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Voir la version complète : Le défi de Juin 08 : interdit aux - de 18 ans...


HiPs!
09/07/2008, 14h41
Parce qu'on vous saura toujours gré d'avoir su vous retenir au moment propice, c'est donc un 9 juillet que nous ouvrons le défi de juin...

Le thème: des récits érotiques (mettez des balises et des avertissements dès fois que vos parents fréquenteraient Buzz).
Une contrainte en option: des supers pouvoirs.


Je laisse la parole à Mr Deroxat, Grand Polisson devant l'Eternel...

Hilarion
09/07/2008, 15h03
Merci d'avoir essuyé les plâtres!

Tu as levé tous les tabous en 5 minutes. Les suivants n'ont plus qu'à s'immiscer... :D

Je relis calmement avant de te donner un avis éclairé...:pfff:

Deroxat (Expert en Potins)
09/07/2008, 15h08
non mais plus qu'un avis, je voudrais surtout ne plus etre tout seul a avoir posté un texte sur ce topic. la j'ai trop honte.

Hilarion
09/07/2008, 15h10
En fait, je vais "verouiller" le trid pour rester sur cette impression de plénitude!:huhu:

Non, promis, je poste aussi ma participation dans les 8 jours.

Deroxat (Expert en Potins)
09/07/2008, 15h14
8 jours??? non mais tu veux ma mort sociale ou quoi???? je vais etre le mec a qui on jette des cailloux sur Buzz pendant tout ce temps.

Gusanoman
09/07/2008, 15h36
Bon ben j'ai lu...

Comment dire.......... c'est très bien écrit et tout et tout......

Mais je crois que je me fais trop vieux pour ce genre de truc.:huhu:

Par contre, je vais faire lire ton magnifique écrit à ma femme ce soir pour voir ce qu'elle en pense :D

grogramane
10/07/2008, 14h10
je m'attendais à quelque chose d'un peu plus subjectif et un peu moins cochon
mais s'il faut se lacherhttp://forum-images.hardware.fr/images/perso/ramastom.gif:D

HiPs!
10/07/2008, 14h22
Faut reconnaître que t'as eu le courage de rentrer dans le lard de ce défi plein pot.
J'aime ton style Mr Derox mais je le trouve un peu trop brut de décoffrage sur la fin. Ou alors, je sais pas, t'aurais du mettre des photos en plus...

La honte ne te sauvera pas: pour ta pénistence, nous allons tous attendre une semaine avant de poster les nôtres... :D

Deroxat (Expert en Potins)
10/07/2008, 15h04
ouais en fait... euh attendez y a plein de trucs suggérés genre euh... rho et puis zut. juste, postez vos histoires quoi.

Geoffo
10/07/2008, 16h35
PUTAIN DEROX JE TE CONNAISSAIS PAS COMME CA.

La prochaine on te fera gagner au poker, si ça te fait du bien.

Deroxat (Expert en Potins)
10/07/2008, 16h44
toi, ta gueule! t'as rien vu, rien lu. ici, c'est pour les gens qui ecrivent des conneries que personne ne lit, ok.

donc, toi, tu la fermes. la, j'assume trop pas ce texte. donc hop tu l'oublies, t'en parles a personne ou toi et ta bande je vous revoie plus jamais parce que j'aurais été obligé de m'exiler dans un pays différent.


ppppfffff, ton message c'est presque le pire qui pouvait m'arriver. bordel, qu'est ce que t'es venu foutre dans cette section? d'habitude t'y viens jamais. ton message me donne l'impression de m'etre fait chopé par mes parents dans un sex shop.

Geoffo
10/07/2008, 17h09
Normalement, si personne d'autres le trouve, t'es tranquille jusqu'à Août.

Normalement.

Deroxat (Expert en Potins)
10/07/2008, 17h41
Tu ouvres ta gueule et je te jure que vous me revoyez plus.

Nopoman
10/07/2008, 19h01
Avec tout ces commentaires je m'attendais à sortir mon chapelet...mais il n'y a pas de trop selon moi. La longueur du texte permet d'éviter la répétition et les passages cru ne depareillent pas avec l'esprit instauré dès le début.
La chute m'a beaucoup plus, puisque je me suis dit durant tout le texte "ouais facile le type, il cite les pouvoirs au début, comme ça plus de contraite".

Chapeau pour l'idée:merci:
Chapeau pour l'écriture:merci:
Et chapeau d'avoir eu les guts :roll:


Bon moi j'ai toujours mon histoire de singe sur le feu...:pfff:

Deroxat (Expert en Potins)
10/07/2008, 19h17
merci beaucoup. bon pour les histoires d'écriture, j'avoue n'etre content que d'un seul petit bout de paragraphe, le reste relevant plutot du dernier des communs, mais merci bien. mais tu as le droit aussi de poster un récit cochon, comme ca, je n'aurais plus l'impression d'etre LE pervers du Buzz. :)

Hilarion
10/07/2008, 19h21
Bon, blague à part, il faut reconnaitre que tu as eu le courage de te lancer et de jouer le jeu du défi à fond. Rien que pour ça, même si on te "charrie" gentiment, respect.

A notre tour d'assumer.;)

Deroxat (Expert en Potins)
10/07/2008, 21h34
oui alors j'ai recu quelques gentils votes, me montrant ainsi que les gens avaient lu l'horreur que j'avais pondue, mais bizarrement tres peu osent donner leur avis de lecture ici... en fait, vous avez encore plus honte que moi, c'est ca?

john_constantine
10/07/2008, 21h42
Haaaaa enfin de l'action, rien de mieux que le traitement de l'érotisme et du sexe pour révéler des âmes ! Derox', l'espace de quelques instants, je me suis dis que ado tu avais du te nourrir de fan-fics érotiques :oups:, j'ai bien aimé surtout la fin, ça me donnerait envie de faire un quelque chose pour le coup. Je dois avoir un texte qui traine en plus là dessus.

gorlab
10/07/2008, 22h18
Ok, je viens de lire. Ah ouais !! carrément ! la signalétique "interdit au - de 18 ans"
est nécessaire. je l'ai trouvé marrant. j'avais l'impression de lire un cartoon, et ce n'est pas péjoratif. Donc respect garçon ! :beu:

namorlabien
10/07/2008, 22h31
Bravo Mr Deroxat...
un exercice difficile mais conjugé avec talent et grand courage ....je ne crois pas que j'aurais été capable d'en écrire autant sûrement du à mon slip en écaille de tortue:D
mais quand même, je souligne le fait que tu es le premier à avoir osé !donc un grand bravo pour une barre aussi haute (une belle gaule... hein..quoi?)
à qui le tour? on attend!

Deroxat (Expert en Potins)
10/07/2008, 22h33
ça me donnerait envie de faire un quelque chose pour le coup. Je dois avoir un texte qui traine en plus là dessus.

parce que t'écris des trucs de cul? et sans qu'on te le demande en plus? ah sale pervers!:flex:

EDIT: j'en profite pour remercier ici tous les gens qui ont bien voulu lire mon texte. sauf évidemment Geoff qui va en profiter pour se foutre de moi a vie. au fait pendant qu'on y est... il est un peu excitant ou pas en fait?. oui parce que tant qu'a faire, autant savoir s'il provoque un peu quelque chose quoi. meme du dégout c'est bien en fait. tant que c'est pas de la raillerie a la Geoff.^^

john_constantine
10/07/2008, 23h17
parce que t'écris des trucs de cul? et sans qu'on te le demande en plus? ah sale pervers!:flex:


Non en fait c'est un passage comme ça, mais c'est vrai que j'apprécie une certaine esthétique de la sexualité en littérature.

(Et j'avoue qu'un rien m'excite, mais ton texte m'a par certains moments mis dans une position de chasseur -je précise que ce n'est pas comme ça que je nomme la masturbation hein-).

gorlab
10/07/2008, 23h33
parce que t'écris des trucs de cul? et sans qu'on te le demande en plus? ah sale pervers!:flex:

EDIT: j'en profite pour remercier ici tous les gens qui ont bien voulu lire mon texte. sauf évidemment Geoff qui va en profiter pour se foutre de moi a vie. au fait pendant qu'on y est... il est un peu excitant ou pas en fait?. oui parce que tant qu'a faire, autant savoir s'il provoque un peu quelque chose quoi. meme du dégout c'est bien en fait. tant que c'est pas de la raillerie a la Geoff.^^

Ben oui une certaine exitation commencait à poindre, de la même manière que tu mates un Marc Dorcel.

FredGri
10/07/2008, 23h45
Tiens j'en profite pour rebalancer le lien vers le seul texte que j'ai osé mettre sur Buzz (http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=24015) ;-))))) et qui n'a soulevé absolument aucune réaction, comme quoi c'était vraiment pas bon, mais peut-être que ça peut entrer dans le cadre de votre petit challenge, même si ca n'est absolument pas sérieux...
Faudra un jour que je vous rebalance autre chose. je vais suivre vos contraintes.

Ivan Rebroff
11/07/2008, 01h05
EDIT: j'en profite pour remercier ici tous les gens qui ont bien voulu lire mon texte. sauf évidemment Geoff qui va en profiter pour se foutre de moi a vie. au fait pendant qu'on y est... il est un peu excitant ou pas en fait?. oui parce que tant qu'a faire, autant savoir s'il provoque un peu quelque chose quoi. meme du dégout c'est bien en fait. tant que c'est pas de la raillerie a la Geoff.^^

Une demi-molle maîtrisée d'esprit de maître. Bel essai, drôle, pertinent, cru juste assez pour le rendre gentiment salace, avec une chute amusante, j'aime beaucoup.

john_constantine
11/07/2008, 10h09
J'ai beaucoup de flemme donc j'ai juste recopier mon brouillon en modifiant deux, trois choses. Les phrases finales marquent le retour des narrateurs qui forment un duo ironique Jacques/Élève pour caricaturer. Un jour si tout est bien publié, vous achèterez l'objet pour avoir la version définitive.
Donc :
Rapport du cas 37 :


«*Voilà pourquoi je t'aime*.» Il replia son morceau de papier dans sa poche, finalement il n'avait pas eu à s'en servir mais il était resté collé sur sa paume à cause de la sueur tout au long de sa tirade. Pensée : «*C'était un vrai morceau de bravoure*.» Cela n'avait néanmoins pas du tout gêné son interlocutrice qui -son regard en disait long- ne s'en était absolument pas rendu compte, «*elle n'est surement pas le genre de personne qui s'arrête à cela*». Fébrile, tremblant comme un enfant qui venait réprimandé pour la première fois de sa vie, il attendait, la perçant dans son regard translucide qui ne reflétait que l'ivresse.
_Oulaaaaaaa ! T'es bien sérieux toi ! T'aurais du boire un peu pour te détendre ! Tu veux un verre ?
.....Silence aigre.....Elle lui demandait s'il voulait un verre alors qu'il venait de lui déclarer son semblant d'amour qu'il avait depuis plus de 3 ans pour elle. Salope. Pendant qu'elle se servait, il réussit à esquisser un non de la tête. Elle avala son verre cul-sec. Salope cul-sex. Approche dangereuse vers lui. Il voulut reculer mais était acculé au mur. Cette fois elle remarqua cet insignifiant détail. Laisse-toi faire. Sourire béant puant l'alcool. Tu as fait tout le travail, à moi maintenant. Elle recula et verrouilla la porte, les séparant définitivement de la fête. Elle s'approcha à nouveau, l'embrassa et mit sa main dans son pantalon, à travers ce putain de jean slim qui n'y laissait guère la place. Alors elle s'agenouilla et déboutonna. Aucun mot n'est prononcé d'aucun des deux camps, tout ce qui est dit dans les films n'a pas sa place dans la réalité, il n'y a que des grognements, tout ce fait dans les syllabes ne disposant même pas d'un morphème pour elles, naissance, accouplement et mort, tout ne se résume qu'à un son primaire, le reste n'est qu'un superflu de l'homme pour masquer son impuissance face à son corps et ses réactions incontrôlables.
Toute cette façon de faire, si naturelle, il y avait maintes fois pensé, toujours lorsqu'il se masturbait devant un film ou n'importe quelle autre source de nudité ou de fantasmes. Ça a toujours été la même chose, à un moment donné le cerveau se laisse défaillir et en à peine quelques secondes toutes sortes de délires sexuels assaillent l'esprit.
Les plus grosses bassesses de l'âme.
Hum tu es plus musclé que je ne le pensais, alors qu'une main se glissait sous le polo pendant que l'autre s'afférait à attraper et pétrir une fesse. Mais tout se passe plus vite que dans les films, et une fois la semence répandue l'adrénaline sexuelle retombe et la honte s'immisce et se retrouve sur la grande place. La honte de se dire que l'être aimée puisse être capable de telles choses, si, tellement bestiales. Faits tant de fois imaginés mais qui n'auraient jamais du voir le jour. Penser que tout ses fantasmes puissent être tangibles. Et lorsque finalement il y a une confrontation avec l'acte imaginé, deux réactions sont possibles :
1/Veuillez noter l'apparition d'une forte poussée d'adrénaline et d'un incroyablement élevé instinct de reproduction. Est mis pour cela à disposition, relâchement de tissus et gonflement sanguin propre à la fonction.
2/Terreur. Et rien
3/Terreur de 2. Néanmoins fonction érectile de 1/ tel un instinct non-désiré, le cas échéant de reproduction.
C'est ce cas numéro trois qui fût présent ce soir-là. Une poignée de secondes plus tard, tout était fini.
_Ha.
Bon ben cool.
Salut.
Elle tituba vers la porte le laissant se rhabiller. Il entendit des rires par delà la porte. Il avait été incapable de les entendre auparavant, la seule chose qu'il sentait était le battement de son cœur assourdissant ses tympans. Il s'assit quelques minutes, tenta de réfléchir à tout ce qui venait de se passer mais en fût incapable. Alors que j'ai pas bu. Il s'enferma pour deux, trois heures, ou peut-être trente minutes, puis sortit et se mit à sa recherche.
_Tu as vu Molly ? (bis)
Le périple ne fût pas long, passé 4 heures du matin, toutes les portes restent ouvertes. Elle était là, allongée, ses jambes de lait ouvertes et un corps musclé au centre, pilonnant. Vulgaires, ils l'étaient. Mais la plante de ses pieds était si pure, comment pouvait-elle être.....? Pourquoi ?
Il referma la porte de la chambre, et prit deux bouteilles, il déboucha la première et bût goulument au goulot. Puis il retourna à la fameuse chambre.
_Tu as peut-être soif en faisant tant d'efforts non ?
Comme prévu, l'être humain accepte mal d'être coupé par un passant lambda alors qu'il copule. Les insultes fusèrent donc avec facilité. Il se retourna et se désarçonna de sa pouliche.
_Putain bâtard, qu'est-ce tu fous ?
Alors A tendît la bouteille à B en souriant. Mais B était loin de sourire, au moment présent c'était l'incrédulité qui lui rongeait le contour des yeux.
En continuant de sourire, A réajusta la bouteille dans sa main, en la tenant par le goulot long cou et en donna un coup ,qui trouvait racine dans un large mouvement du bras, sur le visage de B qui fût expulsé hors du lit où il se trouvait encore à genoux. Et pour le plaisir malsain de A, la bouteille explosa, logeant certainement des éclats sur B et déversant son liquide dans toute la pièce et sur la jeune fille déjà maculée qui avait bien du mal à comprendre la scène vu sa rapidité. Salope. Rage. Se contenir.
_Je, je veux bien te pardonner. On parlera demain, je passe te chercher à quelle heure ?

_Et tu penses que c'est pour cela qu'il a massacré ses camarades à la fac l'année suivante ?
_Ça me semble plutôt logique en tout cas, non ?
_....Si. En tout cas, je l'aurais baisé à sa place.
_Bien sur, comme tout le monde....
Et ils rirent de bon cœur.

Hilarion
11/07/2008, 10h24
oui alors j'ai recu quelques gentils votes, me montrant ainsi que les gens avaient lu l'horreur que j'avais pondue, mais bizarrement tres peu osent donner leur avis de lecture ici... en fait, vous avez encore plus honte que moi, c'est ca?

O.k. Donc, le contexte X-meno-Morisso- Quitelien (dont je ne suis pas fan) est bien utilisé et ton perso féminin m'a vite fait penser à Stacy X, la prostituée mutante. Le prof. Xavier et Scott en guest sont les bienvenus.

Les affres de l'adolescence à l'école Xavier sont bien trouvés et j'ai beaucoup aimé la scène en salle des dangers.

La scène du décolleté est assez émoustillante. Je suis moins fan des passages porno-crus à base de sodomie, mais c'est un avis personnel.:oups:

A l'écrit, je préfère un langage plus imagé et j'ai trouvé le vocabulaire utilisé un peu trop stéréotypé. La chute est bien trouvée mais j'avais hélas deviné la fin, d'où une demie surprise.

Deroxat (Expert en Potins)
11/07/2008, 10h37
je suis completement d'accord avec ton dernier paragraphe. je voulais voir si j'arrivais a écrire des trucs comme les descriptifs des scenes de cul sur certains sites internet (oui, je me suis documenté comme vous pouvez le voir). ben finalement meme si c'est tres tres mal écrit, je me rends compte que j'arriverai pas a écrire le quart de cochonceté qu'ils arrivent a pondre. comme quoi ca ne s'improvise pas.

il n'y a qu'un seul passage dans mon histoire ou j'ai essayé de travailler un peu le style, et quand je le lis, je me rends compte qu'il tombe un peu a plat par rapport au reste qui reste davantage dans basico cochon ras des paquerettes et qui du coup me parait plus réussi parce que plus con justement.

quant a la fin, oui évidemment, je suis d'accord aussi, mais ca relevait plus du petit twist un peu rigolo, un peu comme la chute d'une histoire drole (sans le cote vraiment drole). on est d'accord que l'idée n'était pas d'épater la galerie.

Deroxat (Expert en Potins)
11/07/2008, 10h47
rhooo John, y a quand des passages vraiment tres bien écrits la dedans pour un brouillon:


Elle avala son verre cul-sec. Salope cul-sex.

Aucun mot n'est prononcé d'aucun des deux camps, tout ce qui est dit dans les films n'a pas sa place dans la réalité, il n'y a que des grognements, tout ce fait dans les syllabes ne disposant même pas d'un morphème pour elles, naissance, accouplement et mort, tout ne se résume qu'à un son primaire, le reste n'est qu'un superflu de l'homme pour masquer son impuissance face à son corps et ses réactions incontrôlables.


tu es un bien beau styliste John. j'avoue que le reste m'a moins marqué, mais ces deux passages valent largement la peine d'etre lus, ils font du bien à l'oeil et sonnent joliment a l'oreille. si tu as d'autres productions ou tu manies aussi bien les mots, n'hésite pas a nous en faire part, ce serait dommage de les garder uniquement pour toi.

john_constantine
11/07/2008, 11h15
J'ai un cahier qui est bien gribouillé, mais j'ai beaucoup de mal à taper les choses, là je me suis fait effort, et surtout je suis toujours insatisfait, donc je me contrôle pour ne pas supprimer mon texte (ici) et le refaire. Et sinon j'aime beaucoup écrire quand j'ai bu (ce qui était le cas je crois pour l'extrait en question) même si c'est très dur de se relire après. Et il doit être aussi vrai que je ne suis pas friand de la confrontation avec le lecteur (cf insatisfait).

Deroxat (Expert en Potins)
11/07/2008, 11h18
pppfff, vu le sens de la formule que t'es capable d'avoir sur certains passages, c'est dommage. je t'encourage donc a boire davantage, ca levera tes appréhensions en plus.

Ben Wawe
11/07/2008, 11h18
Bravo à Deroxat et John pour s'être lancés, tous deux dans des styles différents.
J'ai un peu le même avis que Halnawulf, Derox' : le contexte est bien trouvé et bien utilisé, les personnages sont avancés d'une manière simple mais très efficace, les petites apparitions sont très plaisantes et quelques moments sont bien menés, comme le décolleté ou encore la première apparition. Tu as bien su faire apparaître une sorte de dynamique, mais tu tombes trop rapidement, pour moi, dans la "facilité" en étant trop cru : c'est un peu dommage. Je préfère aussi le vocabulaire imagé pour ce genre de récit. Malgré tout, c'était quelque chose d'assez plaisant à lire.
John, bravo à toi : comme le dit Derox', les deux passages cités sont très jolis et sonnent très bien, je suis impressionné par le second que je trouve beau. Le reste est sympathique et dans le même style, mais un peu inférieur parce que ça me "claque" moins à l'oreille et dans l'esprit. C'est un peu dommage mais tout le texte est lui aussi plaisant et bien écrit.

Deroxat (Expert en Potins)
11/07/2008, 11h33
Ben et Halnawulf, c'est marrant que vous ayez aimé mes histoires de décolleté que je trouve quand meme écrites de façon tres quelconque alors que mon histoire de hanche me paraissait objectivement mieux écrite que le reste (ou du moins avec un peu plus d'ambition). bon ben c'est que c'était peut etre pas le cas finalement.

pour le reste je me rends compte que j'assume plus le cote ordurier du récit que certaines phrases toutes faites que j'ai pondu genre "Et Elle est arrivée et le temps s'est arrêté". niveau création, j'avoue que là, c'est tres clairement pas la panacée. mais bon, j'aime bien le petit cote hentai cheap de mon récit.

Mast
11/07/2008, 17h41
oui bon, j'essuie les platres... alors, on va mettre tout le texte en balise interdit au moins de comme ca c'est bon. je rappelle que si vous cliquez, vous certifiez ne plus etre mineur et prenez acte qu'il s'agit d'un récit de fiction a tendance érotique/pornographique.

Le jour où la terre s’est arrêtée

… du moins pour moi. C’était la rentrée des classes. Le vieux chauve en fauteuil volant et le grand mince aux lunettes rouges nous refaisaient le même discours que l’année dernière : « Il va vous falloir être fort […] vous êtes ici pour développer vos pouvoirs […] pour le bien de l’humanité entière, blablabla. ». Bref, que des trucs vachement utiles pour trouver un boulot. Incroyable comme certains peuvent brasser autant de vide pour raconter autant de conneries. C’est sans doute ça leur pouvoir…

Le temps semblait avancer au ralenti ; j’ai même eu l’impression qu’il s’écoulait à l’envers à un moment tellement ce discours ne paraissait plus finir. Et puis, elle est arrivée. Son costume un peu trop ajusté mettait en valeur un physique qu’elle avait fort joli. La large frange qui barrait son front laissait apparaître des yeux d’un noir de jais, ses jambes interminables étaient surplombées par un fessier rebondi et large comme il faut. Elle avait cette façon de se déplacer, toute féline, de celles qui causent des explosions de braguettes dans la rue. Le mignon petit ballottage qu’effectuait sa poitrine à chacun de ses pas ne laissa planer aucun doute : cette fille là ne portait pas de soutien-gorge.

Le temps s’est donc arrêté l’espace d’un instant, ou d’une éternité, je ne sais plus. J’aurais pu la contempler des heures durant utiliser ses lèvres pulpeuses pour sucer son crayon. Et c’est un « Vous êtes en retard ! » fort à propos qui me tira de ma rêverie. Le type aux lunettes rouges avait le chic pour balancer des évidences. Mais à part lui, je crois que personne n’en avait quoi que ce soit à foutre. Bien au contraire même, cette apparition divine avait au moins le mérite de nous sortir tous de notre torpeur.

C’est à ce moment là que cela s’est manifesté en moi. Les images sont arrivées d’abord par flash. Il y a ensuite eu augmentation de la température corporelle, puis le regard devint fixe, le monde cessant d’exister. Les images se firent dès lors plus présentes, finissant par envahir mon esprit pour ne plus le quitter. Le corps caverneux se gorgea, prit du volume et acquit une dureté sans commune mesure. Le monstre ensommeillé réclamait sa liberté. Il devint alors difficile à contrôler. La rage qui l’habitait ne pouvait être calmée qu’après un corps à corps aussi vif que brutal… On appelle ça plus simplement une érection. Et la petite nouvelle venait de m’en causer une bien belle ; presque autant que lorsque la japonaise au regard de salope nous avait fait cours de natation dans son bikini deux tailles trop petit.

Je ne connais pas son nom, mais cette fille là, je la veux. Elle est tellement belle qu’elle donne envie de se droguer. Le grand connard qui me sert de voisin m’a parié qu’il la tirerait avant la fin de la semaine. Il va donc me falloir agir au plus vite si je ne veux pas me faire griller la politesse.

J-4

Dans le genre peu productif, j’ai fait très fort aujourd’hui. Trois heures à passer dans ce local de torture, à faire semblant d’exercer mes pouvoirs à leur maximum sur le gros robot débile violet pour tenter d’engager la conversation avec la nouvelle. Avec le recul, les circonstances n’étaient pas vraiment favorables à la parlotte (note pour plus tard : ne pas draguer quand on risque sa peau), mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’est pas très bavarde ; à part son nom, je n’ai pas appris grand-chose. « C’est Monique, mais mes potes me surnomment Momo » m’a-t-elle dit en tentant d’éviter de se faire piétiner par le géant de fer.

Mais restons positif : c’est à ce moment là que j’ai réussi à la peloter en douce. Pour lui éviter une mort certaine, je l’ai poussée sur le côté et j’en ai profité pour subrepticement plaquer ma main sur ses nichons. Emporté par mon élan, j’ai fini par malaxer cette lourde poitrine, aussi ferme que douce. Ca n’a pas eu l’air de trop lui déplaire, à en juger par le regard malicieux qu’elle m’a jeté en se relevant. Du coup, ses tétons qui pointaient fièrement au travers de son costume n’en finissaient plus de me donner la gaule. Il est à noter qu’il devient alors très difficile de se déplacer l’air dégagé quand cela vous arrive. Les quolibets du petit prof poilu ne m’ont cependant pas atteints : j’ai pris l’option force de caractère au bac.

J-3

C’est dingue comme les rumeurs se répandent vite à l’école. Quentin est le quatrième mec à prétendre s’être fait sucer dans les chiottes par Momo. Dieu merci, Sophie m’a certifié qu’il bullshitait à mort. Ce type ferait n’importe quoi pour se rendre populaire. Un jour ou l’autre, cette attitude va le pousser à faire une connerie, je le sens.

N’empêche que je peux pas trop lui en vouloir : imaginer cette fille en train d’agripper ma hampe a quelque chose d’excitant. Je la vois bien faire parcourir ses lèvres le long de ma pine, léchant mes couilles pour finir par engloutir mon gland. Elle ferait en même temps aller et venir sa main sur ma tige comme un vrai piston assoiffé de cul jusqu’à ce que je lui décharge tout sur son joli petit minois. Dieu qu’elle a une bouche à pipe… Il va falloir que je me soulage rapidement sinon, ça ne va pas être possible.

J-2

C’est quand même rudement bien de forcer tous les élèves à porter des uniformes. Momo était plutôt coquette aujourd’hui, elle ne portait pas du tout de sous-vêtements. « Mon costume est tellement beau, j’ai pas envie que les marques de ma culotte ruinent son effet » m’a-t-elle dit dans petit sourire rouge de honte. Effectivement, c’eut été dommage…

De deux choses l’une, ou bien cette fille est la plus grande ingénue de tous les temps, ou c’est la salope la plus jeune que je connaisse. Assis derrière elle en cours, j’ai eu beaucoup de mal à me concentrer. J’étais focalisé sur les hanches de madone que son petit top laissait apparaître. Un petit bout d’épiderme qui n’aurait pas du être là et mon imagination s’est enflammée. Elle a vraiment un très joli grain de peau, lisse et blanc qui dégage un parfum aussi évanescent qu’irrésistible. Cette odeur, c’est un tube qu’on écouterait en bruit de fond à la radio : on y fait pas trop attention mais il finit par rester dans les têtes. J’ai juste envie de passer ma main sur ce bout de hanche, pour le caresser, jouer de mes doigts sur cette peau satinée pour composer une inoubliable symphonie du plaisir… avant de les glisser dans son pantalon.

C’est là que je me suis rendu compte d’une chose. Un petit bout de dentelle noire dépassait de son collant. Cette fille là ment comme elle respire : elle portait un string aujourd’hui. Et c’est encore plus excitant.

J-1

On se rapproche, petit à petit. Mais la route est encore bien longue. On se parle. Elle a fait semblant de rire à mes blagues, j’ai fait semblant de m’intéresser à ce qu’elle racontait. Mais c’était pas vraiment de ma faute. La chaleur était étouffante aujourd’hui… On suait tous à grosses gouttes dans nos uniformes et chacun a développé son propre système pour se faire de l’air, genre s’éventer ou rester près du prof qui fait du froid. Momo a préféré user d’un système simple et beaucoup plus… attractif. Elle s’est promenée toute la journée avec sa combinaison ouverte jusqu’au nombril, découvrant ainsi un décolleté à la profondeur renversante. Renversant, c’est le mot : je ne compte plus le nombre de mecs au chapiteau monté à l’entrejambe qui se sont pris des poteaux dans la tronche en la suivant du regard.

Et elle de continuer à jouer les parfaites ingénues. « Regarde comment je sue, c’est vraiment pas très classe hein » m’a-t-elle dit en passant sa main dans le vaste sillon de ses seins. Sa main jouait avec ces masses que j’aurais adoré agripper à ce moment là pour les libérer de leur trop petite prison. Il faut l’avouer, sa proéminente poitrine débordait de partout. J’ai fait mine de ne pas avoir entendu, concentré que j’étais à tenter de faire redescendre ma bite à des proportions socialement acceptables. Fatalement, elle s’en est aperçue. Tapotant aussi doucement que langoureusement mon entrejambe, elle m’a susurré à l’oreille un « Couché popaul. Pas aussi vite » qui a décuplé mon érection, mettant mon sexe au supplice. Je l’ai regardé s’éloigner dans le couloir. Sa façon de rouler des hanches m’inspira une réflexion plutôt opportune : elle a vraiment un cul magnifique. Et puis après j’ai percuté : elle m’a quand même tripatouillé aujourd’hui. C’est plutôt une bonne journée.

Jour J

Ce soir, les troisièmes années organisent une petite soirée. C’est parfaitement dans mon timing. Tonight’s the night. Tonight’s the night. Tonight’s the night. Tonight’s the night. Tonight’s the night. Tonight’s the night. Tonight’s the night. Tonight’s the night. Tonight’s the night.

J+1

Quelle soirée de merde.
Pourtant tout avait bien commencé. Momo et moi, on avait enchaîné les bières comme un skater des Halles les ollies foireux. « Non, ça rend pas saoul. » ; « Oui, tu es belle. » ; « Ne t’inquiète pas, je me contrôle complètement » et autre « je t’apprécie pour ton esprit. ». Quand on a fini par se retrouver tout seul dans une chambre et qu’elle s’est jetée sur moi pour m’embrasser, j’ai compris que je mentais vraiment très mal.

Le contact de ses douces lèvres était une chose, mais la façon très bestiale qu’elle avait d’enfourner sa langue dans la mienne n’était pas forcément ce à quoi je m’attendais. J’ai pas forcément trouvé ça mal, cependant. Et puis, elle s’est écartée pour se caler contre le mur et m’a dit « Vas y, défonce moi. Prends moi le cul mon salaud. ». L’idée de l’enculer avait quelque chose d’assez jouissif. Je découvris que son entrejambe était complètement trempé. Momo avait vraiment le feu aux fesses et pour mon sexe, il commençait à devenir urgent que je me soulage. J’introduisis donc ma bite dans son cul. A ma grande surprise, cela se fit sans difficulté ; de toute évidence, je n’étais pas le premier à passer par la porte de derrière de ce de garage à bites.

Putain que c’était bon ! Et puis… Et puis…Et puis dans le feu de l’action, elle a fini par ne plus contrôler son pouvoir et j’ai découvert son véritable physique. J’étais en train de la plaquer contre le mur pour lui limer le cul quand je l’ai vu. Dieu du ciel, comment elle est laide en vrai. C’est bien là le problème des métamorphes, toujours à se rendre aussi beaux qu’ils sont repoussants en vrai. On ne m’y reprendra plus. Dorénavant, je me renseignerais sur les pouvoirs des nouvelles.

vous noterez que pour etre sur que personne ne lise ce texte, j'en ai fait un foutrement long.:oups: j'ai honte, mais j'ai honte... (surtout du résultat en fait)


Je remets le texte de Derox', pour ceux qui l'auraient pas encore lu.

J'écrirais bien un truc, mais Super-Foufoune, ça a déjà dû être fait.

Bravo pour vos textes les jeunes.
:flex:

HiPs!
11/07/2008, 18h39
Je ne pensais pas faire si long. Désolé. Le point de départ est une affichette du début du XXè siècle que j’ai reçu par mail, comme d’autres ici, j’imagine, et que j’ai trouvé mignonne. J’ai conservé le nom de la protagoniste.




——————————

Alors, voyons voir…

Catalogue des Prix d’amour
De mademoiselle Marcelle Lapompe.
(Tarif 2019, annulant tous les précédents)


Oui, mmh…branlette ordinaire, pas cher… Suçage à la menthe génétiquement fortifiée, intéressant… petit doigt en supplément, normal…
Le menu de cette fille lui faisait envie. Se sentant dans la peau gorgée de sel d’un marin au long cours captif d’une escale portuaire, il se disait qu’il se ferait bien lécher l’iode sans plus tarder. Et Mademoiselle Marcelle Lapompe semblait pouvoir être à la hauteur de la tâche. Gaspard Koche se tâta vulgairement l’entrejambe. Oui, il était plus que temps.

Joli salon. Meublé rococo, mais propre. Marcelle Lapompe lui évoquait l’une de ses innombrables maîtresses. Laquelle, il ne savait plus. En tout cas, si cette péripatéticienne avait le quart des talents de mmhmachine, il n’aurait pas l’impression d’avoir gaspillé son argent. Il posa sa mallette au pied du cavalier de bois et accrocha sa veste à l’un des montants.
Une belle pute, rien à redire. Gaspard avait vu juste. Elle avait tout ce qu’une femme de cette qualité doit avoir. Des seins en bonne santé, des fesses, de la chair en pagaille un peu partout, une bouche ouvragée et l’œillade humide de collyre pour simuler un « Fais de moi ta chienne, mon salaud !».
Et pour couronner le tout, un joli talent télékinésique, de faible envergure et de courte distance, mais suffisant pour conférer à la jeune femme la possibilité de manipuler plusieurs mains invisibles, ainsi que bouches quand vraiment son excitation était au pinacle et la suave humidité à son comble…. Mais, malheureusement, dans le métier de la baise, et Gaspard Koche le savait très bien, il ne fallait pas trop en demander à l’ouvrière. C’était évidemment moins le travail sensuel du désir qui était à l’œuvre ici, que le désir d’avoir un travail. Gaspard n’était pas dupe sur la possibilité de parvenir à conduire Mlle Lapompe sur les chemins escarpés de la jouissance féminine. Tant pis, il se contenterait d’une bonne dizaine de mains s’occupant de son corps avide. Après tout, si l’amour tarifé est si bon, c’est qu’il se suffit d’égoïsme.

— Je me permets de vous proposer notre spécialité, dit-Mlle Lapompe en déboutonnant son pantalon. Elle plongea la main à l’intérieur, écarquilla les yeux d’étonnement, avant de sourire largement. C’était un des moments que Gaspard préférait lorsqu’il était avec une femme. Pute comme femme mariée, le premier geste appelait toujours la même stupeur : ça alors, ce n’est pas commun…
Elle le fit asseoir sur le large fauteuil de cuir, lui descendit le pantalon en bas des chevilles. Avant, tout doucement, d’extirper hors du caleçon, le sexe bifide de Gaspard Koche.
Fièrement dressés, ses deux glands toisaient malicieusement la jeune femme. D’une caresse télékinésique, elle gratifia également les deux membres pour leur vigueur. Le gauche devait faire deux centimètres de moins que son siamois. Ou alors, il penchait plus. Quoi qu’il en soit, elle trouva ça très original. Et y vit une occasion rêvée d’appliquer le double tarif. Marcelle Lapompe fit son plus joli sourire énamouré à un Gaspard aux anges, avant de reprendre, là où sa main s’était arrêtée :
— Je pense que vous pourriez être conquis par notre double spécialité, bel étalon. Vous voulez savoir de quoi il s’agit? Ni plus ni moins qu’une technique ancestrale mise au point ici, au siècle dernier. Le Branlage À La Mouche (Elle détacha toutes les syllabes avec langueur, manifestement fière de ce service spécial). Ca vous tente ? Je vous explique. Nous vous faisons couler un bain chaud, parfumé aux meilleures herbes aphrodisiaques. Vous vous y coulez quelques minutes, le temps que le charme agisse. Puis, nous apportons deux mouches. Je leur arrache les ailes devant vous et je les pose sur vos méats. Avec mes pouvoirs pour les retenir, elles n’auront aucune autre issue que celle de tourner autour…
Mademoiselle Marcelle Lapompe fit une pause, pressa très fort les deux verges dans un mouvement spasmodique de douces impulsions mentales, avant de susurrer : Laisse-toi faire, ça va être la branlette de ta vie…

Attisé par le bain, le plaisir de Gaspard Koche commença à monter au moment précis où Mlle Lapompe arracha d’un geste vif et sensuel la première aile. Deux, trois, quatre. A chaque fois, un spasme de petite mort par anticipation avait contracté son aine. De deux mains invisibles, elle cueillit les deux amputés et les déposa avec une douceur angélique au sommet des glands rubiconds. Dans le même temps, elle remonta légèrement, de deux pincées mentales, la peau des prépuces. Les mouches mutilées étaient faites. Vrombissant de stupeur, elles ne cessaient de se cogner aux parois de la prison de chair.
Le chatouillis avait surpris Gaspard Koche. Les premières secondes étaient curieuses, désagréables, même. Il se demanda s’il ne s’était pas fait rouler.

Ce fut soudain, inattendu et fou. Le plaisir monta en gerbe le long de sa moelle épinière, explosant dans sa tête en une volée de shrapnels délicieusement brûlants. Avec toutes les femmes qu’il avait eues, Gaspard pensait avoir tout vécu en matière de gâterie. Mais, celle que lui prodiguait en ce moment même Mlle Marcelle Lapompe était la somme de toutes les mises en bouche, cravates de notaire et pipes au champagne-fraise qui avaient mouillé son cargo bifide. Bref, le marin de bureau prenait son pied comme jamais. Il le hurla.
À travers ses paupières mi-closes, Gaspard Koche voyait ses deux membres tressauter ensemble en un rythme savant qui semblait deviner, comme par magie, quand s’arrêter et quand reprendre pour favoriser la montée en température. Le petit employé était à l’agonie. Il en suffoquait presque.
Dans un effort surhumain, il rouvrit largement les yeux et la vision plein cadre des bestioles s’agitant au-dessus de ses méats le fit alors abruptement exploser en deux longues giclées sismiques qui propulsèrent les insectes dans les airs. Tétanisé par la jouissance, le corps de Gaspard Koche resta engourdi des orteils à la racine des cheveux durant quelques minutes.

200, 220, et 30, qui font 250. Gaspard rempocha son porte-feuille. Il avait le sourire très rare du post-coïtum, animal radieux. Il se sentait un autre homme.
Il sortit sur le palier, le sourire aux lèvres. Dans la chambre d’à-côté, par la porte entrebâillée, il aperçut un couple d’hommes nus en train de se rhabiller. Un peu plus loin dans le couloir, il vit passer un travesti tenant un chien fauve en laisse, et en pleine érection. Les deux. Décidément le cloaque de tous les vices ici.

Il lui faudrait encore descendre la rue monjoyau, emprunter le canal de l’Ours et arriver sur la petite place de l’horloge pour qu’il se souvienne.
Le cirque Xavieri. C’est là qu’il avait vu les deux hommes. Et pas plus tard que la semaine dernière. Zep et Pez, ou un truc du genre.
Gaspard Koche avait la tête qui lui tournait. Il s’assit sur un banc, une drôle d’expression sur le visage. Oui, c’était bien eux, les deux prodiges capables de rapetisser à la taille d’un grain de riz. Ou d’une mouche…


Hilarion
11/07/2008, 19h22
HiPs!, je m'incline devant ton inspiration et l'élégance de ton style! Ton texte trouve l'équilibre parfait entre la classe et la gaudriole fantastique. Et surtout n'enlève rien!

Je suis fan! :clap:

gorlab
11/07/2008, 19h50
vraiment très imagé, y'a pas grand chose à ajouter, à part......comment tu veux passer après ce texte ??? :'(

namorlabien
11/07/2008, 19h55
c'est vrai que hips a mis la barre trés haute
mais ça fait parti du sujet... :D
un grand bravo....:clap::clap::clap:

wallyvega
11/07/2008, 20h09
Je dirais même plus magistral, mon cher Hips!

Ben Wawe
11/07/2008, 21h54
Ca réduit quand même les envies de s'y mettre après ça : ça sera très, très dur de suivre le niveau. Un grand, grand bravo à tout ça : mis à part une répétition du mot "travail" au début dans une phrase que j'ai trouvé peu adéquate, il n'y a rien à redire. C'est juste parfait, avec une superbe chute ! Bravo !

Katina Choovansky
11/07/2008, 23h04
ouais, j'avoue que le texte de Hips il se pose là
trucculent à souhait, on ne sait plus trop si ce qu'on y retient c'est les mots de plaisir ou le plaisir des mots, parcequ'alors, les deux y sont largement dispensés!

bravo!!

gillesC
12/07/2008, 10h57
Bon, je vais imprimer et lire tout ça ce long week-end (enfin!), puis composer à mon tour... Garth, numérote tes zabattis. :huhu:

Deroxat (Expert en Potins)
12/07/2008, 12h04
c'est vrai qu'il y a un petit cote old school/gaudriole/chanson paillarde des freres Jacques dans le texte de Hips qui est loin d'etre deplaisant. et puis Hips, c'est un peu le roi de la formule: y a de sacrées trouvailles qui sonnent bien à l'oreille la dedans.

Ivan Rebroff
13/07/2008, 00h14
Et grâce à HiPs, j'enrichis mon vocabulaire chaque jour.
Quel homme brillant!

Ivan Rebroff
14/07/2008, 19h10
Le texte de grogramane a disparu. De même que celui de RDB63. Avis aux intéressés, ce serait dommage pour ceux qui ne les ont pas lus.

Hilarion
14/07/2008, 21h14
Le texte de grogramane a disparu. De même que celui de RDB63. Avis aux intéressés, ce serait dommage pour ceux qui ne les ont pas lus.
Il y a eu un gros bug et Buzz a donc été ramené à la dernière sauvegarde d'hier.

Tout ce qui a été fait depuis a disparu (textes, MP, réput...etc...)

FredGri
14/07/2008, 21h16
Bouh, personne n'a lu mon chti texte, tant pis, je vais finir par le virer de Buzz en fin de compte :-))))

Hilarion
14/07/2008, 21h21
Bouh, personne n'a lu mon chti texte, tant pis, je vais finir par le virer de Buzz en fin de compte :-))))
J'ai celui de John, de Grog, de R2D2, et le tien à lire! Remettez tout vite, je reprends le boulot demain!:D

FredGri
14/07/2008, 21h33
le lien page deux normalement (http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=24015)

HiPs!
15/07/2008, 09h47
Sinon, merci derechef pour tous ces jolis mots et tout. Content que vous ayez pris du plaisir à mes "mouches du Koche"...
On dira ce qu'on voudra, le cul, ça rapporte toujours...

Hilarion
15/07/2008, 11h22
bon, place à la littérature. mon oeuvre s'intitule :

stop

après ça, j'ignore si cela mérite d'être interdit au moins de 18 ans. j'ai plus voulu évoquer le trouble sexuel que partir dans un délire charnel insoutenable. mais je vous laisse seuls juges.
Tu écris sur le viol d'une gamine de 14 ans. Ca me pose problème, y compris en terme de modération et, éventuellement, de légalité...:ouf:

Je met ton post de coté le temps d'y réfléchir.

Deroxat (Expert en Potins)
15/07/2008, 11h42
ah ben merde, j'ai pas eu le temps de le lire...

HiPs!
15/07/2008, 11h51
J'avais souligné, avant le plantage, à RDB que je ne savais pas quoi penser du fond de son texte, le fantasme "petites collégiennes" n'allumant rien dans ma tête.
J'y vois une raison pour le laisser: le confronter aux avis des buzzukis, spécialement les femmes. J'aimerais avoir leur avis.

HiPs!
15/07/2008, 12h06
Dans ce domaine sensible (et qui en fait tout l'intérêt à mon sens), c'est beaucoup une question de contexte. Si le texte de ton turner est une nouvelle, au milieu d'autres qui n'enfourchent pas le même vieux canasson phallocrate, ou même qui le démolissent, je n'y vois pas de problème.

Avec ton texte, c'est différent. Pas de recul, ni de contre-point.

Deroxat (Expert en Potins)
15/07/2008, 12h07
en plus je crois que turner était noir.
c'est dingue ca! je crois meme qu'il ne rebouchait pas ses tubes de dentifrice.

FredGri
15/07/2008, 12h39
Bon, moi j'ai sauvegardé le texte, en MP si ca en branche !

Hilarion
15/07/2008, 13h09
Lycéenne de 18 ans, ça sera moins polémique. Hop!

grogramane
15/07/2008, 13h10
On recommence, mais c'est la derniere fois



L’onde était transparente ainsi qu’au plus beau jour. Mais ce n’était pas commère la carpe qui y faisait milles tours ni le brochet son compère.
Quelle belle invention que le naturisme. David Howie n’était pas un vrai naturiste il n’était là que pour « reluquer la marchandise sans artifices » et si l’article avait l’air correct, essayer de l’emballer.

David était songeur. Allongé au soleil, sur le ventre, sur sa serviette de plage. Il lorgnait l’air de rien derrière ses lunettes de soleil miroir du haut de son rocher plat ces corps exposés à la tendre caresse d’un soleil de matin de mai. L’eau de la rivière était froide et les rares femmes qui s’y baignaient se retrouvaient avec une poitrine plus piquante à la sortie. Pour les hommes par contre la baignade était moins avantageuse. Aussi David avait il choisi d’attendre que l’eau se soit un peu réchauffée ou bien que son propre corps soit assez chaud pour aller se baigner.
Mais une troisième solution s’offrit à lui : une nymphette venait de faire son entrée sur sa rive. Elle portait un t-shirt moulant bien tendu sur une poitrine ronde et ferme qui s’arrêtait au dessus du nombril laissant à l’admiration des connaisseurs un piercing brillant et une taille fine et bien dessinée, un short juste assez large pour tenir de justesse sur ses hanches pleines mais assez étroit pour laisser deviner des fesses fermes et rebondies. Elle était blonde platine et ses cheveux étaient si longs que même nue elle ne dévoilait que peu de choses de son anatomie. Pourtant David remarqua que sa peau était aussi blanche que le lait. Elle s’installa un peu à l’écart, séparée des autres par un rideau des d’herbes hautes, sur une étendue de sable.
Il l’imagina aussi douce que la crème solaire dont elle s’enduisait si généreusement et sensuellement le corps. Il s’imagina se proposer de lui enduire le dos. Il s’imagina… et aussitôt il se dit que s’il n’allait pas à l’eau tout de suite il ne pourrait plus se lever sans attirer l’attention sur son entre-jambe. Il ôta donc ses lunettes et entra dans l’eau froide sans hésiter en sachant que la chair de poule qui hérisserait les poils de son torse serait du plus bel effet volumateur sur ses pectoraux déjà bien musclés et minimiserait le développement inopiné de sa personne. David était fier de son physique d’athlète et en prenait grand soin. Pourquoi exigerait-il la beauté physique de ses partenaires sexuelle si lui-même n’était pas parfait ?

Il sortit de l’eau et se dirigeât vers elle de la manière la plus nonchalante possible, laissant le temps aux gouttelettes de rouler sur sa peau dorée. Elle le regardait. Même si elle portait une paire de lunettes noires, seule chose qui la voilait encore, il sentait son regard évaluateur. Était-elle là, elle aussi, pour la chasse au galantin ? Il se tint au dessus d’elle projetant son ombre noire sur sa peau laiteuse.

-Puis je vous proposer mes services ?

Elle fit légèrement glisser ses lunettes sur son nez affin de laisser voir ses yeux ; ils étaient d’un bleu très pale mais d’une forme exquise.

-Tout dépend de quel service il s’agit

- Vous savez, le dos est la partie du corps que l’on expose le plus volontiers au soleil et c’est aussi la partie la plus difficile à enduire.

Elle sourit et lui tendit la bouteille d’écran total d’un volume impressionnant. Elle remarqua son étonnement et fit une petite grimace de la lèvre supérieure qui augmenta encore un peu le trouble de David.

-Comme vous l’avez remarqué j’ai la peau tres blanche. En fait je souffre d’une forme tres rare d’albinisme. Mes cheveux et mes yeux produisent un peu de mélanine, mais pas ma peau. Je ne peux donc pas m’exposer au soleil, pourtant il faut bien que ma peau produise de la vitamine D. Donc je m’expose mais je me protège. Enduisez-moi bien s’il vous plait et n’ayez pas peur de m’en mettre une bonne couche, je ne crains pas d’avoir le dos blanc de lait.

Sur ce elle l’allongea lascivement sur le ventre, releva ses longs cheveux en un chignon tenu seulement par une baguette révélant enfin ses reins à la cambrure parfaite et un derrière à faire pâlir d’envie Aphrodite elle-même. David s’exécuta, il s’agenouilla à coté d’elle, conscient que si le massage plaisait à la dame il aurait peut être déjà un pied dans son lit.

La crème solaire avait une délicieuse odeur vanillée. Légère et satinée elle accentuait encore la douceur de sa peau. Elle réagissait très bien au « massage » qui, maintenant n’avait plus rien de sage. Elle soupirait de satisfaction lorsqu’il osait des attouchements de plus en plus bas sur les cotes vers les seins et de plus en plus profonds entre les cuisses. David était aux anges mais aussi un peu inquiet car la rigidité de son membre était à présent tout à fait évidente. Il jeta un coup d’œil alentour et s’aperçu avec satisfaction que nul ne pouvait les voir. Lorsqu’il reporta ses yeux sur elle, il vit avec bonheur qu’elle avait levé ses lunettes et reluquait avec envie le sexe turgescent. Le soleil devait lui blesser les yeux car elle les plissait et faisait ce petit froncement de la lèvre supérieure qu’il avait trouvé si sexy tout à l’heure. Elle se releva sur les coudes la tête légèrement penchée en arrière le dos cambré la gorge et la poitrine offertes .Un sourire à la fois coquin et entendu se dessina sur sa bouche.

-Toi aussi tu me plais. Je t’ai remarqué en arrivant sur le bord de l’eau. Dit-elle se retournant à demi, laissant à David tout le ravissement de pouvoir admirer sa plastique. J’ai tout de suite vu que tu n’étais pas un vrai naturiste. Tu aimes regarder ? Tu aimes ce que tu vois ?

De toute évidence elle n’attendait pas de réponse, David se contenta d’acquiescer un large sourire illuminant son beau visage angélique.
Elle l’attira à elle l’installant allongé sur le dos sur sa serviette.

-À mon tour de te masser

Elle débuta par étaler la crème lentement sur tout son corps d’adonis en évitant l’entre jambe au début puis tournât autour, ses doigts se rapprochant de plus en plus des testicules à chaque cercle.
Elle finit par effleurer les bourses du bout des doigts pour enfin les pétrir subtilement puis remonta le long de la verge pour masser doucement le frein puis le bourrelet. Elle cessât de jouer un instant avec le pénis pour lui embrasser la poitrine, lui suçoter les mamelons et lui mordiller le cou tandis qu’elle reprenait en main le sexe de plus en plus raide de David.


-Encore un commissaire, en plein jour et sur la plage cette fois.

-Et bien sur personne n’a rien vu ni entendu ?

-Exact commissaire

-Toujours pas de sang ?

-Toujours pas…

-Des marques de rapports sexuels ? De la salive autour de la plaie ?

-On ne sait pas encore les « RIS » ne sont pas encore arrivés

-N’appelez pas la police scientifique comme ça c’est péjoratif. On connait son identité ?

-Oui, on a trouvé ses affaires un peu plus loin. Permis de conduire au nom de David Howie, 34 ans, célibataire, surement un chaud lapin d’après le nombre de préservatifs qu’on a trouvé dans ses poches.

-un préservatif près de lui ?

-Non, comme les autres.

-Mais qu’est ce qui les pousse à se montrer imprudents alors qu’ils ont l’habitude d’en mettre ?

-Peut être qu’ils n’en mettent pas tout le temps.

-Vous en mettez ?

-Comme tout le monde…

-Il vous arrive d’oublier ?

-Jamais ! Le ton était assez catégorique pour être convainquent

-Alors ?

L’inspecteur Hoarau haussa les épaules dans un geste d’ignorance

-Qui l’a trouvé ?

-Le gars là bas, il voulait soulager un besoin pressant

-Les hommes ne font pas ça contre les arbres ?

-Pas quand « ça » c’est caca.

La commissaire acquiesça sourit et fit un petit geste de la main pour encourager l’inspecteur Hoarau à continuer son rapport.

-il a vu le corps lorsqu’il est arrivé à la périphérie des herbes hautes, il a il a dit qu’il tout de suite vu qu’il était mort à cause de la plaie au cou et il nous a appelés

-La scène n’a donc pas été contaminée ni piétinée

La commissaire observa la scène du crime et fronça les sourcils.

-Hoarau, regardez, des séries de traces de pas se dessinent sur le sable. Des traces larges et profondes viennent de la rivière, surement celles de la victime. Des traces plus petites et moins profondes viennent des sous bois, surement celles de la tueuse à l’aller mais celle de la tueuse au retour je ne les vois pas.

- Elle est repartie à reculons sur ses propres pas.

-Ça ne colle pas avec le profil de la tueuse, et les traces ne sont pas assez profondes.

La commissaire était perplexe, Hoarau rit « Sinon comment elle serait partie ? En volant ? »

gorlab
15/07/2008, 13h13
Lycéenne de 18 ans, ça sera moins polémique. Hop!

Lolita est pourtant un classique.

HiPs!
15/07/2008, 13h35
Lolita est pourtant un classique.

On ne peut pas comparer un livre de plusieurs centaines de pages qui s'aventure bien au delà du simple pitch "un vieux monsieur s'éprend d'une très jeune fille" et un texte de 3000 signes.

Sinon, Grogra, bon, je remets mes commentaires: très bon, ton "vampirella à la plage". Et "minimiserait le développement inopiné de sa personne", je trouve ça simplement magnifique!


Pour faire mon avocat du diable: à mon sens, un texte comme celui de rdb n'a d'intérêt que s'il s'agit justement d'une mineure. C'est toute la problématique lolita. Mais, seulement pas en l'état, car son approche est trop "premier degré" et sans nuances (pardon RDB, mais c'est ce que je pense).

FredGri
15/07/2008, 13h40
Oui puis d'autant que Lolita a vraiment aussi morflé de la censure en son temps donc...

RDB63
15/07/2008, 13h42
je renouvelle également mes félicitations au texte de grogramane. émoustillant et finement ciselé. de la belle ouvrage.
en somme tout le contraire de moi.:D

et ne me comparez plus à nabokov. ou alors appelez-moi nabo, car je suis un nain face à ce géant de la littérature.

gorlab
15/07/2008, 13h43
Donc quoi ? on fait pareil pour un texte de 3000 lignes ?

FredGri
15/07/2008, 13h45
Il faut vraiment censurer ce texte ????

gorlab
15/07/2008, 13h48
Ce serait une belle connerie....

FredGri
15/07/2008, 13h48
C'est ce que je me dis aussi

HiPs!
15/07/2008, 13h51
Remplacez "18,19" par "13,14" et le tour est joué.

Deroxat (Expert en Potins)
15/07/2008, 14h23
pour revenir sur le texte de Grogramane, y a un passage qui m'a beaucoup fait rire:

L’eau de la rivière était froide et les rares femmes qui s’y baignaient se retrouvaient avec une poitrine plus piquante à la sortie. Pour les hommes par contre la baignade était moins avantageuse.

hihihi

Deadpoule
15/07/2008, 15h53
Voilà pour ce que j'ai lu pour l'instant :

Deroxat :
Putain de texte ! Du tout bon ! Je me retrouve à lire mes pensées de quand j'étais encore au collège à mater les nanas qui passaient par-ci par-là ! Avec le même plaisir honteux qu'à l'époque :) Très bien écrit toussa... Dommage que tu ne t'attardes pas un peu sur la scène finale avant ton succulent cliff de fin. Histoire de bien casser l'ambiance. La peur de foirer une scène classée X (sans jeu de mot) après tant de promesse ? Pour ma part, tu te débrouilles tellement bien tout le long de ton texte que selon moi, tu ne pouvais qu'honorer une telle scène !

"Elle est tellement belle qu’elle donne envie de se droguer" Excellent, j'adore !

John Constantine :
Je suis un peu déçu par ton texte, je n'y ai pas vu de super-pouvoirs... à moins que lire des trucs cochons à 6h du mat' les yeux éclatés devant son Mac n'est pas un assez bon stimulant cérébral et j'aurais donc loupé un truc ? (en tout cas, Jeanne d'Arc c'était vachement bien hier soir - on s'occupe comme on peu au taf^^) - Sinon, je pense que ton texte élargie un peu le champ des possibles de ce défi Juilletiste : un texte érotique certes, mais nous ne sommes pas obligé d'y voir une b*te et des nibards à l'air à chaque paragraphe. Il-y-a plein de choses qui englobent l'acte d'érotisme, tel que les états d'âme etc. Bref, ta petite révolution textuelle va me débloquer pour ma part de travail :)


Je me suis mis les autres sur le bloc-note, je lis ça ce soir et hop ^^

Deadpoule
15/07/2008, 15h54
pour revenir sur le texte de Grogramane, y a un passage qui m'a beaucoup fait rire:


L’eau de la rivière était froide et les rares femmes qui s’y baignaient se retrouvaient avec une poitrine plus piquante à la sortie. Pour les hommes par contre la baignade était moins avantageuse.



hihihi


Ouais, on dirait les textes d'ambiances de carte Magic :D Bon heu... je retourne à mes chiffons là ^^ Je suis hyper inspiré là !!

john_constantine
15/07/2008, 16h34
Ha mais je ne savais pas qu'il fallait y mettre des super-pouvoirs, je n'ai jamais rien écrit avec des super-pouvoirs de ma vie en fait (si une fanfic smallville dans ma jeunesse, mais bon).
Merci pour vos réactions, et alors pour les choses marrantes, les passages qui font kiffer les gens sont ceux que j'ai rajouté lors de la reprise. Sinon j'ai repris ma plume avec insistance grâce à ce jeu, enfin même si je le fais égoïstement comme toujours.

Hilarion
15/07/2008, 16h57
Ha mais je ne savais pas qu'il fallait y mettre des super-pouvoirs, je n'ai jamais rien écrit avec des super-pouvoirs de ma vie en fait (si une fanfic smallville dans ma jeunesse, mais bon).
Merci pour vos réactions, et alors pour les choses marrantes, les passages qui font kiffer les gens sont ceux que j'ai rajouté lors de la reprise. Sinon j'ai repris ma plume avec insistance grâce à ce jeu, enfin même si je le fais égoïstement comme toujours.

J'ai enfin lu ton texte au style libre mais maitrisé. Assez sombre et déprimant, mais de belles tournures classieuses.

J'aime bien les variations sur le thème des "fig. A" et "fig.B" et autres tentatives de ramener l'humanité à ses mécanismes dans une perspective technico-médico-légale soigneusement dépouillée d'humanité justement.

Beau boulot, donc! :clap:

Hilarion
15/07/2008, 17h05
On recommence, mais c'est la derniere fois...
Dès que V bulletin me laisse faire, je te couvre de verdure!

J'aime ton style délié, élégant qui colle bien à cette confrontation de prédateurs, et les scènes érotiques sont troublantes à souhait!:oups:

Délicieux!

Althéa
15/07/2008, 17h07
J'avais souligné, avant le plantage, à RDB que je ne savais pas quoi penser du fond de son texte, le fantasme "petites collégiennes" n'allumant rien dans ma tête.
J'y vois une raison pour le laisser: le confronter aux avis des buzzukis, spécialement les femmes. J'aimerais avoir leur avis.
Je donne le mien. Le viol, décrit ou suggéré, d'une gamine de 13-14 ans qui si j'ai bien compris, découvre le sexe (donc d'une jeune vierge de 13-14 ans), posté comme étant un récit érotique me dérange extrêmement.
Ce n'est pas faute d'avoir l'esprit ouvert, je n'ai aucun problème avec la pornographie. Simplement là ça dépasse les limites de ce que j'ai envie de lire, de découvrir.
Bon je n'ai pas non plus été choquée au point de ne pouvoir en dormir la nuit hein, et ça n'enlève rien à ton style RDB, mais je trouve ton texte de mauvais goût.
Le sujet de la différence d'age me pose problème vu celui de la gamine certes, je me sent plus à l'aise avec une demoiselle de 18-20, mais le viol suggéré d'une femme (ou d'un homme bien sur) même d'age mur me dérange également.
S'aurait été bien de penser aux balises également.
Tout ceci n'engage que moi, et je le répète ton style est bon RDB, mais là ça m'a posé un soucis.

Hilarion
15/07/2008, 17h31
le lien page deux normalement (http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=24015)

Super "homme", le retour

Depuis le temps qu'il est dans le tiroir d'Anna langue, il ne se rend plus trop compte du temps qui passe, des secondes qui s'écoulent, à peine lui reste t-il quelques envies (et encore !).
Dick n'est plus trop sur de vouloir continuer à vivre comme ça, enfermé les trois quart du temps, à jouer ce jeu de l'apparence, avec son petit cœur qui vibre à la commande, il s'élance la tête la première guidé par la belle quand elle le souhaite, lui obéissant au doigt et à l'œil. C'est le plaisir qu'il insuffle, cette admiration qu'il suscite qui l'aident à tenir bon mais le temps se fait long, fatiguant.
Tout ça finit par le lasser, la commode est de plus en plus étroite, son latex se décolore et le rouge à lèvre de plus en plus difficile à effacer. Diantre.
Une vie de plaisir, qu'ils disaient.
Comment a-t-il pu s'imaginer que cela cacherait une vie aussi monotone, loin des galipettes de sa jeunesse, de ses exploits anonymes, du temps ou il batifolait avec ses amis entre les cassettes en promo, entre les tubes de vaseline. C'était la bonne époque, les gens entraient timidement, le prenaient doucement, commençaient à saliver mais le reposaient sans se poser de question, en se retournant l'air de rien. Dick avait adoré cette période, ses moments où il demeurait un fantasme, un idéal qui les faisait tous rêver, il était ce super « homme » qui n'existait que dans un monde caché entre les paupières mi-closes et ce petit râle qui s'éternisait à chaque fois !
Et il y avait ces nuits, ces aventures, ces batailles en corps à corps… Mais chuuuuuuuuuut !

Une nuit, entre les doigts d'Anna, lorsqu'elle le pressa, le retourna et le reposa en tremblant dans son tiroir, Dick essuya une larme qui perlait, il se dit qu'il devait revenir vers cette vie qu'il avait laissée derrière lui, il devait ranimer ce rêve, retrouver cette force qu'il inspirait, et échapper à ce quotidien morose.
Ses exploits reviendraient en force dans les annales, il se sentit frétiller.
Il laissa donc tomber son petit coin, ses amis en caoutchouc, ses camarades boules en acier. Sur le moment il ne put s'empêcher d'admettre que tout ça était bien confortable, que ce qui le liait avec Anna, ces moments ensemble, unie dans une étrange étreinte, ce contact lui manquerait mais il lui fallait prendre son envol maintenant, enfin !
Certes il était le capitaine de l'équipe de « Base » Ball de l'appart' mais il fallait être volontaire, pour une fois, et lâcher tout ça !

Il se glissa, lentement et disparut dans la nuit, tout à sa nouvelle vie, là-bas dans la grande ville, de nouveaux espoirs.

Que laissait-il derrière lui ?

Un sourire extatique.
Une boite rectangulaire avec marqué « Mammouth Dick » dessus.
Une collection en perte de vitesse.
Encore un vague écho, BRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR
Mais surtout…
… surtout, des rêves, des petites bulles oniriques qui s'élèvent doucement…

Dick, dès son arrivée en ville, dut rapidement se résoudre à trouver un boulot, c'est bien beau d'avoir des projets, encore faut-il aussi gagner sa vie, se trouver un coin ou se poser et essayer d'établir un plan d'action. Il avait tellement à donner, tant de vibrations à communiquer, dès que les foules apprendraient son retour, elles accourraient, jambes aux cou.
Grâce à certaines « connaissances », il se trouva très vite un emploi au magazine « Adult treasure » sous le pseudo de Dark Pen et confié à la journaliste Louise Laine sous un quelconque prétexte fallacieux (« un cadeau d'anniversaire de la part du patron, Pierre Blanc », « Un test à faire »).
Louise avait l'habitude des sempiternelles tentatives de son redac' chef, elle ouvrit son tiroir, repoussa les emballages allu' et fourra le « cadeau » bien au fond, en gloussant, le jugeant déjà trop petit et insignifiant.
Ah les femmes !

Mais c'était parfait pour Dick, une très bonne couverture. Une totale liberté et la possibilité d'entrer de front au creux de son projet…

Le lendemain, quelque part sur l'Holmes avenue, une jeune fille lève le doigt vers le ciel et crie, en écarquillant les yeux:
« - N'est-ce pas un avion ?
- Non, c'est un oiseau !
- Je pense plutôt qu'il s'agit de Super « Homme !
- Vous voulez dire LE Super « Homme » ? Celui qui a disparut il y a des années ? »

Car il est là le secret de Dick.
Sous une façade inoffensive se cache une puissance incroyable, alimentée par deux piles de 1,5 v et la possibilité de régler les vitesses. Dick ne se borne donc plus à n'être qu'un vulgaire presse papier, un rouleau à pâtissier ou je ne sais quel autre postiche coincée dans un jeans ! Il est ce super être qui fascine les foules, le monolithique Super « Homme », pourfendeur de « petits bateaux », celui qui a fait découvrir les parfums fraise et réglisse, qui a envoûté ses fans avec sa version remixée de « Annie aime les sucettes ».
Elles se sont battues pour venir l'admirer à travers la vitre blindée de sa « citadelle de la solitude », dans la galerie marchande de l'Alban House. Quelle formidable idée que cette citadelle ! Quel symbole aussi ! Ca avait été son refuge dès le début, ou il se précipitait chaque fois que la boutique fermait (et elle fermait souvent), il s'y changeait, revêtait son collier de cuir crénelé, se dessinait un petit S sur le torse et s'envolait entre les gratte-ciels.
Il avait traversé nombre d'obstacles, acculé nombre d'adversaires qui finissaient forcément par courber l'échine et s'abandonner, recroquevillés par terre.

Dès le retour de Dick, Louise n'eut d'autres objectifs que d'avoir le privilège d'avoir un entretien privé avec Super « Homme », elle serait ainsi la première à pouvoir connaître les raisons de cette longue absence et d'étreindre ce corps vigoureusement revenu à « la vie ».
Toute à ses espoirs elle ne fit plus vraiment attention à Dick, à peine se confiait-elle à lui dans la pénombre d'un cagibi en lui murmurant doucement « Oh, Supeeeeeeeeeeeer » ! Bien que se plaisant bien dans cette situation ou personne ne faisait vraiment attention à lui, Dick finit par se demander ce qu'il pourrait faire pour contenter davantage Louise, pourquoi se prenait-elle tellement à fantasmer sur cette image de catalogue, sur ces veines et cette extrémité ?
Elle voulait voir Super, alors elle le verrait, en latex et en pile.
Le soir même elle trouva un petit mot.
« Ce soir, je serais là, tout à vous »
Elle garda le morceau de papier dans son corsage toute la journée sans rien dire et vers 20h commença à réfléchir à l'ambiance de son appartement.
Couleurs ouatées.
Barry White en fond sonore.
Un rideau qui voltige.
« Hello ! »
« Oh »
« Vous vouliez savoir ? »
Elle demanda
Testa
Fit Oh
Ah…
… quand même
Ouah
Effleura sa joue gauche avec son genou en fixant ce talon haut délicatement recouvert de velour vert foncé.
Vitesse 1, puis 2 et finalement… 3

A 4h du matin, elle s'endormit et Super s'envola, redevint Dick et retrouva le rouleau de scotch et les trombones dans un tiroir, dixième étage.
Un sourire aux lèvres.

Le dernier numéro de « Adult treasure » se vit agrémenté d'une superbe couverture représentant le super héros en plein ciel, et d'un dossier complet avec interview, évaluation et capacité de Super « Homme », nouvelle monture.
Ca y est, c'était sérieux. Dick, bien tardivement, en vint à se demander ce qu'il adviendrait dorénavant !
Les jours qui suivirent furent des jours particulièrement chargés, il lui fallut intervenir dans nombre de couples, dans nombre de foyer de veuves ou de célibataires endurcies.
Qu'avait le monde actuel ?
Rêvait-on encore à dimension humaine ?
De plus en plus les limites qu'il repoussait s'étiraient, les axes de prospection variaient et malgré sa taille et son diamètre il se vit ouvrir de nouveaux horizons qu'il n'avait jamais exploré jusque là !
Loin de vraiment résoudre le problème, Dick se rendit compte qu'il venait, au contraire, de créer un véritable phénomène, que les gens devenaient de plus en plus exigeants, que son statut de héros se transformait progressivement en celui de véritable « Dieu ».
Que se passait-il ?
Etait-ce une manœuvre de son ennemi juré Latex Lutteur ?
Qu'avait-il encore goupillé ?
Non qu'il ait envie de se plaindre complètement de la situation, ce qu'elle signifiait plus profondément commençait à le travailler. S'agissait-il d'une vraie crise ? Les héros musclés, le corps huilé, avaient-ils mutés, se réduisant à leur fonction minimale ?
L'alibi idéal !
L'amant privé !

Alors Oui il avait retrouvé dans cette nouvelle renaissance une nouvelle vigueur, un nouveau pouvoir mais il se sentit quelque peu dépassé par l'enthousiasme hystérique qu'il provoquait. Partout on le saisissait, on l'actionnait et on gloussait.
Il finit par aller retrouver Latex dans ses bureaux, au sommet de la Lutteur's tower. Ce dernier regarda, ricanant, son adversaire de toujours, et tandis que Dick se rapprochait il tendit deux piles Alcaline.
Argh, le traître !
La seule faiblesse de Dick.
Déjà il se sent faiblir.
Le noir qui s'épaissit.
Et une voix familière.
Louise ! Que fait-elle ici ?
Quand il revient progressivement à lui, il voit Latex recouvrant négligemment une borne d'incendie en bas, dans la rue. Louise à ses côtés, racontant à la police comment elle avait réussi à maîtriser la crapule.
Qu'elle était belle.
Dick se releva, gonfla son torse et du haut de sa grande taille rejoignit la belle journaliste et, la regardant, lui chuchota…

« La prochaine tournée est pour moi, bien sur »

Il lui arrive encore de regarder Louise du coin de l'œil, au bureau, elle ne sait toujours pas son secret. Lui qui rêvait d'une vie moins monotone, que pouvait-il espérer d'autres ?
Le jour, il demeurait le fade Dick qui occupait quelques pauses sandwich le midi, puis, le soir et le week-end, il redevenait Super « Homme », il allait secourir la veuve et l'orpheline, l'ami des cœurs solitaires, des acrobates et des amatrices de lubrifiant vert pomme.

Plus rapide qu'une balle.
Il ne manque aucune « cible »
Le voilà de retour dans les annales.
Le grand, le monumental, le fier…


Et maintenant le rouge à lèvres n'était plus indélébile !
Quelle aventure !

:D:woot::huhu::clap:

Deroxat (Expert en Potins)
15/07/2008, 17h31
une fanfic smallville dans ma jeunesse.

Djeune Constantine, il va falloir montrer ca a papa.

john_constantine
15/07/2008, 17h59
Djeune Constantine, il va falloir montrer ca a papa.

Normalement (et je l'espère) cette histoire traitant de la fin de la série télé (oui je faisais les choses en grand) a du disparaitre avec l'internet. Par contre je ne serai pas étonner de trouver un exemplaire sur mon ancien disque dur (qui en fait je crois est perdu), donc l'honneur est sauf. Mais de toute façon, tu sais déjà comment ça se termine, il meurt à la fin :p

Deroxat (Expert en Potins)
15/07/2008, 18h21
Normalement (et je l'espère) cette histoire traitant de la fin de la série télé (oui je faisais les choses en grand) a du disparaitre avec l'internet. Par contre je ne serai pas étonner de trouver un exemplaire sur mon ancien disque dur (qui en fait je crois est perdu), donc l'honneur est sauf. Mais de toute façon, tu sais déjà comment ça se termine, il meurt à la fin :p

parce que tu crois que tu vas t'en tirer avec une excuse pareille? je suis sur que si tu le veux vraiment, tu vas me retrouver cette pépite.

gillesC
15/07/2008, 19h16
Bon, je n'ai lu ce week-end que ce qui avait été posté par Derox et Hips, donc j'espère que pas redite avec les autres.. ;)

Bon également, les jeunes sachant parfaitement cliquer sur une balise spoiler, soyons réalistes. :D

Hop :



Le dernier jour du Grozny


.......Et la porte vola en éclat.
Je veux dire, littéralement.
Elle ne se fendit point en deux, laissant un double battant de saloon brinquebaler sur des gonds tordus. Non, elle vola en putain d'éclats.
Le bois massif s'envola tous azimuths, puis les vitraux carrelés se figèrent au milieu de la salle juste devant Speedoman, qui fila par la fenêtre avant même qu'ils eurent parcouru un centimètre de plus. Pour une bonne partie des autres clients, l'addition fut plus lourde que ma note : on devait compter plus tard 11 morts, essentiellement des Normaux venus s'encanailler et quelques Supers déjà bien torchés.

La soirée avait bien entendu jusque-là été d'une glorieuse banalité. Tout juste le Conseiller S.P. Quimby était-il passé désanusser deux belles -bien que douées d'invisibilité- cochonnes dans le salon grand luxe (qui se distingue du commun des latrines par la présence d'un lit, soit dit pour les non-initiés). J'aime bien Quimby. Il augmente mes revenus d'une manière assez notable pour que je supporte, voire rie aux éclats à ses moins grasses blagues, et sa tête me rappelle un acteur connu. Bref.
Dès qu'il eut rêglé son champagne et pris la porte alors intacte, je distribuai le valium aux jumelles transparentes et désormais élargies, puis sifflais Steffy avec une concupiscence guère dissimulée.
J'aime beaucoup plus Steffy que Quimby.
Souvent les habitués s'enquérissent, curieux ou plein de dédain, de ma préférence pour une Normale. Et je soupire - intérieurement - à leur singulier manque de Vision : le talent ne débute pas au gène Bu-Z1. Sa superbe chevelure aux épaules, aussi foncée que possible sans être noire et bleue, crée un contraste fort alcoolisé avec son teint pâle, et ce lumineux tableau vu en suave plongée accroit mon plaisir lorsqu'elle m'embouche enfin, délicate, et d'une gentillesse inégalée en ce blème pays. Steffy est mon all-star suceuse forever, et je peux vous dire que j'en ai vu lêcher.
Elle surgit de la plonge toute guillerette, telle que la première fois. Oh, tendre Steffy que jamais je ne partagerais avec la clientèle. Elle a gardé de l'enfance le goût du don sans contrepartie, et s'agenouille aussitôt, souriante, les mains dans le dos (elle me connait si bien! ) Mon amour, tu es mon ode, chantée non pas à un God supérieur, mais à nous, Hommes ici, tout en bas...
Help me girl, help, help me girl, and i'll love you till the end of the world...

Ici, il faut savoir que la hauteur du comptoir de mon Bar, le Grozny, est assez ample pour me cacher jusqu'aux côtes. Certes, les buveurs les plus grégaires ont connaissance des inestimables qualités buccales de ma petite chérie; mais, même en un endroit où les Normaux viennent tester leurs capacités d'accueil avec des Capes, je ne suis pas exhibitionniste. Cela dit, sentir la langue fidèle de Steffy lorsque je tilte un demi, c'est Byzance...

Alors que mon aimée décalottait, tout en humectant ses lèvres pleines de doux sourire, j'étendais ma personnalité par un regard fixe sur l'alcôve du fond (dit-on bien alcôve?), où la jeune Overgirl tétait avec flame les lisses pastèques d'Overwoman, qu'elle humectait parfois d'un peu de lait tiré de son verre (2 dollars, la maison fait aussi dans l'abstinent). Le spectacle, généreux aimant offert par ces superbes spécimens de féminité conquérante séparés par vingt ans et trois tailles de soutien-gorge, faillit me faire venir extemporanément sur le palais de ma bien-chérie, qui poussa un feulement rauque à cette soudaine irrumation, mais activa néanmoins ses efforts avec amour.
Synthétus, un ami Inorganique, avait un jour calculé que je satisfaisais à 80% des calories et 125% des protéines quotidiennes nécessaires à ma petite Steffy.

Or donc, hélas, le coïtus fut violemment interruptus. Les speedsters décampèrent dès la déflagration, les jumelles excitèrent leur gène défensif, et un métamorphe se transforma en chaise. The Only traversa la salle sans opposition ni un regard pour les agonisants, ferma son ultraouie aux gémissements et fracassa sans attendre la porte des chiottes avec à peine moins d'énergie que celle du bar.


(à suivre...)
(Oui, c'est long.. :huhu:)




Until the end of the world copyright Nick Cave. ;)

Althéa
15/07/2008, 19h33
hé bien, me voilà devenu un auteur sulfureux !
encore une fois, je comprends qu'on puisse être dérangé, même si je ne voulais pas et ne pensais pas choquer ainsi - surtout les femmes. le viol ne fait pas du tt partie de mes fantasmes. j'ai rédigé le texte d'un trait, sans réfléchir, en laissant aller.
je pense, mais je peux (je dois ?) me tromper, qu'avec un défi de ce genre, il faut prendre le risque, certes délicat, de déranger. pas juste pour déranger, mais pour explorer d'autres zones du genre érotique. si c'est juste pour décrire de la gymnastique ou exciter, ça m'intéresse moins.
je ne me compare pas à nabokov, encore moins à cet auteur - robert turner - dont je me suis inspiré. mais un détail qd même : le texte le plus troublant, le plus érotique, le plus érogène, que j'ai lu (mais je ne suis pas un spécialiste du genre. par exemple, j'ai jamais lu, georges bataille et à peine henry miller), ce sont les journaux intimes d'anaïs nin, et plus précisèment le journal où elle raconte sa passion amoureuse avec henry miller. ça m'a à la fois troublé mais aussi bouleversé et dérangé, surtout qd on connait l'apparence physique de ces célèbres amants : miller était un grand bonhomme, déjà mûr qd il rencontra et aima anaïs nin, qui ressemblait à une adolescente.
je me rappelle aussi avor lu "vers chez les blancs" de djian, qui coontenait des passages à la fois hard et dérangeants, ou un bouquin de bertrand blier, dont le titre m'échappe, qui allait assez loin aussi.
à ma manière, modeste, maladroite, j'ai abordé ce défi en adoptant ce genre de parti pris. j'étais moi-même mal à l'aise et grisé à la fois en rédigeant mon texte, et je crois au fond, avec un peu de recul, maintenant, que je voulais davantage offrir un texte légèrement déviant, troublant, qu'érotique, excitant.
j'admire d'une certaine manière ceux qui réussissent à exciter le lecteur par les mots, c'est un exercice difficile et très estimable en soi. mais dans la littérature en général ou au cinéma, j'aime aussi goûter à un certain inconfort, à un certain malaise. c'est ce que j'apprécie chez des auteurs comme david lynch, cronenberg, ou les écrivains que j'ai cités plus haut.
je n'aime pas la provocation gratuite, mais j'aime interroger et être interrogé.
Je tiens à préciser une chose RDB, tu n'as pas a te justifier sur ta sexualité, le sujet n'est absolument pas là et je n'ai pas pensé qu'il s'agissait de tes fantasmes personnels ou non, je ne me suis pas posé la question. On parle bien de ton texte pas de toi.
Que tu cherches à interroger ou a faire réagir les gens c'est une chose, ce que j'attends de ta part dans ce cas est de prévenir, plutôt que d'avoir à "guérir".

De plus citer les grands auteurs qui ont exploré le sujet auparavant n'est pas utile, tu n'es pas le seul à avoir abordé ce sujet certes, on le sait ou on s'en doute. Comme tu le dit toi même plus haut, le truc c'est que ces messieurs ne postent pas sur buzz.
Si on cherche un bouquin sur le sujet on fait la démarche d'aller le chercher, ici ce n'est pas le cas alors il faut faire tout de même attention à ce que l'on poste. Mais je ne cherche pas a te censurer et crois moi il me tarde de te lire sur un autre sujet, car je suis sure que tu seras bon ;)

gillesC
15/07/2008, 19h55
Un point pour Constantine! :D

Deadpoule
16/07/2008, 00h08
Bon on y go ! Lecture, critiques et publication !

Hips!
Terriblement original ! Bien joué ! Et finement écrit. Décidément, nos auteurs de ce défi mensuel écrivent juste, sans déborder dans le vulgaire. La barre est haute, je vais devoir faire aussi bien, sinon mieux ^^ C'est justement ça qu'on appelle un défi !
N'empêche que "Zob et la Mouche" finalement... T'es plutôt border-line là mon cher Hips! ^^

RDB63
Le mec qui a tellement de majuscules dans son pseudo qu'il en met nul-part d'autre dans son texte XD Bon fermons la parenthèse et soyons sérieux un peu !
Pas de super-pouvoirs ? Pour moi, ton héroïne vient de se taper le sprint du siècle, façon Flash ou Vif Argent, au choix. Et le regard reptilien ? Ca laisse grande place à l'imaginaire. Pour moi, c'est quand même un chouette texte. Mais quitte à évoquer le trouble sexuel, tu aurais peut-être pu explorer plus en profondeur la psyché de cette jeune fille. Mais je dis ça, je dis rien ^^

Grogramane
Très bon, très excitant. Bonne conclusion. Et SURTOUT, admirablement bien écrit ! Tu es un défi dans le défi ma chère Grogramane ^^

GillesC
Comme d'habitude, un texte parfaitement mené. Rien à dire. De bons mots, de bonnes tournures. Et que diable ? Il a osé faire un texte à suivre ?! Ce que le sujet l'inspire en plus ?! Le salaud !

PS : Pour ce qui est du débat sur le texte de RDB63, eh bien... je ne rentrerais pas dedans, je laisse ce plaisir aux grandes personnes :) Et puis je retourne assez le couteau dans la plaie avec mon texte, je vais pas trop en faire non plus ^^

Post Scriptum global : pour les amateurs, ya toujours le livre de Christopher Moore qui s'intitule "Le Lézard Lubrique de Melancoly Cove" où vous aurez droit à une scène de sexe assez osée entre un lézard hermaphrodite de plusieurs millions d'années et un camion citerne... Bref, tout à fait dans le ton de ce défi :)

__________________________________________________ _______

Et voici donc ma pierre à l'édifice. Puisse ce texte vous procurer autant de plaisir qu'il en a animé en moi durant sa lente et périlleuse écriture !





Un été torride :


La chambre est plongée dans la pénombre. Jessica adore ce genre d'ambiance. Surtout lorsque seuls quelques rayons nocturnes se glissent un chemin à travers les stores rabaissés.
Assis sur le lit, nu, Sam distingue à peine le corps parfait de sa maîtresse. Mais le peu qu'il réussit à apercevoir suffit à élever en lui une vague d'excitation, de la pointe de ses pieds jusqu'au sommet de son crâne.
_ Approche, dit-il dans un sourire.
Nue elle aussi Jessica s'exécute sans tarder, faisant danser malicieusement ses hanches à chacun de ses pas. Puis, elle s'arrête lorsque ses genoux cognent contre ceux de Sam. Ce dernier, les jambes écartées, prêt à accueillir cette somptueuse Aphrodite, sent son membre se durcir et se dresser. D'abord paresseusement, puis finalement avec vigueur.
Son visage à lui n'est qu'à quelques centimètres de sa poitrine à elle. Doucement, il passe sa langue sur ses mamelons, qui durcissent instantanément sous le contact humide du muscle avide.
Alors qu'il commence à caresser du bout des doigts ses seins rebondis, elle se penche sensiblement et attrape entre ses mains expertes son sexe gonflé de sang.
_ Oh-oh-oh vient par ici mon mignon, laisse échapper Jessica en passant sa langue derrière l'oreille droite de Sam. Puis, lui suçotant le lobe, elle ressert son étreinte sur son sexe et avec délicatesse, elle remonte sa main le long du membre brûlant, puis la rabaisse jusqu'à la garde. Avec délicatesse, puis avec plus de fermeté, faisant glisser la peau de bas en haut sous la pression de ses doigts.
Sans plus attendre, Sam abandonne la poitrine de Jessica puis fait glisser ses mains le long de son dos (produisant au passage une vague de frissons le long de son échine) puis les plaque contre ses fesses et les lui empoignent avec délicatesse, ses doigts crispés à l'idée du plaisir à venir.
Agréablement surprise, elle esquisse un sourire et un petit rire de ravissement puis elle passe une de ses jambes par dessus celles de son amant, et s'assoit sur lui, son corps humide engloutissant son sexe gonflé de plaisir. Elle pousse alors un léger râle lorsque les mains de Sam empoignent plus fermement ses fesses...

< Non, ce n'est pas lui >

Marion et Jules sont couchés dans le lit des parents et de l'autre côté de la porte, la fête bat son plein.
À 16 ans Jules est encore vierge, et Marion aussi. Il le sait parce qu'ils en ont parlé il y a une semaine après le cours de Maths. Mais son intuition ne le trompe pas, et il sent au plus profond de lui, ou tout du moins au plus profond de son pantalon, que ce soir c'est son soir. Leur soir. Il s'en doute aussi pas mal depuis qu'ils se sont glissés tous les deux dans la chambre des parents de Marion, et que cette dernière a discrètement tourné la clé dans la serrure. Jules a fait semblant de ne pas entendre le bruit de la clé sceller l'entrée, Marion est si réservée, et il sait qu'elle prend beaucoup sur elle pour agir ainsi. C'est pourquoi il préfère ne pas la brusquer en lui faisant une réflexion déplacée. Mais aussi gênée semble-t-elle, ça ne l'empêche pas mine de rien, de laisser glisser sa main sur son ventre.
Tous les deux allongés sur le dos l'un à côté de l'autre, timidement, à regarder le plafond depuis dix minutes, sans un mot, et maintenant, MAINTENANT, sa main qui rampe sur son ventre, à travers son sweat. Puis la main passe en dessous. Aaah, le contact de sa peau sur la sienne.
Doucement, Jules prend un peu plus appui sur son épaule droite de manière à faire face à Marion, sa Marion. Puis il relève la mèche de cheveux rebelles qui orne sans cesse son joli front. Alors que la caresse de la jeune fille réveille un peu plus la bête qui sommeille dans ses Jeans, il commence à lui embrasser la joue. Mais décidément pleine de surprises, Marion fait pivoter son visage vers le sien et leur bouche se frôlent soudainement.
Simultanément, alors que la langue de Marion fait timidement son entrée entre les lèvres de Jules, elle laisse sa main vagabonder encore plus bas, sur son pantalon à un point stratégique. Nul besoin de radar pour s'y retrouver car en ce moment précis, jamais son sexe n'a été aussi dur et gros. Tout d'abord timidement, elle commence à malaxer la bosse informe, puis ses gestes se précise à mesure qu'elle prend confiance en elle.
Alors que le visage de Jules devient de plus en plus brûlant sous l'effet de l'excitation, Marion pousse un petit cri de surprise, découvrant pour la première fois l'objet de son petit copain ; découvrant tout simplement pour la première fois ce genre d'objet.
Puis de sa main libre, elle attrape celle de Jules et manie ses doigts inexpérimentés afin qu'ils attrapent la glissière de son chandail, qu'il abaisse sans plus attendre, mais sans se presser non plus. Elle sert alors sa main avec force et la lui pose sur sa poitrine. Car oui, elle est nue en dessous, et le contact de ses petits seins de jeunes filles achèvent de détruire toutes ses barrières.
Jules à bout de patience s'allonge alors doucement sur celle qui l'aime tant et...

< Toujours pas... >

Chauffeur routier de son état, célibataire endurcis n'ayant pas touché une femme depuis 1998, Tobias n'a jamais eu la chance de faire monter dans son engin la moindre auto-stoppeuse un tant soit peu jolie de toute sa carrière ! Mais ce soir, la chance lui sourit. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, la chance est montée dans son camion avec une copine. Et quelle copine ! A elles deux, elles auraient fait bander un mort d'un simple regard. Mais pour Tobias, un simple regard sur le décolleté plongeant de Stéphanie (c'est le nom de la Bimbo numéro 1) vaut largement le regard de Catherine Zeta Jones et Kristin Kreuk réunies ! Tentant tant bien que mal de reprendre le dessus sur cette vision de rêve, Tobias resserre son volant et décide bon gré mal gré de se concentrer sur la route plutôt que sur ce petit 85C plus qu'avantageux.
_ Fais gaffe au virage quand même, lui intime malicieusement Olivia (Bimbo numéro 2).
Surpris, Tobias tente un regard discret vers les auto-stoppeuses. Mais il détourne les yeux aussi sec lorsqu'il s'aperçoit qu'Olivia le défit du regard.
Pfff, elles ont quel âge ? 18, 19 ans ? Tobias sent un soupçon de colère et une pointe de honte lui monter au visage. Rien que des allumeuses ces lycéennes ! Et tout cela va à coup sûr se finir en une minable et triste giclée dans le trou à merde d'une chiotte turque d'une énième station service ! Encore une fois... Chienne de vie !
Puis l'impensable survient. La nuit des miracles ! Les yeux toujours rivés sur la route, Tobias entend tout d'abord le froissement du tissu, un gémissement étouffé, puis un autre. Intrigué, il tourne discrètement la tête et aperçoit Olivia embrasser à pleine bouche Stéphanie. Mais comme si cela ne suffisait pas, la première passe sans aucune pudeur sa main dans le pull de pom-pom girl de la seconde, lui malaxant sa poitrine rebondie à travers un soutient-gorge en dentelles roses.
Le camion fait une légère embardée alors que Tobias percute ce qui est en train de se dérouler à moins d'un mètre de lui. Alors, Stéphanie s'extirpe de la bouche d'Olivia :
_ On t'as dit de faire gaffe à la route mon grand.
Puis elle renfonce sa langue dans la bouche de son amie. Aussitôt, alors que Tobias en est encore à déglutir, alors que les caresses d'Olivia sur la poitrine de Stéphanie se font plus insistantes et les soupirs de plaisir plus profonds, Bimbo numéro 1 se dégage à nouveau de l'étreinte de sa camarade. Puis ses deux gros seins, délivrés de l'emprise d'un soutient-gorge de toute façon trop petit, se mettent à se balancer sur un buste aussi fin que sculptural lorsqu'elle se penche vers lui. Et sans plus attendre, comme si elle avait fait ça toute sa vie, elle passe sa main experte sur la braguette de pantalon de Tobias et entreprend de branler son sexe déjà en pleine érection à travers le tissus. Olivia laisse alors s'échapper un gloussement.
Malicieusement, Stéphanie plonge ses yeux de louve dans ceux de Tobias :
_ Occupe-toi des virages, moi je vais m'occuper de toi.
Puis elle passe sa langue sur ses lèvres pulpeuses lorsqu'elle libère le sexe turgescent du routier de sa prison de tissus. Le membre triomphal se dresse alors vers le ciel et alors qu'elle le caresse du bout des doigts, elle se penche vers lui et appose ses lèvres débordante de salive sur le gland gonflé à bloc.
_ Humm, dur comme je les aime !
Doucement, elle fait glisser le sexe dans sa bouche, le caressant maintenant de ses lèvres ravageuses, jouant de sa langue pour le faire grossir encore plus.
C'est alors qu'Olivia, sous les yeux brillant de plaisir de Tobias, entreprend de caresser l'entrejambe de Stéphanie...

< Non, je m'égare là ! >

Après être partis de la boîte de nuit, Eric a proposé un dernier verre à Xavier. Xavier n'a pas refusé, évidemment. Puis le dernier verre est devenu un avant-dernier, qui a succédé à un autre avant-dernier, qui... Les esprits se sont embrumés, envasés, évaporés, sous les effets hypnotiques de l'alcool, avant de s'éclaircir à nouveau. Après combien de temps ? Une heure ? Deux ? En tout cas assez de temps pour faire tomber toutes les inhibitions (ainsi que les vêtements).
Assis bien au fond du canapé en cuir de Xavier, Eric dévore son hôte, debout devant lui. Il se rend alors compte qu'il n'a jamais vu un corps nu aussi beau. Le torse parfaitement dessiné surmonté par deux vagues de muscles aux tétons brins, pointés vers lui, vers son visage, vers ses lèvres.
Xavier sourit, puis délicatement passe ses mains derrière la tête de son compagnon d'un soir, et la tire vers lui. Plus près de son corps qu'il ne le fut de toute la soirée, Eric peut en sentir les effluves qui s'en dégage. L'odeur musquée de la sueur, du déodorant, et de l'excitation. Aspirant à pleins poumons ce parfum de paradis, Eric entrouvre ses lèvres et passe sa langue excitée le long du buste de Xavier. Tout d'abord de bas en haut, puis de haut en bas. Lorsque son menton rencontre la surface drue du bas ventre du jeune homme, il se laisse glisser hors du canapé, suffisamment pour que le sexe en érection de Xavier se cogne contre son visage. D'une main experte, Eric joue alors avec les testicules de son amant, les malaxant doucement avec de les ramener vers sa bouche avide. Avec assurance, il les englobe presque entièrement entre ses lèvres puis se met à les suçoter comme l'on aurait fait avec une paires de dragées. Gémissant, Xavier lui plaque encore un peu plus le visage contre son sexe gorgé de sang et de plaisir.
Après une poignée de secondes interminables, Xavier remonte le visage à hauteur du sien. Tous deux debout, l'un en face de l'autre. Les mains posées sur ses joues, Xavier incline le visage d'Eric en arrière afin de pouvoir l'embrasser tendrement. Dans l'étreinte, leurs deux membres durs comme le roc se frôlent, provoquant une tempête d'excitation. Puis les jambes tremblotantes, Eric colle son corps contre le sien, empoignant à pleine main le sexe de Xavier alors que ce dernier, doucement, commence déjà à se frayer un chemin vers ses fesses...

< Putain, mais c'est pas du tout le profil ! >

La tentacule abdominale entoure la carapace avec délicatesse alors que Xarxx le Darxien lâche une flopée de phéromones afin de, comme on pourrait dire, détendre l'atmosphère. La réussite de l'opération est totale car déjà, le sexe de la femelle Phlogienne s'entrouvre, faisant comme une brèche dans la carapace. Xarxx en profite pour faire glisser dans l'antre sa trompe gluante de lubrifiant naturel alors que dans la savane artificielle du vaisseau retentissent les cris supersoniques de plaisir de la Phlogienne.
Xarxx n'a jamais vu cette femelle avant ce soir ? Mais qu'importe ? Plus rien. Surtout lorsque le sexe de la Phlogienne se referme élégamment sur la trompe de Xarxx, le branlant fermement à l'aide de ses six paires de lèvres...

< Et merde trop loin ! Mais concentre-toi bordel ! >

L'intérieur de la pièce est en ruine. De la poussière danse dans les rares rayons de lune qui passent au travers des vieux murs décrépits.
L'homme pousse des gémissements d'animaux alors qu'il s'active sur... avec... il ne sait pas son nom, il ne lui a pas demandé. Mais à aucun moment elle n'a donné l'impression de vouloir lui dire qui elle était. Tout ce qu'elle voulait c'était se faire sauter. Sans aucun doute possible.
L'homme passe ses deux grosses mains calleuses sur la poitrine froide de la jeune femme. Puis il accélère le mouvement de va et vient à l'intérieur de son vagin aussi sec et raide qu'un tuyau en acier. Et c'est justement ça qui l'excite.
Alors qu'il sent l'orgasme monté en lui, il se penche sur le corps de ce coup d'un soir, puis étale sur son visage tuméfié tout le sang qu'il a sur les mains.
Avant de la tuer, il lui a arraché les yeux.

< Bien... >

_ Commissaire Gordon, c'est bon je l'ai trouvé ! Il se trouve à Redemption Alley dans le théâtre abandonné.

Dans son dos, plongé dans la pénombre de la pièce, se fondant dans l'obscurité à tel point que l'on eu pu croire qu'il était l'obscurité, une forme sembla frémir. De cette masse obscure s'extirpa un son, soupir grave venu des profondeurs d'un être qui en a tellement vu, qui en a trop vu, mais qui pourtant ne s'y fera jamais. Puis un bruissement de cape, la fenêtre qui claqua et enfin, le silence.

Gordon passa une éponge humide sur son front, soupira à son tour puis s'écroula littéralement sur sa chaise. Dans le bureau du commissaire, un vieux ventilateur qui mériterait de prendre sa retraite tentait vainement d'imposer un peu de fraîcheur dans un concerto de cliquetis épouvantable. Mais c'était un été à faire péter les thermomètres. Un été qui échauffait les esprits les plus endurcis, un été éprouvant.
Puis le commissaire fini par prendre la parole, et sa voix était dure, fatiguée, lasse :

- Je me pose une question petit...

Mais le jeune homme, épuisé par l'effort qu'il venait de fournir, ne pu trouver la force de dire quoi que ce soit.
Se contentant de ce silence comme seule réponse, Gordon continua :

- Comment un monstre qui a torturé, assassiné puis violé près de 180 femmes peut-il encore trouver le moyen de dormir sur ses deux oreilles... et de rêver ?!

Il n'y a pas de mots pour décrire ce genre de choses. Il n'y en a jamais eu. Et comme pour donner corps à cette atroce vérité, le silence s'imposa définitivement dans le bureau du commissaire.
Ne restait plus que le bruit obsédant du ventilateur, et l'écho des âmes impuissantes.






Et hop, :bye:

FredGri
16/07/2008, 00h36
Pour ce qui est de mon texte...
Je n'avais simplement pas envie de faire une redite mais si tu penses que je peux lemettre ici, pourquoi pas

Super "homme", le retour

Depuis le temps qu'il est dans le tiroir d'Anna langue, il ne se rend plus trop compte du temps qui passe, des secondes qui s'écoulent, à peine lui reste t-il quelques envies (et encore !).
Dick n'est plus trop sur de vouloir continuer à vivre comme ça, enfermé les trois quart du temps, à jouer ce jeu de l'apparence, avec son petit cœur qui vibre à la commande, il s'élance la tête la première guidé par la belle quand elle le souhaite, lui obéissant au doigt et à l'œil. C'est le plaisir qu'il insuffle, cette admiration qu'il suscite qui l'aident à tenir bon mais le temps se fait long, fatiguant.
Tout ça finit par le lasser, la commode est de plus en plus étroite, son latex se décolore et le rouge à lèvre de plus en plus difficile à effacer. Diantre.
Une vie de plaisir, qu'ils disaient.
Comment a-t-il pu s'imaginer que cela cacherait une vie aussi monotone, loin des galipettes de sa jeunesse, de ses exploits anonymes, du temps ou il batifolait avec ses amis entre les cassettes en promo, entre les tubes de vaseline. C'était la bonne époque, les gens entraient timidement, le prenaient doucement, commençaient à saliver mais le reposaient sans se poser de question, en se retournant l'air de rien. Dick avait adoré cette période, ses moments où il demeurait un fantasme, un idéal qui les faisait tous rêver, il était ce super « homme » qui n'existait que dans un monde caché entre les paupières mi-closes et ce petit râle qui s'éternisait à chaque fois !
Et il y avait ces nuits, ces aventures, ces batailles en corps à corps… Mais chuuuuuuuuuut !

Une nuit, entre les doigts d'Anna, lorsqu'elle le pressa, le retourna et le reposa en tremblant dans son tiroir, Dick essuya une larme qui perlait, il se dit qu'il devait revenir vers cette vie qu'il avait laissée derrière lui, il devait ranimer ce rêve, retrouver cette force qu'il inspirait, et échapper à ce quotidien morose.
Ses exploits reviendraient en force dans les annales, il se sentit frétiller.
Il laissa donc tomber son petit coin, ses amis en caoutchouc, ses camarades boules en acier. Sur le moment il ne put s'empêcher d'admettre que tout ça était bien confortable, que ce qui le liait avec Anna, ces moments ensemble, unie dans une étrange étreinte, ce contact lui manquerait mais il lui fallait prendre son envol maintenant, enfin !
Certes il était le capitaine de l'équipe de « Base » Ball de l'appart' mais il fallait être volontaire, pour une fois, et lâcher tout ça !

Il se glissa, lentement et disparut dans la nuit, tout à sa nouvelle vie, là-bas dans la grande ville, de nouveaux espoirs.

Que laissait-il derrière lui ?

Un sourire extatique.
Une boite rectangulaire avec marqué « Mammouth Dick » dessus.
Une collection en perte de vitesse.
Encore un vague écho, BRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR
Mais surtout…
… surtout, des rêves, des petites bulles oniriques qui s'élèvent doucement…

Dick, dès son arrivée en ville, dut rapidement se résoudre à trouver un boulot, c'est bien beau d'avoir des projets, encore faut-il aussi gagner sa vie, se trouver un coin ou se poser et essayer d'établir un plan d'action. Il avait tellement à donner, tant de vibrations à communiquer, dès que les foules apprendraient son retour, elles accourraient, jambes aux cou.
Grâce à certaines « connaissances », il se trouva très vite un emploi au magazine « Adult treasure » sous le pseudo de Dark Pen et confié à la journaliste Louise Laine sous un quelconque prétexte fallacieux (« un cadeau d'anniversaire de la part du patron, Pierre Blanc », « Un test à faire »).
Louise avait l'habitude des sempiternelles tentatives de son redac' chef, elle ouvrit son tiroir, repoussa les emballages allu' et fourra le « cadeau » bien au fond, en gloussant, le jugeant déjà trop petit et insignifiant.
Ah les femmes !

Mais c'était parfait pour Dick, une très bonne couverture. Une totale liberté et la possibilité d'entrer de front au creux de son projet…

Le lendemain, quelque part sur l'Holmes avenue, une jeune fille lève le doigt vers le ciel et crie, en écarquillant les yeux:
« - N'est-ce pas un avion ?
- Non, c'est un oiseau !
- Je pense plutôt qu'il s'agit de Super « Homme !
- Vous voulez dire LE Super « Homme » ? Celui qui a disparut il y a des années ? »

Car il est là le secret de Dick.
Sous une façade inoffensive se cache une puissance incroyable, alimentée par deux piles de 1,5 v et la possibilité de régler les vitesses. Dick ne se borne donc plus à n'être qu'un vulgaire presse papier, un rouleau à pâtissier ou je ne sais quel autre postiche coincée dans un jeans ! Il est ce super être qui fascine les foules, le monolithique Super « Homme », pourfendeur de « petits bateaux », celui qui a fait découvrir les parfums fraise et réglisse, qui a envoûté ses fans avec sa version remixée de « Annie aime les sucettes ».
Elles se sont battues pour venir l'admirer à travers la vitre blindée de sa « citadelle de la solitude », dans la galerie marchande de l'Alban House. Quelle formidable idée que cette citadelle ! Quel symbole aussi ! Ca avait été son refuge dès le début, ou il se précipitait chaque fois que la boutique fermait (et elle fermait souvent), il s'y changeait, revêtait son collier de cuir crénelé, se dessinait un petit S sur le torse et s'envolait entre les gratte-ciels.
Il avait traversé nombre d'obstacles, acculé nombre d'adversaires qui finissaient forcément par courber l'échine et s'abandonner, recroquevillés par terre.

Dès le retour de Dick, Louise n'eut d'autres objectifs que d'avoir le privilège d'avoir un entretien privé avec Super « Homme », elle serait ainsi la première à pouvoir connaître les raisons de cette longue absence et d'étreindre ce corps vigoureusement revenu à « la vie ».
Toute à ses espoirs elle ne fit plus vraiment attention à Dick, à peine se confiait-elle à lui dans la pénombre d'un cagibi en lui murmurant doucement « Oh, Supeeeeeeeeeeeer » ! Bien que se plaisant bien dans cette situation ou personne ne faisait vraiment attention à lui, Dick finit par se demander ce qu'il pourrait faire pour contenter davantage Louise, pourquoi se prenait-elle tellement à fantasmer sur cette image de catalogue, sur ces veines et cette extrémité ?
Elle voulait voir Super, alors elle le verrait, en latex et en pile.
Le soir même elle trouva un petit mot.
« Ce soir, je serais là, tout à vous »
Elle garda le morceau de papier dans son corsage toute la journée sans rien dire et vers 20h commença à réfléchir à l'ambiance de son appartement.
Couleurs ouatées.
Barry White en fond sonore.
Un rideau qui voltige.
« Hello ! »
« Oh »
« Vous vouliez savoir ? »
Elle demanda
Testa
Fit Oh
Ah…
… quand même
Ouah
Effleura sa joue gauche avec son genou en fixant ce talon haut délicatement recouvert de velour vert foncé.
Vitesse 1, puis 2 et finalement… 3

A 4h du matin, elle s'endormit et Super s'envola, redevint Dick et retrouva le rouleau de scotch et les trombones dans un tiroir, dixième étage.
Un sourire aux lèvres.

Le dernier numéro de « Adult treasure » se vit agrémenté d'une superbe couverture représentant le super héros en plein ciel, et d'un dossier complet avec interview, évaluation et capacité de Super « Homme », nouvelle monture.
Ca y est, c'était sérieux. Dick, bien tardivement, en vint à se demander ce qu'il adviendrait dorénavant !
Les jours qui suivirent furent des jours particulièrement chargés, il lui fallut intervenir dans nombre de couples, dans nombre de foyer de veuves ou de célibataires endurcies.
Qu'avait le monde actuel ?
Rêvait-on encore à dimension humaine ?
De plus en plus les limites qu'il repoussait s'étiraient, les axes de prospection variaient et malgré sa taille et son diamètre il se vit ouvrir de nouveaux horizons qu'il n'avait jamais exploré jusque là !
Loin de vraiment résoudre le problème, Dick se rendit compte qu'il venait, au contraire, de créer un véritable phénomène, que les gens devenaient de plus en plus exigeants, que son statut de héros se transformait progressivement en celui de véritable « Dieu ».
Que se passait-il ?
Etait-ce une manœuvre de son ennemi juré Latex Lutteur ?
Qu'avait-il encore goupillé ?
Non qu'il ait envie de se plaindre complètement de la situation, ce qu'elle signifiait plus profondément commençait à le travailler. S'agissait-il d'une vraie crise ? Les héros musclés, le corps huilé, avaient-ils mutés, se réduisant à leur fonction minimale ?
L'alibi idéal !
L'amant privé !

Alors Oui il avait retrouvé dans cette nouvelle renaissance une nouvelle vigueur, un nouveau pouvoir mais il se sentit quelque peu dépassé par l'enthousiasme hystérique qu'il provoquait. Partout on le saisissait, on l'actionnait et on gloussait.
Il finit par aller retrouver Latex dans ses bureaux, au sommet de la Lutteur's tower. Ce dernier regarda, ricanant, son adversaire de toujours, et tandis que Dick se rapprochait il tendit deux piles Alcaline.
Argh, le traître !
La seule faiblesse de Dick.
Déjà il se sent faillir.
Le noir qui s'épaissit.
Et une voix familière.
Louise ! Que fait-elle ici ?
Quand il revient progressivement à lui, il voit Latex recouvrant négligemment une borne d'incendie en bas, dans la rue. Louise à ses côtés, racontant à la police comment elle avait réussi à maîtriser la crapule.
Qu'elle était belle.
Dick se releva, gonfla son torse et du haut de sa grande taille rejoignit la belle journaliste et, la regardant, lui chuchota…

« La prochaine tournée est pour moi, bien sur »

Il lui arrive encore de regarder Louise du coin de l'œil, au bureau, elle ne sait toujours pas son secret. Lui qui rêvait d'une vie moins monotone, que pouvait-il espérer d'autres ?
Le jour, il demeurait le fade Dick qui occupait quelques pauses sandwich le midi, puis, le soir et le week-end, il redevenait Super « Homme », il allait secourir la veuve et l'orpheline, l'ami des cœurs solitaires, des acrobates et des amatrices de lubrifiant vert pomme.

Plus rapide qu'une balle.
Il ne manque aucune « cible »
Le voilà de retour dans les annales.
Le grand, le monumental, le fier…


Et maintenant le rouge à lèvres n'était plus indélébile !
Quelle aventure !

Deadpoule
16/07/2008, 00h39
Et tu sais tout le bien que j'en pense ^^

RDB63
16/07/2008, 09h59
Et tu sais tout le bien que j'en pense ^^

très beau et bon texte, deadpoule ! respect ! bravo !

Deadpoule
16/07/2008, 10h13
Merci ^^ Tu es la première personne qui la lit ;)

Steuf !
16/07/2008, 10h20
Promis je lirais tout ! (pour le moment je n'ai lu que celui de Hips !) et ptet ben que je vais en poster un moi-même (tout est dans le ptet ben)

HiPs!
16/07/2008, 10h28
DP (oui, je trouve cet acronyme bien dans le ton du défi, non?...), ton principe du zapping me plait beaucoup. Des références, en veux-tu en voilà, et même à tes colistiers..., juste, ça aurait été drôle qu'on puisse avoir un aperçu des rêves d'un green lantern ou d'un J'onn J'onzz mais c'est pour chipoter. J'ai eu un filet d'excitation.

Deadpoule
16/07/2008, 10h57
DP (oui, je trouve cet acronyme bien dans le ton du défi, non?...)

:D

Eh oui, il fallait que quelqu'un le fasse (en premier ? ^^)

Des références, en veux-tu en voilà, et même à tes colistiers...,

Salaud ! J'ai du vérifier dans google ce que voulait dire "colistier" :ouf: Oui, étant donné que y'a pas de gagnants aux défis d'écritures, je me permet de rendre hommage à mes comparses ^^

juste, ça aurait été drôle qu'on puisse avoir un aperçu des rêves d'un green lantern ou d'un J'onn J'onzz mais c'est pour chipoter.

Pour ce qui est d'une scène de sexe avec Green Lantern... arf, songer à ce qu'il pourrait faire avec son anneau me laisse songeur:luv: Ceci dit, J'onn ne tiendrait pas longtemps et se consumerait sur place tellement la soirée serait torride. La base Lunaire n'aurait jamais aussi bien porté son nom... :ouf: :D
Mais te plaint pas, Eric et Xavier, merde ! J'en ai presque honte ^^

J'ai eu un filet d'excitation.
Merde, rien qu'un filet ?? :flex: Je savais que j'aurais du faire plus de descriptions (les fringues, les odeurs, tout ça ^^) Le tout maintenant est de savoir quelle partie a été l'élément déclencheur de ce filet :)

Tout cas, merci d'avoir lu ^^

Hilarion
16/07/2008, 11h07
Un point pour Constantine! :D

Un point pour toi aussi! Excellent texte à l'athmosphère Aliasso-powersienne envoutante!;)

Oui, j'aime les comparaisons et les réferences...

Et donc, quel est le plan machiavelique de The Only pour la domination sans partage de la pissotière du Grozny?:D

Hilarion
16/07/2008, 11h20
Merci ^^ Tu es la première personne qui la lit ;)

Je viens de lire ton oeuvre! Bravo pour toutes ces atmosphères variées et l'articulation sans faille du récit. Sexy sans être trash, en plus!

Belle description de "l'ombre" dans le bureau de Gordon. Tu as vraiment une belle plume, si j'ose dire!;)

Steuf !
16/07/2008, 17h25
Allez, je vous offre moi aussi la possibilité de me lapider en place publique...



800 Kilomètres aujourd’hui… Il aurait pu faire les boutiques dans les rues de Londres et flâner en écoutant les bateleurs de Piccadilly Circus, il aurait pu manger un bon plat de pâtes à Rome, assister à une corrida à Madrid… au lieu de çà, il n’avait vu que des péages d’autoroute, traversé des zone industrielles, chargé et déchargé des carcasses de bœuf toute la journée. Cela faisait longtemps maintenant qu’il tenait bon à ce rythme. Hormis son travail, sa vie sociale est familiale était tombée en ruine ces derniers mois. Madame préférait les bras d’un homme aux horaires fixes, et son couple ne tenait encore que pour ne pas traumatiser des enfants dont il ne connaissait rien. Il avait fait l’erreur de croire qu’il remplirait ses obligations familiale en ramenant le plus d’argent possible au foyer, mais aujourd’hui il n’était plus qu’une sorte de généreux bienfaiteur à qui l’on offrait une nuit de sexe (le mot amour ne correspondait plus depuis longtemps) et un cendrier « je t’aime papa » en pâte à sel une fois par an. Mais il n’avait aucune envie de penser à cela, sa seule ambition du soir était de s’assommer avec une demi douzaine de bières et dormir dans un vrai lit. C’est ainsi qu’il décida de s’arrêter dans ce petit relais routier sur une aire avant Tarbes.

L’endroit semblait propre mais sans aucune personnalité. La patronne au bar le salua d’un geste de la tête, un vieux VRP terminait laconiquement son dessert à l’une des rares tables et deux gros routiers discutaient bruyamment de leurs conditions de travail au bar. Comme il n’avait pas faim, il commanda une pression et s’installa au comptoir. Il en profita pour réserver une chambre, sachant très bien qu’au bout de quelques bières, il n’aurait plus le courage de se lancer dans une conversation avec la patronne.

Au fond de la pièce, il n’avait pas remarqué en arrivant une femme blonde assise sur l’unique banquette. Dès le moment où il la vit, il ne pût plus la quitter du regard. Elle n’était pas belle, mais pris à part, chaque partie de son corps lui inspirait des pensées qu’il aurait refoulées en temps normal : Sa bouche qui semblait trop charnue au premier abord lui inspirait un magnifique écrin pour son sexe qui s’était déjà gorgé d’excitation, ses deux seins énormes tombaient lourdement mais lui faisait ressentir une envie irrépressible d’y épancher sa soif, et ses yeux enfin, n’étaient pas spécialement mis en valeur par un quelconque artifice, mais il pouvait y lire tout le vice et la lubricité qu’il ressentait en lui-même à ce moment précis. La patronne déposa un verre et sa clef devant lui, mais il n’y porta aucune attention.

La femme se leva de sa banquette et approcha lentement de lui. Dans un battement de paupière, ses vêtements avaient disparus. Il pouvait enfin la voir dans son ensemble : Ses hanches larges, ses fesses énormes, et son pubis généreux semblaient l’appeler à chacun de ses pas. Tout son être avait faim de cette chair obscène qui s’étalait devant lui. Il se rendit compte que lui aussi était nu maintenant, mais personne à part lui et cette créature qui avançait d’un pas à la fois lourd et sensuel ne semblait le remarquer. Son érection était déjà douloureuse lorsqu’elle arriva face à lui et, sans un mot, la femme prit son phallus entre ses mains et commença à le masser lentement.

C’en était déjà trop pour lui, il grogna et éjacula entre les mains de la Venus qui, un air de défi dans le regard, porta la semence à sa bouche et n’en perdit aucune goutte. Cette vision suffit à relancer l’excitation de sa proie, et elle se mit à genoux pour prendre son sexe à la bouche et le sucer sans aucune retenue. L’homme n’avait jamais ressenti de telles sensations lors d’une fellation : sa langue sur son gland rappelait la caresse d’un drap de soie mais le rythme des ses allers et venues lui procurait une fièvre intense. Il vint encore une fois mais la femme ne sembla pas s’en préoccuper. Elle continuait son ouvrage en gardant la même verve jusqu’à ce qu’une troisième giclée de plaisir inonda sa bouche.

Elle se leva, prit une chaise à côté d’elle et s’y positionna afin de présenter son arrière-train. L’homme qui n’avait rien perdu de son érection prit chaque fesse d’une poignée franche et s’inséra dans son vagin béant. Là encore ce fut un tonnerre de sensations contradictoires : la douleur que son sexe en érection lui procurait se mélangeait à la douceur des parois de cet orifice chaud et humide. Il accéléra encore le rythme de ses coups de hanches pour exploser encore une fois dans une éjaculation douloureuse mais salvatrice.

Plus rien ne comptait maintenant que sa quête de plaisir. Autour d’eux le temps semblait s’être arrêté, personne ne semblait remarquer cette orgie monstrueuse avec cette créature obscène. Il ne voulait plus arrêter ses va-et-vient frénétiques dans ce sexe ruisselant de cyprine, de foutre et de sang lorsque soudain, la femelle stoppa les mouvements pour guider le phallus rubicond vers son anus qui semblait étroit et terriblement aride. L’homme y pénétra sans aucune difficulté, mais dès son entrée la douleur sembla décupler encore. Malgré cela, il ne put s’empêcher d’expulser une autre rasade de sang entre les fesses de cet amas de chair vicieuse.

Cela faisait vingt minutes que le routier était là et il n’avait pas encore touché à son verre. Il se tenait droit comme un piquet face à son verre, et c’est lorsque ses yeux commencèrent à révulser que la patronne du relais se décida à l’approcher pour voir si quelque chose n’allait pas. Elle lui tapota l’épaule avec délicatesse et l’homme s’écroula de son tabouret, raide mort. Elle vit que l’entrejambe de son pantalon ruisselait de sang.

Quand les secours arrivèrent sur les lieux, personne ne put donner une quelconque information pour comprendre ce qui s’était passé. Ni le VRP, ni les deux routiers présents au moment du drame n’avaient rien remarqué. La patronne, elle, semblait encore un peu trop secouée pour témoigner de quoi que ce soit. Il fallait la comprendre, c’était la troisième fois qu’un « accident » comme celui-ci se produisait dans son établissement. Cela commençait à faire parler dans le coin, le « Relais de Lespugue » commençait à avoir une drôle de réputation dans la région…

RDB63
16/07/2008, 17h41
wah ! steuf !
je reste sans voix...
mon dieu ! que de cochoncetés ! petit canaillou !
qui eût cru qu'en cet être innocent sommeillait pareille lubricité ?

Althéa
16/07/2008, 18h20
Allez, je vous offre moi aussi la possibilité de me lapider en place publique...



800 Kilomètres aujourd’hui… Il aurait pu faire les boutiques dans les rues de Londres et flâner en écoutant les bateleurs de Piccadilly Circus, il aurait pu manger un bon plat de pâtes à Rome, assister à une corrida à Madrid… au lieu de çà, il n’avait vu que des péages d’autoroute, traversé des zone industrielles, chargé et déchargé des carcasses de bœuf toute la journée. Cela faisait longtemps maintenant qu’il tenait bon à ce rythme. Hormis son travail, sa vie sociale est familiale était tombée en ruine ces derniers mois. Madame préférait les bras d’un homme aux horaires fixes, et son couple ne tenait encore que pour ne pas traumatiser des enfants dont il ne connaissait rien. Il avait fait l’erreur de croire qu’il remplirait ses obligations familiale en ramenant le plus d’argent possible au foyer, mais aujourd’hui il n’était plus qu’une sorte de généreux bienfaiteur à qui l’on offrait une nuit de sexe (le mot amour ne correspondait plus depuis longtemps) et un cendrier « je t’aime papa » en pâte à sel une fois par an. Mais il n’avait aucune envie de penser à cela, sa seule ambition du soir était de s’assommer avec une demi douzaine de bières et dormir dans un vrai lit. C’est ainsi qu’il décida de s’arrêter dans ce petit relais routier sur une aire avant Tarbes.

L’endroit semblait propre mais sans aucune personnalité. La patronne au bar le salua d’un geste de la tête, un vieux VRP terminait laconiquement son dessert à l’une des rares tables et deux gros routiers discutaient bruyamment de leurs conditions de travail au bar. Comme il n’avait pas faim, il commanda une pression et s’installa au comptoir. Il en profita pour réserver une chambre, sachant très bien qu’au bout de quelques bières, il n’aurait plus le courage de se lancer dans une conversation avec la patronne.

Au fond de la pièce, il n’avait pas remarqué en arrivant une femme blonde assise sur l’unique banquette. Dès le moment où il la vit, il ne pût plus la quitter du regard. Elle n’était pas belle, mais pris à part, chaque partie de son corps lui inspirait des pensées qu’il aurait refoulées en temps normal : Sa bouche qui semblait trop charnue au premier abord lui inspirait un magnifique écrin pour son sexe qui s’était déjà gorgé d’excitation, ses deux seins énormes tombaient lourdement mais lui faisait ressentir une envie irrépressible d’y épancher sa soif, et ses yeux enfin, n’étaient pas spécialement mis en valeur par un quelconque artifice, mais il pouvait y lire tout le vice et la lubricité qu’il ressentait en lui-même à ce moment précis. La patronne déposa un verre et sa clef devant lui, mais il n’y porta aucune attention.

La femme se leva de sa banquette et approcha lentement de lui. Dans un battement de paupière, ses vêtements avaient disparus. Il pouvait enfin la voir dans son ensemble : Ses hanches larges, ses fesses énormes, et son pubis généreux semblaient l’appeler à chacun de ses pas. Tout son être avait faim de cette chair obscène qui s’étalait devant lui. Il se rendit compte que lui aussi était nu maintenant, mais personne à part lui et cette créature qui avançait d’un pas à la fois lourd et sensuel ne semblait le remarquer. Son érection était déjà douloureuse lorsqu’elle arriva face à lui et, sans un mot, la femme prit son phallus entre ses mains et commença à le masser lentement.

C’en était déjà trop pour lui, il grogna et éjacula entre les mains de la Venus qui, un air de défi dans le regard, porta la semence à sa bouche et n’en perdit aucune goutte. Cette vision suffit à relancer l’excitation de sa proie, et elle se mit à genoux pour prendre son sexe à la bouche et le sucer sans aucune retenue. L’homme n’avait jamais ressenti de telles sensations lors d’une fellation : sa langue sur son gland rappelait la caresse d’un drap de soie mais le rythme des ses allers et venues lui procurait une fièvre intense. Il vint encore une fois mais la femme ne sembla pas s’en préoccuper. Elle continuait son ouvrage en gardant la même verve jusqu’à ce qu’une troisième giclée de plaisir inonda sa bouche.

Elle se leva, prit une chaise à côté d’elle et s’y positionna afin de présenter son arrière-train. L’homme qui n’avait rien perdu de son érection prit chaque fesse d’une poignée franche et s’inséra dans son vagin béant. Là encore ce fut un tonnerre de sensations contradictoires : la douleur que son sexe en érection lui procurait se mélangeait à la douceur des parois de cet orifice chaud et humide. Il accéléra encore le rythme de ses coups de hanches pour exploser encore une fois dans une éjaculation douloureuse mais salvatrice.

Plus rien ne comptait maintenant que sa quête de plaisir. Autour d’eux le temps semblait s’être arrêté, personne ne semblait remarquer cette orgie monstrueuse avec cette créature obscène. Il ne voulait plus arrêter ses va-et-vient frénétiques dans ce sexe ruisselant de cyprine, de foutre et de sang lorsque soudain, la femelle stoppa les mouvements pour guider le phallus rubicond vers son anus qui semblait étroit et terriblement aride. L’homme y pénétra sans aucune difficulté, mais dès son entrée la douleur sembla décupler encore. Malgré cela, il ne put s’empêcher d’expulser une autre rasade de sang entre les fesses de cet amas de chair vicieuse.

Cela faisait vingt minutes que le routier était là et il n’avait pas encore touché à son verre. Il se tenait droit comme un piquet face à son verre, et c’est lorsque ses yeux commencèrent à révulser que la patronne du relais se décida à l’approcher pour voir si quelque chose n’allait pas. Elle lui tapota l’épaule avec délicatesse et l’homme s’écroula de son tabouret, raide mort. Elle vit que l’entrejambe de son pantalon ruisselait de sang.

Quand les secours arrivèrent sur les lieux, personne ne put donner une quelconque information pour comprendre ce qui s’était passé. Ni le VRP, ni les deux routiers présents au moment du drame n’avaient rien remarqué. La patronne, elle, semblait encore un peu trop secouée pour témoigner de quoi que ce soit. Il fallait la comprendre, c’était la troisième fois qu’un « accident » comme celui-ci se produisait dans son établissement. Cela commençait à faire parler dans le coin, le « Relais de Lespugue » commençait à avoir une drôle de réputation dans la région…


Ron Jeremy approved :lol:
Le plus objectivement du monde bravo mon :buzz: j'aime beaucoup ton style.

Deadpoule
16/07/2008, 23h27
Après être allé voir qui était ce Ron Jeremy sur Wiki j'ai bien rigolé ^^ Merci Althéa :)
Sinon, bah texte exemplaire que voilà mon cher Steuf ! Diantre ce que ces textes érotiques à caractère super-héroique tournent vite au Tales From The Crypt ici bas :) Fallait pas les inviter !
Sinon, bah j'en reste encore tout tourboulonné, et mon "objet" aussi ;)

Pour ce qui est des messages qui ornent maintenant mon bill-board, j'en remercie les auteurs, ça fait chaud au coeur !
Donc heu... merci.
Et Halnawulf, mes plumes te saluent et te remercient ;)

Althéa
17/07/2008, 12h58
Diantre ce que ces textes érotiques à caractère super-héroique tournent vite au Tales From The Crypt ici bas :) Fallait pas les inviter !


Bon maintenant je vais me refaire le texte de Steuf en ayant l'image de Michel Muller en tête ça va être du propre, ha bravo Deadpoule ! :D

gorlab
17/07/2008, 13h20
Après être allé voir qui était ce Ron Jeremy sur Wiki j'ai bien rigolé ^^ Merci Althéa :)

Pfff...Monsieur ne connait pas ces classiques...:beu:

Ben Wawe
17/07/2008, 13h45
Bravo à tout le monde : chacun arrive à trouver le petit quelque chose, la petite piste à explorer pour faire différent et sortir quelque chose de très bien. Je suis vraiment impressionné, et je me demande de plus en plus quand je parviendrai à écrire quelque chose sur le sujet...
Enfin, félicitations à tous. ;)

Hilarion
17/07/2008, 14h36
Encore un texte différent par Steuf!

Bon style, récit fluide et final surprenant et terrifiant! Une réussite, bravo! :clap:

Ce mois, le thème attire de nouveaux particpants tout à fait interessants! Ca fait plaisir, du sang neuf.

RDB63
17/07/2008, 14h57
Encore un texte différent par Steuf!

Bon style, récit fluide et final surprenant et terrifiant! Une réussite, bravo! :clap:

Ce mois, le thème attire de nouveaux particpants tout à fait interessants! Ca fait plaisir, du sang neuf.

une question tte con, mais qui décide du thème du défi du mois ? toi, hanawulf ? ou alors n'importe qui peut proposer une idée ?
et une autre en passant : sait-on déjà quel sera le thème du prochain défi ?

HiPs!
17/07/2008, 15h07
Les défis, le thème du mois (http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=24935)

Hilarion
17/07/2008, 15h12
une question tte con, mais qui décide du thème du défi du mois ? toi, hanawulf ? ou alors n'importe qui peut proposer une idée ?
et une autre en passant : sait-on déjà quel sera le thème du prochain défi ?

Les défis, le thème du mois (http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=24935)

Toute proposition est bienvenue. On discute, on vote si nécessaire. Le mois de juillet en aout devrait être sur une grosse baston entre super-héros! De l'épique, quoi!

RDB63
17/07/2008, 15h19
Toute proposition est bienvenue. On discute, on vote si nécessaire. Le mois de juillet en aout devrait être sur une grosse baston entre super-héros! De l'épique, quoi!

ok, merci. j'essaierai d'éviter un réglement de comptes entre krees et skrulls mineurs cette fois:D!

Deadpoule
17/07/2008, 16h28
Bravo à tout le monde : chacun arrive à trouver le petit quelque chose, la petite piste à explorer pour faire différent et sortir quelque chose de très bien. Je suis vraiment impressionné, et je me demande de plus en plus quand je parviendrai à écrire quelque chose sur le sujet...
Enfin, félicitations à tous. ;)


Pense à tes fantasmes, tes anciens souvenirs humides de collégiens, toussa... et gratte ;)

doop
17/07/2008, 16h32
gratte gratte, tripote plutot :D :D :D

Virgule
17/07/2008, 22h01
je vais essayer de pondre un truc moi avant de partir en vacances....

RDB63
17/07/2008, 23h37
je voulais juste prévenir que j'ai effacé ts mes textes de ce topic. pardon à ceux que j'ai pu choquer. pardon au modo qui a dû me réécrire. pardon à ceux qui n'avaient pas lu - mais ils ne perdent rien. pardon.

gorlab
17/07/2008, 23h46
M'enfin !! pourquoi ??!

grogramane
18/07/2008, 00h00
son texte
a du lever trop de polemique
entre autre

tu sais RDB63 c'est pas parce que j'ai ecris un texte sur une vampire succube que j'en suis une;)

gorlab
18/07/2008, 00h12
Un tempête dans un verre d'eau, rien de plus.

grogramane
18/07/2008, 00h15
ça depends...si tu est une fourmis sur un glaçon dans ce verre d'eau...

gorlab
18/07/2008, 00h18
nan, juste un type qui a soif....

Steuf !
18/07/2008, 00h28
je voulais juste prévenir que j'ai effacé ts mes textes de ce topic. pardon à ceux que j'ai pu choquer. pardon au modo qui a dû me réécrire. pardon à ceux qui n'avaient pas lu - mais ils ne perdent rien. pardon.

Bon, ben pas eu le temps de lire ton texte, c'est balot...

gillesC
18/07/2008, 10h23
je voulais juste prévenir que j'ai effacé ts mes textes de ce topic. pardon à ceux que j'ai pu choquer. pardon au modo qui a dû me réécrire. pardon à ceux qui n'avaient pas lu - mais ils ne perdent rien. pardon.

On dirait Wanted, ze moovie. :D

Thoor
18/07/2008, 11h47
Bon , en désespoir de cause je vais vous livré mon texte.

Comme je n'arrive à rien, je suis partis sur un HAIKU.

Mains noires, seins blancs
jeunes rougissants, tremblants
fin des vacances.


Je me rend de ce pas en salle de flagelation:fouet:

Virgule
18/07/2008, 11h49
Je vois qu'on l'aime bien mon smiley fouet ^^

Deadpoule
18/07/2008, 12h15
Mains noires, seins blancs
jeunes rougissants, tremblants
fin des vacances.


Ils sont où les super-pouvoirs ? :)

FredGri
18/07/2008, 12h21
Maisn noires sur seins blancs ça peut passer pour un super pouvoirs !!!! ;-)))))

FredGri
18/07/2008, 12h27
Allez, je vous offre moi aussi la possibilité de me lapider en place publique...
[/SPOILER]

Je me suis dit que je devais quand même aller lire les autres aussi.
Ton texte est vraiment très bon, très bien rythmé et aéré, on n'en lâche pas une ligne. Par contre le dernier paragraphe nous laisse un peu sur notre faim, dommage. Mais encore une fois bravo !!!

FredGri
18/07/2008, 12h52
L’onde était transparente ainsi qu’au plus beau jour.

Ton texte est sympa, complètement pris par "l'action" opn se laisse tout aussi facilement surprendre par la fin. En plus je commençais à me dire que tu devenais de plus en plus explicite... :-)))


Catalogue des Prix d’amour
De mademoiselle Marcelle Lapompe.
(Tarif 2019, annulant tous les précédents)

Je trouve l'idée sympa mais les scènes sont peut-être trop directes, sans subtilité, du coup je suis un peu passé a côté de l'humour du truc :-)))

Le jour où la terre s’est arrêtée

L'idée est vraiment rigolote et on se laisse assez vite prendre au jeu de cette séduction d'ado qui fantasme sur les gros seins de sa collègue de classe :-))) Et la fin fonctionne bien aussi, on espère juste pour lui que malgré la dernière découverte il a eu le temps d'assouvir son dernier plaisir :-))))

Virgule
18/07/2008, 12h54
bon allez brut de décoffrage je l'ai écrit d'une traite ce matin...C'est plus du fan fic qu'autre chose...



Batman reprit conscience. Il n’ouvrit pas les yeux de suite. Il devait d’abord se remémorer où il était. Ses membres semblaient entravés, il était attaché le bras en croix… par quoi ? Corde non… une odeur…végétale… des feuilles bruissants sous le vent… Du lierre.
Ça ne voulait dire qu’une seule chose… Poison Ivy.

-Alors Bat boy ? Réveillé ?

La voix suave de Pamela Lillian Isley confirma ses soupçons… Une voix comme le vent dans les arbres… glissant par vague dan ses oreilles. IL ouvrit les yeux.
Poison Ivy se tenait là devant lui, dans sa tenue verte moulante, ses longs cheveux roux constellés de fleurs tombant en cascades sur ses épaules nues.

A ses cotés se tenait Harley Quinn, la petite amie du Joker.. par intermittence. La jeune fille dans la fleur de l’âge portait son habituel costume d’arlequine, un costume bigarré qui moulait on jeune corps aux formes déjà avantageuses. Elle pointait sur lui un calibre 45 qui semblait déjà un peu trop gros pour elle.

-on le bute alors Ivy ?

Batman essaye de tirer d’un coup sec sur les liens de lierre enserrant ses poignets et le crucifiant.
Le mur végétal frissonna un peu mais ne bougea pas.

Ivy s’approcha de lui lentement, les feuilles de son costume froufroutant doucement à chacun de ses pas.

-Non ma belle.. J’ai besoin de lui vivant…. Pour l’instant.

-Que veux tu Ivy ? J n’ai rien à te donner.

-Oh que si bat boy.

Elle approcha son visage du sien.

-Tu as bien quelque chose que je désire… et que j’aurais.

Elle sortit un petit tube de rouge à lèvres de son costume.

-Tu sais bien bat boy que ceci… est l’arme ultime pour avoir ce que je veux.

Tandis qu’elle se mit à étaler le rouge vif sur ses lèvres, Batman essayait encore de tirer sur ses liens.

Elle rangea son rouge à lèvres et s’approcha du dark knight.

- Que veux tu Ivy ?

Elle sourit, plissant malicieusement les yeux.

-Tu le sauras bien assez tôt…
Elle s’approcha et déposa un léger baiser sur les lèvres pincées de Batman.

-Alors on n’aime pas les rousses ?

-J’ai traité mes lèvres contre ton poison Ivy… ça ne sert à rien… Relâche moi et rends toi ça évitera de finir avec de la violence inutile.

-Je suis d’accord avec toi… la violence est inutile... surtout quand pour ce que je veux…

-On le bute alors si il ne peut pas être charmé non ?

Harvey s’impatientait et arma le gros pistolet, tirant la langue et visant la tête du Dark Knight.

-Non Harley…car je vais avoir ce que je veux…
Elle glissa sa main le long du torse musclé de son prisonnier et descendit rapidement vers sa ceinture.

-Tout d’abord… Enlevons ceci.

Elle dégrafa la ceinture et l’envoya valser à quelques mètres de là sous le regard impuissant de Batman.
Elle s’agenouilla et glissa ses mains dans le collant kevlar.

-Et maintenant une devinette, slip boxer ou caleçon Harley ?

La jeune fille hésitait…

-Je dirais slip.
-slip ?
-slip.

Elle déroula le collant jusqu’aux chevilles découvrant un slip noir.

-we have a winner! déclara Ivy.

Batman essaya encore de tirer sur ses liens. Le lierre se resserrait automatiquement à chacune de ses tentatives.
-inutile bat boy, plus tu essayeras plus les liens se resserreront… relaxe toi maintenant… je ne te veux que du bien…

Elle tira sur le slip et découvrit sa verge pendante.

-Et ce que je veux bat-boy…

Agenouillé elle le regarda par-dessous avec un air décidée, sa bouche carmine entrouverte.

-… c’est ta sève !

Elle prit le sexe en bouche.

Batman frissonna. Il serra la mâchoire. La sensation de la bouche chaude et humide de Ivy sur son sexe était énorme.
Il sentait le moindre coup de langue de la femme le long de son membre qui commençait malgré lui a se gorger de sang.

Il regarda Harley qui semblait hypnotisée Par son amie qui était a genoux et qui faisait onduler sa longue chevelure rousse bouclée et fleurie au fur et a mesure des mouvements de sa bouche le long de la queue du caped crusader.
Batman regarda vers le bas et croisa le regard émeraude de Ivy qui le narguait malicieusement.
Sa bouche rouge arrondie au tour du membre allait et venait avec lenteur.
Batman ferma les yeux.
C’était pire. Ainsi il ressentait encore plus les moindres coups de langue sur sa verge, les baisers emplis de salive qu’elle déposait sur son gland, les petits soupirs qu’elle lâchait en reprenant en bouche… C’était …Intoxicant.

Ivy reprit sa respiration et saisit le membre qui grossissait dans sa main gantée. Elle se mit à le branler doucement.

- Et oui mon beau… tu as peut être protégé tes lèvres mais je sais qu’il y a d’autres endroits vulnérables à mon baiser.

Elle reprit en bouche son gland avec un sourire d’écolière gourmande. Elle le masturbait lentement dans sa bouche, suçotant délicatement son bout.
Batman sentit ses jambes flageolées. Il essaya de bouger pour se dégager mais rien n’y faisait.
Il en restait plus qu’une chose… Se contrôler et résister au plaisir. Se retenir. Il pouvait le faire. Ce n’était qu’une question de volonté malgré le composant chimique de Ivy qu’il sentait courir le long de ses veines et se rependre dans son corps.

De longues minutes suivirent et Ivy devait se rendre à l’évidence.
Malgré ses efforts, même si le membre était gonflé, il ne semblait pas près de la jouissance.
Se relevant, elle eue une moue énervée qui fit vite place à un sourire coquin.

-Bien apparemment monsieur résiste… je sais comment t’amener à craquer bat boy.
Tu n’es qu’un homme et je sais ce qui plait aux hommes.

Batman soupira de soulagement… c’était très dur de résister et le composé continuait de troubler ses sens, multipliant l’effet des hormones et des sensations.

Poison Ivy alla rejoindre Harley qui le tenait toujours en joue.

-Ma belle je vais avoir besoin de toi.

-Comment ça Ivy ?

Sans aucune autre forme d’explication, elle planta ses lèvres sur celles de harley.
Au bout de quelques secondes leurs bouches s’ouvrirent et leurs langues s’entremêlèrent.
Le baiser devient fougueux. Harley abaissa la main et finit par faire tomber le pistolet.

Batman essaya de tirer sur ses liens, arrivant à bouger un peu plus mais le lierre finit par resserrer son étreinte.
Ivy tourna légèrement la tête pour l’entrapercevoir à travers sa chevelure flamboyante. Elle continuait à embrasser Harley, ses mains gantées glissant de sa taille vers ses fesses généreuses.
Harley, les yeux fermés gémissait légèrement tout en caressant le bustier fleuri de Poison.
Cette dernière finit par rompre le baiser laissant Harley la langue sortie et haletante.
Sans un mot, elle ôta ses gants et passa ses mains sur la joue de Harley avant de glisser vers son cou.
Elle fit glisser la longue fermeture éclair dorsale du costume de Quinn puis saisit le haut de son costume qui baillait.
Harley frissonna lorsqu’Ivy tira son costume relevant sa poitrine nue.
Ses seins lourds ne tombaient presque pas.
Le froid de la clairière fit sortir presque immédiatement ses tétons rosés.

-Regarde moi ça. N’est ce pas tout beau ?

Poison Ivy se penchant sur sa compagne de crime et saisit un de ses tétons dans sa bouche.
Harley sursauta légèrement sous la caresse avant de se mettre à gémir de plaisir.
Ivy plaqua son autre main sur le sein de Harley, le malaxant lentement tandis que sa langue couvrait d’une fine couche de salive l’aréole.

-Hmmmm c’est bon n’est ce pas ?

Harley répondit que oui même si Batman pensait que la question lui était adressé.

Il voulait fermer les yeux mais quelque chose l’en empêchait. Il se sentait attirer vers cette scène où Ivy à genoux maintenant, couvrait la poitrine de Quinn de baisers et de caresses.
Les seins de la jeune fille étaient maculés de salive et de marques de baisers rouges, surtout autour de ses mamelons érigés à l’extrême.
Poison glissa une de ses mains vers l’entrejambe de Harley, dégageant ses poils pubiens d’un noir sombre qui contrastaient avec sa peau laiteuse.
Elle glissa immédiatement un doigt puis deux à travers la fente rosée de son sexe humide.
Harley laissa sortir de ses lèvres mordues un long soupir de plaisir au contact des doigts qui exploraient son intimité.
Après quelques vas et viens, Ivy sortit ses doigts et se tourna vers le dark knight.

-Alors bat boy ? tu veux goûter ?

Batman réussit a détourner la tête tandis qu’Ivy suça ses doigts longuement

-Hmmm délicieux tu ne sais pas ce que tu rates…

Mais le sourire d’Ivy s’effaça lorsqu’elle constata que la verge de Batman était toujours certes gonflé mais finalement loin d’être tendue à son maximum.

-Hmmmpf. Je vais finir par croire que tu n’aimes pas les femmes… Peut être est ce là le secret ?

Elle s’approcha lentement laissant Harley s’affaisser derrière elle.

-Peut être que monsieur préfère les hommes hein ? Pourquoi toujours un robin à tes cotés d’ailleurs hein ?

Elle plaça sa main sur sa joue et aussitôt le composé chimique se mit à parcourir le corps du dark knight, remplissant de feu ses veines et courant vers le cerveau à la recherche de souvenirs.
Batman ferma les yeux et essaya de méditer comme Vic Sage lui avait appris afin de ne pas se laisser aller à ses souvenirs… Dick… la jeunesse… orphelin…

Et les souvenirs jaillirent à sa mémoire… les séances d’entraînement avec le jeune homme... Qui entrait à pas timide dans la puberté. Ses séances de sport où la sueur ruisselait sur son torse qui se musclait de plus en plus… et puis les douches au manoir Wayne… voir ce jeune corps ferme se sculpter, s’emplir harmonieusement de muscles, ces fesses rebondies et fermes et l’eau qui coulait le long de ce corps jusqu'à son sexe…. Ces douches comme ces bains de sa jeunesse... Qu’Alfred lui donnait… Ces bains où le majordome consciencieux passait le gant sur son corps….

NON !
Il ne fallait pas !

Batman concentra sa volonté malgré le feu dans ses veines pour calmer tout cela…. Chasser ces pensées.
Il ouvrit les yeux et découvrit qu’Ivy s’était déshabillée. Elle le chevauchait maintenant s’accrochant au lierre près de ses mains entravées.
Depuis combien de temps luttait il ?
Elle haletait, en sueur le regardant a travers ses mèches rousses, triomphante, sa petite poitrine ferme caressant son torse par intermittence a chaque coup de rein qu’elle donnait pour s’empaler sur son sexe. Elle voulait le faire jouir et Batman sut qu’il allait craquer.
Derrière il aperçu Harley, toujours torse nue qui avait repris son pistolet et le tenait en joue tout en essayant de retrouver ses esprits.

Il essaya de tirer sur ses liens et les sentit plus lâche. Etait ce la pression des mains d’Ivy a coté ? Le composé chimique qui décuplant ses hormones le rendait plus fort ?
Il chercha du regard ce qui pouvait l’aider à sortir de ce piége mais hélas rien... Sa ceinture était trop loin.
Et Ivy redoublait d’efforts, agrippée à lui, son sexe prisonnier du sien qui l’aspirait afin de l’amener à se répandre en elle.
Et Batman sut qu’il devait se laisser aller au plaisir, laisser la jouissance monter le long de son sexe.

Ce qu’il fit.

Se laissant aller, il hurla son plaisir ce qui amena Poison Ivy à l’orgasme. Et s’accrocha en hurlant tandis que son vagin enserrait la verge de Batman au bord de la jouissance. Il sentait la sève monter et se décida agir.

En quelques micros secondes l’orgasme qui le frappa combiné à la pression des mains d’Ivy lui permit d’arracher son bras droit qui se dirigea directement vers le visage d’Ivy.
La puissance de la frappe délogea cette dernière du membre sur lequel elle était empalée au moment même où il éjaculait.

Harley, voyant sa patronne tomber, eut à peine le temps de pointer le pistolet que son regard fut attiré par une traînée blanche qui s’élevait et se dirigeait vers elle.
Elle ferma les yeux une demi seconde le temps que la giclée de sperme s’abatte sur son visage.
Lorsqu’elle les rouvrit, ce fut pour découvrir le poing ganté de Batman qui se dirigeait vers elle à toute vitesse.


Debout au milieu des deux jeunes femmes nues et assommées, Batman remonta son pantalon en souriant.

- D’un autre coté c’est pas à Métropolis avec Luthor que j’aurais pu avoir ça.

Virgule
18/07/2008, 14h26
Ceci dit je me demande si il est pas un peu trop heu explicite en fait quand je lis les autres :oups:

FredGri
18/07/2008, 14h42
C'est vrai que ton texte est super explicite, j'aime bien l'idée mais en effet tu en "montres" trop à mon goût !

Virgule
18/07/2008, 14h45
C'est vrai que ton texte est super explicite, j'aime bien l'idée mais en effet tu en "montres" trop à mon goût !

C'est l'effet 'Lost Girls' :huhu:

grogramane
18/07/2008, 15h45
peut etre un peu trop explicite à mon gout mais la touche d'humour aide à faire passer

Steuf !
18/07/2008, 17h24
Je me suis dit que je devais quand même aller lire les autres aussi.
Ton texte est vraiment très bon, très bien rythmé et aéré, on n'en lâche pas une ligne. Par contre le dernier paragraphe nous laisse un peu sur notre faim, dommage. Mais encore une fois bravo !!!

Normalement si tu tape le nom du bled dans google, ca peut te donner une ombre d'explication ;)

FredGri
18/07/2008, 17h32
En effet :-))) En plus c'est en référence à ce genre de statue que j'avais représenté le rocher sur le faire part de naissance de ma fille :-))) (bon, sans y coller les mêmes sous-entendus évidemment :-))) )

RDB63
19/07/2008, 17h51
tout d'abord, bravo virgule pour ton texte qui est... comment dire ?... bath !

et je vous balance une petite poésie éroticoquine, qui, je pense, conviendra mieux à ce défi et suscitera moins la controverse que mon premier essai.

quand mes yeux détaillent ta belle anatomie
et redécouvrent ce territoire inconnu
je redeviens élève de géographie
et me perds dans des contrées inattendues

quand je m'attarde au hasard
sur un détail de ta cartographie
je réajuste mon radar
pour survoler ton si beau corps endormi

j'observe au microscope chaque parcelle
de cet organisme au parfum enivrant
et comme montgolfier dans sa nacelle
je file vers l'horizon droit devant

puis je me pose sur une dune généreuse
pour poursuivre cette épopée
en glissant mes doigts dans la jungle ténébreuse
de ta chevelure de fée

la nymphe que tu es s'éveille et me repère
pour m'entraîner dans le domaine convoîté
où je me transforme en amant pervers
et toi, l'elfe, en muse dévergondée

au terme de l'étreinte, je m'évanouis
et quand je reviens enfin à moi
je suis seul dans notre grand lit
et plongé dans un indicible désarroi

je sors de notre chambre pour aller au salon
où je te retrouve, rassuré
"il croyait m'avoir perdu, que c'est mignon"
souris-tu, amusée

chevalier errant et sans blason
si j'ai remporté ce tournoi
ce n'était pas sans raison
puisque je t'ai gagnée, toi

ma géographie et mon histoire
ainsi les ai-je révisées
et dans tes bras, c'est ma victoire,
je suis à nouveau diplômé.

georgesdaniel
19/07/2008, 23h27
RDB63, bien, moi je te découvre et je découvre en même temps ce défi que je trouve d'ailleurs assés controversé et hard.
Oui, je pense que le SEXE est sale et répugnant. C'est comme çà et je vieillie comme cela.

J'ai manqué le texte que tu as proposé et qui a soulevé apparemment tant de remoues dans la Buzz attitude.
Envoies-le moi par MP pour que je puisse porter ma propre critique s'il te plait.

Ta poésie est trés... jolie et elle a un goût raffiné de poésie justement.

Je n'ai pas encore tout lu car il y a beaucoup de cochonneries aussi. Mais j'envoie de bon points à Grog et Gilles pour commencer. Je continue de parcourir le topic à l'affut de chef d'oeuvres.

:huhu: Et d'ailleurs, je suis en train de préparer un petit quelque chose.

georgesdaniel
19/07/2008, 23h32
je voulais juste prévenir que j'ai effacé ts mes textes de ce topic. pardon à ceux que j'ai pu choquer. pardon au modo qui a dû me réécrire. pardon à ceux qui n'avaient pas lu - mais ils ne perdent rien. pardon.
Ah non, dans ce cas, j'ai qu'à effacé toutes le cochonneries que j'ai détaillé dans les scènes torrides de mes fanfictions dans ce cas.

Je veux te lire RDB63 pour me faire une idée.

georgesdaniel
19/07/2008, 23h58
Je donne le mien. Le viol, décrit ou suggéré, d'une gamine de 13-14 ans qui si j'ai bien compris, découvre le sexe (donc d'une jeune vierge de 13-14 ans), posté comme étant un récit érotique me dérange extrêmement.
Ce n'est pas faute d'avoir l'esprit ouvert, je n'ai aucun problème avec la pornographie. Simplement là ça dépasse les limites de ce que j'ai envie de lire, de découvrir.
Bon je n'ai pas non plus été choquée au point de ne pouvoir en dormir la nuit hein, et ça n'enlève rien à ton style RDB, mais je trouve ton texte de mauvais goût.
Le sujet de la différence d'age me pose problème vu celui de la gamine certes, je me sent plus à l'aise avec une demoiselle de 18-20, mais le viol suggéré d'une femme (ou d'un homme bien sur) même d'age mur me dérange également.
S'aurait été bien de penser aux balises également.
Tout ceci n'engage que moi, et je le répète ton style est bon RDB, mais là ça m'a posé un soucis.
Ma chère Anthéa, je n'ai pas lu le texte en question mais je trouve que tu y vas fort quand tu dis "Ce n'est pas faute d'avoir l'esprit ouvert, je n'ai aucun problème avec la pornographie. Simplement là ça dépasse les limites de ce que j'ai envie de lire, de découvrir.". Qu'avons-nous envie de lire alors ? Du porno ou de l'érotisme supportable ?

Ma question sera la suivante, nous sommes dans un coin littéraire ou pas ?
Parceque dans ce cas, on a le droit d'écrire ce que l'on veut et je ne vois où la sexualité de chacun peut interférer dans ce que l'on écrit, car dans ce cas tu vas me qualifier de maniaque sexuel quand tu vas lire mes fanfictions.

Décrire l'horreur humaine n'est pas un plaisir pour moi mais une manière de dire que le monde est vraiment constituer de pourriture infâme comme par exemple en ce moment même, les parents qui vendent leur enfants à la prostitution dans les pays de l'Asie. J'essaye de penser à leur première relation forcée et c'est vraiment infect. Que faire pour les sortir de là, si personne, journaliste et écrivain, n'en parle avec leurs tripes ?

Il faut parfois se forcer à lire l'horreur humaine pour pouvoir vomir une fois pour toute toute cette merde et crier notre colère au monde des politiques.

Althéa
20/07/2008, 00h59
Ma chère Anthéa, je n'ai pas lu le texte en question mais je trouve que tu y vas fort quand tu dis "Ce n'est pas faute d'avoir l'esprit ouvert, je n'ai aucun problème avec la pornographie. Simplement là ça dépasse les limites de ce que j'ai envie de lire, de découvrir.". Qu'avons-nous envie de lire alors ? Du porno ou de l'érotisme supportable ?

Ma question sera la suivante, nous sommes dans un coin littéraire ou pas ?
Parceque dans ce cas, on a le droit d'écrire ce que l'on veut et je ne vois où la sexualité de chacun peut interférer dans ce que l'on écrit, car dans ce cas tu vas me qualifier de maniaque sexuel quand tu vas lire mes fanfictions.

Décrire l'horreur humaine n'est pas un plaisir pour moi mais une manière de dire que le monde est vraiment constituer de pourriture infâme comme par exemple en ce moment même, les parents qui vendent leur enfants à la prostitution dans les pays de l'Asie. J'essaye de penser à leur première relation forcée et c'est vraiment infect. Que faire pour les sortir de là, si personne, journaliste et écrivain, n'en parle avec leurs tripes ?

Il faut parfois se forcer à lire l'horreur humaine pour pouvoir vomir une fois pour toute toute cette merde et crier notre colère au monde des politiques.



Alors tout d'abord je te cite "on a le droit d'écrire ce que l'on veut et je ne vois où la sexualité de chacun peut interférer dans ce que l'on écrit, car dans ce cas tu vas me qualifier de maniaque sexuel quand tu vas lire mes fanfictions."
Dans un autre post, j'ai bien précisé à RDB qu'a aucun moment je ne faisais de lien entre sa sexualité et son écrit, et je ne l'ai jamais qualifié de pédophile ou de violeur en puissance 8(, ne déforme pas mes propos.
Quand tu dis que l'on a le droit d'écrire ce que l'on veut, là encore tu as pris mes propos de travers parcequ'a aucun moment je n'ai souhaité censurer RDB. Oui RDB ecrit ce qui lui chante !

Qu'avons-nous envie de lire alors ? Du porno ou de l'érotisme supportable ?
Comme je le disais encore à RDB dans cet autre post, lorsque j'ai envie de regarder du porno ou tout autre chose qui corresponde à mes goût personnels, je fais la démarche d'aller le chercher, sur un forum ça ne marche pas tout a fait de la même manière, autant prévenir a l'avance. Ici j'ai lu tous les écris des uns et des autres, et je ne m'insurge pas contre la pornographie tu as mal compris mes propos. Quand on touche un sujet comme le viol couplé a de la pédophilie je souhaite être prévenue a l'avance pour savoir a quoi m'attendre en le lisant. Chose que je ferai tout de même. Détrompe toi je ne fuis absolument pas les sujets gênants, je suis au fait de ce type de chose : le monde est vraiment constituer de pourriture infâme comme par exemple en ce moment même, les parents qui vendent leur enfants à la prostitution dans les pays de l'Asie. J'essaye de penser à leur première relation forcée et c'est vraiment infect. Que faire pour les sortir de là, si personne, journaliste et écrivain, n'en parle avec leurs tripes ?
Je me répète encore, je ne me suis pas du tout positionné en tant que censure !!! Tu me prete des pensées qui ne sont pas du tout les miennes !

Ensuite tu me dis "Il faut parfois se forcer à lire l'horreur humaine pour pouvoir vomir une fois pour toute toute cette merde et crier notre colère au monde des politiques." J'estime être le seul juge de ce que j'ai envie lire et QUAND j'en ai envie. Je me répète, je demandais à RDB de prévenir du contenu dur de ces écris. Je n'ai pas fais son procès personnel!

Et enfin "dans ce cas tu vas me qualifier de maniaque sexuel quand tu vas lire mes fanfictions." Encore une fois tu te trompe complètement à mon sujet. J'ai l'impression que tu m'as prise pour une vieille bigotte qui diabolise la pornographie et qui ne vis que dans le politiquement correct. Et pire encore qui juge les gens sans les connaitre, sur un simple post, un simple texte !! Chose que tu as fais à mon encontre. J'insiste sur le fait que je n'ai rien contre la pornographie (allez hop je balance ma vie au passage, histoire de me justifier :meurmf:) j'en regarde moi même. Et si tu penses tout ça à mon sujet, tu imagines le savon que j'ai passer a Steuf à la maison après le texte qu'il a posté !!!! :D

Enfin j'ai posté ce commentaire sur le texte d'RDB car un avis féminin était demandé, je m'en était abstenu jusque là, et m'en serait abstenu si cela n'avait pas été demandé.

Et accessoirement c'est Althéa pas Anthéa ;)

Steuf !
20/07/2008, 01h22
J'ai manqué le texte que tu as proposé et qui a soulevé apparemment tant de remoues dans la Buzz attitude.


Remous, faut pas déconner, une discussion tout au plus, Je regrette aussi la disparition du texte en question. J'en profite d'ailleurs pour poser une question à RDB : Si tu aimes provoquer des réactions, pourquoi enlever un texte au premier doute émis ? Allez reposte le texte, on évitera de se faire des idées horribles à son sujet.

Ma chère Anthéa, je n'ai pas lu le texte en question mais je trouve que tu y vas fort quand tu dis "Ce n'est pas faute d'avoir l'esprit ouvert, je n'ai aucun problème avec la pornographie. Simplement là ça dépasse les limites de ce que j'ai envie de lire, de découvrir.". Qu'avons-nous envie de lire alors ? Du porno ou de l'érotisme supportable ?

Ma question sera la suivante, nous sommes dans un coin littéraire ou pas ?
Parceque dans ce cas, on a le droit d'écrire ce que l'on veut et je ne vois où la sexualité de chacun peut interférer dans ce que l'on écrit, car dans ce cas tu vas me qualifier de maniaque sexuel quand tu vas lire mes fanfictions.

Décrire l'horreur humaine n'est pas un plaisir pour moi mais une manière de dire que le monde est vraiment constituer de pourriture infâme comme par exemple en ce moment même, les parents qui vendent leur enfants à la prostitution dans les pays de l'Asie. J'essaye de penser à leur première relation forcée et c'est vraiment infect. Que faire pour les sortir de là, si personne, journaliste et écrivain, n'en parle avec leurs tripes ?

Il faut parfois se forcer à lire l'horreur humaine pour pouvoir vomir une fois pour toute toute cette merde et crier notre colère au monde des politiques.




Bon on va peut-être dire que je défend madame, mais bon, soyons sérieux... Tu lui fais un procés d'intention juste pour avoir un avis sur un texte. On lui a demandé son avis, elle l'a donné, point. A aucun moment elle n'a demandé le retrait du texte (personne d'ailleurs ne l'a demandé).

Il y a quelque temps (un bon moment en fait), je suis allé voir le film "Irréversible" au cinéma... J'ai trouvé ce film écoeurant, d'un voyeurisme complaisant (et doublé d'une histoire à la con). On y voyait (entre autre) une scène de viol qui durait une bonne dizaine de minutes... Oui j'ai trouvé que ce film était une merde de bétise crasse et de complaissance (et tu ne trouvera pas beaucoup de critique d'oeuvre ou je suis aussi catégorique) MAIS si une quelconque autorité avait voulu empécher la diffusion de ce film, j'aurais signé toute les pétition pour empecher une censure encore plus honteuse que ce navet. Réagir à une oeuvre et décider si elle mérite d'être vu par les autres sont deux choses différentes.

georgesdaniel
20/07/2008, 03h14
Mais non, mais non, je ne fais pas de procés d'intention et je sais maintenant qu'il me faut revenir plus souvent sur BUZZ COMICS pour pouvoir tomber sur des sujets aussi... difficiles, avant que leur auteurs ne les effacent.

Je constate seulement que je ne pourrai pas me faire une idée de ce récit qui d'aprés les humeurs, paraissait assés difficile apparemment, car je trouve le dernier texte de RDB63 assés bien écrit, voilà.

Mes excuses Althéa et Steuf. Non mais c'est vrai, je m'excuse. Mais je n'ai pas voulu dire ce que tu n'as pas voulu dire ma chère Althéa (Cà fait vraiment Déesse ce nom là).

Bon allez, ramenons l'ambiance au sexe de 18 à 78 ans. :huhu:
Il y a de trés jolis récits érotiques et de pornographie sophistiquée.
Bravo à toutes et à tous. :copain:

georgesdaniel
20/07/2008, 03h25
Remous, faut pas déconner, une discussion tout au plus, Je regrette aussi la disparition du texte en question. J'en profite d'ailleurs pour poser une question à RDB : Si tu aimes provoquer des réactions, pourquoi enlever un texte au premier doute émis ? Allez reposte le texte, on évitera de se faire des idées horribles à son sujet.



Bon on va peut-être dire que je défend madame, mais bon, soyons sérieux... Tu lui fais un procés d'intention juste pour avoir un avis sur un texte. On lui a demandé son avis, elle l'a donné, point. A aucun moment elle n'a demandé le retrait du texte (personne d'ailleurs ne l'a demandé).

Il y a quelque temps (un bon moment en fait), je suis allé voir le film "Irréversible" au cinéma... J'ai trouvé ce film écoeurant, d'un voyeurisme complaisant (et doublé d'une histoire à la con). On y voyait (entre autre) une scène de viol qui durait une bonne dizaine de minutes... Oui j'ai trouvé que ce film était une merde de bétise crasse et de complaissance (et tu ne trouvera pas beaucoup de critique d'oeuvre ou je suis aussi catégorique) MAIS si une quelconque autorité avait voulu empécher la diffusion de ce film, j'aurais signé toute les pétition pour empecher une censure encore plus honteuse que ce navet. Réagir à une oeuvre et décider si elle mérite d'être vu par les autres sont deux choses différentes.
Le voyeurisme est quelque chose de trés facile et de trop accessible.
Le voyeurisme n'incite pas à la pensée et à l'émotion que dégage une véritable oeuvre artistique. Et je crois même que cela concerne tous les supports artistiques (Cinéma, bd, littérature, peinture, etc.).

Trés bonne analyse.

RDB63
20/07/2008, 14h24
pour georgesdaniel et althéa : j'ai effacé ce texte, que j'ai jugé déplacé à la relecture, et en tenant compte des réactions de hanalwulf et althéa.
en vérité, j'avais commis un texte moins érotique que dérangeant, et pouvant prêter à confusion. je me suis auto-censuré, pour apaiser le climat et ne plus avoir à me justifier par la suite. en outre, "l'affaire" de mon texte avait surgi au milieu d'une polémique qui me faisait penser à quitter buzz, donc il était inutile d'en rajouter.
j'ai été à la fois dépassé par ce que j'avais rédigé et sensible à la réponse d'althéa, même si je comprends que j'ai pu frustrer ceux qui ne m'ont pas lu - mais bon, ils n'ont pas non plus loupé un grand moment littéraire.

ce défi était conçu pour proposer des textes émoustillants. j'avais voulu le contourner, ce qui n'est ni honnête ni sage. je ne crois pas que le but du défi était de troubler, dans un sens malsain, qui que ce soit. or, moi, c'est ce que j'ai fait, en écrivant un texte d'un trait, ce qui est tjrs dangereux - à moins d'être inspiré d'une manière fulgurante. mais je ne suis ni nabokov, ni henry miller. j'aime raconter des histoires, pas gèner mes lecteurs.

althéa n'a pas demandé à ce que je sois censuré mais je comprends, qu'en tant que lectrice en particulier et femme en général, elle ait pu être dérangée par le contenu de mon texte. j'ai préfére, par galanterie, et respect des termes du défi, trancher dans le vif, en effaçant "ça" que de me poser en victime incomprise ou en auteur intouchable. ou alors aurait-il mieux valu que je pose une balise ne permettant qu'aux plus curieux de le lire (mais je ne sais pas comment on pose ces fameuses balises).

le défi était de tte façon délicat à relever. j'espère y être mieux parvenu avec mes vers de mirliton. c'est aussi comme cela qu'on apprend à bien écrire : en commettant des erreurs et en sachant les corriger, parfois de façon radicale.
je n'en conçois, en tt cas, aucune amertume : j'écris bcp en général, et la quantité que je produis a cette vertu appréciable que je tourne vite la page et que j'essaie de faire, sinon mieux, en tt cas différent.

pour steuf : c'eest vrai que j'aime provoquer des réactions et qu'on peut juger ma décision de m'autocensurer contradictoire avec cela. aussi je précise que j'aime provoquer des réactions sans qu'elles incommodent les autres, et particulièrement les dames. je suis très "old school" sur ce point. qu'elles soient une ou plusieurs n'y changent rien, troubler de façon équivoque une femme m'est insupportable : c'est une faute de goût, et je ne voulais plus qu'on pense à RDB63 comme le mec qui avait écrit ce texte bizarre dans le défi interdit au moins de 18 ans.
qd je lis le texte de virgule par exemple, je le trouve cru, osé, mais bien troussé et somme tte amusant. il y a à la fois là une distance et un humour dont je ne serai pas capable. or, mon texte, en plus de ne pas être drôle ou excitant, manquait totalement de distance, puisque je l'avais rédigé d'un trait, totalement insouciant donc complètement irresponsable.
je préfére mille fois passer pour un scribouillard susceptible, impulsif que pour un goujat ou un pseudo-auteur sulfureux et indélicat. je n'ai pas ôter mon texte seulement pour althéa, mais pour dissiper tt malentendu.

en tt cas, j'espère que ma seconde tentative dans ce défi vous séduira plus, et qu'au prochain défi, je serai capable de vous pondre qq ch de plus adéquat.

Althéa
20/07/2008, 16h50
Je pense qu'il serait bien de clore le débat, car il ne s'agissait de rien de plus. Pas de quoi en faire une histoire qui dure une semaine !
En plus le style était bon, rendez-vous au prochain défis RD !

En ce qui concerne ton poème je te tire mon chapeau ! A mon avis il n'y a rien de plus casse gueule que la poésie et tu t'en sors vraiment bien (bon un peu trop pornographique à mon goût bien sur :D:D:D). Donc :clap:!

RDB63
20/07/2008, 18h33
comme chantait bob marley : "everything's gonna be alright".
je suis content que tu aies aimé ma poésie, althéa:merci:.

grogramane
20/07/2008, 20h22
en tout cas c'est d'un niveau bien superieur au texte que tu as effacé;)

Hilarion
21/07/2008, 08h56
Jamais un défi n'aura soulevé autant de polémiques ni suscité autant d'intérêt et de participations exceptionnelles!:woot:

:clap: Bravo à tous! :clap:

RD, la petite polémique était terminée avant que tu efface ton texte, mais tu fais comme tu veux. Je vais me pencher sur ton poème, cela dit!;)

Pour ma part, mon texte est terminé. Ne reste plus qu'à trouver un PC ami et connecté à Internet qui accepte ma clé USB... :ouf:

Hilarion
21/07/2008, 09h00
Bon , en désespoir de cause je vais vous livré mon texte.

Comme je n'arrive à rien, je suis partis sur un HAIKU.

Mains noires, seins blancs
jeunes rougissants, tremblants
fin des vacances.


Je me rend de ce pas en salle de flagelation:fouet:

J’aime beaucoup cette originalité et ce… Haiku.

Une bonne âme pour m’expliquer le principe du Haiku, sa signification et son utilisation dans la tradition Japonaise ?

Thoor
21/07/2008, 09h10
INFO (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ha%C3%AFku)

En transcription occidental, le plus courant est la forme suivante:

1 ligne 5 syllabes
1 lignes 7 syllabes
1 ligne 5 syllabes

Centrée autour d'un instant éphémère.
Il est important d'évoquer la 'saison' ( saisons proprement dites ou instant de la journée, présence des astres....)

Voilà pour la base

Hilarion
21/07/2008, 09h13
INFO (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ha%C3%AFku)

En transcription occidental, le plus courant est la forme suivante:

1 ligne 5 syllabes
1 lignes 7 syllabes
1 ligne 5 syllabes

Centrée autour d'un instant éphémère.
Il est important d'évoquer la 'saison' ( saisons proprement dites ou instant de la journée, présence des astres....)

Voilà pour la base

J'adore Buzz aussi pour ça.:huhu:

Hilarion
23/07/2008, 21h23
Ma clé USB a donc trouvé asile sur le PC de Thalie avec la complicité de Fred...

Ce qui suit est formellement interdit aux moins de 18 ans!!!!

Voici donc ce que peut donner une frustration de plus de 40 ans :

PERSONNAL WAR

Elle ignorait combien de temps elle résisterait encore aux coups de butoir qui se répercutaient à travers tout son corps. Elle sentit ses genoux fléchir. A ses pieds, Ben gisait inconscient au milieu de ce qui devaient être les briques du hangar nouvellement en ruine. Elle s’efforçait aussi de faire abstraction de l’épais nuage de vapeur qui enveloppait le port de New York au large duquel s’était violemment écrasé Johnny. Elle priait silencieusement pour que Reed reviennent vite de son labo avec le moyen de mettre fin à la folie de Namor, mais elle ne put s’empêcher de penser à ces derniers mois durant lesquels son mari s’était hélas montré meilleur guerrier que pacifiste. En elle s’immisçait le doute et Le Prince des Mers le sentit. Entre 2 coups de poings sur le champ de force aussi invisible que celle qui l’avait dressé, il poursuivit sa litanie.

- « Victor avait raison, ne le comprends tu pas, Sue ? Pourquoi résister à la justesse de ma cause ? Les traîtrises successives de Richards ne sont t’elles pas ainsi révélées au grand jour ? Qu’attend tu de l’homme qui osa plonger ton enfant dans le coma, emprisonner ses alliés et mettre à mal votre si précieuse démocratie dans laquelle vous érigez au rang de liberté vos caprices individualistes d’enfants gâtés et irresponsables?».

Elle avait jusqu’ici réussi à dissimuler ce que son uniforme déchiré dévoilait outrageusement. Elle ne pût plus longtemps se soustraire à la vue de Namor et lui apparut en rougissant. A sa grande surprise et au milieu de son trouble, elle sentit soudain les coups pleuvoir plus doucement et croisa le regard soudain indécis de celui qu’elle avait si souvent encouragé à taire ses sentiments.

- « Ta… ta volonté n’est plus que lambeau, comme l’est l’uniforme honni de mon ennemi juré! Porteras tu plus longtemps ces couleurs marquées par l’infamie ? Le lâche ne se cache t’il pas derrière tes charmes, persuadé qu’une fois encore, ils auront raison de mon légitime courroux ? ».

Le champ de force céda soudain ! Désarmée, fragile, Sue se redressa dans un ultime effort, faisant face, digne et souveraine, à la colère mêlée de trouble de l’Atlante. Elle plongea ses yeux bleus qui avait pris les reflets de l’acier dans le regard de Namor.

- « Suis-je donc une traîtresse manipulatrice, moi qui ai refusé ton royaume et les fastes d’Atlantis, repoussé un Prince si puissant, renoncé à la caresse des courants marins à tes côtés ? N’aurais-je pas eu la partie facile que d’utiliser ton amour pour me jouer de toi et te livrer à la vengeance de tes ennemis ? Si vraiment tu me juges ainsi, frappe-moi ! Ma vie, ma pudeur et mon honneur sont à la merci de la colère qui t’habite».

Namor s’approcha les poings serrés. Son esprit déchiré sembla frémir ainsi que son échine. Devant lui s’offraient les courbes tant convoitées aux creux de ses rêveries fiévreuses mais trop de rage affleurait encore en surface de son âme. Il leva brutalement le poing qui ne put se rabattre et resta tendu vers les cieux ! Namor hurla son défi aux complots et à la confusion semée par Doom en son esprit torturé ! Il attrapa Sue Storm Richards par le col de sa combinaison en lambeau entre désarroi et colère. Le tissu de molécules instables finit de céder et les seins blancs et généreux de la femme tant convoitée s’offrirent à ses yeux.

Un éclair passa dans le regard du souverain d’Atlantis qui changea, passant de la rage au désir, du désir au désespoir d’avoir engendré tant de violence. Ses mains glissèrent sur les épaules nues de Sue. Les jambes de Namor se dérobèrent sous le poids de la culpabilité et de l’humiliation d’avoir été le jouet de Doom. Sue sentit le souffle chaud de Namor passer sur ses seins nus, sur son ventre, les mains de l’Atlante finissant d’attirer au sol les reliquats de son uniforme bleu. Elle sentit le front fiévreux de Namor se poser à l’orée des boucles blondes de son bas-ventre. Leurs respirations s’accélérèrent de concert. Le monarque éconduit abdiquait tout orgueil à genoux devant son adversaire victorieuse, reconnaissant des torts et se montrant plus humain que ne l’avait été depuis longtemps son génial époux maintenant si lointain et finalement si étranger. Après un bref instant d’hésitation, Sue posa ses mains sur la tête de Namor, attirant son visage plus prêt de son corps nu au milieu de la fumée du combat et des décombres du dock déserté et enfin silencieux.

Les mains du monarque se posèrent sur ses hanches alors qu’il embrassait doucement l’intérieur de ses cuisses, retardant le moment de poser sa bouche au cœur de celles-ci. Les mains de son amante le pressèrent encore et il glissa sa langue à la lisière de son sexe, faisant venir les premiers frémissements et s’attardant jusqu’à faire naître la moiteur propice à leur union. Sa main couvrit le pubis doré et Namor se redressa, ayant délaissé le maillot d’écailles qui constituait son seul vêtement. Son autre main se posa sur la taille fine de la jeune femme et attira son corps athlétique vers lui. Son autre main précisait sa caresse. Ils s’embrassèrent enfin, d’abord hésitant puis avec empressement, leurs lèvres s’emprisonnant, puis se caressant de leurs langues affamées. C’était elle maintenant qui entouraient de ses bras le corps fuselé de son amant, pressant ses seins fermes et moelleux contre lui. Elle léchait son torse salé, glissa ses mains sur ses fesses de granit, sentant battre contre elle le sexe dressé du monarque des 7 mers. L’impatient appendice cherchait déjà sa route avec fort peu d’hésitation, et cette intime exploration lui donnait le vertige. Les mains de Namor qui pétrissaient délicieusement ses fesses ne lui permettaient pas de se dérober.

Elle se laissa glisser au sol et gratifia le vit triomphant du contact de ses lèvres charnues. S’attardant sur sa base, s’aventurant sur ses côtés tandis que ses doigts le tenait délicatement à sa merci, elle lui offrit enfin le chaleureux abri de sa bouche qui alla et vint jusqu’à sentir le battement de ses veines sur le point de demander grâce. Namor, le souffle court, s’agenouilla face à elle. Prenant appui sur ses mains, Sue entoura la taille de l’Atlante de ses jambes et se posa langoureusement sur ses cuisses, engloutissant au creux de son ventre le sceptre de chair du monarque conquis. Le gémissement de satisfaction de Namor trouva l‘écho de ceux de Sue qui donnait maintenant le rythme de leur étreinte. L’Atlante infléchissait à loisir le mouvement de sa maîtresse par la fermeté de ses mains puissantes sur la taille ondulante de celle-ci. Ils perdirent peu à peu le contrôle et la conscience de l’extérieur pour ne plus entendre que les cris de l’autre. Cette communion charnelle si longtemps combattue et reniée les consuma en une explosion de cris, d’ongles acérés, de morsures esquissées, de cœurs au bord de l’arrêt et de corps convulsifs. Les amants entrelacés et pantelants entendirent à peine le souffle savamment étouffé d’un véhicule atterrissant verticalement au bout du champs de bataille.

To be continued in "World War Hughs"...

FredGri
23/07/2008, 21h32
Très très bien, superbement décrit.

gorlab
23/07/2008, 21h45
Très bien écrit effectivement, et c'est le seul texte qui prend racine dans le monde Marvel, parmi tout les textes, enfin il me semble...
je sens que la suite va finir en triollisme...

RDB63
23/07/2008, 23h12
y'a pas à dire, halnawulf nous donne une leçon. quel brio ! respect !
cela pourrait s'intituler "à namor, à la vie"...:oups:
blague à part : c'est bô ! c'est fort ! c'est inspiré ! buzzuki spirit !

Deroxat (Expert en Potins)
24/07/2008, 01h09
alors comme mon texte peut le laisser sous entendre, j'aime bien les textes de brutes. :oups: pour la frustration, je m'attendais peut etre a un truc un peu plus... animal.

j'avoue avoir un peu de mal avec les métaphores type Sue entoura la taille de l’Atlante de ses jambes et se posa langoureusement sur ses cuisses, engloutissant au creux de son ventre le sceptre de chair du monarque conquis. qui me paraissent manquer un peu de punch.

maintenant, je trouve que le style du récit est vraiment chouette et que cet instant est décrit avec beaucoup de précision sans etre lourd. j'ai par exemple vraiment aimé le début avec le sort des deux autres fantastiques: tres imagé et tres visuel.

de la belle oeuvre.

Hilarion
24/07/2008, 11h05
j'avoue avoir un peu de mal avec les métaphores type Sue entoura la taille de l’Atlante de ses jambes et se posa langoureusement sur ses cuisses, engloutissant au creux de son ventre le sceptre de chair du monarque conquis. qui me paraissent manquer un peu de punch.
Merci à tous!:huhu:

Derox', en fait, je suis d'accord avec toi, cette histoire de "sceptre" est vraiment facile et téléphonée. Un peu "bateau", même.

Steuf !
24/07/2008, 12h29
Je suis à la bourre dans mes lectures... Promis je vous lirais tous !

Ivan Rebroff
24/07/2008, 13h30
Un texte très bien écrit, plein de comparaisons habilement créées, qui suscite sa dose d'excitation sans concupiscence. Chapeau bas, Halnawulf!

Hilarion
24/07/2008, 14h08
Très bien écrit effectivement, et c'est le seul texte qui prend racine dans le monde Marvel, parmi tout les textes, enfin il me semble...
je sens que la suite va finir en triollisme...

Le texte de Derox' se passe à l'Institut Xavier, avec Le Professeur X, Cyclope, Iceberg etc... en guest-stars.;)

RDB63
24/07/2008, 14h11
Un texte très bien écrit, plein de comparaisons habilement créées, qui suscite sa dose d'excitation sans concupiscence. Chapeau bas, Halnawulf!

concupiscent : le mot le plus osé de la langue française ! ivan aura été inspiré jusqu'au bout... heu... jusqu'à la fin !

grogramane
24/07/2008, 20h31
Merci à tous!:huhu:

Derox', en fait, je suis d'accord avec toi, cette histoire de "sceptre" est vraiment facile et téléphonée. Un peu "bateau", même.

il y avait plus bateau tu sais, comme "mat" "tanguage" "roulage""flux et reflux des vagues":D

sinon tres joliment et poetiquement suggéré puis racconté:clap:

Thoor
25/07/2008, 07h56
Je suis un peu charrette sur les lectures, vivement les vacances que je puisse profiter de bon moments de lectures

Ben Wawe
26/07/2008, 13h09
Je ne suis pas très fier de ce que j'ai fait : le sujet m'a un peu bloqué, je ne savais pas comment trouver une juste mesure entre le cru et l'évocation poétique. Ca donne quelque chose de bancal, de pas très bien fait et dont je ne suis pas fan. Mais après une semaine où j'ai planché dessus, je crois que je ne peux pas faire mieux.

« Je n’arrive pas à y croire. »

Le sourire de la jeune femme était aussi merveilleux que ses formes. Il passa doucement ses mains sur ses hanches en la poussant contre la porte de sa chambre d’hôtel, espérant que personne ne les ait vus et entendus quand ils étaient sortis de l’ascenseur. D’habitude, il prenait la voie des airs pour venir ici mais avec elle, il avait voulu rester dans le classique…et la faire monter au septième ciel par d’autres moyens.

Elle semblait encore plus excitée que lui et recula encore plus rapidement qu’il ne le lui demandait par ses quelques gestes. Il déposait de doux baisers sur sa nuque, caressant en même temps son dos, malheureusement balafré encore par l’horrible agrafe d’un soutien gorge, vêtement qu’il avait appris à détester. Elle donna un violent coup de pied dans la porte pour qu’elle claque, et se jeta d’elle-même sur le lit, comme si elle n’arrivait plus à résister à ses envies. Il n’était pas contre un peu de précipitation, mais il voulait aussi soigner les préliminaires.

« C’est…c’est vraiment dingue…que tu m’ais choisi, moi…
- Shhh. »

Elle était mignonne : elle ne comprenait pas pourquoi il avait décidé de l’honorer, alors que des dizaines de filles l’attendaient chaque soir en rentrant de sa ronde. Il avait des choix magnifiques, mais c’était elle qu’il avait prise et il en était heureux : elle était encore jeune mais sûrement majeure, avait une belle poitrine, de belles fesses bien rondes, des petites lunettes rectangulaires qui allaient bien avec ses cheveux blonds coupés courts et surtout une bouche qui promettait énormément. Ils allaient bien s’amuser et lui pourrait recharger ses batteries avant de se reposer pour une nouvelle journée de super-héroïsme le lendemain.

Lentement, il s’approcha du lit où elle avait déjà retirée son t-shirt moulant, et il caressa tendrement ses cheveux. Leurs doigts passaient sur leurs peaux déjà moites, leurs gestes devenaient plus rapides, désordonnés, irréguliers, comme si ils ne se contrôlaient plus vraiment. La chaleur augmentait à chaque instant dans la pièce, les poussant à enlever ces bouts de tissu inutiles qui devenaient en quelques secondes leurs pires ennemis. Leurs langues se mêlaient dans des ballets incessants, tendres mais parfois aussi brutaux, tandis que leurs corps se collaient l’un à l’autre dans des affrontements où l’un tentait de prendre le dessus quand l’autre préparait une offensive. Ils se trouvèrent l’un sur l’autre, l’un contre l’autre mais pas encore l’un dans l’autre, et l’attente leur semblait un enfer à éviter.

La jeune femme était bien moins prude et timide qu’il ne l’avait pensé, et elle avait déjà fait voler sa cape et le haut de son justaucorps. Ses doigts experts avaient libérés ses formes et elle se retrouvait désormais à califourchon sur lui, ses lunettes tombant légèrement de son nez lui donnant un air de dominatrice qui augmenta son pouls et sa pression sanguine. Il grimaça en sentant son désir pour elle devenir si fort qu’il en avait mal, mais elle sourit en voyant le résultat de ses caresses et petites sucions sur son torse : elle semblait aimer ce qu’elle faisait ; la pression augmenta encore.

« Voyons voir ce que tu caches par ici… »

C’était une de ses fans à lui, le plus grand héros de la ville, et ils allaient coucher ensemble. Il faisait ça depuis des années et il ne s’en lassait pas ; même si plusieurs associations avaient été créées pour lutter contre ses pratiques, personne n’avait encore réussi à le faire arrêter et il y prenait un plaisir sans fin. Ça n’était sûrement pas moral de profiter de l’idolâtrie des masses pour ses plaisirs personnels, mais qu’est-ce que c’était bon…

Lentement, elle enleva sa ceinture et il frissonna en songeant à ce qu’elle allait lui faire. Il posa calmement ses mains derrière sa tête tandis que ses collants glissaient le long de ses jambes et qu’il sentait ses cheveux se déposer doucement sur ses cuisses. Il avait envie d’elle, elle avait envie de lui et ils n’allaient pas se gêner pour passer une nuit d’ivresse ensemble.
Un énorme sourit apparut sur son visage quand il sentit qu’elle libérait son intimité. Il ferma doucement les yeux, se détendant totalement en attendant le plaisir sans fin qu’il allait avoir, mais au lieu d’une sensation d’extase et de chaleur, tout ce qu’il eut fut des pouffements…de rire.

Il rouvrit les yeux, surpris, pour voir la jeune fille debout, se tenant les côtes et riant de plus en plus fort. Elle pointait du doigt son intimité, ce qu’il avait de plus précieux et semblait avoir perdu tout désir sexuel ; il sentit la pression baisser et il fronça les sourcils pour tenter de la calmer, mais déjà sa fan remettait sa culotte et son t-shirt.

« Désolé…je peux vraiment pas. C’est pas contre toi, mais…enfin, je suis un peu exigeante quand même…quand tu auras passé, la puberté, on pourra peut-être se revoir… »

Elle se moquait de lui. Comme tous les autres gamins à l’école, comme toutes les femmes qui l’avaient humiliés à l’adolescence, elle riait de sa faiblesse et il était anéantit. Il avait pensé qu’avoir des pouvoirs changerait cela et ça avait fonctionné pendant un temps, mais malheureusement tout lui revenait en pleine face encore une fois. Il n’était pas à la hauteur de sa réputation et de son pseudonyme. Il l’avait choisi pour masquer ses problèmes passés, comme pour les crucifier en les affrontant, mais il était clair qu’il n’en était pas capable.
Il pouvait voler, il pouvait soulever des immeubles, il pouvait supporter des tirs en rafales, mais il devrait changer de surnom. BigMan, ce n’était vraiment pas approprié.

gorlab
26/07/2008, 13h49
bah..c'est pas mal, et toutes les contraintes ont été respectés.

Deroxat (Expert en Potins)
26/07/2008, 13h50
je pose une reclamation: c'est une honte qu'un zizi soit appelé deux fois de suite "intimité"! monsieur Wawe, vous filez un mauvais coton.

RDB63
26/07/2008, 16h00
ce ben wawe ! qui croirait ça de sa part, derrière son avatar si distingué !
bande de pervers, vous vous êtes ts dévoilés avec ce défi:D!
(remarquez, je peux bien parler, moi...:oups:)

grogramane
26/07/2008, 21h20
BigMan a un petit zizi :D
moi j'aime bien le coté looser tu as été looser tu resteras

wallyvega
07/08/2008, 18h10
Bravo à tous.
J'ai fini par m'attaquer au mien:

Dans une progression anarchique, l’épais nuage de fumée grise s’éleva jusqu’au plafond. Suivi d’un autre. Puis d’un troisième. Chacun d’entre eux révélait un tourbillon de courants d’air, jusque là imperceptible ; une agitation insoupçonnée régnait dans la pièce. Chaque nouveau rejet cotonneux était précédé d’un minuscule rougeoiement semblant avertir de la fuite imminente. L’extrémité incandescente du Havane clignotait ainsi dans la pénombre de la chambre 1402, éclairant furtivement deux corps nus. Celui d’une blonde à la taille fine mais aux courbes généreuses. Celui d’un brun svelte mais aux muscles saillants. Couverts d’une pellicule de sueur, ils contemplaient tous deux, silencieux, le plafond décrépi, projetant le film de leurs rêveries sur l’écran de fortune. Lui. Des balles fusant, ses splendides yeux bleus, un coffre fracturé, ses cuisses accueillantes, un geyser de « bucks », son explosion jouissive. Elle. Un futur incertain, un espoir d’avenir. Son amour bestial, ses bras sûrs et paisibles. Une retraite anticipée, un manque inévitable. La captivité ou l’ennui ?
« Tu ne penses pas qu’on devrait se retirer ? lâcha-t-elle, sans grande conviction.
-Se retirer de quoi ?
-Tu sais bien… De tout ça.
-Ca te plaît pas. »
Question rhétorique.
« Bien sûr que ça me plaît. Mais on a eu chaud, hier. On va finir par s’faire piquer…
Pour toute réponse, il pompa de nouveau sur son barreau de chaise. La fumée s’évacua lentement entre ses lèvres. Leur regard ne s’était toujours pas détaché de la toile miteuse. Il esquissa un mouvement de son bras libre, faisant bruisser les billets verts sous son poids. C’était elle qui avait eu l’idée de couvrir leur lit avec le butin amassé ; elle trouvait ça excitant. Il s’empara d’un des coupons à l’effigie présidentielle, le plaça à l’extrémité de son Havane et aspira. Le papier s’enflamma, se consuma, fut réduit en cendres.
Cri de surprise.
« Mais qu’est-ce que tu fous ? T’es cinglé ou quoi ? »
Il sourit, satisfait de son expérience, feignant d’ignorer le picotement de la brûlure.
« On arrêtera quand on en aura suffisamment pour se passer d’allumettes. »
Elle soupira, avant de succomber au rire qu’elle tentait de réprimer. Il était rare qu’elle ne succombe pas, d’ailleurs.
« A ton avis, les flics sont toujours après nous ?
-Evidemment ! Ils rêvent tous de nous foutre ne cabane. T’imagines, la une du canard local ? National, même ! C’est pas tous les jours que ces abrutis ont une occas’ pareille.
-Il y en aura bien un qui finira par la saisir…
-On l’aura refroidit avant, ma belle.
-Et le FBI ? Ce ne sont pas des débutants, merde !
-Ce gros porc de Hoover ne nous aura chopera jamais ! Jamais, tu m’entends ? Pas vivants, en tout cas.
-Il ira jusqu’au bout, comme avec les autres. Ce type n’est pas du genre à laisser filer la moindre touche. On ne sera jamais tranquille, mon amour…
-On est plus fort que lui. Ils auraient dû nous choper il y a un bail, maintenant. Et on est là, sur un pieu, à poil, entourés de centaines de milliers de dollars alors qu’Edgarounet enrage en contemplant nos frimousses sur son putain de mur. La vie sera belle, crois-moi ! »
Les doigts fins et tuméfiés de la jolie blonde glissèrent sur la poitrine de son compagnon. Un torse de marbre fissuré par les éclats de balles et diverses armes blanches. Le simple fait d’effleurer ses vestiges de son histoire –de leur histoire- lui provoquait d’indéfinissables frissons. Sa main s’aventura jusqu’à l’abdomen humide qui se contracta, comme gagné d’une pudeur soudaine. Elle effectua quelques va-et-vient, descendant plus bas à chaque passage. Ses ongles atteignirent lentement l’orée du bois au centre duquel se dressait le puissant chêne, croissant sous l’effet d’une passion dévorante. Elle esquissa un mouvement en sa direction… Deux puissantes serres se refermèrent sur ses épaules. Plaquée sur le dos. Ecrasée sous une virilité à son zénith. Etourdie par la violence du désir grandissant. Elle exaltait.
D’un coup sec du genou, il écarta l’une de ses cuisses. Elle ne déciderait de rien. Elle s’abandonnerait : seul moyen, pour lui, de transcender l’excitation du crime. La posséder, elle. Intégralement. Qu’elle soit prête à mourir sur-le-champ pour le satisfaire, ne serait-ce qu’un instant. S’il pouvait se permettre d’exiger cela, c’est qu’il ferait de même… En temps voulu.
Mouvement brusque du bassin.
Un bruit strident accompagna la fusion des deux corps, le cri déchirant d’une sirène qui fond sur sa proie. Une explosion azur et écarlate envahit les ténèbres ; le volet semblai sur le point de céder face à une telle intensité. Ces putains de poulets les avaient finalement retrouvés. La peau de la jeune femme se couvrit des innombrables marques de la fébrilité. Son puzzle de l’extase se complétait.
A chaque nouveau flash bicolore, les instantanés de leur amour se succédaient. Bientôt, les pas lourds dans l’escalier rythmèrent leur étreinte puis des poings tambourinèrent à la porte de la 1402.
« Police ! Ouvrez !
-Enfonce-la, suggéra la blonde, haletante. Vas-y… VAS-Y !
-Trois. Deux. Un…
-Maintenant ! »
Le battant de la porte vola en éclats. La jeune femme se cambra violemment. Deux hommes armés s’engouffrèrent dans la pièce, trois autres restèrent en retrait.
« Vous êtes en état d’… »
En un éclair, la jolie blonde s’était saisie des deux revolvers –un sous chaque oreiller- avait mis en joue et abattu les quatre hommes de loi à sa portée.
« Ouiiii ! »
Le survivant hasarda deux coups de feu approximatifs et pris ses jambes à son cou. Le sang de ceux qui avaient été ses coéquipiers continua de jailli. Un fluide tiède s’écoula entre ses cuisses. La fontaine pourpre se tarit. La petite mort.
Ce fut la dernière fois que Clyde Barrow fit l’amour à Bonnie Parker. Dans un motel de Louisiane. Peu importait, il l’avait toujours aimé comme si c’était la dernière.

RDB63
07/08/2008, 18h18
ça valait la peine d'attendre !
très beau.
en s'imaginant warren beatty et faye dunaway, qui furent clyde barrow et bonnie parker au cinoche, cela devient poétique pour le fan de vieux films que je suis.
congratulations !

namorlabien
16/08/2008, 18h59
Allez hop, ma petite contribution...

-Bonjour Docteur.
-Bonjour, asseyez vous.

-Docteur ,je suis un pervers...
-moi aussi...he he he ...je rigole bien-sûr...
-mais qu'est ce qui peut bien le pretendre?

-ben.. j'aime bien regarder les femmes....
-Comme tout le monde ,rien de plus normal.

-Oui mais moi, je regarde surtout les fesses...
-et alors! les femmes regardent aussi les fesses des hommes...

-Oui mais moi ...je les regarde avec des lunettes spéciales...

-et alors?
-et alors c'est pas bien...

-Si c'est pas bien donnez moi ces lunettes alors?
-heu...ben oui! mais c'est pas bien...

-Bon écoutez moi bien, c'est qui le docteur?
-ben, c'est vous!

-Alors voilà je mets vos lunettes, je regarde par la fenêtre...
Non de diou...regardez vous voyez?
- non je vois rien!

-Ca fait rien ça fait 30 euros car vous êtes guéri...
mais je garde les lunettes hein...
Fin

une bonne histoire à la con...
mais qui veut essayer les lunettes spéciales de pervers?hein?


http://i232.photobucket.com/albums/ee100/labienelvis/habille.jpg


http://i232.photobucket.com/albums/ee100/labienelvis/nue.jpg

j'en étais sûr...bande de pervers :D

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