Niglo
28/07/2004, 12h45
http://www.thefourthrail.com/images/reviews/052404/ultimatexmen46.jpg
Ultimate X-Men : the Tempest (#46-49)
(Marvel Comics)
Par Brian K. Vaughan & Brandon Peterson.
Brian K. Vaughan fait partie des scénaristes les plus intéressants du moment, dont les séries sont régulièrement saluées par la critique (Y the last Man, Ex Machina, Runaways, Mystique), mais qui ne s’était pas vu confier jusqu’à présent une série de premier plan. C’est désormais chose faite avec son arrivée sur Ultimate X-Men.
Pour son premier arc, Vaughan a décidé d’introduire dans l’univers Ultimate deux personnages qui ont fait les beaux ( ?) jours des séries X-Men dans les années 90 : Mister Sinister et Apocalypse. Comme lorsque Bendis a annoncé l’arrivée dans Ultimate Spider-Man de Venom ou de Carnage, c’est le genre d’info susceptible de ravir certains, et de faire fuir les autres. A moins de faire confiance au scénariste pour aborder ces personnages sous un angle inédit.
C’est le cas ici. Mister Sinister ne ressemble guère à son homologue du Marvel Universe. Pas de cape ni d’armure mais un look de docker. Sinister nous est présenté comme un marginal, névrosé, bégayant, et investi d’une mission : offrir dix mutants en sacrifice à son maître, Apocalypse. Quant à savoir si ce dernier existe réellement ou n’est que le produit de l’imaginaire de Sinister, je vous laisse le découvrir.
L’intrigue est classique mais bien menée, sans délayage inutile. Hormis dans le dernier épisode, on ne trouve que peu de scènes d’action dans cet arc, mais on ne s’ennuie pas pour autant, bien au contraire. Vaughan signe ici quelques très bonnes scènes, en particulier celle en ouverture du #47 entre Jean Grey et Jean-Paul Beaubier, sur le point de recevoir une balle en pleine poitrine.
Le scénariste n’oublie évidemment pas les évènements de l’arc précédent, que ce soit l’arrivée des nouvelles recrues à l’académie ou la disparition de Hank McCoy. Les conséquences de celle-ci sont évidemment capitales, que ce soit dans la façon qu’a Xavier de gérer ses étudiants ou dans la métamorphose que connaît Storm. Vaughan accorde une grande attention à chacun de ses personnages, et le résultat est enthousiasmant.
Plus anecdotique mais assez réjouissant, Brian K. Vaughan incorpore dans l’univers Ultimate divers éléments provenant du Marvel Universe, et ce de façon assez amusante, voire inattendue. Qu’il s’agisse de Corsair et de l’empire Shi’ar ou des Broods, le scénariste s’amuse de quelques clins d’œil à destination des fans d’Uncanny.
Reste la prestation de Brandon Peterson. J’avoue n’avoir jamais été très fan de ce dessinateur. Son style m’évoque celui de Whilce Portacio, quoique nettement moins caricatural. Je n’ai aucune critique à faire sur son travail ici, si ce n’est qu’il me laisse parfaitement de marbre. Des goûts et des couleurs…
Il n’empêche que The Tempest est un arc très réussi, confirmant si besoin en était tout le bien qu’on peut penser de Vaughan. Sa prestation sur ce titre risque de ne pas être très longue, en attendant profitons-en.
Ultimate X-Men : the Tempest (#46-49)
(Marvel Comics)
Par Brian K. Vaughan & Brandon Peterson.
Brian K. Vaughan fait partie des scénaristes les plus intéressants du moment, dont les séries sont régulièrement saluées par la critique (Y the last Man, Ex Machina, Runaways, Mystique), mais qui ne s’était pas vu confier jusqu’à présent une série de premier plan. C’est désormais chose faite avec son arrivée sur Ultimate X-Men.
Pour son premier arc, Vaughan a décidé d’introduire dans l’univers Ultimate deux personnages qui ont fait les beaux ( ?) jours des séries X-Men dans les années 90 : Mister Sinister et Apocalypse. Comme lorsque Bendis a annoncé l’arrivée dans Ultimate Spider-Man de Venom ou de Carnage, c’est le genre d’info susceptible de ravir certains, et de faire fuir les autres. A moins de faire confiance au scénariste pour aborder ces personnages sous un angle inédit.
C’est le cas ici. Mister Sinister ne ressemble guère à son homologue du Marvel Universe. Pas de cape ni d’armure mais un look de docker. Sinister nous est présenté comme un marginal, névrosé, bégayant, et investi d’une mission : offrir dix mutants en sacrifice à son maître, Apocalypse. Quant à savoir si ce dernier existe réellement ou n’est que le produit de l’imaginaire de Sinister, je vous laisse le découvrir.
L’intrigue est classique mais bien menée, sans délayage inutile. Hormis dans le dernier épisode, on ne trouve que peu de scènes d’action dans cet arc, mais on ne s’ennuie pas pour autant, bien au contraire. Vaughan signe ici quelques très bonnes scènes, en particulier celle en ouverture du #47 entre Jean Grey et Jean-Paul Beaubier, sur le point de recevoir une balle en pleine poitrine.
Le scénariste n’oublie évidemment pas les évènements de l’arc précédent, que ce soit l’arrivée des nouvelles recrues à l’académie ou la disparition de Hank McCoy. Les conséquences de celle-ci sont évidemment capitales, que ce soit dans la façon qu’a Xavier de gérer ses étudiants ou dans la métamorphose que connaît Storm. Vaughan accorde une grande attention à chacun de ses personnages, et le résultat est enthousiasmant.
Plus anecdotique mais assez réjouissant, Brian K. Vaughan incorpore dans l’univers Ultimate divers éléments provenant du Marvel Universe, et ce de façon assez amusante, voire inattendue. Qu’il s’agisse de Corsair et de l’empire Shi’ar ou des Broods, le scénariste s’amuse de quelques clins d’œil à destination des fans d’Uncanny.
Reste la prestation de Brandon Peterson. J’avoue n’avoir jamais été très fan de ce dessinateur. Son style m’évoque celui de Whilce Portacio, quoique nettement moins caricatural. Je n’ai aucune critique à faire sur son travail ici, si ce n’est qu’il me laisse parfaitement de marbre. Des goûts et des couleurs…
Il n’empêche que The Tempest est un arc très réussi, confirmant si besoin en était tout le bien qu’on peut penser de Vaughan. Sa prestation sur ce titre risque de ne pas être très longue, en attendant profitons-en.