KyleBarrech
14/01/2004, 21h04
(US Domino: Perfect Weapon, 1 to 4)
Nouveau numéro d'X-Men Extra, et cette fois le staff de Panini revient à la "normale" avec une série limitée, en l'occurence dédiée à Domino, ex-girlfriend de Cable et ancien leader d'X-Force jusqu'au relaunch de Milligan et Allred.
Autant aller à l'essentiel, le résultat est loin d'être terrible.
Pour le scénario, nous avons Joe Pruett qui, je crois, a déjà bossé sur Cable. L'histoire fait suite à une première mini, sortie en 1996 et non-publiée en France, ce qui facilite grandement la compréhension, je vous l'accorde. Mais le principal problème reste le fait que l'on suit sans réel intéret les aventures de l'héroine. La trame de l'histoire est trop confuse et convenue pour que le lecteur ait envie de s'investir plus avant. Domino cherche sa mère, mais il y a des méchants, et il faut les battre, etc, etc... rien qui n'ait jamais été lu un bon milliard de fois par le péquin moyen. Si le dénouement peut, à la rigueur, surprendre, les personnages secondaires sont trop carricaturaux pour rendre l'ensemble intéressant, et cela, même le (bon) traitement de l'héroine ne peut le compenser.
Au niveau graphique, le trait japonisant de Brian Stelfreeze change agréablement de ce que l'on a l'habitude de voir. Ses planches sont très vivantes, sa mise ne page très "cinématographique" sert à merveille les scènes d'action et sa version de l'héroine renforce la sensibilité qu' essaie d'introduire le scénariste, à l'opposé de la version "monolithique" de l'héroine parue dans les épisodes de Cable de Loeb et Churchill. On reprochera juste au dessinateur de ne pas avoir plus varié la gamme d'expressions du visage de Domino, à croire qu'elle ne sait qu'afficher une moue boudeuse, et ce en toutes circonstances.
Au final, un numéro moyen pour une revue moyenne, qui nous a déjà habitué au bon (Iceman) comme au (très) mauvais (Cyclops). Et le numéro prochain fait peur rien qu'en lisant la preview. Soupir...
A acheter si vous ne savez pas quoi lire pour passer le temps.
Nouveau numéro d'X-Men Extra, et cette fois le staff de Panini revient à la "normale" avec une série limitée, en l'occurence dédiée à Domino, ex-girlfriend de Cable et ancien leader d'X-Force jusqu'au relaunch de Milligan et Allred.
Autant aller à l'essentiel, le résultat est loin d'être terrible.
Pour le scénario, nous avons Joe Pruett qui, je crois, a déjà bossé sur Cable. L'histoire fait suite à une première mini, sortie en 1996 et non-publiée en France, ce qui facilite grandement la compréhension, je vous l'accorde. Mais le principal problème reste le fait que l'on suit sans réel intéret les aventures de l'héroine. La trame de l'histoire est trop confuse et convenue pour que le lecteur ait envie de s'investir plus avant. Domino cherche sa mère, mais il y a des méchants, et il faut les battre, etc, etc... rien qui n'ait jamais été lu un bon milliard de fois par le péquin moyen. Si le dénouement peut, à la rigueur, surprendre, les personnages secondaires sont trop carricaturaux pour rendre l'ensemble intéressant, et cela, même le (bon) traitement de l'héroine ne peut le compenser.
Au niveau graphique, le trait japonisant de Brian Stelfreeze change agréablement de ce que l'on a l'habitude de voir. Ses planches sont très vivantes, sa mise ne page très "cinématographique" sert à merveille les scènes d'action et sa version de l'héroine renforce la sensibilité qu' essaie d'introduire le scénariste, à l'opposé de la version "monolithique" de l'héroine parue dans les épisodes de Cable de Loeb et Churchill. On reprochera juste au dessinateur de ne pas avoir plus varié la gamme d'expressions du visage de Domino, à croire qu'elle ne sait qu'afficher une moue boudeuse, et ce en toutes circonstances.
Au final, un numéro moyen pour une revue moyenne, qui nous a déjà habitué au bon (Iceman) comme au (très) mauvais (Cyclops). Et le numéro prochain fait peur rien qu'en lisant la preview. Soupir...
A acheter si vous ne savez pas quoi lire pour passer le temps.