PDA

Voir la version complète : Les livres que vous n'aimez pas!


Fletcher Arrowsmith
11/04/2013, 19h01
Je n'ai pas vu d'anti topic au "livres que vous aimez" donc j' ouvre celui ci avec :

Moi, Zlatan Ibrahimovic , Mon histoire racontée par David Lagercrantz

http://blogs.lexpress.fr/le-pop-corner/wp-content/blogs.dir/927/files/2012/11/Zlatan-Ibrahimovic-186x300.jpg

Petit cadeau de ma femme,qui bien que sachant que je supporte les Girondins, sait aussi que j’aime les histoires (et surtout les petites) sur les hommes (je n’oserais pas écrire ici les grands bien que Zlatan fait quand même 1m95) et que ce que fait le footballeur depuis qu’il a été recruté par le PSG m’interpelle dans le bon sens du terme.

Un livre qui s’adresse uniquement aux fans hardcore de Zlatan.

On tente d’y lire des extraits de a vie personnel et professionnel du joueur mais aussi de l’homme.

Les photos sont belles et il y a un récapitulatif de sa carrière bien construit (trophées, but, club…)

Les parties sur les transferts sont sympas.

J’ai été surpris du regard qu’il porte sur les footballeurs Francais (Zebina, Viera, Wenger, Henry) : plutôt bon.


MAIS

On y apprend des révélations sur : la vie c’est dur, il faut se battre pour être bon au foot et y faire son trou. Ou là là avoir un enfant cela bouleverse les habitudes….


Les 2 gros inconvénients (et pas des moindres) du livre sont :
- pas de structure littéraire. C’est du parlé (allez Zlatan dis mois ce qu’il te passe par la tête sur ce sujet) retranscrit à l’écrit. Du coup on s’embarque sur un sujet plutôt intéressant et en plein milieu on a une digression sur autre chose.
- la mégalomanie du personnage. Chaque action porte le sceau de Zlatan. On ne peut plus lire une phrase sans qu’il nous explique que personne avant lui ne l’avait fait, que le monde entier n’avait jamais vu cela, que tous le monde est contre lui (et que sur lui), que tout est une première…. A force cela gâche toute la lecture. On n’arrive plus à vibrer pour ce qu’il nous raconte e. Zlatan est certe un footballeur haut en couleur mais trop c’est trop.


Tout cela pour vous dire que j’ai été extrêmement déçu et que c’est surement la pire bio (jeune biographie) que j’ai lu. Le livre me tombait des mains.

Désolé pour les amateurs de Zlatan. Regardez vous plutôt le bon documentaire sur Canal qui lui a été consacré ou bien les vidéos You tube mais ne dépensez votre argent dans ce livre.

Je vous laisse avec le mot de l’éditeur et surtout avec une phrase de Zlatan qui a retenu mon attention (très peu sorti du contexte de plus)….

et je disais même des trucs comme "s'il te plaît, passe moi le beurre"

le mot de l’éditeur

« Pour bien jouer, il faut être fou. Pour être bon, il faut se sentir en colère ». Voilà les commentaires de Zlatan après l'un de ses premiers matches avec le PSG. Rien de surprenant pour qui a lu son incroyable autobiographie. Né en 1981, d'un père bosniaque obsédé par le passé de son pays et d'une mère croate qui travaille jour et nuit pour sa famille, il n'a que deux ans lorsque ses parents divorcent. S'ensuit une enfance douloureuse dans les quartiers difficiles de Malmö, en Suède, durant laquelle il se sent toujours à l'écart. Lui-même confie que sans le foot, il serait devenu criminel ! Dans son premier club, ses origines et son tempérament l'isolent déjà. On essaie même de l'exclure. Mais très rapidement, il est repéré et sa course vers la gloire commence : Malmö FF, Ajax Amsterdam, Juventus de Turin, Inter de Milan, Barca, AC Milan pour enfin signer avec le PSG en juillet 2012. Buteur de génie, grande gueule, formidable technicien, il suscite des polémiques à chacun de ses passages. S'il est le joueur le plus cher de l'histoire du football tous transferts cumulés (172,6 millions d'euros !), il est le seul footballeur à avoir gagné chaque année le championnat dans lequel il a joué. En Serbo-croate, Zlatan veut dire « de l'or ». Son autobiographie est à son image : sincère jusqu'à la provocation, perfectionniste jusqu'à l'excès. Et comme souvent chez les champions qui paraissent invulnérables, les failles existent. De ses souffrances à ses plus grandes fiertés, Zlatan se livre sans concessions. David Lagercrantz, qui a travaillé avec Zlatan, est aussi journaliste, romancier et biographe suédois de grande réputation. « Le livre de Zlatan va devenir un classique » qui contribuera à changer la Suède. Il est bon, incroyablement bon. Un portrait d'une enfance digne d'un chef-d'oeuvre.

mr nix
11/04/2013, 19h02
Zlatan m'habite.

kael
11/04/2013, 21h27
La vérité, tout simplement... Daphné Clair. Collection Harlequin, N°1, 1978.

http://i1107.photobucket.com/albums/h384/kael5002/CLAIRDaphne_La_verite_tout_simplement_Harlequin_st andard_421x687_zps7562ba64.jpg


Bof. Je m'attendais à mieux. En plus, des fois, on a l'impression que c'est écrit par plusieurs personnes différentes, l'auteure peinant à conserver un style homogène entre tableaux d'intérieurs, scènes de jalousie survoltées, chevauchées sauvages en sous-bois ou dialogues étourdissants. Sans compter que les descriptions de paysages se ressemblent toutes étrangement, avec seulement certains mots qui changent, comme "jour" pour "nuit", "soleil" pour "lune" ou encore "vague et écume" pour "sommets enneigés". Pas convaincu par le premier volume donc…

Demain j'attaque le 2. Entre l'étendue de la collection et les avancées de la médecine, j'espère pouvoir alimenter cette chronique jusqu'au prochain millénaire. A la semaine prochaine.

Fletcher Arrowsmith
11/04/2013, 21h51
Ah ?:hum2:

mellencamp
12/04/2013, 16h47
Allez je me lance:

-La Belgariade de David Eddings: une de mes premières lectures fantasy après le Seigneur des Anneaux. Cycle en 5 tomes, j'ai abandonné au bout du 3. J'ai trouvé ça trop proche du Seigneur des Anneaux, et au ton trop léger même si pour beaucoup ce doit faire partie de ses qualités, mais ce n'est pas ce que je cherchais.

-Spin de Robert Charles Wilson: grosse déception, je me suis bien ennuyé, j'ai trouvé ça très long et ne me suis pas du tout intéressé au parcours personnel du héros.
D'ailleurs j'ai fait un petit tour sur le topic de la SF pour essayer de m'y mettre parce que pour le moment ce n'est pas folichon sur mes étagères: j'ai juste lu quelques Dick (et abandonné Fodnation et H2G2 dès le premier bouquin).

Elýkar
12/04/2013, 17h27
Allez je me lance:

-La Belgariade de David Eddings: une de mes premières lectures fantasy après le Seigneur des Anneaux. Cycle en 5 tomes, j'ai abandonné au bout du 3. J'ai trouvé ça trop proche du Seigneur des Anneaux, et au ton trop léger même si pour beaucoup ce doit faire partie de ses qualités, mais ce n'est pas ce que je cherchais.

Je n'ai jamais pu finir la Mallorée, suite-clone de la Belgariade, où j'avais déjà galéré pour aller au bout.

Un pote me l'avait prêté en me le vendant comme une saga pleine d'aventures et de personnages intéressants. Alors que j'ai trouvé les héros complètement stéréotypés voire même caricaturaux. Je ne parle même pas des nations qui ressemblent plus à un patchwork qu'autre chose.

belcantan
12/04/2013, 22h52
Le pire livre que j'ai lu, c'est ça

http://www.wired.com/news/images/full/davinci_code_f.jpg

Le genre de truc où tout le monde te dit que c'est à lire et au final, à la moitié du bouquin, t'en as marre parce que tellement c'est mal écrit, tu as deviné les 3/4 de la fin.

Et le dernier Harry Potter m'a gonflé avec son non-suspense

Fletcher Arrowsmith
12/04/2013, 23h23
C'est clair que c'est mal écrit. Des phrases de collégiens : sujet verbe complément.

J'ai essayé par la suite (ne jamais resté sur une mauvaise impression) Anges et Démons. C'est encore pire.

Pour Harry Potter : je les ai tous lu et je suis en train de les relire (en plus de 2 autres livres dont un qui pourrait atterrir ici) depuis Noel dernier. J'en suis à la fin du tome 6. J'adhère toujours autant. A voir à la relecture pour le 7 et je reviens te dire ce que j'en ai pensé.

Ben Wawe
12/04/2013, 23h25
Je n'ai jamais pu finir Neuromancer de William Gibson : le pitch est passionnant, ça a une super réputation mais je ne supporte pas le style. Je n'y arrive pas, ça m'ennuie et ça m'énerve quand j'essaye de m'y remettre.

belcantan
13/04/2013, 00h48
Je n'ai jamais pu finir Neuromancer de William Gibson : le pitch est passionnant, ça a une super réputation mais je ne supporte pas le style. Je n'y arrive pas, ça m'ennuie et ça m'énerve quand j'essaye de m'y remettre.

Je crois que j'avais eu du mal à le finir celui-ci, parce que je me souviens qu'il y a avait pas mal d'argot et de vocabulaires inventés.

Faudrait que je le relise maintenant, vu que je suis plus habitué au style de Gibson aprés quelques années:p

FredGri
13/04/2013, 00h58
Il y a des livres que j'ai tenté deux ou trois fois de reprendre, voir de recommencer mais non, le Harry Potter 1 me tombe systématiquement des mains (j'ai voulu m'y mettre car il y avait une ado a la maison et je me suis dit que bon, je pouvais au moins essayer de parler de ça plutôt que de me mettre à écouter en boucle l'intégrale Tokyo Hotel... Ben j'ai préféré les allemands, en fin de compte !), le Seigneurs des anneaux c'est indigeste tellement il digresse sur son univers, en fout partout (alors que j'ai lu deux fois Bilbo), j'ai tenu 200 pages, c'est dire (oui je sais c'est vachement mieux après) !
Récemment, j'ai voulu découvrir Hubert Haddad avec son Géométrie du rêve et euh... C'est rudement bien écrit, c'est juste super chiant. Ca ne me parlait absolument pas !

Jean-Moul
13/04/2013, 01h52
L'annuaire.
A chaque fois je me plonge dedans, plein d'envie, porté par l'espoir d'enfin arriver au bout et même si je sais que je vais être souvent dépaysé et rencontrer pléthore de protagonistes, rien n'y fait, je ne dépasse pas les premières pages. Trop de chiffres. Pour un livre, c'est limite honteux. Et puis c'est beaucoup trop synthétique. Et les personnages n'ont vraiment aucune consistance!
Les pages jaunes à la limite mais l'annuaire non vraiment c'est pas possible!

kael
13/04/2013, 09h45
Tu viens de bousiller mon prochain papier.

mr nix
13/04/2013, 10h27
Les grands esprits se rencontrent!

john_constantine
13/04/2013, 11h24
récemment, j'ai voulu découvrir hubert haddad avec son géométrie du rêve et euh... C'est rudement bien écrit, c'est juste super chiant. Ca ne me parlait absolument pas !

han ! ;)

HiPs!
13/04/2013, 15h51
Pour ma part, dans les exemples récents, je citerais "L'élégance du hérisson" de Muriel Barbery qui enfile les clichés gauche bien pensante les plus éculés sous un verni élégant et cultivé qui ne les rend pas moins haïssables.

Et surtout "Habibi" de Craig Thompson, que j'ai détesté de la première à la dernière page, en gros. Là encore en dépit d'une forme qui est époustouflante.

Ivan Rebroff
14/04/2013, 13h46
Je n'ai pas réellement apprécié le Nouveau Testament, pâle séquelle opportuniste de l'Ancien Testament. Ce dernier est pourtant un bonheur de mélange de science-fiction et d'aventure mâtiné d'épouvante, récit parfois déroutant, comme les pulsions contradictoires de son protagoniste cyclothymique, mais empli de personnages forts - même si on peut regretter l'utilisation un brin moralisatrice des personnages féminins.
Je ne sais pas qui a eu l'idée saugrenue de faire une suite à ce récit de fureur, de sang et de larmes en choisissant comme personnage principal un hippie qui porte des robes et professe des morales d'amour fraternel douteuses, mais il n'emporte pas mon adhésion. Je n'ai jamais réussi à finir ce livre !

Thorn
14/04/2013, 13h52
Je me souviens d'une phrase, que j'avais trouvée empreinte du bon sens.

"Ne dites pas d'un livre qu'il est mauvais : au pire, il vous aura appris comment ne pas écrire pour être lu"

Anachronaute
15/04/2013, 00h22
La conjuration de imbéciles de John Kennedy Toole.

Je crois que je ne me suis jamais fais autant chier en lisant un bouquin. Ah si peut-être une fois avec Vie et opinions de Tristam Shandy de Sterne.

Puisqu'ils étaient vendus comme des chefs d'oeuvre d'humour, je les ai lu jusqu'à la fin, et la seule fois où j'ai souri, dans les deux cas, c'est en voyant le mot Fin.

FredGri
15/04/2013, 00h57
Pourtant ce sont deux livres absolument fantastiques qui m'ont fait beaucoup rire, comme quoi chaque œuvre son lectorat ;-)

Algernon Backwash
15/04/2013, 01h37
Et surtout "Habibi" de Craig Thompson, que j'ai détesté de la première à la dernière page, en gros. Là encore en dépit d'une forme qui est époustouflante.

Ouais, c'est dégueu comme fond.

Sinon, un type que je déteste de tout mon coeur, c'est Rousseau. Ce mec, c'est le chou de Bruxelles de la littérature. Un sale con dont les mots puent la merde bien fort et sont même pas beaux.

Voilà.

Bon après, le classique hein, Musso, Coben, Levy et toute cette fange horrible de types qui n'écrivent qu'à l'imparfait et utilisent des mots comme j'utilise mon sphincter un jour de grosse chiasse.

Je hais Coelho aussi, parce qu'à défaut d'être VRAIMENT merdique, c'est juste inconséquent et porté aux nues par des gens qui le prennent pour un philosophe.

50 Nuances de Grey et son SM de maternelle pseudo subversif (mal) écrit par quelqu'un qui n'a aucune idée des rapports de force au lit (pour le coup, j'avais préféré le coup des meufs étranglées dans Soleil Levant, c'est pour dire).

Ah, et j'aime pas Brian K. Vaughan, il me fait chier.

Ivan Rebroff
15/04/2013, 01h48
La conjuration de imbéciles de John Kennedy Toole.

Je crois que je ne me suis jamais fais autant chier en lisant un bouquin. Ah si peut-être une fois avec Vie et opinions de Tristam Shandy de Sterne.

Puisqu'ils étaient vendus comme des chefs d'oeuvre d'humour, je les ai lu jusqu'à la fin, et la seule fois où j'ai souri, dans les deux cas, c'est en voyant le mot Fin.

Bien dommage, tu es passé à côté de deux très grands livres.

gillesC
15/04/2013, 02h06
Certes.

Bon, terrible aveu: j'avais essayé de lire un K.Dick (me souviens plus lequel) en été, eh bien au bout de 20 pages j'avais l'impression de lire en VO alors que c'était bien une traduction. ^^

Sinon, je n'ai jamais réussi malgré 4 bonnes tentatives à terminer Dandelion wine. (En anglais cela dit )

Tiens, d'ailleurs: Les livres auxquels vous n'avez rien compris:
The Room (Selby) et As i lay dying (F.), en anglais itoo; j'ai adoré mais suis relativement sûr de n'avoir rien pigé.
C'est là que tu vois qu'en fait From hell, c'est facile.

Algernon Backwash
15/04/2013, 02h07
T'es passé à côté d'un très grand auteur.

(Je me suis dit qu'on pourrait en faire un gimmick!)

gillesC
15/04/2013, 02h13
Effectivement, un jour j'ai croisé Romain Gary. Comme j'avais 5 ans, il était immense...

HiPs!
15/04/2013, 09h18
Ah tiens, j'ai oublié un classique de la SF, qui doit être porté aux nues ici, Hyperion de Dan Simmons. Déjà, je m'y suis repris à trois fois avant de dépasser le premier chapitre et ensuite, ce fut relativement pénible tout du long. Des idées des personnages, un univers en somme, qui ne me parlent absolument pas. Au point que je me suis arrêté au T1.

@Gilles: cette chance! C'était où, à Nice?

mr nix
15/04/2013, 11h21
Ah ca m'avait fait pareil avec la Roue.du Temps de Robert Jordan
On me l'avait vraiment vante, et j'y arrive juste pas. Apres, ca me gene toujours de dire que je n'ai pas aime un livre qui apres tout ne m'a rien fait et qui ne m'avait rien demande. D'abord parce que des fois c'est mieux, et plus productif de conseiller des trucs qu'on aime, et ensuite parce que j'ai plus l'impression de m'etre fourvoye dans un livre qui n'est tout simplement pas pour moi, ou qui ne resonne pas a un moment precis de ma vie de lecteur.(ca m'est arrive plein de fois de renoncer a un bouquin pour le retrouver et l'apprecier des annees plus tard).
Ce qui n'empeche pas d'avoir de la mefiance ou de l'indifference envers des genres, des procedes commerciaux ou des auteurs, mais comme je ne me forcerai jamais a en lire ca m'epargne deceptions serieuses.

Et puis bon je suis paresseux, et c'est plus fatiguant de demonter intelligement un bouquin que de dire du bien d'un truc qu'on aime

HiPs!
15/04/2013, 11h37
C'est vrai que ça ne fait pas beaucoup avancer le schmilblik de déverser son fiel ainsi. En fait, les 3 dont j'ai causé -parce que des "merdes" (de mon point de vue of course) j'en ai lu bien d'autres- c'est, comme toi, parce qu'on me les avait beaucoup vanté ou qu'ils avaient une jolie réputation.
Et j'y allais confiant, certain de passer un très bon moment. Et, blam! la douche froide. Et à chaque fois, dès le début, le rejet immédiat ou la gène qui s'installe très vite. Mais bon, tu continues parce qu'on te les a conseillé (ou offert dans le cas d'Habibi) et c'est de pire en pire. Tu finis le truc sur les genoux, fatigué et énervé...
Et en ce sens, c'est plus éprouvant qu'un film que t'as détesté ou un disque parce que ça dure beaucoup plus longtemps et que c'est un truc que tu t'auto-ingliges à plusieurs reprises jusqu'à la lie. Le processus maso par excellence quoi :D

doop
15/04/2013, 11h42
AH ouais, HYPERION j'ai jamais pu finir non plus

Ivan Rebroff
15/04/2013, 11h45
La voix de la sagesse s'est encore une fois exprimée sous les pulpes des doigts de mr nix.
Et, pour mettre rapidement un terme au processus maso que tu mentionnes t'auto-ingliger, HiPs!, il y a toujours la possibilité d'abandonner la lecture. Mais c'est un geste que je me refuse autant que possible, sauf cas d'extrême urgence (je fus à deux doigts de raisonner comme Raskolnikov en lisant Crime et Châtiment après une rupture) ou si je ne comprends rien au livre (Velum, pour ne pas le nommer. D'ailleurs, si l'un de vous a réussi à lire les deux bouquins et à comprendre de quoi ça cause, je ne cracherais pas sur un rapide résumé).

belcantan
15/04/2013, 11h46
Moi, je fais trés attention quand des proches me conseillent les livres parce c'est souvent du Marc Lévy ou du Musso:D

Aprés, pour faire un peu de cross-topic, il y a eu le Hannibal de Thomas Harris qui m'a bien enervé. J'avais l'impression de lire du Gérard de Villiers

HiPs!
15/04/2013, 11h51
La voix de la sagesse s'est encore une fois exprimée sous les pulpes des doigts de mr nix.
Et, pour mettre rapidement un terme au processus maso que tu mentionnes, HiPs!, il y a toujours la possibilité d'abandonner la lecture. Mais c'est un geste que je me refuse autant que possible, sauf cas d'extrême urgence (je fus à deux doigts de raisonner comme Raskolnikov en lisant Crime et Châtiment après une rupture) ou si je ne comprends rien au livre (Velum, pour ne pas le nommer).

Non, mais surtout, abandonner la lecture d'une oeuvre offerte par la personne dont tu partages la couche, c'est juste pas possible...

FredGri
15/04/2013, 12h06
D'un autre côté je ne crois pas que le but du jeu ici soit d'enfoncer les fameux livres qu'on n'a pas aimé, mais bien plus de parler des sentiments qu'on a vaguement éprouvé en les lisant. Personnellement, évidemment j'ai eu l'occasion aussi de lire des tas de trucs qui m'ont soit ennuyé, soit déplu soit carrément énervé, c'est normal quand tu lis beaucoup.
Généralement je m’obstine quand même parce que je n'aime pas trop abandonner en pleine lecture, simplement des fois c'est juste un effort vain aussi, surtout si à côté il y a d'autres livres qui te branchent beaucoup... Le Haddad c'était simplement pas possible, étant donné que j'avais à côté "La brève et merveilleuse vie d'Oscar Wao" de Diaz qui me tendait les bras (c'est comme se forcer à lire Warlord de Grell quand on a Kamandi qui t'attend à côté). Puis il y a toujours des livres que tu veux essayer "pour voir", t'en entend parler, un pote t'en a vanté les mérites, tu veux te faire une petite idée, à l'arrache, si t'accroches tant mieux, sinon, c'est pas bien grave !

Fletcher Arrowsmith
15/04/2013, 13h19
Merci à FredGri de recentrer le débat (bien que certains post m'ont fait beaucoup rire).
Effectivement il est intéressant d'échanger aussi sur nos moins bonnes lectures et de discuter pourquoi.

Parmis des livres récents que je n'ai pas aimés je peux citer :

- Cosmopolis de Don De Lillo dont je suis un grand fan...jusqu'à ce livre que j'ai trouvé prétencieux, faussement réactionnaire et écrit sous mauvais acide. Pour une fois j'ai trouvé le film (de Cronenberg) meilleur.

- Le livre de Dave de Will Self. Will Self est un bon écrivain qui a une structure narrative intéressante (ainsi que les sujets choisis : lire Les grands singes pour s'en convaincre comme une bonne alternative au roman de P Boule La planète des singes)) . Mais sur ce coup là je suis passé complètement à côté. Déja je deteste quand il faut en permanence se référer à un glossaire pour comprendre ce que l'on lit. C'ets rigolo les 10 premières pages mais plus de 600 comme cela c'est épuisant. Du coup le rhytme de lecture est dégaréable au possible. L'alternance entre passé et présent est mal gérée. Pas de logique. Je suis donc passé à côté de certains parrallèle entre les 2 mondes (car j'ai poussé le vice à relire certains passage). Un belle déception.

Enfin dans le genre Uchronie et PK Dick j'ai lu le maitre du haut chateau, classique parmis les classiques. Je n'ai pas aimé. J'ai trouvé que le style avait vieilli (attention pas le propos qui reste contemporain) et l'aspect SF et anticipation m'a profondément ennuyé. Du coup si quelqu'un à des conseils à me donner sur PK dick je suis preneur car il ne faut jamais resté sur une mauvaise impression. Fatherland est plus intéréssant comme Uchonie.

Je viens de finir (avant de voir le film) l'écume des jours de B Vian (lu à 15 ans relu 21 ans après). Je réserve encore mon jugement piur savoir où le mettre.

Enfin je ne connais pas (encore) le cycle d'Hypérion de simmons mais l'échiquier du mal est très bien (bien que décevant dans l'exploitation du sujets et leurs ramifications)

mellencamp
15/04/2013, 13h25
Du coup si quelqu'un à des conseils à me donner sur PK dick je suis preneur car il ne faut jamais resté sur une mauvaise impression.

Y a pas mal d'avis sur les premières pages du fil S-F.

J'en ai lu que 2, le Dieu Venu du Centaure et Ubik. J'ai adoré. Préférence pour Ubik.

Fletcher Arrowsmith
15/04/2013, 13h26
Il est vrai que je n'ai pas ouvert ce topic :oups:

FredGri
15/04/2013, 13h30
De Dick y a "Blade Runner" ou même "L'oeil dans le ciel" que j'adore, sinon, Ubik, Loterie solaire, le dieu venu du centaure... Celui qui m'a le moins branché dans son oeuvre c'est Dr Bloodmoney

HiPs!
15/04/2013, 15h43
Moi, je fais trés attention quand des proches me conseillent les livres parce c'est souvent du Marc Lévy ou du Musso:D


La question que je me pose c'est: on tape souvent inconsidérément sur ces pauvres (...) hères, et moi le premier (c'est même indirectement à cause d'eux que j'ai arrêté la barbaque quand, coincé dans un aéroport où la librairie internationale ne proposait dans notre langue que des Levy, des Musso et "Faut-il manger les animaux?" de JS Foer, j'ai dû choisir ce dernier...) mais qui en a vraiment lu ici et pourrait nous donner un avis? Vraiment, ça m'intéresse. Est-ce aussi nul que ça?

Hilarion
15/04/2013, 15h54
Je suis volontaire pour lire un Lévy et vous donner mon avis... ;)

mellencamp
15/04/2013, 15h57
Tu pourrais en acheter un, les rayonnages d'occasion croulent sous les Musso et Levy :D

FredGri
15/04/2013, 15h58
Jamais lu de Levy ni de Musso, d'un autre côté ça ne me tente absolument pas, ce qui m'épargne d'éventuelles mauvaises (ou bonnes) surprises !

Fletcher Arrowsmith
15/04/2013, 16h01
Pour te répondre Hips j'ai lu du Musso (les 3 premiers) et du Levy (je n'ai pas lu les 3 derniers).

Le problème avec ces 2 auteurs c'est qu'il sont devenus des machines à fric (1 livre par an, mais qui peut les blamer ?), comme tu le signales les étendants de notre litératture en tête de gondoles et ils ne se renouvellent pas (peu ambitieux les 2 loustics). Ils sont désormais des caricatures de leur propres littératures (mais ce ne sont pas les seules).

J'ai aimé leurs premiers romans (j'adore dis moi oui le second romand de Levy qui m'a tiré la larme à l'oeil) et le premier de Musso est original.

Ils utilisent les mêmes ficelles à chaque fois et c'est quand même très pauvres au niveau littérature (sujet + verbe + complément et molo sur les descriptions). Bon je dis cela mais je lutte à chaque fois pour écrire plus de 5 lignes de critiques sur Buzz.

Ce sont des auteurs de roman de plages d'après moi. Genre à ne pas déconsidérer. Mais je pense qu'il est quand même énervant de tenir une conversation littéraire avec quelqu'un et que tes interlocuteurs ne jurent que par le combo infernal Musso/Levy.

Aguéev
15/04/2013, 16h51
Certes.

Bon, terrible aveu: j'avais essayé de lire un K.Dick (me souviens plus lequel) en été, eh bien au bout de 20 pages j'avais l'impression de lire en VO alors que c'était bien une traduction. ^^

Sinon, je n'ai jamais réussi malgré 4 bonnes tentatives à terminer Dandelion wine. (En anglais cela dit )

Tiens, d'ailleurs: Les livres auxquels vous n'avez rien compris:
The Room (Selby) et As i lay dying (F.), en anglais itoo; j'ai adoré mais suis relativement sûr de n'avoir rien pigé.
C'est là que tu vois qu'en fait From hell, c'est facile.
Marrant. Hier je me suis acheté Le Démon d'Hubert Selby JR.

Algernon Backwash
15/04/2013, 16h57
La question que je me pose c'est: on tape souvent inconsidérément sur ces pauvres (...) hères, et moi le premier (c'est même indirectement à cause d'eux que j'ai arrêté la barbaque quand, coincé dans un aéroport où la librairie internationale ne proposait dans notre langue que des Levy, des Musso et "Faut-il manger les animaux?" de JS Foer, j'ai dû choisir ce dernier...) mais qui en a vraiment lu ici et pourrait nous donner un avis? Vraiment, ça m'intéresse. Est-ce aussi nul que ça?

Bah j'en ai vraiment lu hein, j'ai lu tous les auteurs que je cite dans mon truc.

Et ouais, c'est abyssal, vraiment.

Les mecs font le même bouquin à CHAQUE fois, j'en avais lu un de Levy et un de Musso quand je bossais chez France Loisirs en me disant "tiens, tant qu'à faire, autant m'assurer que c'est aussi nul que ça".

Donc oui, même bouquin à chaque fois, les mêmes intrigues à peine transformées, les mêmes personnages plats. Les phrases sont souvent trop longues ou trop courtes, l'imparfait est le seul temps qui existe chez eux ou presque, parce qu'il ne faut pas oublier le passé simple qui vient l'interrompre.

Le truc, c'est que c'est constamment nul, que ça ne demande aucun effort au lecteur qui ici est complètement passif et que ça n'offre aucun intérêt autre que lire pour lire ou retrouver des contenus de choses que les cons postent sur Facebook quand ils parlent de leurs relations avec les gens et par rapport au monde.

Coben, c'est un chouuuuuuïa moins nase car le côté polar rythme PLUS OU MOINS le truc, mais pareil, écriture plate et TOUS les livres sont les mêmes.

Chattam c'est bien pourri aussi.

Puis enfin, je ne suis pas d'accord avec toi Arrowsmith, un livre de plage n'a pas à être naze, ou pas complètement en tout cas.

Chuck Palahniuk par exemple, c'est parfait pour la plage, ça commence bien, c'est entrainant et ça a des concepts forts, puis quand t'en est à la moitié, ça devient merdique et tu le laisses en te disant "Bon, je vais nager là"

Ouais, j'aime pas trop Palahniuk tiens.

Et j'aime pas aussi dans ce topic ou dans un autre quand quelqu'un dit "tu es passé à côté d'un film ou d'un livre", je trouve ça au pire, méprisant, au mieux, maladroit. Qu'on explique les qualités subjectivement ou objectivement, why not, mais dire à un type, à moins que ce soit un âne "tu es passé à côté" quand le type explique qu'il a pas aimé et pourquoi, je trouve ça stérile et pédant.

Fletcher Arrowsmith
15/04/2013, 17h04
Puis enfin, je ne suis pas d'accord avec toi Arrowsmith, un livre de plage n'a pas à être naze, ou pas complètement en tout cas..

C'est exactement ce que je sous entends : Ce sont des auteurs de roman de plages d'après moi. Genre à ne pas déconsidérer

Algernon Backwash
15/04/2013, 17h07
C'est exactement ce que je sous entends :

C'était un peu trop sous entendu alors, autant pour moi :D

kael
15/04/2013, 17h32
parce qu'il ne faut pas oublier le passé simple qui vient l'interrompre.

Y'a encore des gens pour utiliser le passé simple sans volonté comique en littérature ? Je la pensais morte avec Higgins, cette mode du temps jadis (skiouze my french).


Ouais, j'aime pas trop Palahniuk tiens.

Jamais pu aller au bout de son Fight Club. Son style me prend la main pour m'amener en marge de ma lecture à chaque fois.

Algernon Backwash
15/04/2013, 17h48
Moi pour Chuck, je m'étais forcé à le finir Fight Club, puis en lisant Snuff, j'ai décidé que je finirais jamais ses bouquins, et même plus, que je n'en lirais plus.

Il joue tout le temps au malin au lieu d'aller à fond dans les idées mortelles semées au début, son style me fatigue, et il a une gueule de con.

Sinon, pour Levy, tiens, mange!

Tournant son visage vers la fenêtre, elle se sentit cernée par la tristesse du ciel dans cet après-midi morne et silencieux. Lisa leva la tête et surprit le chagrin qui coulait sur les joues de Mary. Elle la scruta ainsi quelques instants et la colère qui l'envahit vint déformer son visage de petite-fille. Elle sauta aussitôt de la chaise où elle était perchée et se dirigea d'un pas déterminé vers le réfrigérateur qu'elle ouvrit brusquement. Elle prit des oeufs, une bouteille de lait et claqua le battant. Elle s'empara d'un bol dans lequel elle commença à fouetter son mélange avec une vigueur qui étonna Mary. Elle ajouta de la même façon et sans aucune hésitation, sucre, farine, et autres ingrédients qu'elle saisissait un à un sur les étagères.
-Qu'est-ce-que tu fais ?
L'enfant fixa Mary droit dans les yeux, sa lèvre inférieure tremblait.
-Dans mon pays il pleut, mais pas des pluies comme ici, des vraies, qui tombent pendant tellement de jours qu'on ne peut plus les compter. Et la pluie chez nous, elle est si forte qu'elle finit toujours par trouver son chemin pour entrer sous ton toit, et elle coule à l'intérieur de ta maison. Elle est intelligente la pluie, c'est maman qui me l'a dit, toi tu ne le sais pas, mais il lui en faut plus, toujours plus.
La colère de l'enfant grandissait à chaque mot. Elle alluma le gaz et y fit chauffer une poêle. Elle continua, interrompue seulement d'un soubresaut.
-Alors, elle cherche comment aller plus loin, et si tu ne fais pas très attention, elle se glisse dans ta tête pour te noyer, et quand elle a réussi, elle s'enfuit par tes yeux pour aller noyer quelqu'und'autre. Ne mens pas, je l'ai vue la pluie dans tes yeux, tu as eu beau essayer de la retenir en toi, c'était trop tard, tu l'as laissée entrer, tu as perdu !
Et tout en poursuivant son monologue, de rage, elle déposa sa pâte et la regarda dorer sur le feu.
-Elle est dangereuse cette pluie-là, parce que dans ta tête, elle enlève des bouts du cerveau, tu finis par renoncer et c'est comme ça que tu meurs. Je le sais bien que c'est vrai, je les ai vus les gens qui chez moi sont morts parce qu'ils ont abandonné, c'est Enrique qui les transporte ensuite dans sa charette. Maman, pour nous protéger de la pluie, pour nous empêcher de nous faire du mal, elle a un secret...
Et de toutes ses forces réunies en un geste soudain elle fit virvolter la crêpe en l'air. Dorée, elle tournoya sur elle-même, s'élevant lentement jusqu'à venir se coller au plafond, juste au-dessus de Lisa qui la montra du doigt. Le bras aussi tendu que la corde d'un arc prête à rompre,elle hurla à Mary:
-C'est le secret de maman, elle faisait des soleils sous le toit. Regarde, dit-elle en pointant de toutes ses forces la crêpe collée au plafond, mais regarde ! Tu vois le soleil ?
Et sans attendre de réponse elle en fit revenir une nouvelle qu'elle envoya aussitôt rejoindre la première. Mary ne savait pas comment réagir. À chaque crêpe qui prenait son envol, la petite fille dressait fièrement son index en l'air et criait:
-Tu les vois les soleils, alors tu ne dois plus pleurer maintenant !

mr nix
15/04/2013, 18h35
En meme temps, apparemment ca amene beaucoup d'ados a la lecture ces trucs la, faut bien commencer quelque part. On fait les malins, et je sais pas pour vous autres lecteurs avides, mais perso j'ai quand meme commence en devorant surtout des Oui-Oui et autres Clubs des Cinq. Pas des chef d'oeuvres de litterature (quoique, Oui-Oui et la Gomme Magique c'est quand meme enorme). L'interet etant que l'on demarre a un certain niveau, que l'on prend gout, et que la palette s'elargit ensuite. La j'attaque bientot la bibliotheque verte.

Et pour beaucoup de gens, l'entree dans la lecture comme loisir se fait a l'age adulte ou ado, par des trucs formattes best-sellers, comme ca a toujours ete le cas, avec du Musso ou du Stephenie Meyer aujourd'hui, comme des Werber il y a 20 ans, c'est pas grave, c'est meme tres bien (en plus du fait que ce n'est pas parce qu'un bouquin est maladroitement ecrit qu'il n'est pas necessairement ininteressant ni distrayant).

Et heureusement qu'il y a des auteurs comme ca pour faire bouffer les libraires.

zarma
15/04/2013, 18h46
Tiens, d'ailleurs: Les livres auxquels vous n'avez rien compris:
The Room (Selby) et As i lay dying (F.), en anglais itoo; j'ai adoré mais suis relativement sûr de n'avoir rien pigé.
C'est là que tu vois qu'en fait From hell, c'est facile.

Pendant très longtemps, j'ai cru qu'As I lay diying, c'était un bouquin sur les fleurs fanées.

Puis je l'ai lu, et c'est vrai que c'est bien de la balle quand même.

FredGri
15/04/2013, 18h48
Ouais la meilleure période de Faulkner a mon avis. Un style très sec, très direct, avec un refus de descriptif ou de repère trop évident. Un vrai bonheur a lire !

doop
15/04/2013, 19h00
NIX IS GOD !!!!!

Pour en remettre une couche, quand je vois certains de mes élèves qui n'ont strictement aucune culture littéraire (genre quand tu leur demande le dernier livre qu'ils ont lu , ils te répondent tous le livre de Français étudié l'année précédente), voire aucune culture du tout lire du STEPHANIE MEYER, du HARRY POTTER ou du MUSSO ou les CHEVALIERS D'EMERAUDE eh ben je me dis que c'est déjà pas si mal !

(sinon, personnellement, j'avais déjà attaqué d'entrée le monde des super héros lors de mes premières lectures romanesques avec FANTOMETTE.)
Bon, après mon grand père m'a acheté du CONAN par HOWARD vers 7/8 ans..... (les éditions j'ai lu) après c'était fini, le virus était là !

Algernon Backwash
15/04/2013, 19h03
En meme temps, apparemment ca amene beaucoup d'ados a la lecture ces trucs la, faut bien commencer quelque part. On fait les malins, et je sais pas pour vous autres lecteurs avides, mais perso j'ai quand meme commence en devorant surtout des Oui-Oui et autres Clubs des Cinq. Pas des chef d'oeuvres de litterature (quoique, Oui-Oui et la Gomme Magique c'est quand meme enorme). L'interet etant que l'on demarre a un certain niveau, que l'on prend gout, et que la palette s'elargit ensuite. La j'attaque bientot la bibliotheque verte.

Et pour beaucoup de gens, l'entree dans la lecture comme loisir se fait a l'age adulte ou ado, par des trucs formattes best-sellers, comme ca a toujours ete le cas, avec du Musso ou du Stephenie Meyer aujourd'hui, comme des Werber il y a 20 ans, c'est pas grave, c'est meme tres bien (en plus du fait que ce n'est pas parce qu'un bouquin est maladroitement ecrit qu'il n'est pas necessairement ininteressant ni distrayant).

Et heureusement qu'il y a des auteurs comme ca pour faire bouffer les libraires.

Alors c'est rare, mais pour le coup, je ne suis pas du tout, mais pas DU TOUT d'accord avec toi.

En fait, je suis convaincu que les lectures dont on parle là enferment le lecteur dans ce genre précis, car c'est très ciblé en fait, et que par rapport à ça, d'autres bouquins plus ciblés encore sortent.

Oui-Oui et le Club des Cinq cible le très jeune public, il est normal donc de passer à autre chose passé un certain âge, ou d'y revenir une fois adulte en le plaçant dans le contexte.

Je comprends mieux une personne qui après avoir lu plein de bouquins biens se met à lire de la merde plutôt que le contraire qui est quand même bien plus rare.

mr nix
15/04/2013, 19h11
Je pense que dans une certaine mesure je suis d'accord avec toi, dans le sens ou effectivement les gens ont tendance a garder une fidelite a un genre. Mais, pour les exemples que je connais, dans ma famille et mes amis, les gouts se diversifient au bout d'un moment. Pas forcement pour tout le monde c'est sur, tu auras toujours les personnes qui lisent un bouquin par an, et la tu peux rien faire, mais il y a un pourcentage qui prend gout a la lecture, et qui va explorer.

Algernon Backwash
15/04/2013, 19h12
Et surtout, mettre Harry Potter dans la même case que Levy ou Musso est pour moi est une erreur en fait, les deux n'ont rien à voir dans la qualité. Potter, qu'on aime ou pas est très bien écrit, caractérisé, les thèmes sont intéressants, variés et surtout, ça n'a rien de moralisateur dans le sens judéo-chrétien du terme.

Je pense que dans une certaine mesure je suis d'accord avec toi, dans le sens ou effectivement les gens ont tendance a garder une fidelite a un genre. Mais, pour les exemples que je connais, dans ma famille et mes amis, les gouts se diversifient au bout d'un moment. Pas forcement pour tout le monde c'est sur, tu auras toujours les personnes qui lisent un bouquin par an, et la tu peux rien faire, mais il y a un pourcentage qui prend gout a lalecture, et qui va explorer.

Oui, après, je parlais de masse et non d'individus pour le coup.

zarma
15/04/2013, 19h14
Ouais, je préfère encore que mes proches lisent un truc que je trouve insauvable que rien du tout en fait.

Même si au final, ils ne liront jamais autre chose que 50 shades et Twilight.

Fletcher Arrowsmith
15/04/2013, 19h14
lire du STEPHANIE MEYER, du HARRY POTTER ou du MUSSO ou les CHEVALIERS D'EMERAUDE eh ben je me dis que c'est déjà pas si mal !

Mais c'est très bien Harry Potter. Je viens de me relire les 6 tomes. Le 7eme à venir (en relecture donc). C'est d'un style et d'un niveau de littérature très intéressant (P Pullman est mas mal dans le genre également). Après si on adhère pas au monde du petit sorcier c'est autre chose.

Comme tu le soulignes (et ma femme me fait les mêmes retours que toi auprès avec ses élèves) c'est quant ils n'ont pas la curiosité de lire où qu'ils te sortent qu'ils ont vu le film :pfff:

Donc oui, à ce niveau, lire un livre c'est déjà plus que bien.

Par contre sur le débat Musso/Levy ce qui me navre (et pourtant j'ai aimé certains de leur livre) c'est l'exposition qu'ils ont et qu'à un certain niveau je trouve dommage de résumer littérature francaise avec Musso/Levy (même si ils en font parti donc à ne pas négliger...).

Donc les buzzukis quels livres n'avez vous pas aimé (et je pas livre nul) et pourquoi ? :huhu:

Algernon Backwash
15/04/2013, 19h17
Ouais, je préfère encore que mes proches lisent un truc que je trouve insauvable que rien du tout en fait.

Même si au final, ils ne liront jamais autre chose que 50 shades et Twilight.

Ah non, je préfère qu'ils lisent rien plutôt qu'ils ne lisent QUE de la merde.

mr nix
15/04/2013, 19h18
Oui, après, je parlais de masse et non d'individus pour le coup.

Oui mais c'est tres bien comme ca, parce que tu as un pourcentage qui va evoluer de toute maniere, en grande partie des gens qui auraient pu devenir d'avides lecteurs des l'enfance, mais qui pour une raison ou une autre ont etes degoutes de la lecture tres jeunes, peut etre a cause de l'ecole, et parce que, economiquement, ca fait vivre les librairies.

HiPs!
15/04/2013, 20h20
Je comprends mieux une personne qui après avoir lu plein de bouquins biens se met à lire de la merde plutôt que le contraire qui est quand même bien plus rare.

En fait tout dépend si on parle d'un ado ou d'un adulte, non? Dans le second cas, je suis d'accord, mais pas dans le premier et là je rejoins mr nix. J'ai vraiment commencé à lire (bédés exceptées) par des trucs genre SAS ou l'Aventurier -c'était à pas cher sur les étals des marchés et en plus y avait un peu de fion dedans ce qui est un gros plus quand t'es ado-, jusqu'au jour où j'ai pris un San-Antonio dans le même bac. Et là, c'est un peu une révolution, et ça te conduit doucettement vers du Ellroy et du Simenon.

Ah non, je préfère qu'ils lisent rien plutôt qu'ils ne lisent QUE de la merde.
Ben, excuse, mais ne serait-ce que pour l'orthographe et la grammaire, lire sera toujours mieux que ne pas. Après, pour l'ouverture d'esprit, c'est autre chose évidemment.

Aguéev
15/04/2013, 21h13
lol

ler livr sser bien dé foi.
mdrrr

ger pa aimer du tou lé voyage de Gulliver kon ma demander de lire kan g t enfant

belcantan
15/04/2013, 23h35
Quand j'étais au collége, j'ai commencé à lire du Fleuve Noir anticipation. La tête de ma prof de français.

Aprés, je suis passé à Stephen King, Dean Koontz et autres auteurs dit d'horreurs:p

FredGri
16/04/2013, 00h13
Des livres que je n'ai pas aimé je crois que j'en ai eu dès mes premières lectures, et ça n'avait rien a voir avec le fait qu'ils puissent être bons ou mauvais, c'est juste qu'ils ne me plaisaient pas.
Car après tout j'étais capable d'apprécier des "Oui oui pêcheur" et de ne pas supporter les "Polly à Venise" parce que je trouvais ça chiant, comme plus tard je me suis régalé avec les Agatha Christie bien qu'il ne s'agisse pas là de grande littérature, avec Barjavel, avec Lieutenant X, avec Philippe Ebly, chacun à leur façon m'ont donné envie de continuer de lire...
Si ensuite je suis venu a des lectures plus exigeantes c'est surtout parce qu'avant ils avaient été là. Et on aurait bien pu essayer de m'expliquer que les Langelot c'était de la grosse merde, ça n'aurait servi à rien (c'est comme la fois ou j'ai conseillé a ma frangine de lire du Nabokov, c'est une très grande lectrice elle aussi, mais bon, ça lui est passé complètement au dessus, elle a trouvé Ada d'un chiant... Je suis sur qu'elle adore Levy par exemple, ou Werber, et je pense que je serais bien a côté de la plaque en allant la prendre de haut la dessus...)
Quand je rentrais du boulot, j'avais des élèves qui prenaient le même bus que moi. Pas un n'ouvrait un livre, mise à part une ou deux minettes qui sortaient leur bouquin de poche girly, a base de princesses ou je ne sais quoi. On sait tous que c'est des trucs écrits à la chaine, sans âme, sur le modèle de Barby chez les fées, que ça n'a certainement pas une once d'intérêt, même le titre est d'une platitude à vomir, néanmoins ces gamines étaient prises dans leur lecture, que quand je les voyais dans ma salle elles avaient un caractère plus posé, qu'elles arrivaient à sortir des phrases avec un chouilla plus de vocabulaire (bon leur blog étaient encore en langage sms avec trois fautes par mot, néanmoins je préférais largement les voir lire que de les savoir, le soir plongées dans je ne sais quel abime culturel auxquels leur parents les entouraient...

Le problème avec des Levy/Musso tels que je me les imagine, c'est qu'ils ne sont pas stimulants, qu'ils ont l'air de ressortir tout les schémas émotionnels de base, ça ne t'apprend rien de plus, ça ne fait que te conforter dans des idées prémâchées. Alors je ne dis pas, c'est juste que si tu n'équilibres pas ce genre de lecture avec des livres qui t’interpellent un peu plus tu risques de t’empêtrer dans une espèce de routine, ça fait partie des habitudes, tes 10 pages de Levy le soir en te couchant et en discutant...
Faut parfois aimé être surpris, dynamisé par un livre... Mais je ne suis pas sur que ça soit forcément le cas de tout les bons lecteurs !

Algernon Backwash
16/04/2013, 01h02
Ben, excuse, mais ne serait-ce que pour l'orthographe et la grammaire, lire sera toujours mieux que ne pas. Après, pour l'ouverture d'esprit, c'est autre chose évidemment.

Ce que tu disais avant ne correspond pas forcément à mon cheminement dans la lecture, mais je vois le point que vous défendez et oui, il peut y avoir, surtout chez les jeunes, évolution, mais ensuite, je pense que généraliser d'un côté comme de l'autre a vite fait d'avoir ses limites.

Certes, pour l'orthographe et la grammaire, même lire de la merde, c'est bien. Sauf que derrière, il ne faut pas oublier qu'on est dans une époque où beaucoup de choses se passent et se transmettent au quotidien dans un cadre non artistique par l'écrit (facebook, twitter, etc.). Ainsi, quelqu'un qui lit que de la merde bien que ne faisant aucune faute aura un style, une pensée écrite proche de ses auteurs fêtiches. Pas de fautes, cool, pas de fautes et écrire comme Coben, moins.

Je préfère quelqu'un qui ne lit que des articles de fond plutôt qu'un type qui ne lit que des livres de merde, c'est moins parasite.

mr nix
16/04/2013, 01h10
Pour l'ecriture au quotidien je pense pas que ce soit un souci. Apres, oui, si c'est pour ecrire des fanfics, la oui j'aurais peur.

gillesC
16/04/2013, 01h48
En meme temps, apparemment ca amene beaucoup d'ados a la lecture ces trucs la, faut bien commencer quelque part. On fait les malins, et je sais pas pour vous autres lecteurs avides, mais perso j'ai quand meme commence en devorant surtout des Oui-Oui et autres Clubs des Cinq.

Moi j'ai commencé avec des Verne, London et un petit bijou inconnu de Curwood intitulé Rapide-éclair, certes plein de redites et un peu terrifiant pour un enfant, trouvé dans le grenier des grands-parents (bibliothèque vertes 1930?), et que je n'ai jamais réussi à retrouver. :(

Thorn
16/04/2013, 01h52
lol

ler livr sser bien dé foi.
mdrrr

ger pa aimer du tou lé voyage de Gulliver kon ma demander de lire kan g t enfant

Les effets de la non-lecture sont effarants

mr nix
16/04/2013, 01h56
Moi j'ai commencé avec des Verne, London et un petit bijou inconnu de Curwood intitulé Rapide-éclair, certes plein de redites et un peu terrifiant pour un enfant, trouvé dans le grenier des grands-parents (bibliothèque vertes 1930?), et que je n'ai jamais réussi à retrouver. :(

Ahah, moi mon troisieme "vrai bouquin", c'etait un roman avec un cowboy sur la couverture, offert par la soeur de ma grand mere, qui s'appelait "Le Convoi Maudit" (le roman, hein, pas la tante, Dieu la benisse), parce que ma tante savait que j'aimais les westerns. Ce qu'elle ne savait pas, par contre, c'est que c'etait un livre qui relatait les evenements du "Donner Party", une expedition de pionniers qui s'etait retrouvee coincee dans les Montagnes Rocheuses en plein hiver, dans la neige, et ou les rares rescapes avaient survecu grace au cannibalisme.

Ca a ete tres difficile de revenir a Oui-Oui apres cela:D

FredGri
16/04/2013, 09h34
De mon côté j'ai commencé dès que j'ai su lire donc primo a part des Oui Oui je n'ai pas souvenir de grand chose, si ce n'est que j'avais toujours un livre dans les pattes. Mais ca ne devait pas voler très haut non plus ;-) Il y a eu ensuite de la SF, de l'espionnage, des Wodunnit, mais je trouvais que ce qu'on nous imposait comme lecture (Pagnol, Molière, Zola...) c'était pas super passionnant, et a part Daudet que j'aimais vraiment bien, j'ai donc du aller me démerder tout seul assez rapidement (ou alors il y avait les Guy des care de ma mère !!!!!!)

gillesC
16/04/2013, 21h45
Les Pagnol pas passionnants? Mais c'est l'école de la vie ado! ;)


Nnooooooonnn pas le guide des cars!!

Ahah, moi mon troisieme "vrai bouquin", c'etait un roman avec un cowboy sur la couverture, offert par la soeur de ma grand mere, qui s'appelait "Le Convoi Maudit" (le roman, hein, pas la tante, Dieu la benisse), parce que ma tante savait que j'aimais les westerns. Ce qu'elle ne savait pas, par contre, c'est que c'etait un livre qui relatait les evenements du "Donner Party", une expedition de pionniers qui s'etait retrouvee coincee dans les Montagnes Rocheuses en plein hiver, dans la neige, et ou les rares rescapes avaient survecu grace au cannibalisme.

Ca a ete tres difficile de revenir a Oui-Oui apres cela:D

:clap:
De même, j'avais été un peu traumatisé par les multiples variantes avec lesquelles les loups se tuaient entre eux... surtout qu'en même temps, j'écoutais tous les 33 tours d'Ennio Morricone... à 8 ans, c'est un cocktail un peu chargé (enfin à l'époque ça l'était... :))

Ah, aussi, je me souviens d'un bouquin (B.verte aussi ) qui s'appelait Au pays des sept rivières... plein de superbes nouvelles animalières..
Même à l'ère d'Internet, impossible de remettre la main dessus... :(
Si ça dit quelque chose à quelqu'un...

kael
16/04/2013, 22h52
c'etait un livre qui relatait les evenements du "Donner Party", une expedition de pionniers qui s'etait retrouvee coincee dans les Montagnes Rocheuses en plein hiver, dans la neige, et ou les rares rescapes avaient survecu grace au cannibalisme.

C'est d'ailleurs de là que vient l’appellation "donner kebab".

mr nix
16/04/2013, 22h57
Et la chanson d'Enrico Macias Donner donner donner.

Jean-Moul
16/04/2013, 23h22
Chanson à moitié inspirée par le strip Donner la Malice.

Algernon Backwash
17/04/2013, 02h19
http://img.myconfinedspace.com/wp-content/uploads/tdomf/400861/Lethal-Weapon-700x1061.jpg

doop
17/04/2013, 08h41
Moi vraiment mon premier souvenir de lecture c'était FANTOMETTE.
Après, vraiment, ca a été les CONAN.
Puis la vieille bonne SF, genre ASIMOV, VAN VOGT, VANCE , LE MONDE DU FLEUVE tout ca... CLARKE etc.....Ou les adaptations de FILMS, genre ALIEN, LE CHOC DES TITANS etc....
Après, en fin de collège, j'ai eu ma période STEPHEN KING (comme tout le monde je vais dire).
C'est au lycée que j'ai le plus lu, de tout, partout et tout le temps. ET surtout n'importe quoi.
C'était limite le bon temps, ou quasiment la moitié des gars ou filles du lycée lisaient des livres à la récré et essayaient de les faire lire aux autres. Ma cousine était fan de VIAN, mon pote adorait KOONTZ, ma première petite copine lisait du ZOLA à fond.
Bon, moi j'arrivais avec ARKHAM ASYLUM de MORRISON et MC KEAN, c'est con...
Je suis content de pas avoir connu les téléphones portables en fait.

Fletcher Arrowsmith
17/04/2013, 09h58
Mes premiers souvenirs sont pour l'étalon noir et Pagnol (en plus des club des 5 et clan des 7).

Pagnol m'a permis de découvir le théatre puis de là certains classique (Racine, Giraudoux, Molière) qui eux même m'ont emmené sur ce que certains pompeux appelent la grande littérarure : Barjavel, Hogo, Zola, Camus.... Je pense qu'à 15 ans j'avais lu pas mal de classique et j'en ai maheureusement pas que de bons souvenirs. Du coup depuis 5 ans je me mets à lire à nouveau ces fameux classiques : Le Meilleur des mondes, Ravage, La nuit des temps, Les misérables, l'assomoir (qui sur le coup m'a vraiment assomé--> il est là le lien avec les sujet du topic), l'écume des jours (lu ce we, cela change de la case de Scarlett...), 1984, le joueur.... Et le plaisir est bien meilleur.

Au final mis à part le goût de la ecture je ne suis pas sur d'avoir le meilleur parcours.

Et pour un amateur de comics j'ai lu (et le lis) très peu de SF !!!!

Jean-Moul
17/04/2013, 18h59
Ravage par Stan Lee? :oups:

PSYCHO PIRATE
17/04/2013, 19h22
L’Ile au Trésor de Robert Louis Stevenson et Deux ans de Vacances de Jules Verne sont mes 2 premières découvertes littéraires après les Oui-Oui. Je relis encore souvent ces bouquins les nuits où je suis imbibé de rhum.

Anachronaute
17/04/2013, 20h49
Comme Fredgri, je n'ai pas de souvenir de moi sans un bouquin, bd ou autre, à portée de main.
Comme Mr Nix, mon premier souvenir de "vrai" livre c'est Oui-Oui et la gomme magique. Putain de chef-d'œuvre :D, le seul souvenir de mes lectures d'enfance d'ailleurs.

A part cela mon univers "littéraire" était exclusivement constitué de bd (Asterix, Rahan, Strange évidemment,…) et c'est vers onze ou douze ans que j'ai eu envie d'élargir mes horizons avec mes premiers romans SF, au sens large du terme (le tout premier était Les enfants de la lune de Jack Williamson) et pendant très longtemps, je n'ai lu que de la SF et tout ce qui sortait de ce champ était les lectures scolaires citées ci-dessus qui ne m'intéressaient guère.

C'est Stephen King, qui m'a vacciné de la SF. Après avoir lu quatre ou cinq de ses romans, je me suis dit qu'il était temps de passer à autre chose (entre temps, j'avais arrêté la bd) et c'est à vingt-cinq ans seulement que je me suis "dépucelé" avec Le monde selon Garp que j'ai lu en deux jours ou plutôt deux nuits.

Pourquoi si tard ?

Peut-être parce que je viens d'une famille où j'étais le seul à lire et n'ayant pas fait d'études supérieures, trop pressé de trouver mon autonomie, j'ai zappé les auteurs dits classiques comme Balzac, Flaubert, etc. qu'en fait je ne connais quasiment que de nom (Je me dis qu'il n'est pas trop tard et que cela manque à ma culture, mais j'ai essayé Salammbô et c'est un des rares bouquins que je n'ai pas pu me forcer à finir. Je suis peut-être trop vieux en fait et j'ai préféré la version de Druillet).

Peut-être parce qu'inconsciemment j'appréhendais d'aborder des univers dont je n'étais pas sûr qu'ils me soient accessibles, mais après John Irving, j'ai découvert moult auteurs Zweig, Hesse (putain Siddhartha quoi !), Dostoïevski, Pirsig, etc.



Quand je dis que je n'ai pas aimé un livre, comme ceux que j'ai cités plus haut, je ne dis pas que c'est un mauvais livre. C'est effectivement que j'ai du passer à côté à moins que, n'ayant peut-être pas le bagage culturel me permettant d'en saisir toutes les subtilités, ce ne soit le bouquin qui me soit passé au-dessus.

FredGri
17/04/2013, 21h23
Je crois que les gros classiques ça s'apprécie largement plus en dehors du réseau scolaire.
Je bénie le fait de n'avoir jamais eu à me coltiner du Flaubert en cours de français et de l'avoir découvert tout seul comme un grand, du coup ce fut le pied (j'ai pourtant commencé par Mme Bovary et seulement ensuite Salammbo et dans les deux cas j'ai adoré). Car encore maintenant je ne peux plus lire du Hugo, du Zola ou du Balzac, par exemple, ça m'est insupportable.
Je dis ça mais peut-être qu'avec l'âge si je reprenais des livres d'eux maintenant ça pourrait passer, qui sait, je ne suis bien heureusement plus le même lecteur que je l'étais à 15/18 ans !

Burlock
17/04/2013, 22h11
Moi j'ai commencé très tôt à lire aussi et je me faisais une joie de détester ce que l'on m'imposait à l'école... A tourt peut être?
Mes premiers souvenirs c'est aussi Oui Oui et la gomme magique, mais aussi Roal Dahl dans la collection Folio Benjamins je crois...Ensuite je suis vite passé sur de la SF ( Van Vogt, K Dick ) ou de l'heroic Fantasy ( moorcock, Howard...) voir de l'horreur ensuite. Par contre je me refusais à lire King ( mon côté anti mode sans doutes ^^) et encensais Lovecraft!

Et par contre la BD à fond! Mon grand frère était déjà un fan de comics et je lui piquais ses Strange et mon regretté père m'offrait Spidey et lui même était abonné à Picsou magazine...Et on avait à la maison tous les Tintin, Lucky Luke, Astérix, Spirou, gaston... Avec un environnement comme celui là on ne peut qu'aimer lire... c'est ensuite en Fac que j'ai appris à aimer les romans classiques, et quelle joie de la découverte !!

Fletcher Arrowsmith
17/04/2013, 23h04
A la maison il n'y avait que Tintin, Blake et Mortimer et des Sylvains et Sylvette. Et même si ma mère m'achetait mon Spécial Strange (ma drogue tous les 3 mois) ce n'était pas très bien vu..... jusqu'au jour où j'ai commencé à lui sortir des élements de mythologie que j'avais pioché dans Thor et les Chevaliers du Zodiaque. Bon plus de 25 ans après ils n'ont pas changer d'avis....sauf que c'est désormais mois qui offre à mon père des Blake et Mortimer (la dernière édition de La Marque Jaune est superbe) et qui alimente ma mère en livre.

Algernon Backwash
18/04/2013, 14h13
Moi c'était Tintin au Tibet que mes parents m'avaient apporté du supermarché.

Avant ça, c'était Zozo la Tornade que je lisais en même temps que la cassette audio qu'il y avait avec et tout.

http://www.livrenpoche.com/thumb/Zozo_la_Tornade/200/54954-0.jpg

zarma
18/04/2013, 14h23
Putain, zozo la tornade.

Gros flashback dans ma face.

Merci Rorschach.

Algernon Backwash
18/04/2013, 15h08
Je me souviens, j'étais un tout petit garçon et je parlais pas français jusqu'à l'âge de 5 ans.

Mon papa avait un labo photo dans le 14ème et on allait faire pipi dans les chiottes de la cour commune de l'immeuble.

Là, j'avais sympathisé avec Noémie, la gamine de la gardienne, elle vivait là, dans un des apparts.

Mes parents avaient acheté le livre et la cassette et Noémie m'expliquait comme elle pouvait ce qu'il s'y passait, c'est avec elle que j'ai appris à parler français.

Et à me déguiser en cowboy. Et à fair des bonhommes de neige. Je suis chez les parents là, donc en attendant les photos de mon chapeau de cowboy rouge qui se trouve chez moi, quelques images pour illustrer cette période de ma vie.

http://img15.hostingpics.net/pics/218524photo2.jpg

http://img15.hostingpics.net/pics/867271photo1.jpg

gillesC
19/04/2013, 01h49
L’Ile au Trésor de Robert Louis Stevenson et Deux ans de Vacances de Jules Verne sont mes 2 premières découvertes littéraires après les Oui-Oui. Je relis encore souvent ces bouquins les nuits où je suis imbibé de rhum.

Hell yeah! (Enfin j'avais la somme des 2 dans l'Ile mystérieuse. ^^)

Par contre, je ne pensais pas que tant de gens lisaient Oui-oui. 8(

Chez nous, on était plus Petzi et, kaniechna, Pif-gadget. Rigolus forever. :flex:

mellencamp
19/04/2013, 11h39
Moi je préférais Bougredâne et son pote Bougredandouille (qui comme chacun sait ne font qu'un).

Popars
19/04/2013, 23h57
Gueule de truie de Niogret
Autant j'avais bien aimé Chien du heaume, et apprécie Mordre le bouclier (en cours de lecture). Autant, je n'ai pas du tout, mais du tout, ce livre qui, s'il commençais bien dans une ambiance post-apo pesante et glauque, se finit dans un grand délire analytique d’intériorisation auquel j'y panne que dalle. L'impression d'avoir été pris pour un con, en somme.

Anachronaute
20/04/2013, 10h26
Hell yeah! (Enfin j'avais la somme des 2 dans l'Ile mystérieuse. ^^)

Par contre, je ne pensais pas que tant de gens lisaient Oui-oui. 8(

Chez nous, on était plus Petzi et, kaniechna, Pif-gadget. Rigolus forever. :flex:

Ah mais l'un n'empêche pas l'autre. Moi aussi j'ai suivi avec assiduité les aventures de Pif ( avec ou sans gadget), et tous les Placide et Muzo, Gai Luron Totoche poche, etc.

Pour revenir au thème du tropic, il y a un film que j'ai vu il y a très longtemps et que j'avais beaucoup aimé c'est Lawrence d'arabie. Il y a dix/quinze ans, j'ai essayé de lire Les sept piliers de la sagesse de T.E. Lawrence, qui est la source de ce film passionant, et là 8( !

De mémoire j'ai eu beaucoup de mal à passer le premier chapitre. Difficile à lire ? Non, mais chiant comme un jour de pluie. En fait voilà : un livre que je n'aime pas, c'est un livre qui m'ennuie.

kael
20/04/2013, 11h02
A Difficile à lire ? Non, mais chiant comme un jour de pluie.

Peut-être est-ce la véritable force du bouquin, finalement, que de faire tomber la neige au Sahara… (oui, oh...)

Thoor
22/04/2013, 15h37
LE SILKIE
de A E VAN VOGT
http://www.medianeo.net/images/cover_book/vogt_le_silkie.jpg

Ouch, j'en ai bavé pour terminer ce mélange de pensée pseudo sientifico-philosophique.
Patchwork non aboutie est le seul adjectif que je peu appliquer a ce roman.

Elýkar
22/04/2013, 16h04
Avant, j'aurais inscrit ici les "9 Princes d'Ambre" de Zelazny. Lors de ma première tentative durant mon adolescence, j'ai abandonné très vite tellement je n'avais pas accroché.

Mais ça, c'était avant.

Heureusement au Lycée je l'ai relu n'ayant plus rien à lire chez moi et la bibliothèque étant fermée durant l'été. C'est devenu un de mes romans préférés avec un personnage que j'adore.

Oui, je sais qu'il ne devrait pas être mentionné ici par mes soins, car ce n'est pas "un livre que je n'ai pas aimé", mais cela montre que certains bouquins peuvent être détestés ou haïs s'ils sont lus à un moment où ils ne vous sont pas encore destinés. :)

mr nix
22/04/2013, 18h48
Le concept etait enorme, en plus.

Fletcher Arrowsmith
22/04/2013, 19h12
Oui, je sais qu'il ne devrait pas être mentionné ici par mes soins, car ce n'est pas "un livre que je n'ai pas aimé", mais cela montre que certains bouquins peuvent être détestés ou haïs s'ils sont lus à un moment où ils ne vous sont pas encore destinés. :)

L'idée est bien de discuter des livres entre nous avec comme première approche (contre partie "des livres que vous aimez") des arguments sur nos lectures difficiles. comme tu le signales on ne parle pas des mauvais livres mais des livres que l'on n'aime pas ;)

PSYCHO PIRATE
29/04/2013, 20h46
Vive Tom Gauld qui me fait adorer les livres sur le cricket alors que, hier encore, c’étaient les bouquins que je haïssais le plus au monde après les before watchmen, bien sur.

http://img854.imageshack.us/img854/108/72527348.jpg

Popars
07/05/2013, 10h29
C'est le sujet sur Adventure of Superman dans la rubrique preview qui me fait remonter des souvenirs : Orson Scott Card. Voilà un écrivain que j'ai appris à ne plus aimer, tant ses opinions mormons puants (je n'étais pas au courant pour le financement de son mouvement anti-gays) envahisse les euvres que j'ai pu lire.
Déjà, pour la saga d'Ender, OK, les 2 premiers tomes sont bons. Le troisième (Xénocide) poussif, alors que certaines idées sont sympas. Au vue de la rallonge à qui mieux mieux, la suite sera sans mois.
Pareil pour Le Cycle de la Terre des origines, qui, si elle était agréable au début, devient de plus en plus boursoufflé, avec une idéologie chrétienne de plus en plus présente (ce qui, à la base, ne va pas forcément me gêner), jusqu'à être gonflante.
J'ai failli jeter plusieurs fois La rédemption de Christophe Colomb, tant les idées de départ ont été noyer par tant de bons sentiments cul-cul-la-praline tendance guimauve.
Non, là où j'ai tourné (presque) définitivement le dos à Card, ça été au décours de ses nouvelles. Card sait bien ciselé ses nouvelles, c'est un régal, vraiment. Mais quand je suis tombé sur une histoire, dont je n'arrive pas à retrouvé le titre, d'un père ayant abusé de sa fille, avec la manifestation de la culpabilité sous la forme d'une sorte d'enfant monstrueux, avec une sorte de queue à la place de jambes et des dents pointues. Et qui se fait facilement pardonner par sa femme et sa fille !!! Alors ça, non.
Et pourtant, je compte bientôt m'attaquer à Les Maîtres chanteurs, c'est dire si je suis maso.
bref, tout ça pour dire que je n'ai un eu marre d'entendre Card être autant encensé qu'il le devrait. De très bons bouquins, certes, mais à côté... Bon, je ne vais pas non plus interdire les buzzukis de l'aimer:p

Magda
25/04/2015, 04h53
L’Envol des faucon de Mark Zellweger

Vous le savez, j'adore les romans d'espionnage, j'aime ce genre et j'attendais quelque chose de ce roman car j'en avais eu de bon échos, ce roman est basique, pour faire simple, les méchants sont méchants et les gentils sont gentils, et bien évidemment les méchants viennent du Moyen-Orient. Bon ce sont des terroristes j'en conviens, mais même les autres musulmans et arabes ne sont pas décrits de manière réaliste selon moi. Ce qui fait la force d'un roman d'espionnage, ce n'est pas la situation ou se trouve les personnages, ce n'est pas le pays ou se déroule l'action, ce n'est pas la situation politique, mais les personnages. Ce sont les personnages le plus important et ici la caractérisation des personnages n'est pas efficace. Sincèrement c'est cliché, réellement cliché et le héros du récit est un personnage que je n'apprécie pas car trop parfait. Ce n'est pas un agent avec des failles comme George Smiley ou Carrie Mathison. Il est parfait, il sait tout, c'est l'un des meilleurs agents, c'est Bond sans la classe en faite, en ce qui me concerne en tout cas et ses faucons, ses agents pour faire simple, ne sont pas plus développés, cela n'aide pas du tout à s'intéresser au roman. ALA est un groupe terroriste musulman voulant faire sauter l’Occident, bref rien de bien original en soit et même si dans les revendications du groupe, on retrouve les revendications de beaucoup de groupes terroristes, on se dit quand même que quelque chose de plus original serait plus intéressant à regarder. En effet les romanciers actuels s'intéressent plus aux ennemis de la démocratie confirmés en quelque sorte, que ceux de l'ombre comme nos propres alliés qui parfois agissent contre nous. Le monde d'aujourd'hui est bien pire que celui des années 70, à l'époque il y avait un minimum de contrôle entre les deux blocs. Aujourd'hui on ne sait même plus qui est qui, qui sont nos alliés, qui sont nos ennemis, bref comme peuvent dire les gens, c'est le bordel et on ne sait strictement rien. Le roman nous présente une situation bien plus simple que tout cela et justement c'est du stéréotype digne des pires romans, en effet comme je l'ai écris, les méchants sont méchants, les gentils sont gentils et il n'y a pas de nuance, pas de zones d'ombre et c'est énervant. J'ai eu l'impression de lire que tous les musulmans étaient des fanatiques selon le roman de Mark Zellweger, mais bon visiblement il n'est pas très fan des religions en général vu que dans le prochain roman on m'a dit qu'il parlait des catholiques. Je ne suis contre les romans qui visent la religion, les opinions des uns et des autres, voilà quoi. Je n'aime pas les romans simplistes, ceux qui ne cherchent pas plus loin, ceux qui ne cherchent pas à comprendre pourquoi aujourd'hui les services secrets comme la CIA, le MI6 ou le Mossad ont des difficultés à pister des monstres, des talibans. Sincèrement il faut voir comment le roman est construit, j'ai l'impression de lire un roman du nom de SAS. Je ne connaissais pas cette oeuvre il y encore peu, on m'a dit que c'était le James Bond à la française, moi j'ai vue un roman mal écrit, avec des clichés et qui ne faisait rien de mieux que parler pornographie. Bref je trouve le roman du même acabit. Il n'y a aucune profondeur, des situations qui devaient être violente, tendue, pleine de suspense, ne sont en faite que des clichés du genre. Bref vous ne devez pas lire ce roman car c'est tout sauf une oeuvre une intéressante selon moi. C'est bien dommage en tout cas vu qu'un regard européen sur une situation aussi compliquée est vraiment intéressant, sauf qu'ici le romancier sombre dans la facilité.

Zen arcade
25/04/2015, 10h17
Ah ben tiens, je me souviens pas avoir jamais vu ce thread...
Je viens de le parcourir in extenso et ô stupéfaction, je ne vois pas le nom d'Amélie Nothomb cité une seule fois.
Serait-ce possible que personne sur Buzz ne déteste sa prose?
Bon, réparons ce manque derechef :
Je HAIS Amélie Nothomb.
Je hais tout chez elle, les pommes pourries qu'elle mange, son teint cadavérique qu'elle entretient soigneusement, ses chapeaux, son look de gothique fatiguée et son narcissisme insupportable.
Et plus que tout, je hais ses bouquins de merde.
Voilà, c'est dit.

Bon sinon, le dernier truc que j'ai lu et qui m'a fait copieusement chier, c'est un livre qu'on m'a offert.
J'aime bien recevoir des livres parce que ça m'amène à lire des trucs que je n'aurais sans doute jamais découverts par moi-même, mais bon évidemment ça comporte un certain risque.
Et comme la technique de Madame Zen pour m'offrir des livres est assez particulière (elle rentre dans une librairie et elle choisit des livres au hasard), ça peut donner le meilleur comme le pire.
Là, il y a quelque temps, je me suis retrouvé avec C'est moi qui éteins les lumières de Zoya Pirsad (aux éditions Zulma).
Bon comment dire, ce truc, c'est Desperate Housewives dans la communauté arménienne dans l'Iran d'avant la révolution islamique.
Dit comme ça, on se dit que ça pourrait être pas mal mais en fait non, c'est juste une collection de poncifs éculés racontés par une dame qui passe son temps à chouiner pour des conneries alors qu'elle a le cul dans le beurre.
Atroce.
Et en plus, il parait que c'est son meilleur livre...

Soutch
25/04/2015, 19h19
Je ne savais pas non plus que ce thread existait. :)

Elric de Michael Moorcock.
Je suis quasi certain de l'avoir lu deux fois. Je ne me rappelle de rien...

Lord of the Ringards de deux gars qu'il vaut mieux oublier.
J'ai eu le déplaisir d'avoir lu quelques lignes de texte sans dépasser le premier chapitre. Les noms débiles avait l'air amusant mais j'avais surtout l'impression de trahir Tolkien. Ou alors c'était tellement mal écrit que cela m'a donné la migraine. À éviter comme la peste.

Zombie Island (premier livre de la trilogie Zombie Story) de David Wellington.
Deux anti-héros pas toujours très attachants, des chapitres courts souvent interrompus au mauvais moment comme si il s'agissait d'une série tv mais cela passe mal en roman; certains peuvent trouver dommage le côté Resident Evil de certains monstres mais ce qui m'a vraiment rebuté est l'alternance des textes écrits à la première personne puis à la troisième personne. C'est assez désagréable même si il y a quelques idées sympathiques de temps à autre.

Fletcher Arrowsmith
13/06/2015, 01h34
Palo Alto de James Franco

Fuyez. C'est naze. Une écriture trash du niveau collège avec plein de sexe et quelques uber références pour faire cool. Et de la baise.
Le film de Gia Coppola est mieux (mais à peine).

Préférez les livres de Bret Easton Ellis ou les films de Larry Clark et Sofia Coppola. Salinger pas mort :headbang:

Fletcher Arrowsmith
06/09/2015, 19h20
CANADA de Richard Ford

https://lostsoul2015.files.wordpress.com/2015/08/kanada-i.jpg

Montana, 1960.
Dell Parsons a 15 ans lorsque ses parents braquent une banque. Le hold-up échoue, son père et sa mère sont arrêtés. Pour ne pas finir dans un orphelinat, il traverse la frontière et trouve refuge dans un village du Saskatchewan, au Canada.
Au coeur d'une nature sauvage, dans une communauté pour qui seule compte la force brutale, il va devoir trouver son chemin.

Déception. Style ampoulé. Redites, longueurs et on a du mal à comprendre où l'auteur souhaite en venir au final. Un roman sur la fin de l'innocence ... il y en a des mieux. Les personnages sont antipathiques. Loupé également sur ce qui auraient du être des temps forts et des atouts de ce roman : les paysages et la découverte partielle de deux pays (les états unis et le canada). La fin est catastrophique.

Le livre (prix Fémina étranger 2013 ) divise. Je suis du côté de ceux qui n'ont pas aimé.

Fletcher Arrowsmith
20/12/2015, 12h59
Scène de crime virtuelle de Peter May

Outch, que c'est mauvais. Peter May tente une incursion dans le polar virtuel. L'action se partage entre l'IRL et Second Life, un monde virtuel. C'est poussif, ennuyeux avec des personnages inintéressants quand ils ne sont pas oubliés en cours de route. L'action dans la réalité virtuelle est très difficile à suivre voire improbable (les descriptions sont dans le même style que dans la réalité). Le gros défaut de ce type de roman est de survoler un sujet pointu et au final le lecteur ne peut qu'en sortir frustré. A éviter.

Fletcher Arrowsmith
24/01/2016, 17h01
Le livre des Baltimores de Joël Dicker

http://d.gr-assets.com/books/1445291127l/27237269.jpg

J'ai hésité à le mettre dans le thread les livres que vous aimez. En effet je n'ai pas détesté le nouvel opus du nouvel écrivain star qui a raflé la mise il y a 2ans avec La Vérité sur l'affaire Harry Quebert. J'ai toujours eu un doute sur ce dernier. J'ai apprécié sans pour autant me défaire d'une impression de mettre fait avoir (ou influencé). Déjà j'avais commencé à levé ce doute à la lecture du raté Les Derniers Jours de nos pères dont la sortie surfait sur le succès de Harry Québert (et en bon consommateur dans la société qui va bien j'ai plongé dans le piège tendu). Pour le présent livre c'est légèrement différent car on me l'a offert (je n'aurais jamais eu l'idée de l'acheter ou l'emprunter à une bibliothèque).

Et donc le verdict est sans appel : Joël Dicker est bien un mystificateur. Il a du talent pour inciter le lecteur à tourner les pages mais au final il n'est nullement le grand écrivain que l'on veut nous vendre. Et il faut arrêter avec les débats sans fin et stériles sur son succès qui rendrait jaloux. Déjà dans Harry Québert son style montrait des limites et les multiples rebondissements finaux étaient désagréables et gâchaient la relative bonne impression que l'on avait jusque là. Ici au niveau du style même combat : les description manquent de puissance et on a à chaque fois l'impression qu'il effleure la surface des choses. Harry Québert était sauvé par une incursion intéressante dans une certaine Amérique, original surtout de la part d'un Suisse.
Là il y revient mais en accumulant les clichés sur les riches, les avocats, la jalousie, les blessures de l'enfances, l'amour (avec encore une fois des scènes bien niaises) et l'Amérique est complètement oublié (fallait il y revenir ?) De même pourquoi reprendre Marcus, son double écrivain de son précédent roman. Narcissisme ? manque d'idées ? Cela ne marche pas. Plus de mise en abîme (que l'on sauvait volontiers dans H Québert)et surtout pourquoi tout ces blessures du passé apparaissaient si peu dans Harry Québert. Du coup on à l'impression qu'il invente entre deux date une vie à son personnage. Ridicule et désagréable. On a lu cela des dizaines de fois avec plus de puissance. Le patchwork est mal construit. La couleur est d'entrée annoncé avec un fameux drame et l'auteur exaspère son lecteur en nous le rappelant tous les 10 pages .. jusqu'au drame, jusqu'au drame ... en fait le drame c'est le peu d'inventivité dont fait preuve l'helvète. Et comme attendu il nous gave de révélations à l'approche du final dégoulinant de bons sentiment faisant déborder un vase déjà bien plein.

Et pourtant j'ai lu. Car sans le savoir Joël Dicker m'a offert un roman sur des thèmes que j'aime lire : la fin de l'adolescence, le football américain, les amours contrariés .... Mais que de déception à l'arrivée et de frustration d'avoir été pris dans les mailles du filet même si je ne peux pas nié que j'ai lu jusqu'au bout avec avidité, enchanté de quelques fulgurances qui parsèment le récit (le comique de certaines situation et une certaine nostalgie sur notre enfance qui se dégage).

FredGri
24/01/2016, 18h12
C'est après avoir gardé la même impression en ayant fini le Harry Québert (bonne lecture, mais pas transcendantale, ou en tout cas le sentiment bien net de ne pas avoir devant moi un "grand" écrivain, c'est clair !) que j'ai hésité a lire ses deux autres bouquins... Du coup pas encore fait le pas !

Fletcher Arrowsmith
16/03/2016, 22h15
Quinze minutes de Charles Dickinson

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51%2BaNAMNGOL._SX195_.jpg

Acheté pour 50c ce roman n'en vaut guère plus.

Josh Winkler est peintre et vit dans l'Illinois avec sa famille. Lors d'une de ses promenades, il rencontre une mystérieuse jeune fille vêtue d'une longue robe qui l'observe puis disparaît mystérieusement. Il constate à ce moment-là que sa montre retarde d'un quart d'heure. Convaincu d'avoir effectué un voyage dans le temps, Josh se lance dans une enquête et une poursuite haletantes à la recherche de cette jeune fille, persuadé que sa vie, son avenir et ceux de sa femme et de sa fille se jouent dans ces quinze minutes qui lui font défaut

Pitch intrigant, développement décevant. Et pourtant ce livre a globalement des bonnes critiques. Les personnages sont écrit à la truelle. Le drame du début est inexploité (du moins pas à sa juste valeur), les réactions des protagonistes sont surréalistes et le thème du voyages dans le temps est dans la pirouette permanente. Je n'ai eu aucune empathie et la fin ne ressemble à rien. Je suis peut être passé à côté où alors il men faut plus pour me faire vibrer sur ce thème. Je passe.