Niglo
07/01/2004, 23h09
Spider-Man 48 : Les Règles du jeu
Janvier 2004
Spider-Man : Le Contrat
(Dig this, in Amazing Spider-Man #52, juin 2003)
Par J. Michael Straczynski, John Romita Jr. & Scott Hanna.
Spider-Man : Les Règles du jeu (2)
(Rules of the game, part 2 : Boys and their toys, in Peter Parker : Spider-Man #54, mai 2003)
Par Zeb Wells, Michael 0’Hare & Wayne Faucher.
Venom : Chair de poule (4)
(Shiver, part 4, in Venom #4, septembre 2003)
Par Daniel Way, Francisco Herrera & Carlos Cuevas.
Spider-Girl : Trahison
(Betrayed !, in Spider-Girl #37, octobre 2001)
Par Tom DeFalco, Pat Olliffe & Al Williamson.
Depuis deux ou trois mois, je dois reconnaître que mon intérêt pour Spider-Man s’amenuise. Les deux séries phare ne sont pas au mieux de leur forme, Venom m’indiffère assez et Spider-Girl nous rejoue le même sempiternel soap opera ad nauseam.
L’épisode du jour d’Amazing souligne l’un des défauts du run de Straczynski : les vilains qu’il a créé ne sont guère passionnants. Unidimensionnels et monomaniaques, ils n’ont finalement d’autre but que de servir de faire-valoir à Spider-Man. Morlun était un vampire surpuissant tuant pour subsister, Shathra était une créature surpuissante dont la seule raison d’être était de détruire l’Araignée, Digger est un monstre surpuissant n’ayant d’autre but que de se venger de ceux qui les ont tués (non ce n’est pas une faute de grammaire, lisez vous comprendrez). Tout cela manque un peu de variété.
Le récit se laisse lire, sans plus. Ni les dialogues, plutôt moins inspirés qu’à l’accoutumée, ni les situations (Spidey se voit offrir un job par un truand notoire) ne parviennent à en relever l’intérêt.
Deux crans en-dessous, ‘Les Règles du jeu’ ne présente à peu près aucun intérêt. Cette histoire d’hommes d’affaires engageant des super-vilains pour s’attaquer à Spider-Man, dans le but de filmer ces combats pour les revendre sur les circuits parallèles, cette histoire donc se veut drôle, mais ne parvient hélas jamais à l’être. On a cette fois droit au retour du Scorpion, dans sa version brute débile précédemment rencontrée dans le Sweet Charity de Ron Zimmerman. Sans oublier un robot grotesque. Ou plutôt si : oublions-le.
De leur côté, Daniel Way et Francesco Herrera poursuivent leur remake de The Thing. Pour ceux qui l’attendaient, Venom occupe enfin le devant de la scène. Et il est très méchant. Pourquoi ? Il faudra attendre le mois prochain pour un début d’explication. En attendant, le récit poursuit son déroulement prévisible, et Herrera me paraît toujours aussi incapable de restituer le type d’ambiance que requiert ce genre de récit.
Enfin BV72 sera heureux de constater que le Bouffon Vert fait son retour dans l’univers de Spider-Girl. On ne fait cependant que l’apercevoir, tant DeFalco multiplie ici les intrigues secondaires et les personnages. Comme d’habitude, me direz-vous. Ben oui. Rien de neuf par ici.
Janvier 2004
Spider-Man : Le Contrat
(Dig this, in Amazing Spider-Man #52, juin 2003)
Par J. Michael Straczynski, John Romita Jr. & Scott Hanna.
Spider-Man : Les Règles du jeu (2)
(Rules of the game, part 2 : Boys and their toys, in Peter Parker : Spider-Man #54, mai 2003)
Par Zeb Wells, Michael 0’Hare & Wayne Faucher.
Venom : Chair de poule (4)
(Shiver, part 4, in Venom #4, septembre 2003)
Par Daniel Way, Francisco Herrera & Carlos Cuevas.
Spider-Girl : Trahison
(Betrayed !, in Spider-Girl #37, octobre 2001)
Par Tom DeFalco, Pat Olliffe & Al Williamson.
Depuis deux ou trois mois, je dois reconnaître que mon intérêt pour Spider-Man s’amenuise. Les deux séries phare ne sont pas au mieux de leur forme, Venom m’indiffère assez et Spider-Girl nous rejoue le même sempiternel soap opera ad nauseam.
L’épisode du jour d’Amazing souligne l’un des défauts du run de Straczynski : les vilains qu’il a créé ne sont guère passionnants. Unidimensionnels et monomaniaques, ils n’ont finalement d’autre but que de servir de faire-valoir à Spider-Man. Morlun était un vampire surpuissant tuant pour subsister, Shathra était une créature surpuissante dont la seule raison d’être était de détruire l’Araignée, Digger est un monstre surpuissant n’ayant d’autre but que de se venger de ceux qui les ont tués (non ce n’est pas une faute de grammaire, lisez vous comprendrez). Tout cela manque un peu de variété.
Le récit se laisse lire, sans plus. Ni les dialogues, plutôt moins inspirés qu’à l’accoutumée, ni les situations (Spidey se voit offrir un job par un truand notoire) ne parviennent à en relever l’intérêt.
Deux crans en-dessous, ‘Les Règles du jeu’ ne présente à peu près aucun intérêt. Cette histoire d’hommes d’affaires engageant des super-vilains pour s’attaquer à Spider-Man, dans le but de filmer ces combats pour les revendre sur les circuits parallèles, cette histoire donc se veut drôle, mais ne parvient hélas jamais à l’être. On a cette fois droit au retour du Scorpion, dans sa version brute débile précédemment rencontrée dans le Sweet Charity de Ron Zimmerman. Sans oublier un robot grotesque. Ou plutôt si : oublions-le.
De leur côté, Daniel Way et Francesco Herrera poursuivent leur remake de The Thing. Pour ceux qui l’attendaient, Venom occupe enfin le devant de la scène. Et il est très méchant. Pourquoi ? Il faudra attendre le mois prochain pour un début d’explication. En attendant, le récit poursuit son déroulement prévisible, et Herrera me paraît toujours aussi incapable de restituer le type d’ambiance que requiert ce genre de récit.
Enfin BV72 sera heureux de constater que le Bouffon Vert fait son retour dans l’univers de Spider-Girl. On ne fait cependant que l’apercevoir, tant DeFalco multiplie ici les intrigues secondaires et les personnages. Comme d’habitude, me direz-vous. Ben oui. Rien de neuf par ici.