Corbulon
27/12/2003, 14h56
Batman : Detective 27 (Michael Uslan-Peter Snejberg-Lee Loughridge)
1865 : Le président Lincoln est assassiné par les Knights of the Golden Circle, organisation secrète sudiste, dirigée par Josiah Carr, qui ne compte d'ailleurs pas s'arrêter en si bon chemin. Il ourdit donc une machination devant aboutir 75 ans plus tard à une catastophe humanitaire... Mais Allan Pinkerton, le célèbre fondateur de l'agence de détectives éponyme ne l'entends pas de cette manière, et décide de fonder sa propre société secrète composé des plus brillants limiers de l'époque dans le but de prévenir cette félonie. La caractéristique principale de cette organisation étant que chaque membre se voit nommé Détective No 1 (A. Pinkerton), Detective No 2(W.Pinkerton), etc...
Et la folle course-poursuite commence, avec son lot de coups de thêatre, et la participation de quelques personnages marquants de l'histoire des USA comme Theodore Roosevelt...
1929 : Thomas Wayne et Martha Wayne sont assassinés sous les yeux de leur fils Bruce, qui peu après est envoyé en Europe pour une dizaine d'année pour parfaire son éducation.
1939 : A quelques mois de la fatale échéance du projet insensé de Josiah Carr, Bruce Wayne, de retour d'Europe, se voit proposer le poste de detective No 27 évidemment pour permettre d'écarter la menace des Knights of the Golden Circle...
Batman : Detective 27 fait parti des bons Elseworlds de DC. Non seulement Michael Uslan reprend tous les ingrédients de la mythologie batmanienne, mais en plus il intégre avec un bonheur certain des personnages et des évenements authentiques de l'histoire des Etats-Unis à son scénario. Le récit est équilibré, prenant, sans faille, linéaire, truffé de jeux de mots subtils, avec des pièces du puzzle qui s'imbriquent lentement pour donner un final assez saisissant et iconoclaste. Et puis Uslan, très habilement, évite un des pièges majeurs des Elseworlds, l'obligation de faire évoluer à un moment ou à un autre le personnage principal sous un costume ou un masque quelconque...Je dirais même que le scénariste n'aime pas les collants et autres justaucorps...Vraiment c'est le premier boulot de Michael Uslan, issu du milieu de la télévision, que je lis, et j'en garde une agréable impression, mais bon ce n'est peut-être pas étonnant vu que j'avais pas mal apprécié à l'époque le dessin animé "Where on Earth is Carmen San Diego ?" projet sur leqeul il avait été sérieusement impliqué.
Quant à Peter Snejberg, le dessinateur de Starman et des Maîtres du désordre, il livre une excellente prestation, avec un trait qui n'a rien à envier à un Alan Davis que ce soit en matière d'expressivité, de dynamisme, ou de précision dans les détails, je dirais même qu'il est meilleur, vraiment un excellent storyteller. Le tout sublimé par les couleurs de Lee Loughridge (Hellblazer, 100 Bullets) avec des couleurs magnifiques riches en nuances délicates et atténuées, le bleu devenant violet, brun mordoré, rouge oranger, vert-tilleul etc, reflétant parfaitement les différentes atmophères émaillant le récit.
1865 : Le président Lincoln est assassiné par les Knights of the Golden Circle, organisation secrète sudiste, dirigée par Josiah Carr, qui ne compte d'ailleurs pas s'arrêter en si bon chemin. Il ourdit donc une machination devant aboutir 75 ans plus tard à une catastophe humanitaire... Mais Allan Pinkerton, le célèbre fondateur de l'agence de détectives éponyme ne l'entends pas de cette manière, et décide de fonder sa propre société secrète composé des plus brillants limiers de l'époque dans le but de prévenir cette félonie. La caractéristique principale de cette organisation étant que chaque membre se voit nommé Détective No 1 (A. Pinkerton), Detective No 2(W.Pinkerton), etc...
Et la folle course-poursuite commence, avec son lot de coups de thêatre, et la participation de quelques personnages marquants de l'histoire des USA comme Theodore Roosevelt...
1929 : Thomas Wayne et Martha Wayne sont assassinés sous les yeux de leur fils Bruce, qui peu après est envoyé en Europe pour une dizaine d'année pour parfaire son éducation.
1939 : A quelques mois de la fatale échéance du projet insensé de Josiah Carr, Bruce Wayne, de retour d'Europe, se voit proposer le poste de detective No 27 évidemment pour permettre d'écarter la menace des Knights of the Golden Circle...
Batman : Detective 27 fait parti des bons Elseworlds de DC. Non seulement Michael Uslan reprend tous les ingrédients de la mythologie batmanienne, mais en plus il intégre avec un bonheur certain des personnages et des évenements authentiques de l'histoire des Etats-Unis à son scénario. Le récit est équilibré, prenant, sans faille, linéaire, truffé de jeux de mots subtils, avec des pièces du puzzle qui s'imbriquent lentement pour donner un final assez saisissant et iconoclaste. Et puis Uslan, très habilement, évite un des pièges majeurs des Elseworlds, l'obligation de faire évoluer à un moment ou à un autre le personnage principal sous un costume ou un masque quelconque...Je dirais même que le scénariste n'aime pas les collants et autres justaucorps...Vraiment c'est le premier boulot de Michael Uslan, issu du milieu de la télévision, que je lis, et j'en garde une agréable impression, mais bon ce n'est peut-être pas étonnant vu que j'avais pas mal apprécié à l'époque le dessin animé "Where on Earth is Carmen San Diego ?" projet sur leqeul il avait été sérieusement impliqué.
Quant à Peter Snejberg, le dessinateur de Starman et des Maîtres du désordre, il livre une excellente prestation, avec un trait qui n'a rien à envier à un Alan Davis que ce soit en matière d'expressivité, de dynamisme, ou de précision dans les détails, je dirais même qu'il est meilleur, vraiment un excellent storyteller. Le tout sublimé par les couleurs de Lee Loughridge (Hellblazer, 100 Bullets) avec des couleurs magnifiques riches en nuances délicates et atténuées, le bleu devenant violet, brun mordoré, rouge oranger, vert-tilleul etc, reflétant parfaitement les différentes atmophères émaillant le récit.