semble constamment la même chose, les mêmes types d'événements, avec une voix-off insupportable de lourdeur.
Bon, encore, comme d'habitude, Omega Red et Logan se retrouvent dans le passé de ce dernier, alors que le premier veut tuer Charles Xavier. On a ici toujours le passage Team-X, où Omega Red contrôle Wolverine mais
On a aussi un passage durant la deuxième guerre mondiale, mais aussi un passage à l'Arme-X, où Omega Red possède Cornelius. Mais Wolverine se libère car
On suit les événements sur trois fronts, alors que finalement Jean et Charles décident d'aider, au présent, sur Krakoa. Mais

C'est. Toujours. La. Même. Chose.
Je ne veux pas critiquer pour critiquer, mais c'est complètement redondant et chiant. Benjamin Percy s'amuse peut-être à revisiter la vie, les passages obligés de l'Histoire de Logan, mais c'est super long et ennuyeux. Même le final est très limité, avec cette sensation d'événements prévisibles, attendus, obligatoires.
Joshua Cassara livre toujours des planches efficaces, réussies, mais sans surprendre non plus. Federico Vicentini vient aider sur un des segments, sans qu'il soit marquant, dans le bon ou mauvais sens.

Un désastre, tant ça devient redondant et chiant. Je survole la voix-off de Logan, que t'as juste envie de baffer tellement Percy aime se lire l'écrire.
Pouah.

EsseJi 10/03/2022 15h47

Je rattrape enfin mon retard sur mes singles, et un seul mot à la fin de lecture de Nightwing #88: Titans Together! :bave: :nerd:


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