Niglo
16/01/2003, 23h38
Fans de blaxploitation et de gangsta rap, cette mini-série est pour vous.
Quelques mois après leur arc mémorable sur Hellblazer, le duo Azzarello/Corben s'est reformé pour s'attaquer au personnage de Luke Cage. Cinq épisodes, publiés sous le label Marvel Max.
Le scénario n'est certainement pas à classer parmi les plus originaux d'Azzarello : embauché par une femme dont la fille a été tuée par une balle perdue lors d'un règlement de compte, Cage arrive dans un quartier où deux gangs se disputent le contrôle des rues. Chacun des gangs va tenter de s'attirer ses faveurs pour éliminer l'autre, et Cage va jouer à ce double, voire triple jeu, jusqu'à l'explosion finale.
Le scénario n'est évidemment qu'un remake du fameux Pour une Poignée de dollars de Sergio Leone, adapté à la sauce Boys in he Hood. Pas génial, certes, mais ça fonctionne toujours. Il est néanmoins conseillé de lire la série d'une traite, le récit avançant très lentement.
L'intérêt principal de Cage repose en fait sur les dessins de Richard Corben, toujours aussi singuliers, et particulièrement bien mis en valeur par les couleurs de José Villarubia. Contrairement à d'autres, dont le style s'est affadi au fil des ans, Corben n'a rien perdu de ses qualités.
Bon, cette série n'est sans doute pas à classer parmi les chefs-d'oeuvre du comics, mais ça reste assez marrant et plutôt atypique dans la production actuelle. A lire en écoutant un vieux Ice-T.
Quelques mois après leur arc mémorable sur Hellblazer, le duo Azzarello/Corben s'est reformé pour s'attaquer au personnage de Luke Cage. Cinq épisodes, publiés sous le label Marvel Max.
Le scénario n'est certainement pas à classer parmi les plus originaux d'Azzarello : embauché par une femme dont la fille a été tuée par une balle perdue lors d'un règlement de compte, Cage arrive dans un quartier où deux gangs se disputent le contrôle des rues. Chacun des gangs va tenter de s'attirer ses faveurs pour éliminer l'autre, et Cage va jouer à ce double, voire triple jeu, jusqu'à l'explosion finale.
Le scénario n'est évidemment qu'un remake du fameux Pour une Poignée de dollars de Sergio Leone, adapté à la sauce Boys in he Hood. Pas génial, certes, mais ça fonctionne toujours. Il est néanmoins conseillé de lire la série d'une traite, le récit avançant très lentement.
L'intérêt principal de Cage repose en fait sur les dessins de Richard Corben, toujours aussi singuliers, et particulièrement bien mis en valeur par les couleurs de José Villarubia. Contrairement à d'autres, dont le style s'est affadi au fil des ans, Corben n'a rien perdu de ses qualités.
Bon, cette série n'est sans doute pas à classer parmi les chefs-d'oeuvre du comics, mais ça reste assez marrant et plutôt atypique dans la production actuelle. A lire en écoutant un vieux Ice-T.