Niglo
12/02/2003, 22h02
Rawhide Kid #1
Marvel Comics - Max
Par Ron Zimmerman (scénario), John Severin (dessin, encrage), Steve Buccellato (couleurs).
Il est donc sorti, le premier numéro de cette mini-série qui a tant fait couler d'encre aux Etats-Unis. Pour mémoire, Marvel a fait toute sa campagne de pub sur le fait que l'on apprend dans cette série que Rawhide Kid est homosexuel. Ca a même donné lieu à un débat sur CNN, où Stan Lee en personne était venu défendre le personnage.
A lire ce premier épisode, toute ce remue-ménage médiatique relève assez du foutage de gueule.
L'épisode se divise assez nettement en deux moitiés : une première offrant une scène on ne peut plus classique des westerns (une horde de truands arrive en ville et se rend au saloon où ils s'en prennent au sheriff), et une deuxième partie relevant de la comédie - mais hélas assez peu drôle. C'est cette dernière partie qui utilise comme ressort comique le fait que Rawhide Kid soit homosexuel. Ce n'est jamais dit explicitement, mais Zimmerman multiplie les sous-entendus, les réparties à double sens et les situations équivoques (Rawhide Kid dormant près de son feu de camp vêtu d'un slip noir et de ses bottes, image peu habituelle dans les westerns).
Pour l'instant, c'est tout. L'homosexualité du personnage n'a aucune incidence sur l'histoire et sert uniquement de prétexte à Zimmerman pour quelques allusions lourdingues. Ca changera peut-être dans les numéros suivants, mais j'ai quelques doutes.
Le seul intérêt de cette série, ce sont donc les dessins de John Severin. C'est un vrai plaisir de retrouver le vieux maître en forme, dans un domaine où il a fait une grande partie de sa carrière. Dommage qu'on lui ait donné à illustrer un scénario aussi indigent.
Marvel Comics - Max
Par Ron Zimmerman (scénario), John Severin (dessin, encrage), Steve Buccellato (couleurs).
Il est donc sorti, le premier numéro de cette mini-série qui a tant fait couler d'encre aux Etats-Unis. Pour mémoire, Marvel a fait toute sa campagne de pub sur le fait que l'on apprend dans cette série que Rawhide Kid est homosexuel. Ca a même donné lieu à un débat sur CNN, où Stan Lee en personne était venu défendre le personnage.
A lire ce premier épisode, toute ce remue-ménage médiatique relève assez du foutage de gueule.
L'épisode se divise assez nettement en deux moitiés : une première offrant une scène on ne peut plus classique des westerns (une horde de truands arrive en ville et se rend au saloon où ils s'en prennent au sheriff), et une deuxième partie relevant de la comédie - mais hélas assez peu drôle. C'est cette dernière partie qui utilise comme ressort comique le fait que Rawhide Kid soit homosexuel. Ce n'est jamais dit explicitement, mais Zimmerman multiplie les sous-entendus, les réparties à double sens et les situations équivoques (Rawhide Kid dormant près de son feu de camp vêtu d'un slip noir et de ses bottes, image peu habituelle dans les westerns).
Pour l'instant, c'est tout. L'homosexualité du personnage n'a aucune incidence sur l'histoire et sert uniquement de prétexte à Zimmerman pour quelques allusions lourdingues. Ca changera peut-être dans les numéros suivants, mais j'ai quelques doutes.
Le seul intérêt de cette série, ce sont donc les dessins de John Severin. C'est un vrai plaisir de retrouver le vieux maître en forme, dans un domaine où il a fait une grande partie de sa carrière. Dommage qu'on lui ait donné à illustrer un scénario aussi indigent.