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Voir la version complète : Le défi de juillet 08 : bataille de titans entre super-humains (Buzzukis en option)


RDB63
30/07/2008, 18h45
par respect pour les deadlines si particulières à ce topic, je déclare donc ouvert le défi du mois de Juillet 08, puisqu'il a été approuvé par les esprits les plus éclairés de cette section, alors que se profilent les premiers jours d'Août.

le thème est donc :

une bataille titanesque entre un groupe de vos super-héros favoris et un groupe de vos super-vilains préférés.

Guest stars : Vos Buzzukis de prédilection, quoiqu'en option...

je suis en train de terminer mon texte, qui respectera l'option, et qui, je l'espère, incitera un maximum de buzzukis à venir lire ma prose et celle de mes confrères auteurs.

comme il faut savoir faire durer les bonnes choses, je précise que je posterai probablement mon récit en trois parties, puisqu'il compte trois actes.
mais dormez tranquilles, car si j'ai choisi de mettre en scène certains d'entre vous, je l'ai fait sans méchanceté, et j'espère là encore que ceux que je citerai sauront prendre la chose avec humour. ce n'est qu'une fantaisie, ce ne sont que des mots et personne ne sera humilié ni décrit dans des actions que la morale réprouve.

à très bientôt donc.

john_constantine
30/07/2008, 19h00
En tout cas ce sera sans moi, je ne suis là que pour le salace et le dévergondage.

RDB63
31/07/2008, 17h04
un petit mot avant de commencer : ce premier acte est plus long que les deux suivants pour la simple (et bonne ?) raison que j'ai choisi d'y mettre brièvement en scène plusieurs buzzukis, avec lesquels j'ai communiqué depuis mon arrivée sur le site. parfois, il faut bien le reconnaître, certains de ces interlocuteurs n'ont guère apprécié ma prose et mes opinions, mais comme j'aime à le dire : si j'ai de la mémoire, je n'ai pas de rancoeur. après tout, on n'est pas obligé de s'apprécier pour cohabiter. et puis, si cela a parfois mal démarré avec quelques-uns, les choses se sont souvent, sinon arrangés, en tout cas apaisées ensuite. uun échange vif conduit souvent à clarifier des malentendus et peut aboutir à de vraies amitiés, car je considère certains buzzukis comme des amis, qui m'ont soutenu à des moments difficiles ou m'ont intelligemment remis en place quand je le méritai.
surtout, je veux dire ceci : en affublant certains d'entre vous de pouvoirs, en vous faisant jouer des rôles, en évoquant vos avatars comme s'ils représentaient vos portraits réels, je n'ai voulu blesser, ou humilier, personne. je ne suis qu'un plaisantin et mon texte une fantaisie. lisez-le et jugez-le comme tel. c'est une fiction, pas un sournois réglement de comptes, et j'espère en vérité que mes sottises nous amèneront à devenir plus complices dans le futur, tout en respectant nos différences.
enfin, ma source d'inspiration pour ce récit a été le bug qui dérégla récemment buzzcomics.

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RDB63 presents :

The good, the bad & the buzzuki (ou : Secret crisis of the final invasion)

Acte 1 : On n'est pas à la noce !

A Buzztown, c'était l'effervescence. En effet, on allait y célébrer l'union de deux de ses plus célèbres citoyens, le sieur Steuf, métahumain au charme, disons, mûr, redouté des criminels pour son maniement du fouet, et la damoiselle Althéa, dont la beauté n'avait d'égale que son esprit (ce qui provoquait l'interrogation de beaucoup : comment une telle créature avait pu s'éprendre, il y a 6 ans déjà, de son amant ?), et qui possédait l'étrange faculté de façonner des figurines qu'elle pouvait animer par la seule force de sa pensée.
Après donc avoir vécu six longues années dans le péché, ils allaient se passer la bague au doigt devant monsieur le curé, Halnawulf, puis devant monsieur le maire, Ransom, deux êtres d'exception aux tempéraments prononcés - le premier était un homme de lettres, amoureux de la belle littérature, à la réputation irréprochable, même lorsqu'il anima un séminaire sur la prose interdite aux moins de 18 ans ; le second était un ardent prosélyte de l'imagerie d'un certain john byrne, artiste canadien qui s'illustra avec panache dès les années 70 en animant une obscure série sur les mutants au titre équivoque (les "x-men"... peut-être en rapport avec le séminaire précité ?).
Sur le parvis de l'église, en cette radieuse journée qui était la dernière de Juillet, tout le monde, pardonnez-moi ce jeu de mot, s'était mis sur son 31. A Buzztown, on distinguait deux sortes d'habitants : les humains, sans intérêt, et les buzzukis, autrefois appelés les "natifs" et pourvus d'excentriques capacités surhumaines, toutes plus extravagantes les unes que les autres. La ville était grande et ses différents mais nombreux quartiers (qu'on appelait aussi des "sections") étaient gardés par quelques-uns de ces surhommes, baptisés les "modérateurs", veillant à la bonne entente entre les buzzukis et le reste de la population. Après des années d'efforts, et malgré quelques incidents ponctuels (souvent causés par de nouveaux buzzukis, ayant quitté leur province pour goûter aux griseries urbaines ou s'intégrer à leurs semblables), ce devint une métropole paisible, exemplaire, pluriculturelle et multicolorée.
Mais, comme je le disais plus haut, il y avait foule ce jour-là devant l'église. La fine fleur de Buzztown s'était donnée rendez-vous pour assister à l'évènement, et les badauds héberlués s'amusaient à identifier les vedettes locales ou les seconds rôles de leur extraordinaire cité. permettez qu'à mon tour, je vous en présente quelques-uns et appréciez le privilège d'apprendre les noms et les pouvoirs de ces individus hors du commun.
Il y avait donc :

- NRV : un colosse mi-ours, mi-homme, fils d'un célèbre animateur de radio, dont la seule faute de goût était de ne pas apprécier Chris Claremont (auteur des susmentionnés "x-men" avec ce fameux john byrne, vénéré par le maire Ransom). Cet être bourru mais au fond très sensible présidait également une socièté secrète de barbus brillant dans diverses disciplines toutes aussi occultes.
- Frédeur : avec ces lunettes d'un style unique, aux carreaux rouge, vert et bleu, il dissimulait et contenait de terribles rafales optiques, à faire passer Cyclope (un des leaders historiques des "x-men") pour le Polyphème mutant du pauvre. Adorateur d'Adam Hughes (et donc, on peut l'affirmer sans craindre de le froisser, de femmes fortement poumonnées... "mais pas que", comme il l'ajouterait), il était un des "modérateurs" de la ville.
- Hob & Fredgri : aussi appelés le "dynamic duo", on les reconnaissait de loin grâce aux ceintures qu'ils portaient et dont les cartouchières contenaient en fait une série de crayons, de feutres et de pinceaux magiques, grâce auxquels ils altéraient la réalité à leur guise.
- Phil C. : un fidèle camarade du "dynamic duo", capable de contrôler les ombres et la lumière, il animait avec un zèle impressionnant un atelier renommé, le "encrez donc" - qui aurait aussi bien pu s'appeler "entrez donc, c'est gratuit", tant son succès était grand.
- Grogramane : apte à se transformer en féline, c'était une humanoïde à l'apparence fort agréable et à l'esprit vif, elle faisait équipe avec un autre couple célèbre de la mégalopole
- Namorlabien et Blackcat : ci-devant le prince des mers-ci-bien, qui veillait sur les docks de la ville, et sa compagne dont les miaulements ensorcelaient n'importe qui,
- Ben Wawe : il ressemblait à la Question et son borsalino était le couvre-chef idéal pour souligner son élégance aussi impeccable que sa rigueur morale,
- Scarletneedle : le bolide instoppable, chroniqueur infatigable de sagas importées de contrées lointaines et aux titres ésotériques comme "Final crisis" ou "Trinity",
- Doop : une étrange chip's en lévitation permanente dont l'aspect exhalait pourtant une séreinité paranormale,
- Deroxat : un intriguant personnage aux prédictions parfois loufoques (comme "l'O.M. sera battu séchement par le Créteil FC 6 à 0" : personne ne savait ce que cela signifiait mais tout le monde faisait comme si, par solidarité)
- Daredeflo & SaigneurZeph : la fratrie la plus réputée à l'Ouest du Pecos, qui formait l'équipe des "Fantastic fabulous" avec
- Hips ! : le zombie philosophe et
- Gilles C. : penseur dont les aphorismes laissaient songeurs les plus blasés,
- john constantine : le célèbre homonyme du chasseur de démons, qui n'était là "que pour le salace et le dévergondage" (je cite),
- Belcantan : ambassadeur du Bel Canto, et voisin de votre serviteur
- RDB63 : arverne susceptible mais attachant, présentement narrateur de cette aventure.

La tension monta d'un premier cran lorsque sortit de l'église le bienheureux Steuf vers lequel s'avancèrent les témoins du mariage, Namorlabien (mais pas trop fort quand même...) et Blackcat. Puis un second cran fut atteint quand une limousine s'arrêta devant le batiment sacré et que du véhicule descendit l'envoûtante Althéa, accompagnée de ses parents.
Le papa de la jeune femme demanda une dernière fois à sa fille si elle était certaine de vouloir unir son destin à cet homme trop vieux pour elle et au passé trouble. Contre toute attente, l'innocente répondit positivement (ce qui prouve que des fois l'émotion l'emporte sur la raison chez les représentantes du beau sexe...).

Entouré de Namorlabien et Blackcat, Ransom et Halnawulf, Steuf serrait la main de son futur beau-père lorsque soudain la réalité s'altèra aussi subitement que brutalement. Un sifflement strident obligea tous les buzzukis à plaquer leurs mains sur leurs oreilles. Les badauds, effrayés, se dispersèrent dans un désordre sans nom, et en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, la place fut déserte.

Puis ce fut la folie pure, le délire complet, le chaos absolu. Les buzzukis, rendus déments par le sifflement prémentionné, commencèrent à se battre entre eux. Dans un ultime éclair de lucidité, Deroxat, me fusillant du regard, cria : "C'est de la faute aux marseillais et à l'auvergnat !". Bien entendu (enfin... Façon de parler puisqu'on n'entendait plus rien), personne ne releva cette exclamation incompréhensible.
La violence de la bataille était paroxystique. NRV, désorienté, se réfugia dans l'église pour se gratter le dos contre un pilier. Scarletneedle courait partout. Frédeur, relevant ses lunettes, dardait de ses rayons optiques ses semblables. Doop flottait encore mais avec peine et perdant sa coloration verte virait au jaune. Grogramane bondit sur le dos de Namorlabien avant que Blackcat ne se jette sur le dos de Grogramane. Hob et Fredgri entamèrent un duel à coups de Faber-Castel et de stylo Bic. Phil C. et Gilles C. s'invectivaient en se frappant sauvagement, l'un accusant l'autre d'usurpation d'identité. Ben Wawe s'interrogeait tout seul en tournant en rond sur lui-même telle une marionnette pathétique. Hips hocquetait sans pouvoir se maîtriser, secoué par des spasmes de plus en plus douloureux.
Spectacle sidérant et terrifiant que d'observer ces individus d'habitude si rassurants et maîtres d'eux se livrant à un crépage de chignons dantesque.

S'étant éloigné du parvis de l'église, quelques-uns échappèrent à la stridence affolante et commençèrent à réfléchir à la situation et ses causes. Parmi eux, Daredeflo, SaigneurZeph, RDB63 avaient évacué le maire Ransom et le curé Halnawulf. Ces deux derniers informèrent alors les trois autres en prononçant ces mots redoutés, résonnant comme les paroles d'une antique légende : "Le bug recommence ! Buzztown court à sa perte !"
RDB63, investi d'une sagesse hérité de son Massif Central natal, demanda aux notables locaux s'ils savaient qui pouvait provoquer cette folie. Oui, ils le savaient, mais refusèrent de prononcer le nom du coupable. Alors que pouvaient-ils faire ? interrogèrent en choeur Daredeflo et Zeph (oui, on l'appelait aussi Zeph, tout court, dans les cas d'urgence comme celui-ci). Halnawulf et Ransom conseillèrent aux deux frères et à l'auvergnat d'aller trouver le seul buzzuki dont le pouvoir raisonnerait le responsable de ce bug : le puissant télépathe, capable de manipuler les émotions de ses adversaires, le dénommé Psychopirate !
Mais, requestionna RDB63, et eux, Halnawulf et Ransom, qu'allaient-ils faire ? Simple, répliquèrent le maire et l'ecclésiaste, ils partaient débusquer l'individu que calmerait Psychopirate - mais dont ils persistaient toujours à donner le nom.

Acte 2 : Peur sur la ville

RDB63, Daredeflo et Zeph s'enfoncèrent dans les catacombes de Buzztown où Psychopirate avait élu domicile. Ces galeries dédalesques traversaient le sous-sol de la ville et seuls trois fins limiers comme eux pouvaient s'y aventurer sans s'y égarer. Ce labyrinthe était au demeurant fort peu accueillant, bas de plafond, envahi par des bestioles hybrides aux noms curieux (comme le Maddroxx, un specimen qui communiquait avec les explorateurs grâce à un clavier cassé, ce qui rendait les échanges parfois difficiles), au climat humide et aux odeurs putrides, dignes des meilleures pages de Lautréamont. Il faut bien l'avouer : les dessous de la ville-lumière qu'était Buzztown ne sentait pas la rose et il fallait être téméraire ou inconscient comme nois trois héros pour s'y aventurer.

De leur côté, Ransom et Halnawulf effectuaient en comparaison une promenade de santé, traversant la mégalopole aux rues désertées - les humains pétrifiés par le spectacle des affrontement sur le parvis de l'église s'étaient terrés chez eux en priant des divinités anciennes que tout rentre dans l'ordre et que cesse le flood - dans un taxi conduit par l'impassible Mr Nix, un mutant à deux têtes (dont l'une, burlesque, avait les traits du comédien et humoriste Jean Lefèbvre). Roulant en direction de la Centrale Municipale, un imposant bâtiment qui alimentait en énergie toute la cité, la voiture filait à vive allure - trop vive, car elle heurta un chien, trop d-idiot pour l'éviter, et qui s'appelait comme on aurait pu le lire sur son collier, si le chauffeur s'était arrêté, Joe Q. (quel nom stupide pour un cabot !).

RDB63, Daredeflo et Zeph aboutirent dans le repaire de Psychopirate, qui les accueillit en maugréant - le télépathe maugréé lorsqu'on le dérange en pleine relecture des Oeuvres Intégrales de Stuart Immonen (comme quoi le télépathe est peut-être bougon mais a bon goût). Néanmoins, posant son bouquin, et après avoir consulté son ami Snoopy - dont l'apparence était singulière : en effet, sa tête, son tronc et ses jambes étaient séparés, encadrés dans trois cases, ce qui en faisait en quelque sorte un comic-strip vivant - , Psycho (comme l'appelaient ses proches) consentit à écouter ses visiteurs lorsque ceux-ci lui jurèrent qu'il incarnait le dernier espoir de sauver Buzztown d'un chaos définitif. "C'est absolument indiscutable !" se crut même obligé d'ajouter l'auvergnat, dans une des envolées lyriques dont il était coutumier - soupirs résignés de ses deux fraternels compères.

Cependant, le maire et le curé n'avaient pas fait du tricot non plus pendant ce temps, et avec le renfort opportun du toujours bonhomme Mr Nix, ils avaient capturé le responsable du bug - dont l'heure n'est pas encore venue de révèler l'identité (un peu de suspense, crénom de nom !)...
Le forcené ligoté, Ransom dégaina son portable et composa un numéro sur le cadran puis colla l'écouteur à son oreille, sans enlever le haut-de-forme qui ne quittait d'ailleurs jamais son crâne rocailleux.

Dans la psycho-cave (autre nom donné au repaire du pirate télépathe), Daredeflo et Zeph répondaient en choeur à l'appel du maire qui les avisa de sa position. Une fois transmise aux trois autres buzzukis présents, l'information persuada le groupe de passer à l'action. Snoopy téléporta tout le monde à la Centrale.

Acte 3 : The killing joke

Daredeflo, Zeph, RDB63, Psychopirate et Snoopy surgirent devant Mr Nix, Halnawulf et Ransom, puis découvrirent le visage de leur prisonnier. Cette révèlation leur coupa le sifflet (même celui de l'auvergnat, ce qui était remarquable !) : en effet, il s'agissait de BouZouk, le gardien du Temple, le grand régulateur de la Centrale, le garant de l'équilibre de la ville !
Ricanant comme un junkie en manque, ou comme le Joker après qu'Harley Quinn lui ait avoué préférer Poison Ivy à Batman, la chevelure hirsute, le teint blafard, il était non pas méconnaissable car en vérité il ressemblait à Léo Ferré, mais quand même il faisait peur. Ou pitié. Ou peur... Oui, il faisait plutôt peur que pitié.
Psychopirate s'avança vers lui et le regard pénétrant du télépathe fixa celui de BouZouk. Ce qui suivit est délicat à décrire : d'une voix calme mais ferme, le subterrien réussit après de très longues et angoissantes minutes à raisonner son "patient" puis à lui tirer les vers du nez.
S'estimant sinon oublié, du moins négligé par les autres buzzukis, le malheureux voulut se rappeler à leur bon souvenir à la faveur des noces de Steuf et Althéa, un évènement dont il savait qu'elle réunirait le gratin de la cité, mais auquel on avait oublié de l'inviter - sûrement une étourderie de Steuf, selon RDB63, qui ne fit que le penser, mais si haut que les autres le considèrèrent d'un oeil protubérant digne de Jonah Hex dessiné par John Byrne.
Halnawulf, dans un geste de pure bonté chrétienne, détacha le désoeuvré BouZouk et, avec l'assentiment des autres buzzukis présents, lui pardonna sa mauvaise action. Ransom, magnanime, jugea opportun de réparer l'injustice dont s'estimait vitime BouZouk en l'invitant aux noces si, en contrepartie, il mettait fin au bug qui poussait les surhumains à s'affronter.
Rien de plus simple, affirma le gardien du temple : il se pencha sur un clavier dont il pressa une touche puis se retourna vers ses semblables en leur certifiant que tout était réglé. Snoopy déclara, avec esprit, que c'était beau comme un strip des "Peanuts" puis re-téléporta tout le monde ailleurs.

Epilogue :

Althéa avait dit oui à Steuf et Steuf avait dit oui à Althéa. Sous une averse de riz, les deux époux sortirent de l'église d'où résonnaient les grandes orgues.
Tous en haillons après s'être étripés, les buzzukis se plaçaient sagement en suivant les instructions du photographe Gorlab installé en bas du parvis. "Dîtes ouistiti !" lança le facétieux caméraman.
Et comme un seul homme, tous les buzzukis réconciliés, fêtant l'union de deux des leurs, dirent : "OUISTITI !". Et vive les mariés !

Fin

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Voilà. J'espère que cette "oeuvre" impérissable vous aura fait sourire.
Maintenant, j'attends vos commentaires et je passe le témoin aux autres contributeurs de ce défi du mois de Juillet, en leur souhaitant "bon courage" et attendant avec gourmandise leurs productions.

Geoffo
31/07/2008, 17h47
Moi, si derox participe pas, ça ne m'intéresse pas.

mr nix
31/07/2008, 21h03
Et sinon il fait beau a Champignac?

namorlabien
31/07/2008, 23h04
Un ptit up! C'est excellent ...:clap::clap::clap:

Tink
01/08/2008, 00h20
Trop de virgules tuent les virgules.
Et l'aération du texte c'est important aussi.
Tu gagnerai en clarté si tu allégeais un peu le tout je pense.
L'idée en revanche est excellente.

Deroxat (Expert en Potins)
01/08/2008, 00h33
un petit rappel débile pour les djeuns (en terme de vie forumiale hein^^) du coin sur le principe du texte de RDB63:

il y a de cela fort longtemps, genre il y a deux trois ans, un projet monumental (http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=13773) vit le jour sous l'impulsion de GillesC.

Projet qui ne fut jamais terminé, hélas.
le projet pris de l'ampleur mais se retrouva sans queue, ni tete, et avec un ton polar un peu foufou pas facile a gérer (surtout pour raccrocher au dernier wagon qui est aussi le premier posté).
EDIT: en fait, les textes sont là. au premier lien, c'est les commentaires (http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=13779)


d'ou naissance d'une oeuvre encore plus débile (http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=16298&highlight=sitcom) aussi appelée Sitcom Buzz qui comme sa devanciere ne trouva jamais la fin qu'elle méritait.

Ben Wawe
01/08/2008, 12h37
Hey, c'est très sympa' ! Ca fait plaisir d'y être et c'est assez drôle et pas mal écrit, même si plus être plus aéré aurait rendu ton texte un peu plus lisible. Bravo. ;)

Et c'est vrai qu'on avait fait ça, c'était très drôle aussi, surtout les messages du duo Derox'/Mr Mehdi !

Deroxat (Expert en Potins)
01/08/2008, 12h44
en fait je balance ca, mais peut etre qu'on pourrait recommencer, non?

john_constantine
01/08/2008, 13h37
un petit rappel débile pour les djeuns (en terme de vie forumiale hein^^) du coin sur le principe du texte de RDB63:

il y a de cela fort longtemps, genre il y a deux trois ans, un projet monumental (http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=13773) vit le jour sous l'impulsion de GillesC.



Ha mais avant il y avait encore eu Buzz 51, mais il ne doit plus être trouvable, ha c'est le moment nostalgie où l'on repense aux Buzz men de Mugler et au BDJ.

Deadpoule
01/08/2008, 13h56
On pourrait écrire les épisodes débilo-sentimentalo-adolescento-dicaprio-burlesque de la vie dans le grand Buzz-loft ! Une sorte de Premier Baiser pour comics-geeks ;)
Des épisodes d'une cinquantaine de lignes (grossomerdo) et un épisode chacun. Et chaque personnage/membre du fofo à la sauce Sitcom :)
Et on appelerai ça SAGA ! (je sais, je lis des auteurs français-- ET ALORS ! :D)
Y'aurai des saisons comme les séries télén avec des cliffanghers de fins de saisons, des invités spéciaux (REVENGE !!! :)) comme dans Friends, et toussa !! Isn't it exciting ?

Deroxat (Expert en Potins)
01/08/2008, 14h02
non mais SAGA est vraiment un bouquin cool hein!

HiPs!
01/08/2008, 14h05
il y a de cela fort longtemps, genre il y a deux trois ans, un projet monumental (http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=13773) vit le jour sous l'impulsion de GillesC.

Projet qui ne fut jamais terminé, hélas.
le projet pris de l'ampleur mais se retrouva sans queue, ni tete, et avec un ton polar un peu foufou pas facile a gérer (surtout pour raccrocher au dernier wagon qui est aussi le premier posté).
EDIT: en fait, les textes sont là. au premier lien, c'est les commentaires (http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=13779)


d'ou naissance d'une oeuvre encore plus débile (http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=16298&highlight=sitcom) aussi appelée Sitcom Buzz qui comme sa devanciere ne trouva jamais la fin qu'elle méritait.

"Ca avait de la gueule et de la classe quand même" (un djeun)

Deroxat (Expert en Potins)
01/08/2008, 14h15
t'as eu le temps de tout lire??? wow.

HiPs!
01/08/2008, 14h17
Je reuteute.

RDB63
01/08/2008, 15h45
je vois que mon petit texte suscite quelques réactions.
je ne les commenterai pas.
mais j'ajouterai ceci : c'est certes mal écrit, mais entre l'idée et le style, j'ai choisi l'idée. de tte façon, je ne suis pas un écrivain mais un "écriveur", comme disait desproges.
j'espère que les autres contributeurs à ce défi seront plus inspirés que moi. en tt cas, j'attends avec gourmandise leurs textes.

FredGri
01/08/2008, 21h20
Excellent RDB63, excellent le procédés est tres bon, par contre ca meriterait d'etre plus developpé :-)))

gorlab
01/08/2008, 22h15
l'effort est méritant, l'idée est bonne selon moi. Tu as donc ouvert le bal.

RDB63
01/08/2008, 23h55
Excellent RDB63, excellent le procédés est tres bon, par contre ca meriterait d'etre plus developpé :-)))

hola, fred, ne tente pas le diable ! déjà que j'en saoûle bcp avec mes posts à droite et à gauche, si en plus je mets à pondre des sagas, on va demander mon euthanasie:D!
mais enfin, content que ça vous ait plu, bande de sacripans !

grogramane
02/08/2008, 18h46
- RDB63 : arverne susceptible mais attachant, présentement narrateur de cette aventure.tu aurais pu rajouter "et heros" apres narrateur:D

RDB63
02/08/2008, 18h48
ouais, et encore j'ai réduit mon rôle. dans la première version, c'est moi qui sauvait tt le monde. mais bon, faut rester crédible:beu:!

sinon, t'as aimé ? ou tu veux plus jamais me parler après que je t'ai fait sauter sur namorlabien ?

mr nix
02/08/2008, 18h49
hola, fred, ne tente pas le diable ! déjà que j'en saoûle bcp avec mes posts à droite et à gauche, si en plus je mets à pondre des sagas, on va demander mon euthanasie:D!
mais enfin, content que ça vous ait plu, bande de sacripans !


Tant que c'est dans le trid qui va bien, personne ne t'en fera le moindre reproche, bien au contraire.

grogramane
03/08/2008, 17h12
ouais, et encore j'ai réduit mon rôle. dans la première version, c'est moi qui sauvait tt le monde. mais bon, faut rester crédible:beu:!

sinon, t'as aimé ? ou tu veux plus jamais me parler après que je t'ai fait sauter sur namorlabien ?

black cat m'a sauté sur le râble, l'honneur est sauf:ouf:

mais si un jour je dois encore sauter sur quelqu'un que ce soit à la gorge d'un méchant au petit role:D

RDB63
03/08/2008, 17h36
je vais essayer d'imaginer un truc dans ce genre, petite teigne !

grogramane
03/08/2008, 21h09
il l'a fait!:surpris::lol:

Hilarion
04/08/2008, 09h33
Ha-L-nawulf... c'est simple, non? Qui se serait volontairement surnommé anal-wulf, franchement?:D

Donc, j'ai lu le texte de RDB. L'idée et excellente et il y a de bons passages. La présentation exhaustive des personnages est un peu lourde, par contre et j'aurais aimé plus de combats détaillés, mais le mérite d'ouvrir le ban est là, c'est vrai. :merci:

Auteurroriste Zeph
04/08/2008, 10h27
Non et puis je fais partie des héros du truc, donc rien que pour ça et dans grand élan d'auto satisfaction égocentrique et sans humilité je dis bravo.

BouZouK
04/08/2008, 15h02
Ricanant comme un junkie en manque, ou comme le Joker après qu'Harley Quinn lui ait avoué préférer Poison Ivy à Batman, la chevelure hirsute, le teint blafard,
il était non pas méconnaissable car en vérité il ressemblait à Léo Ferré, mais quand même il faisait peur
c'est tellement vrai :D


pas mal en effet, et ca a le mérite d'ouvrir la guinguette.

Steuf !
04/08/2008, 17h09
Quoique rien ne fait moins ricaner un junky qu'une crise de manque...

RDB63
05/08/2008, 15h47
pour ceux qui voudraient en lire davantage de ma prose super-héroïque, j'invite qui veut à exprimer son avis sur le topic "Projet : Les Prétendants" dans cette même section. il s'agit de différentes versions de mon prochain scénario pour ma future bd.
avis aux amateurs. je suis ouvert aux critiques (soyez cléments), et même aux suggestions.
merci.

NRV
07/08/2008, 11h06
Je viens de découvrir ce truc...
Donc, il faut que je te remercie, c'est ça?
Un ours qui se sauve pour se gratter le dos...

Par politesse et respect de tes lecteurs qui visiblement apprécient, je me tairai...

grogramane
07/08/2008, 13h55
apparemment son dos le demange encore et ça le met de mauvaise humeur:oups::gni:

Steuf !
07/08/2008, 14h14
Oulah ! j'ai oublié de la lire ! Je répare cet affront dès que je peux...


Oulah ! J'ai oublié de finir mon texte à moi ! Je prépare cet affront dès que possible...

NRV
07/08/2008, 16h21
Oulah ! j'ai oublié de la lire ! Je répare cet affront dès que je peux...


Oulah ! J'ai oublié de finir mon texte à moi ! Je prépare cet affront dès que possible...

Excusez ma totale méconnaissance quant à ce "projet" mais tout le monde peut y participer, c'est ça?

Par exemple, j'aurai le droit de présenter les personnages aussi?

Du genre:

RDB63: Alien ayant le pouvoir d'une girouette, qui disparait avec pertes et fracas avant de réapparaitre comme si de rien n'était quelques instants plus tard. Son arme favorite est un vieux dictionnaire de citations!

Steuf !
07/08/2008, 16h37
Excusez ma totale méconnaissance quant à ce "projet" mais tout le monde peut y participer, c'est ça?

Par exemple, j'aurai le droit de présenter les personnages aussi?

Du genre:

RDB63: Alien ayant le pouvoir d'une girouette, qui disparait avec pertes et fracas avant de réapparaitre comme si de rien n'était quelques instants plus tard. Son arme favorite est un vieux dictionnaire de citations!


C'est le grand amour à ce que je vois... Mais cela en vaut-il vraiment la peine ? Et surtout, à force de vous tatanner ne risquez vous pas de devenir un duo indissociable... Veux-tu vraiment que le nom d'NRV soit associé à celui d'RDB pour l'éternité ? :D:D:D:D:D

gorlab
07/08/2008, 16h47
On arrive trop tard Steuf, l'association est déja faite, ils sont devenus un couple, comme Arnold & Willy, Heckle & Jeckle, X & Y.
c'est beau...:beu:

Steuf !
07/08/2008, 16h48
Le défi du mois prochain : leur écrire une chanson de générique ! :D

grogramane
07/08/2008, 20h19
Excusez ma totale méconnaissance quant à ce "projet" mais tout le monde peut y participer, c'est ça?

Par exemple, j'aurai le droit de présenter les personnages aussi?

Du genre:

RDB63: Alien ayant le pouvoir d'une girouette, qui disparait avec pertes et fracas avant de réapparaitre comme si de rien n'était quelques instants plus tard. Son arme favorite est un vieux dictionnaire de citations!

ajoute aussi "se croit irresistible aupres de la gente feminine";):p

Hilarion
08/08/2008, 08h39
Excusez ma totale méconnaissance quant à ce "projet" mais tout le monde peut y participer, c'est ça?

Par exemple, j'aurai le droit de présenter les personnages aussi?

Du genre:

RDB63: Alien ayant le pouvoir d'une girouette, qui disparaît avec pertes et fracas avant de réapparaître comme si de rien n'était quelques instants plus tard. Son arme favorite est un vieux dictionnaire de citations!
Blague à part, oui, tout le monde peut participer.

Vas-y, NRV, plante-nous ta plume acerbe dans le coeur!

NRV
08/08/2008, 10h30
Non merci, je n'ai nulle prétention en ce domaine.

Et si c'est pour qu'on m'associe à certaines personnes, non merci encore une fois...

grogramane
08/08/2008, 11h51
la baston,on ne va pas l'avoir dans le texte mais dans la discution:gni:

Steuf !
08/08/2008, 11h54
Allez RDB, tu sors une ou deux citations de plus, et NRV sera chaud ! :D

NRV
08/08/2008, 11h59
Moi aussi, quand j'avais 14 ans, je croyais qu'en sortant une citation à chaque début de phrase, ça faisait bien...

NRV
08/08/2008, 12h00
NRV est trop pudique pour étaler ses sentiments envers nous.:beu:

comme l'a dit Gérard Mordillat : "l'écriture, c'est de la peinture sur soi."

Voilà, c'est ça.
A la veille de mes vacances, on va choisir la verson soft et polie. C'est la pudeur qui m'interdit de participer à ton truc.

NRV
08/08/2008, 16h14
"Si tu te pointes encore, tu peux être sûr que tu repars avec la bite dans un Tupperware!"

Chuck Norris (Invasion USA)

Althéa
08/08/2008, 18h15
"Si tu te pointes encore, tu peux être sûr que tu repars avec la bite dans un Tupperware!"

Chuck Norris (Invasion USA)
:woot: et celle là :
"Je mets les pieds ou j'veux Little John, et c'est souvent dans la gueule"
Du grand Chuck également :D

RDB63
08/08/2008, 18h32
Je sens que beaucoup de ces derniers posts (dont les miens) vont finir dans le thread du flood déplacé...
Ce qui serait assez logique car on s'éloigne malheureusement du sujet de ce topic.

Et ce qui est encore plus dommage, c'est de constater que même quand je veux faire sourire avec un petit texte fantaisiste, cela crée des digressions virant au réglement de comptes avec le sieur NRV, qui devrait comprendre que je n'ai RIEN contre lui.

C'est pour cette raison que je décide de ne plus intervenir dans ce topic tant qu'un autre buzzuki n'aura posté son texte.

john_constantine
08/08/2008, 18h45
Je sens que beaucoup de ces derniers posts vont finir dans le thread du flood déplacé...
Ce qui serait assez logique car on s'éloigne malheureusement du sujet de ce topic.


Comment c'est l'hôpital qui se fout de la charité là !

NRV
09/08/2008, 10h24
Je sens que beaucoup de ces derniers posts (dont les miens) vont finir dans le thread du flood déplacé...
Ce qui serait assez logique car on s'éloigne malheureusement du sujet de ce topic.

Et ce qui est encore plus dommage, c'est de constater que même quand je veux faire sourire avec un petit texte fantaisiste, cela crée des digressions virant au réglement de comptes avec le sieur NRV, qui devrait comprendre que je n'ai RIEN contre lui.

C'est pour cette raison que je décide de ne plus intervenir dans ce topic tant qu'un autre buzzuki n'aura posté son texte.

Ta prose, je m'en balance à un point que tu n'imagines même pas...
Que tu me foutes dans tes histoires à la con sous la forme d'un ours qui se gratte le dos dans une église, si ça t'amuse, je trouve celà incroyablement top génial!
Ne te donne pas trop d'importance en pensant que tes délires puissent m'atteindre.

Et si je peux rendre service, j'appelle donc les buzzukis à ne pas poster leur texte ici et qu'on passe à autre chose!

Deroxat (Expert en Potins)
10/08/2008, 03h17
Et ce qui est encore plus dommage, c'est de constater que même quand je veux faire sourire avec un petit texte fantaisiste, cela crée des digressions virant au réglement de comptes avec le sieur NRV, qui devrait comprendre que je n'ai RIEN contre lui.

RDB, si je puis me permettre, j'aimerai te donner un conseil que tu ne pourras pas lire avant quelques temps pour des raisons conjoncturelles de santé et de bannissement. Mais je vais quand meme te le donner. apres, fais-en ce que tu veux/peux:

il y a des gens qui ne t'apprécient pas trop sur ce forum.

ca arrive.

le mieux alors, c'est meme d'éviter de les mentionner. un peu comme le méchant dans Harry Potter dont on ne prononce pas le nom parce qu'il fait trop peur. ben la, pour éviter tout probleme passé/présent/futur/potentiel/avéré, il serait peut etre plus malin de ne meme pas penser a les mentionner, fut-ce dans dans un petit texte. ca évitera quelques reactions epidermiques.

Un philosophe un jour a dit "la paix des braves commence d'abord par une certaine forme d'ignorance"... peut etre faudrait-il appliquer cela. ainsi pourras tu éviter quelques déconvenues et jouir de Buzz avec moins de soucis.

FredGri
10/08/2008, 23h13
Ouah, je viens de vaguement parcourir ce sujet, persuadé qu'a un moment il y aurait ne serait ce qu'un autre texte et ben non, du coup j'avais une idée et j'allais me lancer dans la redaction mais la mon enthousiasme se tarit vitesse grand V

DaredeFlo
10/08/2008, 23h53
Non et puis je fais partie des héros du truc, donc rien que pour ça et dans grand élan d'auto satisfaction égocentrique et sans humilité je dis bravo.
Je plussoie!;)
Dommage qu'une certaine incompréhension ait pu frainer quelque chose qui aurait pu être fun: l'intention est chouette en tout cas...

Fredgri, ce serait dommage que tu ne concrétises pas ton idée en prose buzzukienne:huhu:

Steuf !
11/08/2008, 06h33
Ouah, je viens de vaguement parcourir ce sujet, persuadé qu'a un moment il y aurait ne serait ce qu'un autre texte et ben non, du coup j'avais une idée et j'allais me lancer dans la redaction mais la mon enthousiasme se tarit vitesse grand V

On y bosse...

Althéa
11/08/2008, 22h36
Bien, Ce mois ci je me prête au jeu !
C'est mon tout premier essai :gni::huhu: alors ne vous attendez à rien de grandiose :beu:

Yummy savait que c’était son unique chance de faire partie des élèves soldats sélectionnés, elle savait devoir garder son calme face à la tigresse enragée qui lui faisait face. Son adversaire donnait tout ce quelle pouvait pour la mettre à terre et s’assurer sa défaite.

Ne pas réfléchir et enchainer.

Son adversaire avait facilement cinq années d’apprentissages et une force surhumaine qui lui donnaient clairement l’avantage. Yummy avait déjà encaissé de nombreux coups mais ce combat serait décisif, elle devait le gagner.

Ne pas paniquer, rester concentrée.

Si Yummy était prise plus tard elle serait une alliée de taille. Etant les deux seules filles dans toute l’école, elles ne feraient pas les difficiles. Elles s’entraideraient, c’était certain. Elle en bavait maintenant mais sans aucun doute la formation l’endurcirait et tout irait mieux après. A condition de se qualifier en battant son adversaire.

Rester concentrée, reprendre son souffle.

Sa concurrente haletait elle aussi. Yummy savait être endurante et résistante face à la douleur. Elle devait jouer là-dessus et maîtriser son esprit, surtout maîtriser son esprit. Son attaquante dans un élan gracieux lui asséna un violent coup de poing à l’épaule gauche. La douleur cuisante se diffusa du point précis de l’impact jusqu’au bout de ses doigts. Yummy vit rouge et se mit à paniquer.

Concentrée, rester concentrée, agir vite, vite, ne pas réfléchir !

Yummy tenta de riposter mais la confusion de son esprit lui fit manquer sa cible qui évita le crochet du droit en une esquive rapide. Le déséquilibre provoqué offrit largement le dos de Yummy comme une offrande à son assaillante qui saisi l’occasion et lui porta un violent coup de coude sur la colonne vertébrale dans un petit rire mesquin. Le souffle coupé, pliée à quatre pattes, elle tenta difficilement de reprendre une gorgée d’air.

Et c’est une fois au sol que toute pensée s’éteignit et lui permit de lâcher prise. Ses phalanges se repliant sur elles même, de longues griffes acérées virent le jour tandis qu’un épais duvet noir se mit à pousser recouvrant son épiderme. L’odeur du sang de son adversaire lui devenait presque palpable à mesure que son nez se métamorphosait et que d’épaisses et longues moustaches se frayaient un chemin dans la fourrure de son visage. Ses babines se retroussaient en un rictus effrayant laissant apparaître de longues canines aiguisées luisant sous le soleil pesant. Tous ses sens étaient en éveil. Les perceptions de l’animal qu’elle devenait lui permettaient de voir clairement ce qui l’entourait.

Elle senti le coup suivant venir lentement à elle, comme ralentit. Elle l’évita sans mal et pu enfin riposter en un féroce coup de griffes qui entailla profondément son adversaire à la taille. En un furtif coup de crocs elle assena la deuxième attaque et arracha un épais lambeau de chair. Le sang se répandit sur la langue rappeuse de Yummy et son goût salé éveilla chez elle le désir de tuer. Alors l’once d’humanité qui se débattait en elle refit surface, paniquant comme à chaque fois qu’elle se laissait aller à utiliser son talent sans réussir à le maîtriser.

L’animal se mit à ramper à reculons face à son adversaire. Le poil hérissé en une longue crête soulignant son épine dorsale, ses oreilles s’aplatirent. Yummy se soumit face à son adversaire qui s’écroula lourdement en un bruit sourd. Elle comprit alors que son rêve lui échappait en découvrant les visages horrifiés de la foule d’élèves et d’examinateurs l’entourant. Tout était perdu, elle n’aurait jamais du écouter son père, son talent n’était qu’une malédiction qu’elle ne pourrait jamais maitriser. Voilà tout ce qu’elle était, un animal doté de capacités incroyables perverties par un esprit humain. La solide formation qu’aurait pu lui apporter cette école lui échappait. La possibilité de maitriser son don s’envolait, ainsi que tout espoir de vivre au milieu de ses semblables.

Autour d’elle l’école commençait à retrouver son effervescence. Des élèves soigneurs s’étaient approchés de la victime mais déjà deux gardes traînaient le cadavre encore chaud laissant une traînée de sang dans leur sillage.

Meurtrie, Yummy qui avait repris une forme quasi humaine, ramassa ses maigres affaires et quitta discrètement l’enceinte de l’école. Elle se traina tant bien que mal vers un petit ruisseau en contrebas. Elle y bu à grosses gorgées et nettoya sommairement ses multiples plaies et brulures. Son corps mutilé la faisait atrocement souffrir. Elle avait alors perdu toute confiance en elle-même, tout amour propre l’avait quittée. Entrer dans cette école et la servir était son seul espoir de devenir quelqu’un. Elle voulait devenir un soldat surpuissant et servir son nouveau Maître. Même de ça elle n’en était pas capable.

Une ombre s’avança alors vers elle, un membre de la garde personnelle du Grand Maître venait la chercher. Elle était acceptée ! Elle ! Elève soldat, future guerrière ! Son cœur faillit bondir hors de sa poitrine.

Le garde, véritable colosse empestant la crasse et la sueur, empoigna Yummy par sa frêle épaule meurtrie et sans un mot l’entraîna en direction de la porte arrière de l’école. Le cœur gros, elle suivait difficilement le garde mais elle était soulagée de n’être finalement pas refusée. S’offrait à elle la possibilité de se racheter de la vie qu’elle venait de voler en servant une noble cause. Ses espoirs revenaient lentement, elle osait à peine croire à cette chance qui lui était offerte. Trop heureuse, elle ne se posa aucune question alors qu’elle était trimballée dans le dédale des couloirs sombres de l’école. Pas de dortoir, ni de cuisines, simplement des couloirs sombres et de vagues plaintes qu’elle pouvait à peine distinguer au loin. Elle n’imaginait pas l’école si austère.

Yummy ne réalisa avec horreur qu’une fois jetée dans une cellule crasse et étroite le sort qui lui était réservé. Elle s’était affreusement trompée. Si son don venait de lui donner une chance d’entrer dans l’école c’était en temps que gladiateur qu’elle avait séduit le Maître. Ce soir elle serait jetée dans l’arène et devrait laisser libre cour à ses pulsions destructrices. Son geôlier lui amenait déjà la tenue qui ne la quitterait plus. Mais elle ne ressemblait en rien à l’habit de moine guerrier dont elle avait maintes fois rêvé. Elle porterait un harnais de lanières de cuir et de fourrure.

Après tout ce rôle de tueuse sanguinaire ne lui collait-il pas déjà à la peau ?

Hilarion
12/08/2008, 08h25
Du sang, de la chique et des molaires!:woot:

J'aime beaucoup ton récit, très "Planète Hulk"!:D

Un peu plus de personnages et de guest stars, pour le prochain?

Althéa
12/08/2008, 23h09
Merci M'sieurs Dames pour les commentaires et les points ! C'est très gentil. :merci:

FredGri
17/08/2008, 16h09
Je ne sais pas si ce texte convient ou même si il a sa place ici, en fin de compte, néanmoins, dans ma petite tête ce fut un gros délire qui m'a bien fait marrer et je me le suis rappelé en lisant l'intitulé de ce sujet...

A vous de voir mais je me dis que le narrateur a bel et bien un super pouvoir, comme ses adversaires, bon, ensuite il faut juste se demander si ça n'est pas de ne pas simplement se prendre au sérieux :-)))))))))))))

Bonne bataille à "mes" côtés :siffle:

Toi le petit suisse...

Quand je te regarde dans ta petite assiette, je vois cet ennemi, cet être fourbe qui me hante depuis tant d’années. J’ai même, sans m’en rendre compte, modifié ma façon de parler la bouche pleine au milieu du dessert ! Bigre !
Ne ricane pas, tu n’as pas à te moquer de mon combat, de ces fins de repas qui tournent à l’obsession. Tandis que je te cherche comme ça, à chaque fois, j’observe du coin de l’œil, progressivement, ma main qui tremble en tenant la petite cuillère…
C’est à cause de ton regard fourbe et mou que je suis devenu… Que je suis devenu « Fredgri, le chasseur de petit-suisse », cet être légendaire qui parcourt les rayons des supermarchés à travers le monde, qui questionne les mille et un employés qu’il croise de son regard rendu vitreux par le manque de sommeil. C’est une étrange quête dans laquelle je me suis lancé, de celles qui anéantissent des vies, qui permettent aussi à des caractères de se révéler, de celles qui transforment les êtres ordinaires, comme je le fut longtemps, en surhommes bravant les obstacles, volontaires, le menton en avant, allons-y, allons pourfendre cette machiavélique créature de lait.
Alors oui, tu ne dis rien, tu ne trouves aucun argument pour te tirer de cette situation, tu croyais vraiment que je tomberais dans le panneau, trompé par ton apparente innocence !
Chaque fois que je dois exterminer un être comme toi je sens cette force qui monte, ma vue en vient même certaine fois à se troubler et je ne veux pas entendre tes lamentations sourdes qui résonnent partout autour de moi.
Petit suisse, ta dernière heure a sonné. Fais toi une raison.
Je t’ai regardé jour après jour dans le frigo, je t’ai parfois écouté murmurer tes plans aux yaourts aux fruits « nous allons tout d’abord envahir le salon, puis l’étage et bientôt nous serons les maîtres du mooooooooooooonnnnnnnde ». Le ricanement du petit suisse est insoutenable, je ne m’y ferais certainement jamais mais je résiste ! D’ailleurs il n’a pas lieu de crâner le scélérat, 60 gr par petit pot, 40% de matière grasse, plus de 500 Kcal par 100 gr, y a pas de quoi être fier non plus, bonjour le dessert diététique !

Au début, j’ai bien tenté de prévenir mes amis, mais personne ne m’a vraiment cru, ils se sont progressivement éloignés de moi d’ailleurs, me traitant de fou, riant dans mon dos, mais ils étaient dans l’ignorance, je ne pouvais les blâmer ! Et je suis partit, loin, suivant la voie qui se traçait devant moi, traînant mes pas dans des contrées lointaines, méditant avec les moines du pays du roseau qui plie mais ne casse pas, apprenant auprès des chefs de tribu en Afrique noire à devenir toujours plus fort.
J’ai énormément perdu dans ces errances, perdu mais aussi beaucoup changé, je suis devenu l’anti-petit suisse ultime, le Steven Seagle qui saura protéger l’innocent bambin contre la calamité qui se tient dans l’ombre du frigo, derrière les fromages blancs. Et en revenant chez ma mère je me sentais prêt à changer le monde une bonne fois pour toute.

Aujourd’hui, donc, je me suis préparé pour cet affrontement, j’ai revu mes différentes approches, retravailler mes techniques et là je me sens prêt ! Ca va sarcler !

Nous nous observons. Nous nous évaluons. Je serre ma petite cuillère dans ma main droite. La sueur glisse le long de mon cou. Tu te blottis au fond de ta petite assiette. La tension monte.

Première botte : L’attaque du renard-à-l’haleine-de-thé-au-jasmin.
Pour cette première offensive je dois me concentrer et souffler violemment en direction du petit suisse. Ce dernier se recroqueville légèrement, une légère onde déforme sa surface et je dois alors le pourfendre d’un geste en engloutissant ma première bouchée. Cependant le traître est préparé, lui aussi s’est visiblement entraîné, arrrrrghhh ! Il évite l’attaque, se retourne et me crache un jet de crème… heureusement, je ne l’avais pas sucré, ouf !
Je me remet péniblement de la riposte en m’essuyant le visage (se dépêcher car cela n’est pas bon pour la peau)
Je calcule. J’étudie les angles. Je surveille la direction de son regard pour anticiper.

Deuxième botte : L’attaque du furet-qui-n’a-pas-été-accepté-sur-l'île-de-la-tentation.
C’est une botte assez efficace en fait, je dois me relever, faire des gestes qui marient la sveltesse du furet et l’agréable harmonie gestuelle d’un candidat potentiel. Je sens que le coup porte, le petit suisse commence légèrement à pleurer et ne le laissant pas se ressaisir je bondis et bloque la petite cuillère au sommet du monticule blanc, sans qu’il n’ait le temps de vraiment comprendre ce qui lui arrive je m’envoie une cuillerée pleine…
Cette victoire est pour moi un excellent signe, je ne dois pas lui permettre de reprendre le dessus, il me faut profiter de cette occasion qui m’est offerte pour lancer ma…

Troisième botte : L’attaque de la tranche-de-marbré.
Ah je suis heureux.
Les coups vont pleuvoir.
Je saisis une des tranches de marbré que j’avais soigneusement caché derrière une brique de lait sur la table, sans une once d’hésitation je me relance, plonge la tranche dans le petit suisse qui ne peut que gémir sous cette ingénieuse salve, et j’avale le gâteau d’un seul coup. Je sens déjà que l’ennemi n’a plus toute ses facultés, à peine tente-t il une ridicule…

Quatrième botte : L’attaque du Dragon-Ball-atomique.
Il se concentre et au milieu de la masse laiteuse se forme une boule d’énergie qu’il balance dans ma direction avec une plainte muette. Je me jette derrière la gazinière tandis que le mur au dessus de moi craque légèrement. Je reconnais dans cette vision que c’est bientôt la fin du petit suisse. Je me relève et lui assène la…

Cinquième botte : L’attaque du piranha-congolais-qui-salue-l’horizon-avant-son-ultime-coup-de-dent-en-priant-Bouddha-et-ses-apôtres.
Et sans réfléchir trop longtemps, je m’élance, plongeant la tête la première dans ce qui reste de petit suisse, je plonge en ouvrant grand la bouche, j’engloutis le maximum que je peux, il y en a partout. C’est l’attaque fatidique, je sens cette montée d’adrénaline qui conclue chaque nouvelle victoire, je ferme les yeux, tout à mon bonheur de guerrier et le sourire aux lèvres je relève la tête…

Autour de moi…

J’entends déjà les rescapés pleurnicher derrière la porte, en implorant mon indulgence. Je bois un verre de jus d’orange pour retrouver mes esprits, je repense à ces conseils d’un de mes vieux maîtres Tchaï Ting Pong Fuuuuu:

« Le petit scarabée doit savoir aussi laisser son adversaire se recueillir sur ses frères tombés sur le champs de bataille »
« Le petit scarabée doit garder son cœur de philosophe et toujours avoir en tête les mots du poète…
« Le matin un cierge brûle
L’après-midi Derrick à la télé
Le soir sa ration de petit suisse » »

Je vais donc me rasseoir un peu, prendre mon pouls, une douche, faire un peu de karaoké, quelques dizaines de pompes, prier, manger un steak et quelques chips. Je repense à tout ça, je fais le point. Quel est le but de ces combats ? Combien de temps résisterais-je à cette tension ? Ne vaudrait-il pas mieux que je retourne vers la société, vers les gens et abandonner le monde à ces petits suisses belliqueux ?

Mais non…

J’ai signé un pacte avec les forces du bien, je ne dois pas faillir, le salut de l’humanité est entre mes mains, il faut continuer, encore et encore.
Je me relève. J’ouvre la porte du frigo. Je saisis quatre petits suisses.
Qu’importe, je n’ai plus cette taille de héros bodybuildés que j’ai longtemps eu, j’ai pris du ventre, et avec mon rasage très approximatif on va finir par m’appeler Carlos, mais qu’importe, oui qu’importe.

Quelques pas vers la table. Une assiette creuse. J’ouvre, je retire le petit emballage de papier humide, shplof… Et cette fois je sucre.

« Noooon, que fais tu ?
Nous ne ferons rien, promis, nous resterons dans ce frigo, nous laisserons passer la date limite et si tu veux on arrêtera même de chanter du Goldman la nuit, on t’amènera tes chaussons, ton journal, tes tranches de pain à la confiture. S’il te plait, laisse nous dans un coin, steeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuplaiiiiiiiiiii t ! » Mais je reste sourd, je pioche, pioche, pioche, j’avale, je racle, je lèche… Je suis un warrior.

Je ne veux pas faire attention à ma mère qui me regarde, résignée, finir ma troisième ration. Je ne l’écoute pas, elle et ses insultes, elle n’est plus dans mon horizon.
J’entends les premiers « Hourra !!!»

Je suis… Je suis « Fredgri, le chasseur de petit-suisse », cet être légendaire qui… Souvenez-vous de moi, de mes exploits… Venez me rejoindre.


Hum, voilà
Faut pas avoir peur des fois !

grogramane
17/08/2008, 17h14
:lol::clap:
c'est Max qui va etre content

Steuf !
18/08/2008, 15h38
Ca fait très "Kung Fu" meets "Confession intime : J'ai une obsession alimentaire"...

Good work Fredgri !

Althéa
18/08/2008, 16h28
C'est flippant, j'aime beaucoup !:lol:

Le ricanement du petit suisse est insoutenable
:D

Ha et je ne savais pas le piranha Congolais Bouddhiste ni le petit suisse adepte de Jean-Jacques Goldman :D
En tout cas ton texte est très amusant :clap:

Althéa
21/08/2008, 14h50
Seulement trois textes ce mois ci? :(

Steuf !
21/08/2008, 18h45
Seulement trois textes ce mois ci? :(

Ouais, euh, bon... On fait ce qu'on peut hein... Je laisse reposer un peu ma demi histoire question de recharger l'inspiration...

HiPs!
21/08/2008, 20h17
Je fais un blocage.

Hilarion
21/08/2008, 20h22
Je vais faire original : tuer le professeur Xavier et Jean Grey.

grogramane
21/08/2008, 20h55
au hazard: c'est wolvie (qui a été possédé) le tueur:p

gorlab
21/08/2008, 20h56
Seulement trois textes ce mois ci? :(

Si t'as du rabe, te gène pas..

Althéa
21/08/2008, 21h02
J'ai posté mon tout premier essai en écriture sur la page précédente, c'est déjà énorme pour ma petite personne! :huhu:

cytrash
21/08/2008, 21h04
au hazard: c'est wolvie (qui a été possédé) le tueur:p

Non c'est Cyke qui les bute lorsqu'il apprend que les 2 ( ou 3 si on compte Wolvi ( Oui soyons fou) ) ont une liason

:oups: :huhu: Mais je t'ai peut etre grillé ton histoire, Halnawulf

:D

Hilarion
21/08/2008, 21h12
Non c'est Cyke qui les bute lorsqu'il apprend que les 2 ( ou 3 si on compte Wolvi ( Oui soyons fou) ) ont une liason

:oups: :huhu: Mais je t'ai peut etre grillé ton histoire, Halnawulf

:D
En fait, non, je pensais plutôt au 4 ième frère Summers venu d'un futur parallèle, mais nous en reparlerons....

Ben Wawe
24/08/2008, 23h02
Très sympathiques vos textes, Althéa et Fredgri. J'aime bien vos styles et ce que vous avez fait du défi. Je suis un peu en retard et j'avoue que mon texte est très fanboy et contourne un peu les règles : il y a du combat mais vous verrez qu'on n'est pas dans la pleine action. J'espère néanmoins vous donner ici un bon moment de lecture. ;)

Seul.

L’ennemi ne vit pas venir le coup : il tomba sur le sol en silence, accompagné par les mains expertes de son agresseur. Celui-ci s’accroupit juste à ses côtés et tourna la tête de tous côtés pour voir si un autre danger le guettait ; heureusement, il n’y avait personne. L’Indien à la petite barbichette et au costume rouge et or semblait avoir été le seul à surveiller cette zone du champ de bataille et ça ne le dérangeait pas. On lui avait ordonné de se placer là pour le combat du lendemain et quelques moments de calme sans trop de violence ne lui feraient pas de mal.

Lentement, il se releva après avoir mis les gants spécifiques au garde pour le bloquer et l’avoir laissé avec un bâillon sur un des côtés de la tranchée. Il se rappelait les images de la première guerre mondiale où des milliers de soldats s’étaient battus dans la boue, le sang et la terre pour quelques mètres durement gagnés une journée mais terriblement perdus le lendemain ; décidément, l’Histoire aimait les cycles car cet enfer était de retour. Même si maintenant, les super pouvoirs avaient remplacés les pièces d’artillerie et les super héros étaient désormais des soldats. Malgré cela, il y avait toujours quelque chose qui n’avait pas changé : les cadavres étaient toujours aussi terribles – et les décès tout autant durs à encaisser qu’avant.

Il soupira lourdement avant de s’asseoir dans la tranchée, lassé. Au loin, les bruits des combats se faisaient entendre : vision optique contre super vitesse, force surhumaine contre élasticité, etc. Parfois, il ne savait plus qui était vivant ou mort chez l’adversaire et il se demandait même si Roy ou Donna étaient encore de ce monde. Ça faisait des semaines qu’il ne les avait pas vus et même s’il savait qu’ils étaient à l’autre bout de la zone de combat avec Dinah et J’Onn, ça ne l’empêchait pas de douter. Ils étaient ses plus proches amis, sa famille même avec Garth et Wally mais il avait vu tellement de gens mourir – il se demandait même si les « bons » jours avaient vraiment existé.
Ça faisait des années maintenant que la guerre avait commencé et plus rien n’était comme avant et le monde ne pourrait pas retourner à ce bon vieux temps. Ses amis, ses compagnons d’arme avaient à un moment dû faire face à leurs responsabilités quand le monde leur avait demandé de le défendre contre des envahisseurs et ils avaient dû alors faire ce qu’ils n’avaient jamais fait : prendre des vies pour en sauvegarder d’autres, tuer pour survivre. Depuis, tout avait changé.

Il enleva doucement le masque et le laissa glisser le long de ses doigts jusqu’à ses cuisses. Il était fatigué, vraiment. Ça faisait des jours qu’il ne s’était pas douché et des semaines qu’il n’avait fait pas une nuit complète. Le costume puait la transpiration et même s’il était habitué à cette odeur, quand elle était mêlée à celle du sang et de la pourriture, il ne pouvait la supporter. Malheureusement, au vu de tout ce qu’il se passait ici et des morts horribles qu’il voyait chaque jour, il savait que ça durerait encore longtemps et surtout que jamais il n’oublierait cette odeur. Les soldats des précédentes guerres ne pouvaient dormir par la suite parce qu’ils se rappelaient des bruits, des cris de leurs camarades ou adversaires mais il savait déjà que ça ne serait pas le cas pour lui ; s’il survivait à tout ça, si le monde se calmait un peu et s’il retournait dans un vrai lit un jour, il ne pourrait pas avoir de vraie nuit parce qu’il aurait toujours la puanteur de la mort et du sang qui viendrait le hanter. Il ne sera plus jamais comme avant et se demandait même s’il avait vraiment envie de s’en sortir.

Au fond, que restait-il de ce qu’il avait été ? De ce que les autres avaient été ? Alors qu’il entendait les cris du plus féroce de leur adversaire, un petit nain vicieux aux griffes tranchantes, s’en prendre à Hal qui voulait le contenir dans une bulle d’émeraude, il savait que la réponse ne lui plairait pas. Ils avaient été forcés de prendre les armes mais ce qu’ils en avaient fait était loin d’être joli et honorable : ils ne pourraient plus jamais être ce qu’ils avaient été. Ils avaient trop sacrifiés, ils n’en étaient plus dignes.
Jadis, ils étaient des dieux, acclamés par la population, la sauvant de multiples dangers comme des crises universelles ou des savants fous par dizaines. Des dingues se disaient, faisaient du mal, tuaient, volaient mais ils parvenaient à gérer plus ou moins. Bien sûr, il y avait des dérapages comme Jason ou Barbara pour les cas qui le touchaient le plus mais globalement ça fonctionnait. Ils étaient unis, ils étaient une grande famille et s’en sortaient – mais tout fut terminé quand les autres arrivèrent.

Il ne savait toujours pas pourquoi ils s’étaient échoués sur leur monde, avec toute la population de leur planète attendant selon eux dans des vaisseaux étranges censés les garder en état catatonique le temps que leurs héros trouvent une solution. Apparemment, un monstre destructeur au nom imprononçable qui « mangeait » des planètes aurait finalement réussi à s’emparer de la leur alors qu’ils avaient toujours repoussés ses attaques jusque-là ; évidemment, dès qu’ils les virent arriver, tous les héros de son monde furent prudents et méfiants, mais ils finirent par proposer leur aide à ces nouveaux venus qui semblaient éreintés et perdus par ce qui venait de leur arriver. Ils leur offrirent même de les héberger pendant un temps, mais évidemment rien ne se passa bien.

Ils furent trahis alors qu’ils avaient donnés une main bienveillante à des monstres. Ils étaient laids, vraiment : il y avait ce petit teigneux, une grosse boule de poil bleue, un tas de pierre, une sorte d’homme en armure en qui il n’avait jamais eu confiance, un pseudo soldat américain qui était bien trop rêveur selon lui, un tas de muscle vert et sûrement sa sœur avec la même couleur que lui mais qui semblait presque nymphomane vu comment elle avait chauffé Carter. Elle fut la première à périr sous les attaques répétées de Shiera, et il ne pouvait que la comprendre après avoir observé le petit teigneux faire du gringue à Kory. La fille verte était morte avec l’aide des armes anciennes du musée de Carter mais Shiera en fut très retournée et il ne l’avait plus vu depuis cette première attaque – depuis ce premier sang versé. Il n’y pensait pas souvent parce que ça le rendait émotif, mais ce soir-là il en avait assez de se battre…assez de fuir de vieux fantômes.

En fait, il ne savait même plus parfois comment leur conflit avait éclaté. Il lui semblait qu’un de leurs hommes en armure, celui avec celle toute grise et une sorte de cape avec capuchon vert et qui était bien arrogant avait voulu prendre le contrôle de leur planète pour en devenir un despote, et ses amis avaient logiquement voulus l’arrêter. Malheureusement, le type élastique qui semblait brillant mais moins étonnant que Eel O’Brian avait essayé de parlementer pour expliquer qu’il pouvait servir pour changer le monde, qu’il n’était pas si mauvais – mais le monstre avait alors profité de ces quelques moments d’hésitation pour tuer Tim.
Il avait assisté à ça comme s’il avait été extérieur à l’action, comme s’il regardait la télévision et ne pouvait intervenir. Tout s’était passé terriblement vite mais aussi monstrueusement lentement : son ami, son petit frère était mort en une seconde mais sa chute fut horriblement longue. Il heurta le sol et sa tête roula à l’intérieur de la base de la Ligue, et personne ne put réagir pendant de longs, très longs instants. Aucun ne semblait vouloir croire ce qu’il s’était passé, que c’était réel et que le plus talentueux des plus jeunes venait juste d’être assassiné par un de ceux à qui ils avaient proposé leur aide. C’était tellement injuste, tellement horrible qu’ils restèrent là, impuissants – mais ça ne dura pas.

Contre toute attente, ce ne fut pas Bruce qui réagit en premier mais Cassie, la jeune protégée de Diana. Elle se jeta sur l’homme en armure et frappa si fort sur son casque que ses mains se mirent à saigner alors que le fer pliait terriblement sous ses coups. L’homme élastique essaya de l’arrêter mais Hal le maintint dans une bulle d’émeraude, comme celle qu’il venait d’invoquer contre le petit teigneux. Vu qu’il n’entendait plus rien et qu’il n’avait pas vu de bague partir vers les cieux à la recherche d’un autre propriétaire, ça voulait dire qu’il avait réussi – un bon point pour leur camp.

L’homme élastique leur implora d’arrêter ça mais personne ne stoppa Cassie. Pendant de longues secondes, tout le monde fixa le corps sans vie de Tim et il savait maintenant que c’était là que la situation avait dégénérée, qu’ils avaient perdu ce qui avait fait leur force auparavant. Jadis, ils avaient été des héros mais en laissant Cassie s’acharner sur cet homme, à réduire ses os en bouillie, il était clair qu’ils avaient dépassé la limite.
Evidemment, la colère de la jeune fille était légitime : elle avait perdu Conner et Bart, et sans Tim, elle n’avait plus d’ami, plus de famille. Mais ça n’était pas pour autant que ce qu’elle faisait était juste. Etrangement, Bruce intervint pour l’empêcher de donner le coup final au monstre ; alors que tout le monde pensait qu’il aurait été le premier à se jeter sur lui pour le tuer, son vieil ami s’était tenu et n’avait pas déchaîné ses vieux démons – et il était bien le seul. Chacun dans la pièce avait laissé Cassie faire car c’était ce que tout le monde avait voulu : punir cette ordure et venger Tim. A ce moment-là, tous comprirent que la guerre était déclarée et qu’il n’y aurait aucune pitié.

Après ça, tout alla très vite : l’homme élastique fut jugé et emprisonné dans la Cave, par Bruce lui-même. Il emmena avec lui l’homme en armure et on ne le revit plus jamais. Lui-même ne savait pas ce que son vieux mentor avait fait : l’avait-il tué ? Etait-il encore en vie ou était-il mort de faim ? Bruce le torturait-il chaque sort pour ce qu’il avait fait ? Il avait toujours été impossible auparavant de prévoir ce qu’il allait faire, mais avec la disparition de Tim, son ami devint encore plus étrange et asocial. Il laissa tomber sa lutte et son masque : ça ne l’intéressait plus. Jason et Tim étaient morts car il en avait fait des enfants soldats et il ne pouvait le supporter. Il s’enferma dans sa cave et devint le geôlier des prisonniers, refusant tout contact avec quiconque – même lui ou Clark.

Plus d’une fois, ils avaient essayés, seuls ou à deux, de venir le voir pour parler, essayer de partager sa peine mais il refusait toujours. Il s’était cloîtré là-dedans, avait renvoyé Alfred malgré que celui-ci lui ait avoué qu’ils se parlaient au téléphone une fois par semaine – mais avait refusé de lui expliquer la teneur de leurs conversations. Vieille fidélité de majordome, sourit-il alors que l’homme aux rayons optiques échappait aux assauts toujours différents de Rex grâce à son allié recouvert de glace, qui avait tué Beatriz lors d’un combat de deux forces contraires. Encore un jour sombre dans sa vie.

Et évidemment, sans Bruce, c’était à lui qu’était revenu ce masque qu’il observait maintenant comme si c’était l’enfer de sa vie – et c’était le cas. Il ne l’avait mis qu’une seule fois dans le passé, lorsque son ami avait été blessé et avait donné sa confiance à quelqu’un qui ne l’avait pas mérité. Il s’en était bien tiré à l’époque mais reprendre le flambeau après ce qui était arrivé à Tim était une horreur, mais le monde avait besoin que le symbole sur sa poitrine soit porté. Les gens avaient peur de perdre leur place, d’être remplacés par d’autres qui vivaient en animation suspendue et ils voulaient que leurs idoles soient là pour les protéger…toutes leurs idoles.
Sous la pression de Clark et Diana, il avait dû dire oui. C’était la veille de sa décapitation par le pseudo soldat américain, qui allait être massacré l’heure d’après par un groupe formé de Donna, Cassie, Barda et Kara. Même s’il ne l’avait pas fait exprès, même si son bouclier avait mal rebondi sur une partie du corps de Rex transformée pour éviter le coup, il avait tué la femme la plus extraordinaire de son monde et sa mise à mort avait été terrifiante. Encore une fois, un cap avait été affranchi et il avait observé ça…sans rien faire.

Il se sentait coupable, oui. Il n’avait pas agi, pas arrêté ses amis alors qu’il avait toujours été leur caution morale. Il était celui qui connaissait le plus de monde chez lui, il était proche de chaque équipe, avait des liens avec presque chaque héros. Même quand ils avaient décidés d’accepter les offres des « vilains », il n’avait pas opposé son veto et le massacre du Kansas – où les deux groupes de « vilains » de chaque univers s’étaient massacrés en faisant exploser la ville de Clark, ce qui lui fit abandonner son costume pour une simple combinaison noire et le fit taire à jamais – avait bien montré combien il avait été stupide de les croire dignes de leur confiance. Il ne savait pas pourquoi il était resté là sans rien faire, alors qu’il avait su comment ça se terminerait, mais les faits étaient là : il était responsable de tout ça car il n’avait rien dit.

Evidemment, ce n’était pas de sa faute si le monde était devenu fou mais il aurait pu empêcher ça. Au lieu d’agir, de faire ce qu’il avait toujours fait en évitant d’être comme Bruce, il était resté seul et silencieux, écrasé par le poids de ce masque et de ce costume. Il voulait être à la hauteur mais ne voulait pas porter ce symbole : ça l’avait troublé de longues semaines et tout ça s’était produit sans qu’il puisse faire quelque chose, car il n’avait pas pensé en avoir le droit. Il était terrifié à l’idée de ne pas être assez comme Bruce, de l’être trop parfois et il n’avait été qu’un spectateur d’un drame qu’il aurait pu éviter. C’était horrible pour lui mais il continuait quand même le combat.

Son monde avait besoin de lui, besoin de quelqu’un pour porter ce symbole. C’était dur, terrifiant et monstrueux mais c’était sa croix pour avoir laissé Tim venir à la réunion sur l’homme en armure, pour n’avoir pas assez peaufiné le plan d’attaque de Diana contre l’astéroïde de leur ennemi – appelé simplement par une lettre d’alphabet mais il ne savait plus laquelle – et surtout pour être resté là sans rien dire, alors qu’il n’avait jamais été ainsi et qu’il n’aurait pas dû faire ça. Tous ceux qu’il avait connu avaient changés comme jamais et il savait qu’ils ne seraient plus comme avant : Wally avait perdu son bras, Connor était aveugle, Garfield était porté disparu depuis la mort de Raven…tous ceux à qui il tenait était plus ou moins mort, ou bien ne voulait plus le revoir comme Barbara qui faisait tout pour arrêter la guerre et le critiquait pour son rôle là-dedans.

Au fond, il avait toujours été responsable mais il saisissait maintenant le double sens de ce mot. Il avait toujours pris ses responsabilités mais était désormais aussi coupable de tout ça et il devait donc continuer à porter ce symbole, ce masque qui lui rappelait tant ses erreurs et leurs impacts terrifiants. Bruce avait perdu ses parents et se sentait coupable d’avoir survécu, et il était devenu grâce à ça le plus grand des combattants. Lui aussi avait vécu une telle perte mais n’en avait pas autant souffert que Bruce grâce à ses soins, parfois durs mais qui avaient fait leur office : il n’était pas devenu comme lui…à l’époque.
Malheureusement, ceux qui portaient ce costume avaient apparemment besoin de souffrir comme jamais et de vouloir mourir pour rejoindre leurs proches pour être bon – et il n’échappait pas à la règle.

Etre ce qu’il était maintenant était terrifiant, mais c’était ce qu’il devait faire. Et alors que le signal arrivait à sa montre et qu’il entendait Jay et Jesse arriver en trombes pour venger leurs proches décédés, et qu’il voyait même de là où il était l’armure de l’homme en rouge et or et la petite veste brune de la fille à la mèche blanche dont le contact était mortel qui fonçaient sur eux en volant, il savait que le moment de détente était passé et qu’il devait se remettre au combat. Calmement, il remit sur sa tête son masque et monta sur la tranchée, les poings serrés.
Il allait se battre, il allait frapper jusqu’à ce que les autres s’arrêtent ou qu’il les oblige à le faire. Telle était sa pénitence pour avoir pu arrêter tout ça avec ses multiples liens chez ses amis toute cette horreur et n’avoir rien fait. L’évolution de sa guerre était de sa faute : en quelques sortes, il avait aidé à la commencer. Il devait être sûr de la terminer – ou au moins de mourir en essayant. Seulement ainsi aurait-il la paix qui le fuyait depuis tant d’années.

FredGri
25/08/2008, 00h41
J'aime justement bien ce côté "fanboy" de ton récit, bon, j'aurais tendance a trouver le début et la fin plus intimiste plus intéressants car moins descriptifs, d'autant qu'il se dégage vraiment beaucoup de choses de ces moments de solitude ou le "narrateur" reste seul dans son coin ! Bref, très bon texte qui nous fait rêver au cross-over ultime que ca pourrait donner en comics :-)

Ben Wawe
25/08/2008, 11h51
Merci. :)

Thoor
25/08/2008, 16h44
Salut a tous

Je fini mon petit texte et je rattrape mon retard en lisant les votres rapidement

@+

Steuf !
01/09/2008, 20h12
Enfin j'ai terminé ma contribution... J'avoue que c'est la première fois que j'écris une fanfic et j'ai trouvé ça plutôt difficile... Quand on utilise des personnages franchisés (et célèbre de surcroit) on a un peu l'impression de jouer à la bagarre avec des statuette en porcelaine à 400 $ pièce. Alors j'ai opté pour un point de vue extérieur m'évitant de me planter lamentablement sur "l'acting" des personnages Marvel. Bon, comme dirait l'autre, moins de blabla, plus d'action !




Journal de Raul Hernandez – 18 Août 2009 – El Cenizo, Tx.

En me levant ce matin-là, je savais déjà que cette journée ne serait pas comme les autres. La « super guerre » avait eu au moins cela de bon, elle avait fait de moi quelqu’un d’important à El Cenizo : J’étais « Responsable de l’extraction des réfugiés ». J’organisais, deux fois par semaine, des expéditions vers le Mexique pour convoyer les évadés de la zone occupée. La « zone libre » au sud se réduisait à un demi-cercle de 43 miles autour de la ville. Personne ne pouvait y pénétrer si il n’y était pas désiré, et ce grâce au Docteur Strange qui y maintenait une protection permanente.

Même si l’annexion de New-York il y a six mois par le Docteur Doom nous avait tous profondément horrifié, nous pensions que les Vengeurs ou les Fantastiques ne laisseraient pas cet affront impuni. Les Etats-Unis d’Amérique en avaient vu de belles ces dernières années : Une guerre civile, Un putch de Hulk sur New York, une invasion skrull... Nous nous étions habitué à ces évènements et étions persuadé d’être assez fort pour nous relever à chaque fois. Hélas, lorsque l’Homme-Taupe s’autoproclama Souverain Du Texas, nous avions compris que cette fois-ci, les USA vivaient peut-être réellement leurs derniers jours.

Le plan de conquête était simple : Un rayon d’origine inconnue frappait chaque grande ville de l’Etat à ses points névralgiques, ensuite un super vilain profitait de la déroute pour prendre le contrôle. Bien entendu, aucun centre de l’Initiative n’avait été épargné lors des raids, ce qui avait rendu la conquête des Etats les moins peuplées très aisée. Aujourd’hui, l’ensemble du pays était aux mains de Doom, l’Homme-taupe, le Red Skull… Seuls deux points d’extraction, aux nord et au sud, n’étaient pas annexées : Vanceboro, Maine et El Cenizo, Texas. Mais nous savions aujourd’hui le sort de ces deux villes bien compromis.

Les protections magiques du nord et du sud subissaient sans cesse les coups de boutoirs des meilleurs sorciers de la force d’occupation. Chez nous, Stephen Strange, obligé de renforcer son emprise à chaque assaut, était en train de se consumer lentement et nous savions tous qu’il ne tiendrait plus très longtemps. Il était déjà alité depuis quatre jours, ne s’alimentait plus et il était devenu impossible à Emma Frost de communiquer avec lui. Il tiendrait peut-être encore aujourd’hui, mais ce n’était plus qu’une question d’heures.

Alertés du danger par le réseau de résistance crée sur les cendres du SHIELD, les héros avaient décidé de quitter les lieux de combat dans la zone occupée pour protéger les points d’extraction, et, depuis trois jours, je voyais se presser à nos portes les plus grands héros encore en vie. On m’avait chargé de leur accueil et j’avoue que, quelques années plus tôt, j’aurais hurlé comme une midinette en les recevant.

C’est She-Hulk et la Chose qui arrivèrent les premiers. J’avais souvent vu ces deux-là à la télévision mais, même si leurs apparences physiques restaient toujours aussi impressionnantes, il n’y avait plus cette étincelle de malice qui les caractérisait. Ben Grimm était le dernier Fantastique titulaire en vie. She-Hulk l’avait rejoint sûrement plus pour le soutenir que pour réellement reformer une équipe. Je leur fis rapidement visiter la ville et nos installations. Lorsque nous eûmes terminé, le colosse orange me remercia d’une poignée de main et d’un sourire triste qui en disait long sur son désespoir. Le temps de l’insouciance, des ennemis pittoresques et des bons mots devant les caméras était bel et bien terminé.

J’eus donc l’honneur de rencontrer bon nombre de héros, sûrement plus que je n’en rencontrerais jamais : Thor, Iron Fist, Psylocke, Sentry, la Veuve noire… Même le Punisher vint se joindre à nous. Plus grand monde ne semblait croire que la partie pouvait être gagnée mais tous avaient répondu présent. Là était l’essentiel.

C’est vers midi que le Docteur Strange rendit son dernier souffle. A peine trente minutes plus tard, un bourdonnement sourd se fit entendre du désert. Ils étaient là, à nos portes.

Les hostilités commencèrent : Une première salve de rayon s’abattit sur l’Hôtel de Ville et l’armurerie. Nous perdîmes ainsi un tiers de nos effectifs militaires. Sans que nous ayons le temps de reprendre nos esprits, une vague de moloïdes jaillit du sol et fonça vers notre rempart principal. Sentry ne leur laissa aucune chance et désintégra cette masse informe. Peine perdue : Une deuxième vague sortit du sol presque instantanément, et même si la plupart des colosses au sol ne peinaient guère à s’en débarrasser, il en revenait le double à chaque attaque.

Il fallait se douter que le raid ne se résumerait pas à un assaut de ces aberrations. Très rapidement une nuée d’insectes énormes fît son apparition sur le champ de bataille. « Des broods ! » s’écria Psylocke affolée. Elle semblait les connaître mais l’angoisse dans son cri laissait entendre qu’elle n’en avait jamais affronté autant. C’était donc ça le secret de la réussite de ce plan de conquête ? Une alliance de nos super vilains avec toutes les civilisations extra-terrestres belliqueuses à notre encontre ? Si c’était le cas, nous devions nous douter que l’invasion ne se limiterait pas au territoire américain…

Cette nuée infernale fît énormément de dégât dans nos rangs. Le Punisher, malgré sa rage et sa détermination ne résista pas longtemps aux assauts Brood. Les détonations puissantes de ses revolvers devinrent un murmure au millieu des ronflements de l’essaim avant de disparaître totalement. Si la Chose, Iron Fist et She-Hulk résistaient encore vaillamment, du côté de nos troupes régulières ce fût un carnage. Les corps démembrés jonchaient le champ de bataille, et rapidement, il ne resta que des surhumains pour défendre les portes.

Soudain, un autre rayon s’abattit sur le front sans distinction pour les broods ou les super héros au sol. Seuls Thor et Sentry, en vol, résistèrent à cette attaque. Nous sûmes à ce moment qu’il était temps pour nous, simples humains, de se replier. Je regroupais rapidement les derniers civils, soigneurs, et responsables de la ville encore présents, et les fis s’engouffrer dans le dernier tunnel d’évasion praticable. Je laissai au groupe une avance raisonnable dans la galerie avant d’actionner le détonateur pour condamner la porte, et malgré la course effrénée que j’entrepris, le souffle de l’explosion me projeta contre les parois rocheuses de la cavité. Nous étions sauvés, pour quelques temps au moins…

Ce qui se passa à la surface, personne ne le sût vraiment. Les grondements que nous entendîmes tout au long de notre périple souterrain, nous permit de déterminer que l’affrontement dura encore trois heures avant la victoire de la sinistre horde. Pour notre part, ce délai fût suffisant pour nous sortir de ce dédale et condamner définitivement la dernier trajet sécurisée vers les USA.

Ce matin-là, je savais que ce jour ne serait pas comme les autres. Ce fût celui où mon pays tomba. Le début d’une ère de terreur pour le reste du monde. Je savais déjà qu’il me faudrait quitter le continent américain si je voulais pouvoir vivre un semblant de vie. Et même si je partais le plus loin possible, je subirais forcément un jour le joug de l’oppresseur.

Althéa
02/09/2008, 11h35
Tu as déjà eu mes commentaires at home (sweet home:luv:) donc je ne vais pas m'étendre.
J'aime beaucoup. Particulièrment l'humanité que l'on ressent dans les parolesgravesdu dénouement.
:clap: mon homme !

Steuf !
02/09/2008, 11h38
Merci pour ce gentil commentaire ma belle... :luv:

Et accessoirement, pour le up :gni:

Hilarion
02/09/2008, 11h52
Je suis un peu en retard et j'avoue que mon texte est très fanboy et contourne un peu les règles : il y a du combat mais vous verrez qu'on n'est pas dans la pleine action. J'espère néanmoins vous donner ici un bon moment de lecture. ;)

Seul.

L’ennemi ne vit pas venir le coup : il tomba sur le sol en silence, accompagné par les mains expertes de son agresseur. Celui-ci s’accroupit juste à ses côtés et tourna la tête de tous côtés pour voir si un autre danger le guettait ; heureusement, il n’y avait personne. L’Indien à la petite barbichette et au costume rouge et or semblait avoir été le seul à surveiller cette zone du champ de bataille et ça ne le dérangeait pas. On lui avait ordonné de se placer là pour le combat du lendemain et quelques moments de calme sans trop de violence ne lui feraient pas de mal.../...


J'aime justement bien ce côté "fanboy" de ton récit, bon, j'aurais tendance a trouver le début et la fin plus intimiste plus intéressants car moins descriptifs, d'autant qu'il se dégage vraiment beaucoup de choses de ces moments de solitude ou le "narrateur" reste seul dans son coin ! Bref, très bon texte qui nous fait rêver au cross-over ultime que ca pourrait donner en comics :-)
Fredgri a tout dit! Ton texte est excellent et on entend tout le long la clameur de la bataille tout autant que l'on ressent la lassitude du guerrier.

Excellent, vraiment! :clap:

FredGri
02/09/2008, 11h54
J'aime bien ton texte "Steuf", c'est à la fois très mélancolique mais très justement écrit. De plus tu ne te perds pas dans des descriptions de bataille toi non plus et j'aime assez cette approche. En tout cas c'est un essai transformé avec talent !

Hilarion
02/09/2008, 11h59
Merci pour ce gentil commentaire ma belle... :luv:

Et accessoirement, pour le up :gni:
Bon, c'est décidé, je fait de Fredgri mon porte-parole officiel!:D

Excellent texte, donc. Une volée de vert trés bientôt!

wallyvega
02/09/2008, 18h44
Bravo à tous! Sur un thème qui n'est pas évident, de plus.

Ben Wawe
03/09/2008, 13h14
Merci à ceux qui m'ont lu et bravo à Steuf !. On est partis un peu de la même idée, mais nos choix sont différents et c'est bien de voir deux textes que je qualifierais de "cousins" sur ce sujet. J'aime bien la mélancolie et la justesse des paroles de ton récit : même s'il est un peu court, il est très bien mené et ne verse pas dans le fanboyisme, il use des personnages sans les vénérer. C'est très bien, j'ai beaucoup aimé !

Steuf !
03/09/2008, 14h32
Merci à tous !

Ben, pour ce qui est de la longueur de mon texte, j'avoue que j'ai péché par excès de prudence... Il n'y a rien de plus visuel qu'une bataille de super héros et et c'est ardu à écrire. J'ai préféré limiter le nombre de tours pour éviter la sortie de piste. :beu:

Thoor
11/09/2008, 13h23
"MEGAFIGHT

Vingt-quatre heures, c’est le temps qu’il aura fallu pour que le monde devienne complètement dingue. Cela a débuté en plein cœur de l’été, le monde tournait aussi rond que possible, les Jeux Olympiques Chinois monopolisaient les journalistes, les russes massacraient joyeusement les civils Georgiens, et le forum Buzzcomics somnolait doucement.
Puis il y a eût l’Eclair. Un flash intense, rouge/blanc, que tout le monde vit. Ceux qui dormaient s’éveillèrent brusquement. Ceux qui étaient au grand jour mirent plusieurs minutes avant de retrouver une vision normale. Même les mineurs, les sous-mariniers ou les développeurs photos le virent.
Il y eût bien sur des accidents, des drames, alors que des chirurgiens devenus aveugles au moment d’un acte délicat commettaient l’irréparable. Des pilotes de ligne écrasèrent leur avion, des navires s’échouèrent, et milles autres tragédies se produisirent faute de visibilité de la part de leurs protagonistes. Les animaux eux-mêmes ne furent pas épargnés. Dans le flot des infos, on apprit d’il y eût des pluies de grenouilles à Memphis, une invasion de criquets à Marseille et que l’ensemble des rhinocéros blanc d’Afrique semblait avoir disparu. Etrangement il y eût peu de panique. Tout juste quelque regroupement de fanatiques religieux hurlant à la fin monde, qui furent superbement ignorés par tous. Et bien entendu les inévitables défaitistes qui tentèrent le suicide plutôt que de continuer à vivre la suite des événements.

Une silhouette se détache un instant en ombre chinoise derrière la fenêtre. Les flammes de l’incendie découpe la gracile silhouette de Grogramane. La foule au pied de l’immeuble, quatre étages plus bas, retient son souffle. Les pompiers oublient leur travail et lèvent leur visage noirci de suie, priant silencieusement. La fenêtre explose sous l’effet de la chaleur, aussitôt suivit de l’héroïne qui à la suite d’une série de rétablissement effectue un roulé-boulé impeccable sur le sol. L’enfant dans ses bras pleure, mais n’a aucune blessure. Elle le rend à ses parents éperdus de reconnaissance et en une série de bonds prodigieux, rejoint les toits. « Je commence a manquer de jus, pense t’elle, il va falloir que je retourne au laboratoire prendre encore une poche de sang » Pas facile d’être une vampire et une héroïne en même temps.

C’est l’un de ces candidats au grand saut qui découvrit à quel point le monde avait changé. Du haut de la toiture de son immeuble, Pierre Bourcoin tenta un superbe saut de l’ange avec atterrissage sur asphalte surchauffé. Prise d’élan, saut, et……. Rien. Notre bonhomme resta suspendu en l’air, bras écartés, les yeux exorbités. Cet homme volait. Ce fut le premiers cas de pouvoir réel. Et, pendant que certain criaient au miracle et que d’autre voulaient brûler le sorcier, de nouveaux surhumains s’éveillèrent, des médiums, des métamorphes, des types qui parlaient aux animaux, …. Désormais tous pouvait espérer avoir un pouvoir.
Comme chacun tentait de se découvrir des pouvoirs il y eût encore des accidents, stupides la plupart du temps.
Rapidement, les gens intelligents ( ou peureux je n’ai pas encore décidé ) se sont méfiés. Ils ont préférés attendre que les pouvoirs se révèlent d’eux même. S’il est vrai que cette méthode est la plus sûre, certain risque quand même d’attendre encore longtemps.

Elmer Pindus se relève doucement et jette un coup d’œil prudent par-dessus son comptoir. Il ne voit que son magasin de chaussure ravagé, les modèles de l’été mélangés a ceux des soldes, ses rayonnages si amoureusement entretenus renversés, brisés, les plafonniers crachant des étincelles furieuses et bien sur le bus. Celui qui a percuté sa vitrine et s’est encastré dans son commerce. Elmer retourne sous le salvateur comptoir et après avoir fermé la caisse tourne de l’œil. Dehors, Beldarien poursuit son combat contre le monstre de papier. Le golem d’une force colossale soulève d’une main une petite voiture et la projette sur le magicien. « Mangoulé a mango panaho » La formule magique claque dans l’air. Les mains du plus grand sorcier de la planète rougeoient et désintègrent le véhicule. Le temps suspend son court alors que les combattants se défient du regard. Une seconde, ou une minute plus tard, tout s’accélère.
« Mamama mamamaloo » tonne Beldarien. De lourds nuages s’amoncellent aussitôt. Ils grossissent masquant le ciel auparavant limpide. Les premières gouttes d’eaux tombent, suivit d’un véritable déluge. L’être de papier s’effondre en un magma informe qui s’écoule dans le caniveau. Le magicien disperse d’un geste négligeant son sortilège. Il lui faut maintenant s’occuper des victimes collatérales du combat.

Treize heures après le Flash, l’ensemble de la communauté Buzz firent sauter le serveur en se connectant massivement au site. Tous voulaient partager leur émoi de geek. Les chaînes de télé s’affolèrent, les présentateurs radio devinrent hystérique l’événement était énorme, surréaliste. Superman, le vrai, celui qui vole et tout et tout, venait d’apparaître a Time Square. Il existait réellement. Il était là, il répondait aux journalistes et s’est mis rapidement à faire son job de super héros. Le monde n’allait peu être pas disparaître de si tôt.
Peu après, d’autre super héros furent aperçu, Thor, Aquaman, les X-Men, Batman, Invincible, Goon, Green Lantern et tant d’autres. Malheureusement les Super Vilain suivirent aussi. Les Fing Fang Foom, Luthor, Mandarin, Sinestro, et consort se réunirent, débâtèrent sur la meilleur façon de coordonner leurs plans.

Il parcoure la ville tels une ombre. Toujours présent. Toujours invisible. Les terribles combats qui se déroulent un peu partout font de nombreux dégâts. Il s’arrête devant un amas de fils électriques sectionnés. Les câbles pendent sur la chaussée, menaçants, prêt a craché leur mort électrique sur l’imprudent qui s’en approcherait. Il secoue la tête. En quelques minutes il repère le relais et coupe le courrant d’un geste fatigué. Il reste tant de travail à faire. GD reprend la route. Penser à ce que les autres oublis, combler les manquements et réparer ce qui peu l’être voilà son job. Sa vie.

Notre planète commence à changer physiquement aussi. Des villes qui n’existaient que dans l’imagination de quelques personnes ont fait leur apparition. New York a fusionné avec Métropolis. Las Vegas et Gotham ne font qu’une. Wondercity existe dans les Alpes. Un continent – ou une grande île – a émergé en atlantique. Le peuple qui y vit prétend être les descendant des atlantes.
Personne ne comprend plus la géographie de notre bonne vieille Terre.
Elle semble être plus grosse, les forêts sont immenses, les jungles impénétrables. Plus rien n’est sûr. L’aventure est au coin de toutes les rues.

Halnawulf pousse un long hurlement, qui s’élance à l’assaut des canyons de béton et de verre. Son appel s’éternise, se répand à travers la ville. L’imposant loup-garou se dresse fièrement sur une carcasse de bus. Seul un jean lui enserrant les cuisses rappelle que la bête est humaine. Parfois.
Un chien galeux s’approche en couinant. La queue entre les pattes, les oreilles rabattues, elle reconnaît son supérieur. Un autre chien apparaît, suivit d’un autre et bientôt c’est une véritable meute qui entoure Hanalwulf. Il grogne ses instructions et les canidés s’éloignent. Ils vont garder les biens des hommes. Les pillards seront bien accueillit. Halnawulf se pourlèche les babines, la perspective des combats à venir est si réjouissante.

L’attaque a commencée tôt ce matin. En tout point du globe, les forces maléfiques ont lancé leur grande offensive. Des attaques de banques par les seconds couteaux, des prises de contrôle de parlement pour les plus ambitieux, des destructions massives et gratuites pour les plus malades d’entres eux tout était fait pour créer les plus grand chaos possible. Les grands pontes tant qu’a eux restaient en retrait. Magneto, Luthor, Fatalis, Brainiac, … attendent patiemment que les forces de l’ordre s’épuisent à combattre les sous-fifres et de pouvoir prendre le contrôle du monde.
Superman a vaincu Fing Fang Foom au terme d’un combat épique qui se solda par la destruction complète de Phoenix. Un million de morts.
Les Vengeurs contiennent à grands peines l’armée de bizzaros qui saccage joyeusement l’Antarctique, faisant fondre la calotte de glace pour récupérer les terres qui se trouvent dessous et d’y construire Bizzaroland.
Flash lutta longtemps contre les Géants du gel menés par le perfide Loki. Un héros que l’on pleurera longtemps.
Namor et Aquaman luttent ensemble contre des hordes d’homme lames qui remontre du cœur de la terre.
Les Déviants ont détourné un tunnel boom et les inconscients veulent envahir Apokolips.
New York subit de plein fouet les ravages des combats. Buildings éventrés, population fuyante, infrastructures désorganisées, hôpitaux surchargés, c’est désormais chacun pour soi.

Doop, le journaliste de l’extrême, se précipite à l’abri. Devant lui, les faisceaux d’énergies fusent dans tout les sens, Benwave et Deadpoule résistent âprement contre les robots de Moma le terrifiant. Tink, lajolie fée, gisait au sol, inconsciente. Moma tend une main lubrique vers la belle. C’en est trop pour le chroniqueur. Il plonge au cœur de la bataille, esquive les bras multiples des droids et assène un violant coup sur la tête du déséquilibré. Son appareil photos explose sous le choc. Moma, surpris, se déconcentre et ne coordonne plus ses guerriers de métal. Deadpoule en profite aussitôt. Il exécute rapidement ses combos d’arts martiaux. Les points névralgiques des robots luisent fugitivement. Une gerbe d’étincelles jaillis des entrailles électroniques signalant la fin du combat. Benwave redevient tangible pour porter les premier soins a ses amis.

Moi, j’observe tout ce joyeux bordel et je me réjouis. Les gardiens ont bien fait de m’exiler ici, à observer ce triste monde. C’es ma punition pour être intervenu dans l’évolution de mon sujet d’étude précédant. J’ai violé la règle de non intervention si chère a ceux de ma caste. Et vous savez quoi ?? J’ai recommencé. Le flash c’est moi, REVANCHE, qui l’ai déclanché. J’attend encore un peu et je renvois tout les super gugus chez eux. Pour les buzzuki, j’hésite a leur laisser leurs pouvoirs.
Soyez sage ……"

Bonne lecture a tous:p

Thoor
11/09/2008, 13h24
Je peu enfin découvrir vos textes

Steuf !
11/09/2008, 13h35
Je lis ça ce soir après le boulot, Thoor ;)

Hilarion
11/09/2008, 13h38
Comment tu sais pour le jean's?:D

En tout cas bravo pour ce mix ingénieux de personnages en pleine action!

Revanche / Nick Fury : même combat!:p

grogramane
11/09/2008, 13h38
rhaaa j'ai distribué trop de points aujourd'hui:non:

Ben Wawe
12/09/2008, 11h10
J'ai beaucoup aimé ! C'est très bien foutu et intelligent. Une très bonne utilisation de tout ça, vraiment. Bravo.

Thoor
12/09/2008, 11h30
Merci a tous

:huhu:

FredGri
12/09/2008, 12h27
Super, je viens de finir ton texte et globalement j'ai beaucoup aimé, de plus cette petite pointe d'humour sans en avoir l'air sied bien avec le ton général, vraiment un très bon moment de lecture !

gorlab
12/09/2008, 13h22
Un texte bien sympa, que l'on aimerait voir arriver...!
mais pourquoi avoir fusionné Gotham et Vegas ?

Thoor
12/09/2008, 19h54
Vegas la ville du pécher me semblait aller a merveille à la sinistre gotham

Encore merci pour toutes vos précieuse remarques

:merci:

grogramane
12/09/2008, 20h27
Chicago n'aurait pas été mal non plus ;):p

beldarien
12/09/2008, 20h31
moi etre le plus grand sorcier de tous les temps:woot::woot::woot::woot:

Althéa
12/09/2008, 21h04
:clap: Thoor, texte très sympa et plein de bonnes idées! J'ai beaucoup aimé.

gorlab
12/09/2008, 23h01
Chicago n'aurait pas été mal non plus ;):p

mon avis aussi. Mais bien vu néanmoins.

Thoor
13/09/2008, 09h50
moi etre le plus grand sorcier de tous les temps:woot::woot::woot::woot:

1.96m c'est bien le plus grand :siffle: