SuperAlecBaldwin
15/07/2009, 11h31
http://www.paunchstevenson.com/photos/seagal-guitar-300x380.jpg
Parce que si Steven n'existait pas, la vie ne vaudrait pas la peine d'être vécue.
Tout a commencé un beau jour d'avril 2008, lorsqu'un pote m'offrit pour rigoler un coffret de 8 films de monsieur Seagal.
Je fus alors pris d'une idée saugrenue (entretenue par la passion de monsieur Yannick Dahan) : collectionner les films de Steven en DVD.
A ce jour, j'en possède 18, qu'on m'a partiellement offerts, ou que j'ai acheté moi-même (mais pas plus de 5 €, c'est la règle que je me suis fixé).
Je m'attacherai donc dans ce petit thread de rien du tout à poster quelques critiques des plus beaux (?) fleurons de ma nouvelle idole Saumon Dodu. Films que j'évite de regarder seul en général...
Alors ouvrons les hostilités avec du très lourd !!
Attention ! moultes spoilers et gros mots à prévoir !
Against the Dark
http://i42.tinypic.com/nn38yb.jpg
Un film réalisé par le directeur photo d'American Pie, interprété par des inconnus pas doués.
Avec aussi des apparitions de Linden Ashby et Keith David. Et des fois on aperçoit fugacement Steven Seagal :roll:
Le film avait un concept très fort (enfin, pour un DTV fauché) : Steven Seagal VS Vampires dans un monde post-apocalyptique.
Simple, efficace, et surtout prometteur : Steven qui lancerait des grosses punchlines grasses avant de défoncer des vampires, en leur cassant les bras, en leur brisant la nuque, en les pétant en deux, le tout avec sa légendaire grâce bedonnante.
Et bien le film ne tient absolument AUCUNE de ces promesses :non:
Remplacez le monde post-apocalyptique par un hôpital désaffecté, les vampires par des "infectés" (50% vampires, 50% zombies, 100% figurants roumains maquillés à la va-vite), et enfin remplacez Steven par "un groupe de survivants débiles occasionnellement aidés par Steven et son commando de chasseurs"), et vous obtenez une belle petite merde.
Et pas de la belle petite merde nawak où on rigole bien tellement c'est ridicule, mais de la sale petite merde tellement fauchée et minable qu'on ne peut qu'être atterré.
Donc voilà le scénario est nul à chier : un groupe de survivants complètement cons (ils passent leur temps à se séparer et à inspecter des pièces sombres où y a plein de grosses tâches de sang) arpentent dans tous les sens un hôpital, et finissent par croiser un groupe de chasseurs, menés par Steven Seagal, qui ne branle rien et laisse le boulot à son sidekick musclé (le cousin de The Rock, en passant :p ). Et là y a stress attention parce que pendant ce temps-là l'armée veut bombarder l'hôpital pour buter les vombires (les zampies ?). Ouh làlà !
La réalisation est aux fraises (multiples faux-raccords, champs/contre-champs approximatifs, incapacité à gérer l'espace et à faire comprendre où sont les persos), la photo est très laide et sans ligne directrice (des champs en quasi noir et blanc s'enchainent avec des contre-champs en couleur vive :ouf: pendant les dialogues), bref, c'est la cata, et surtout putain de merde de bite, on voit jamais Steven Seagal !!!! :non::non:
Et quand il apparait il donne 3 coups d'épées dans le vide et boum, 4 infectés de mort. Wah.
Franchement je l'ai maté avec 5 potes, et si au début on rigolait bien en se foutant de la gueule du film, la dérision a progressivement laissé la place à la consternation totale, et ça devenait dur de faire des blagues devant cette... chose.
J'aimerais dire que c'est le pire Seagal que j'ai jamais vu, mais on le voit pas assez dans le film pour je considère ça comme un Seagal.
Voilà.
Killing Point (Kill Switch en V.O.)
http://www.videodis.com/datapics_pools/496b0382e95d1/m_Killing_Point_-_Kill_Switch_c.jpg
Un film réalisé par Jeff King (scénariste sur Sydney Fox) et écrit par Steven Seagal lui-même.
Avec Steven et aussi un peu Isaac Hayes.
Steven est policier. Depuis que son frangin (?) s'est fait tuer par un serial killer quand il était enfant, Steven traque les meurtriers. Le film commence lorsqu'il en arrête un plutôt violemment (en le jetant 10 fois par la même fenêtre).
Steven peut alors enquêter sur son affaire favorite : le "Révérend", un tueur qui laisse des messages cryptés sur chaque victime. Mais Steven et son collègue Reggie (qui ne s'appelle pas comme ça mais un pote l'a appelé comme ça donc c'est Reggie) vont avoir des dificultés, vu qu'on leur a collé dans les pattes une petite jeune du FBI incompétente...
Alors là Steven c'est surpassé, avec une intrigue avec pleins de tiroirs, qui promettait beaucoup de développements plutôt complexes et bien trouvés pour un film de ce genre.
Sauf qu'en fait tous les tiroirs sont vides. :ouf:
Tellement vide qu'à la réflexion je me dis qu'il y a peut-être eu des grosses coupes dans le scénario ou dans le film. Parce que voir autant de pistes tordues être violemment abandonnées ça parait bizarre.
Le scénario n'est pas aussi retord que prévu ? Pas grave, y a plein de scènes d'action totalement mythos et hilarantes montées à la mitraillette enrayée (oui ça ne veut rien dire). Des scènes fantastiques où le montage subtil tente de nous faire croire que c'est bien Steven qui se bat, et non pas sa doublure. Raté ! Donc y a plein de scènes avec la doublure de Steven (avec une perruque à 2 francs) filmée de dos, qui se bat contre des mecs, le tout entrecoupé de plans subliminaux de Steven impassible et immobile. Au bout d'un moment on a presque l'impression qu'en fait il est à côté à regarder la baston :p
Ajouter à celà une anecdote racontée par Reggie qui a failli me faire étouffer de rire (et qui montre que Seagal peut avoir de l'humour), une misogynie larvée tout au long du film (aucun personnage féminin n'a un rôle positif ou utile dans le film), et une fin hallucinante totalement pas raccord (qui ne peut s'expliquer que par des coupures massives dans l'histoire), et vous obtenez un nanard seagalien de haute volée, à regarder entre potes.
Ou avec des gens que vous aimez pas :p
Clementine, de Kim Doo-Young.
http://img199.imageshack.us/img199/4909/ld2711779.jpg
Un film de 2004, soi-disant, mais on dirait vraiment que ça été tourné dans les 90's. D'où ma théorie qu'en Corée ils sont encore dans les 90's.
Avec le champion de tae kwan do Lee Dong-Jun.
L'histoire d'un ancien champion de tae kwan do veuf qui élève seul sa fille, qui devient inspecteur de police, puis qui se fait virer pour brutalité poilicière, puis qui travaille pour la mafia, et qui en même temps de reprendre en main sa vie de famille. Ah oui et à la fin il se bat contre Steven Seagal un peu.
Alors on tient un film hautement concept : après "steven contre les vampires" où en fait c'est pas vraiment des vampires et on voit rarement Steven, voici "le film de bagarre avec Steven", où Steven n'apparait que 2-3 minutes vers la fin, ce qui était prévisible, mais surtout qui s'avère n'être pas du tout un film de bagarre (et alors c'est plus embêtant).
Donc c'est parti pour un insupportable mélo interminable, cucul la praline, affreusement 1er degré et larmoyant comme c'est pas permis, avec de la belle musique d'ascenseur, qui cède la place vers la fin à tout un tas de reprises de la chanson "My Darling Clementine" (plus d'1h de film pour savoir d'où vient le titre (c'est aussi le titre V.O.)). Avec juste un chouia de baston au début et à la fin, mais pas au milieu oh ça non ma bonne dame !
Le seul truc permettant de ne pas se suicider devant cette relecture coréenne d'un drame familiale du dimanche sur M6 (avec un scénario tellement compliqué que même les persos ne comprennent rien), c'est la VF jouissivement foirée, qu'on croirait faite de concert par les mecs de la Classe Américaine et les doubleurs de Ken le Survivant. Moultes répliques d'anthologie, le pompon allant à l'échange :
"- Hé, mais tu serais pas un peu à l'ouest ?
- Quoi, moi je suis à l'ouest ? Ferme ta boîte !"
Voilà y aurait encore plein de choses à dire mais la flemme http://gteam.reloaded.free.fr/phpBB3/images/smilies/icon_mrgreen.gif
En bref, c'était consternant mais risible.
Parce que si Steven n'existait pas, la vie ne vaudrait pas la peine d'être vécue.
Tout a commencé un beau jour d'avril 2008, lorsqu'un pote m'offrit pour rigoler un coffret de 8 films de monsieur Seagal.
Je fus alors pris d'une idée saugrenue (entretenue par la passion de monsieur Yannick Dahan) : collectionner les films de Steven en DVD.
A ce jour, j'en possède 18, qu'on m'a partiellement offerts, ou que j'ai acheté moi-même (mais pas plus de 5 €, c'est la règle que je me suis fixé).
Je m'attacherai donc dans ce petit thread de rien du tout à poster quelques critiques des plus beaux (?) fleurons de ma nouvelle idole Saumon Dodu. Films que j'évite de regarder seul en général...
Alors ouvrons les hostilités avec du très lourd !!
Attention ! moultes spoilers et gros mots à prévoir !
Against the Dark
http://i42.tinypic.com/nn38yb.jpg
Un film réalisé par le directeur photo d'American Pie, interprété par des inconnus pas doués.
Avec aussi des apparitions de Linden Ashby et Keith David. Et des fois on aperçoit fugacement Steven Seagal :roll:
Le film avait un concept très fort (enfin, pour un DTV fauché) : Steven Seagal VS Vampires dans un monde post-apocalyptique.
Simple, efficace, et surtout prometteur : Steven qui lancerait des grosses punchlines grasses avant de défoncer des vampires, en leur cassant les bras, en leur brisant la nuque, en les pétant en deux, le tout avec sa légendaire grâce bedonnante.
Et bien le film ne tient absolument AUCUNE de ces promesses :non:
Remplacez le monde post-apocalyptique par un hôpital désaffecté, les vampires par des "infectés" (50% vampires, 50% zombies, 100% figurants roumains maquillés à la va-vite), et enfin remplacez Steven par "un groupe de survivants débiles occasionnellement aidés par Steven et son commando de chasseurs"), et vous obtenez une belle petite merde.
Et pas de la belle petite merde nawak où on rigole bien tellement c'est ridicule, mais de la sale petite merde tellement fauchée et minable qu'on ne peut qu'être atterré.
Donc voilà le scénario est nul à chier : un groupe de survivants complètement cons (ils passent leur temps à se séparer et à inspecter des pièces sombres où y a plein de grosses tâches de sang) arpentent dans tous les sens un hôpital, et finissent par croiser un groupe de chasseurs, menés par Steven Seagal, qui ne branle rien et laisse le boulot à son sidekick musclé (le cousin de The Rock, en passant :p ). Et là y a stress attention parce que pendant ce temps-là l'armée veut bombarder l'hôpital pour buter les vombires (les zampies ?). Ouh làlà !
La réalisation est aux fraises (multiples faux-raccords, champs/contre-champs approximatifs, incapacité à gérer l'espace et à faire comprendre où sont les persos), la photo est très laide et sans ligne directrice (des champs en quasi noir et blanc s'enchainent avec des contre-champs en couleur vive :ouf: pendant les dialogues), bref, c'est la cata, et surtout putain de merde de bite, on voit jamais Steven Seagal !!!! :non::non:
Et quand il apparait il donne 3 coups d'épées dans le vide et boum, 4 infectés de mort. Wah.
Franchement je l'ai maté avec 5 potes, et si au début on rigolait bien en se foutant de la gueule du film, la dérision a progressivement laissé la place à la consternation totale, et ça devenait dur de faire des blagues devant cette... chose.
J'aimerais dire que c'est le pire Seagal que j'ai jamais vu, mais on le voit pas assez dans le film pour je considère ça comme un Seagal.
Voilà.
Killing Point (Kill Switch en V.O.)
http://www.videodis.com/datapics_pools/496b0382e95d1/m_Killing_Point_-_Kill_Switch_c.jpg
Un film réalisé par Jeff King (scénariste sur Sydney Fox) et écrit par Steven Seagal lui-même.
Avec Steven et aussi un peu Isaac Hayes.
Steven est policier. Depuis que son frangin (?) s'est fait tuer par un serial killer quand il était enfant, Steven traque les meurtriers. Le film commence lorsqu'il en arrête un plutôt violemment (en le jetant 10 fois par la même fenêtre).
Steven peut alors enquêter sur son affaire favorite : le "Révérend", un tueur qui laisse des messages cryptés sur chaque victime. Mais Steven et son collègue Reggie (qui ne s'appelle pas comme ça mais un pote l'a appelé comme ça donc c'est Reggie) vont avoir des dificultés, vu qu'on leur a collé dans les pattes une petite jeune du FBI incompétente...
Alors là Steven c'est surpassé, avec une intrigue avec pleins de tiroirs, qui promettait beaucoup de développements plutôt complexes et bien trouvés pour un film de ce genre.
Sauf qu'en fait tous les tiroirs sont vides. :ouf:
Tellement vide qu'à la réflexion je me dis qu'il y a peut-être eu des grosses coupes dans le scénario ou dans le film. Parce que voir autant de pistes tordues être violemment abandonnées ça parait bizarre.
Le scénario n'est pas aussi retord que prévu ? Pas grave, y a plein de scènes d'action totalement mythos et hilarantes montées à la mitraillette enrayée (oui ça ne veut rien dire). Des scènes fantastiques où le montage subtil tente de nous faire croire que c'est bien Steven qui se bat, et non pas sa doublure. Raté ! Donc y a plein de scènes avec la doublure de Steven (avec une perruque à 2 francs) filmée de dos, qui se bat contre des mecs, le tout entrecoupé de plans subliminaux de Steven impassible et immobile. Au bout d'un moment on a presque l'impression qu'en fait il est à côté à regarder la baston :p
Ajouter à celà une anecdote racontée par Reggie qui a failli me faire étouffer de rire (et qui montre que Seagal peut avoir de l'humour), une misogynie larvée tout au long du film (aucun personnage féminin n'a un rôle positif ou utile dans le film), et une fin hallucinante totalement pas raccord (qui ne peut s'expliquer que par des coupures massives dans l'histoire), et vous obtenez un nanard seagalien de haute volée, à regarder entre potes.
Ou avec des gens que vous aimez pas :p
Clementine, de Kim Doo-Young.
http://img199.imageshack.us/img199/4909/ld2711779.jpg
Un film de 2004, soi-disant, mais on dirait vraiment que ça été tourné dans les 90's. D'où ma théorie qu'en Corée ils sont encore dans les 90's.
Avec le champion de tae kwan do Lee Dong-Jun.
L'histoire d'un ancien champion de tae kwan do veuf qui élève seul sa fille, qui devient inspecteur de police, puis qui se fait virer pour brutalité poilicière, puis qui travaille pour la mafia, et qui en même temps de reprendre en main sa vie de famille. Ah oui et à la fin il se bat contre Steven Seagal un peu.
Alors on tient un film hautement concept : après "steven contre les vampires" où en fait c'est pas vraiment des vampires et on voit rarement Steven, voici "le film de bagarre avec Steven", où Steven n'apparait que 2-3 minutes vers la fin, ce qui était prévisible, mais surtout qui s'avère n'être pas du tout un film de bagarre (et alors c'est plus embêtant).
Donc c'est parti pour un insupportable mélo interminable, cucul la praline, affreusement 1er degré et larmoyant comme c'est pas permis, avec de la belle musique d'ascenseur, qui cède la place vers la fin à tout un tas de reprises de la chanson "My Darling Clementine" (plus d'1h de film pour savoir d'où vient le titre (c'est aussi le titre V.O.)). Avec juste un chouia de baston au début et à la fin, mais pas au milieu oh ça non ma bonne dame !
Le seul truc permettant de ne pas se suicider devant cette relecture coréenne d'un drame familiale du dimanche sur M6 (avec un scénario tellement compliqué que même les persos ne comprennent rien), c'est la VF jouissivement foirée, qu'on croirait faite de concert par les mecs de la Classe Américaine et les doubleurs de Ken le Survivant. Moultes répliques d'anthologie, le pompon allant à l'échange :
"- Hé, mais tu serais pas un peu à l'ouest ?
- Quoi, moi je suis à l'ouest ? Ferme ta boîte !"
Voilà y aurait encore plein de choses à dire mais la flemme http://gteam.reloaded.free.fr/phpBB3/images/smilies/icon_mrgreen.gif
En bref, c'était consternant mais risible.