Niglo
12/08/2003, 10h34
Spider-Man 43 : A la Vie, à la mort
Sommaire :
Spider-Man : A la Vie, à la mort (The Life & Death of Spiders, Amazing Spider-Man #47, janvier 2003).
Par J. Michael Straczynski, John Romita Jr. & Scott Hanna.
Spider-Man : Début de réponse (The Big Answer, Peter Parker : Spider-Man #49, décembre 2002).
Par Paul Jenkins, Mark Buckingham & Wayne Faucher.
Spider-Man : 15 Minutes de honte (1) (Fifteen Minutes of shame, Peter Parker : Spider-Man #42, juin 2002).
Par Zeb Wells & Jim Mahfood.
Spider-Girl : Une Araignée de trop (Too many Spiders !, Spider-Girl #33, juin 2001).
Par Tom DeFalco, Pat Olliffe & Tim Livesay.
J’émettais certaines réserves lors de l’apparition de Shathra, le mois dernier, je crains hélas qu’elles ne se confirment ici. La fin de l’épisode précédent laissait supposer qu’elle allait jouer la carte de la subtilité pour s’en prendre à Spider-Man, or pas du tout, la voilà qui apparaît sur toutes les chaînes de télé américaines pour annoncer qu’elle a été sa maîtresse durant plusieurs années, et pour jeter la suspicion sur ses motivations et ses méthodes. Et Spider-Man en découvrant ça pète littéralement les plombs.
On a du mal à comprendre sa réaction. Voilà pourtant un personnage qui a connu quantité de drames, a assisté au meurtre de plusieurs de ses proches, a combattu des psychopathes meurtriers à la pelle, et le voir agir comme il le fait dans cet épisode, simplement parce que Shathra s’amuse à l’humilier en public, sa réaction me paraît particulièrement disproportionnée. Straczynski semble justifier cette violence par le fait que Shathra est son ennemie ‘naturelle’, mais comme cette idée ne me convainc toujours pas, cet épisode est de mon point de vue raté.
Le précédent épisode de Jenkins & Buckingham, énigmatique à souhait, était très réussi. Celui-ci apporte des réponses, et une fois encore le résultat est décevant. Jenkins n’est certainement pas le plus mauvais scénariste ayant travaillé sur la série, mais il est l’un des plus frustrants. Frustrant, car malgré de bonnes idées, son histoire au final ne tient pas ses promesses. Inspirée par la tragédie de Bopal en 1984, l’intrigue se révèle hélas fort banale, les révélations tombent à plat. Dommage, on trouvera ici encore quelques scènes réussies, mais globalement ça ne fonctionne pas.
L’autre épisode extrait de ‘Peter Parker : Spider-Man’ est assez étonnant. Ecrit par Zeb Wells, il est surtout illustré par Jim Mahfood, le créateur de Grrl Scouts chez Oni. Pas exactement le style de dessin que l’on a l’habitude de voir sur une telle série. Le scénario est à l’avenant. Il se déroule durant le spring break, cette période de l’année où les étudiants américains en congé en profitent pour s’éclater jour et nuit sur les bords de mer, sur fond de sex, beer & rock’n’roll. Affalé sur son divan, malade, Peter Parker tombe en zappant sur l’un de ses rassemblements, diffusé en direct à la télé. Il faudra la disparition d’un des intervenants, happé par une main de sable géante, pour le pousser à se remuer.
Cet épisode est une grosse farce, dont Spider-Man est le plus souvent la victime – le pauvre sera même contraint de faire une apparition en spider-maillot de bain ! – et s’avère être assez réjouissant à lire.
Terminons par Spider-Girl, ce mois-ci opposée à… Spider-Man. Un nouvel homme-araignée a fait son apparition, et l’héritière légitime ne voit pas ça d’un très bon œil. A réserver aux inconditionnels.
Sommaire :
Spider-Man : A la Vie, à la mort (The Life & Death of Spiders, Amazing Spider-Man #47, janvier 2003).
Par J. Michael Straczynski, John Romita Jr. & Scott Hanna.
Spider-Man : Début de réponse (The Big Answer, Peter Parker : Spider-Man #49, décembre 2002).
Par Paul Jenkins, Mark Buckingham & Wayne Faucher.
Spider-Man : 15 Minutes de honte (1) (Fifteen Minutes of shame, Peter Parker : Spider-Man #42, juin 2002).
Par Zeb Wells & Jim Mahfood.
Spider-Girl : Une Araignée de trop (Too many Spiders !, Spider-Girl #33, juin 2001).
Par Tom DeFalco, Pat Olliffe & Tim Livesay.
J’émettais certaines réserves lors de l’apparition de Shathra, le mois dernier, je crains hélas qu’elles ne se confirment ici. La fin de l’épisode précédent laissait supposer qu’elle allait jouer la carte de la subtilité pour s’en prendre à Spider-Man, or pas du tout, la voilà qui apparaît sur toutes les chaînes de télé américaines pour annoncer qu’elle a été sa maîtresse durant plusieurs années, et pour jeter la suspicion sur ses motivations et ses méthodes. Et Spider-Man en découvrant ça pète littéralement les plombs.
On a du mal à comprendre sa réaction. Voilà pourtant un personnage qui a connu quantité de drames, a assisté au meurtre de plusieurs de ses proches, a combattu des psychopathes meurtriers à la pelle, et le voir agir comme il le fait dans cet épisode, simplement parce que Shathra s’amuse à l’humilier en public, sa réaction me paraît particulièrement disproportionnée. Straczynski semble justifier cette violence par le fait que Shathra est son ennemie ‘naturelle’, mais comme cette idée ne me convainc toujours pas, cet épisode est de mon point de vue raté.
Le précédent épisode de Jenkins & Buckingham, énigmatique à souhait, était très réussi. Celui-ci apporte des réponses, et une fois encore le résultat est décevant. Jenkins n’est certainement pas le plus mauvais scénariste ayant travaillé sur la série, mais il est l’un des plus frustrants. Frustrant, car malgré de bonnes idées, son histoire au final ne tient pas ses promesses. Inspirée par la tragédie de Bopal en 1984, l’intrigue se révèle hélas fort banale, les révélations tombent à plat. Dommage, on trouvera ici encore quelques scènes réussies, mais globalement ça ne fonctionne pas.
L’autre épisode extrait de ‘Peter Parker : Spider-Man’ est assez étonnant. Ecrit par Zeb Wells, il est surtout illustré par Jim Mahfood, le créateur de Grrl Scouts chez Oni. Pas exactement le style de dessin que l’on a l’habitude de voir sur une telle série. Le scénario est à l’avenant. Il se déroule durant le spring break, cette période de l’année où les étudiants américains en congé en profitent pour s’éclater jour et nuit sur les bords de mer, sur fond de sex, beer & rock’n’roll. Affalé sur son divan, malade, Peter Parker tombe en zappant sur l’un de ses rassemblements, diffusé en direct à la télé. Il faudra la disparition d’un des intervenants, happé par une main de sable géante, pour le pousser à se remuer.
Cet épisode est une grosse farce, dont Spider-Man est le plus souvent la victime – le pauvre sera même contraint de faire une apparition en spider-maillot de bain ! – et s’avère être assez réjouissant à lire.
Terminons par Spider-Girl, ce mois-ci opposée à… Spider-Man. Un nouvel homme-araignée a fait son apparition, et l’héritière légitime ne voit pas ça d’un très bon œil. A réserver aux inconditionnels.