PDA

Voir la version complète : Les chroniques de Niglo


Page : [1] 2

Niglo
13/03/2003, 11h08
Dans la série "tout le monde s'en fout mais je vais vous raconter ma vie", j'ai commencé il y a une dizaine de jours à relire TOUT Daredevil.

Au moment où j'écris ces lignes, je viens de terminer DD#195. Comme je suis en congés jusqu'au 24, j'ai bon espoir d'arriver au bout d'ici là.

voili voilà...

Niglo
18/03/2003, 20h04
Je vous ai déjà dit que j'ai toujours pas vu Spider-Man ?

Par contre dimanche je suis allé voir le dernier Star Trek. Des fois je me demande si mon cerveau est bien constamment irrigué...

KyleBarrech
18/03/2003, 20h09
:cool:
Ouais, mais pour Spidey, c'est pas grave, c'est moyen.
Ah bon, Star Trek est décevant?



Kyle qui veut que tu lui parles du nouveau Star Trek.

Niglo
18/03/2003, 20h24
Ouais, le Star Trek est décevant.

C'est pas une nullité totale comme j'ai pu le lire ici ou là, mais c'est franchement pas une réussite.

L'idée de départ est intéressante (je ne dis rien là-dessus, je ne voudrais surtout pas spoiler si tu comptes le voir) mais :

- le film est très bavard

- en 2 heures, il se passe très peu de choses

- hormis Picard et Data, tous les autres personnages de la série font de la figuration

- le film m'a paru incroyablement étriqué visuellement. Les effets spéciaux sont corrects, mais les batailles spatiales ne mettent jamais en scène plus de 3 ou 4 vaisseaux, on a droit à une attaque de l'Enterprise ou 6 malheureux Romulans sont téléportés à bord du vaisseau (et ils affrontent 6 malheureux membres d'équipage), si bien qu'au bout du compte j'ai l'impression qu'il n'y a pas plus de 50 acteurs qui ont participé au tournage, figurants compris.

- enfin, et c'est triste, mais le coup de théâtre final, qui devrait pourtant émouvoir les fans de la série, tombe à plat. A ce niveau là, ça devient grave.

- et pour finir, habitué à suivre la série en VO, je me suis souvenu d'un coup combien la VF est pénible. Surtout le doublage de Patrick Stewart, ce type a une voix tellement prenante que forcément, son jeu perd beaucoup au doublage.

Voilà, en gros.

Niglo
27/03/2003, 16h33
Bon alors, concernant l'intégrale intégrale de DD, je suis actuellement bloqué entre les numéros 234 et 235. Ca fait 1 semaine que la situation dure.

Pour situer, j'ai terminé le run de Miller/Mazzuchelli, qui se termine au #233, et que j'ai trouvé aussi remarquable qu'à la première lecture.

Là j'arrive à une période que je n'ai jamais lu, donc ça devrait me motiver d'autant plus pour continuer.

Mais pour ça je dois d'abord franchir le périlleux passage des #234 et 235. Passage qui consiste en 2 fill-ins peu motivants.

J'ai donc lu le 234, histoire assez navrante mettant en scène Madcap (qui se souvient de ce gugusse ?). C'était pénible. Illustré par Ditko, peu joliment comme tout ce qu'il a fait des les années 80.

Il me faut maintenant enchainer sur un 2ème fill-in, encore illustré par Ditko. Je me motive, mais j'ai du mal.

Allez ! On y croit ! On se motive ! :fire:

Niglo
29/03/2003, 08h36
En fait le run de Nocenti commence presque immédiatement après Born Again.

Il y a les 2 fill-ins illustrés par Ditko, puis un premier très bon épisode écrit par Nocenti et illustré par Windsor-Smith (traduit autrefois dans la collection Comics USA), puis un fill-in par Englehart (sous le pseudo de John Harkness) et ensuite la période Nocenti démarre pour de bon.

Avant le #250 et l'arrivée de Romita Jr., la série a souffert de nombreux changements de dessinateurs (Sal Buscema, Todd McFarlane, Keith Pollard, etc.), le dessinateur régulier Louis Williams ayant visiblement beaucoup de mal à assurer le rythme mensuel (il a d'ailleurs rapidement disparu de la circulation. Dommage, il n'était pas mauvais du tout).

Niglo
29/03/2003, 09h29
Bon, après un mois de lecture intensive, histoire de faire le point, quelques commentaires très très sommaires sur les 240 premiers numéros de Daredevil.

- Des Débuts assez peu glorieux (DD #1-19). Dans l'ensemble, les 2 premières années de la série sont assez calamiteux. Hormis le 1er épisode et surtout le 7, où DD affronte Namor, le reste est assez affligeant. Ses adversaires sont pour la plupart grotesques (Stilt-Man, Matador) et les scénarios risibles (mention spéciale au #2, où DD affronte Electro dans et autour du Baxter Building, qui est à pisser de rire).

Déception aussi concernant les dessins : la série est confiée à plusieurs grands dessinateurs des 50's (Bill Everett, Joe Orlando, Bob Powell et Wallace Wood), mais on est loin de leurs meilleurs travaux (seul Wood s'en sort plutôt bien). Romita les remplace ensuite, correctement mais sans génie.

- La Période Lee/Colan (DD #20-49). La série devient vraiment intéressante visuellement avec l'arrivée de Gene Colan. Les scénarios eux varient entre l'inepte (la création de Mike Murdock, faux frère-jumeau de notre héros, et médaille d'or à DD #28, où une paire d'extraterrestres débarquent sur Terre pour la conquérir tandis que Matt Murdock participe à un congrés sur les droits légaux des ETs sur notre planète) et le très bon (les épisodes avec Dr. Doom, la première apparition du Pitre où Colan s'éclate vraiment sur sa mise en page).

- La période Thomas/Colan (DD #50-71). Comme sur beaucoup de série, Lee cède la place à son dauphin, Roy Thomas. Le niveau global des scénarios baisse d'un cran. Beaucoup d'histoires complètes, rien de vraiment mémorable. La série est plus à regarder qu'à lire.

- La période Conway/Colan (DD #72-98). Après des débuts laborieux, Gerry Conway relance l'intérêt de la série en envoyant DD à San Francisco et en lui adjoignant la Veuve Noire. Le côté soap-opera de la série est parfois un peu trop présent, néanmoins ça fonctionne bien.

- La période Gerber & Co. (DD #99-117). Ah ! Le hippie de Marvel sur DD ! Gerber est celui qui a essayé de faire souffler un vent de contre-culture sur Marvel. A lire 30 ans après, ses histoires paraissent souvent plus naïves qu'audacieuses, mais ça garde son charme.

2 grands arcs ici, l'un ou DD et divers héros affrontent une menace interplanétaire, l'autre où il fait face au Mandrill qui, avec son armée de femmes, s'attaque à la Maison Blanche !

Gene Colan a quitté la série et, après une période de flottement, Bob Brown prend la relève. Leurs styles sont à l'opposée l'un de l'autre, mais Brown fait partie de ces artistes compétents sinon géniaux, comme Sal Buscema ou Ron Frenz.

- La période Isabella/Brown (DD #119-123). Très courte, juste le temps d'une guerre SHIELD-Hydra. Pas génial mais j'y suis sentimentalement attaché, c'est à cette période que j'ai découvert DD.

- La Période Wolfman/Brown (DD #124-143). Très décevante. Wolfman fait de DD un ersatz de Spider-Man qui passe son temps à vanner son adversaire. Peu de choses notables dans cette période, à part la création de Bullseye dans DD #131.

- La période Shooter & Co. (DD #144-151). Passage assez bref, mais intéressant. La série redevient plus sombre et préfigure l'orientation à venir.

- La période McKenzie & Co. (DD #152-166). C'est là que les choses commencent à devenir vraiment bonnes. Avant même l'arrivée de Miller, Roger McKenzie renforce la noirceur de la série et introduit quelques éléments essentiels, comme Ben Urich. Du tout bon.

- La période Miller (DD #168-191). Que dire en 2 mots sur cette période ? Que du bonheur ? Ben oui, que du bonheur. Ma seule réserve concerne les derniers épisodes, tournant autour de la résurrection d'Elektra, dont je suis nettement moins friand.

- La période O'Neil & Co. (DD #194-204). Difficile de reprendre le flambeau après Miller. Denny O'Neil s'en charge, mais sans grand succès. Son affrontement DD-Bullseye est assez calamiteux, la suite est pire.

- La période O'Neil/Mazzuchelli (DD #205-226). Pendant environ un an, O'Neil raconte la saga de Micah Synn, sauvage ramené aux USA qui va tenter de prendre le contrôle de la pègre locale. J'ai lu ici ou là beaucoup de bien de cette période, pourtant je persiste à la trouver d'une nullité insondable. Aucun respect pour les vieux personnages de la série (Foggy, sa femme), une histoire abracadabrante, longue et très répétitive. Seule chose à sauver : les dessins de Mazzuchelli, très influencé par Colan, qui fait du très bon boulot.

Les derniers épisodes de O'Neil sont dans l'ensemble meilleurs (la mort de Heather), souvent des histoires complètes.

- Born again (DD #227-233). SPLENDIDE.

Voilà voilà.

J'en suis donc au #241, je tiens le bon bout. J'ai assez hâte de relire le run Nocenti/Romita Jr.

D'ici là, j'aimerais bien avoir quelques commentaires de votre part sur tout ça.

KyleBarrech
29/03/2003, 15h15
Kyle qui demande des précisions sur le passage à San Francisco avec Black Widow.

BouffonVert72
29/03/2003, 18h44
Moi j'en suis à l'épisode # 110 (06/74 Birthright ! - Steve Gerber / Gene Colan / Frank Chiaramonte) publié dans le Strange n° 107. [merci au site comics VF ! ;) Très utile ce site... ].

J'en suis donc au moment où y'a le Mandrill...

Pour l'instant au niveau dessin, il me semble ke Bob Brown est plus à mon goût ke les autres... Car l'encrage est moins sombre ke celui de Gene Colan... Mais restons prudent...

*BV72, le bouffon sans peur !*

Fred le mallrat
29/03/2003, 20h22
s il est vrai que gerber est trop hippies sur dd

il lanca un vent de contestation contre les reactionnaires au seins des indispensables series man thing ou son of satan ou howard the duck
il delira pas mal sur defenders et fit de tres bon run sur cap america avec un jeune rogrs tres pacifiste et contestataire(et artiste)

Niglo
30/03/2003, 23h22
Originally posted by KyleBarrech
Kyle qui demande des précisions sur le passage à San Francisco avec Black Widow.
Des précisions ? Ben DD quitte NY pour San Francisco, et se monte en ménage avec la Veuve Noire.

L'opposition entre la Veuve Noire et Karen Page est assez intéressante : Page est restée la jeune secrétaire blonde romantique des débuts (c'est pas encore l'actrice porno héroïnomane qu'en fera Miller), la Veuve est une féministe qui aura avec DD une relation tumultueuse.

On tombe souvent dans le mélo, DD hésitant sans arrêt entre les 2, mais ça offre néanmoins à la série quelques développements intéressants.

Fred le mallrat
31/03/2003, 00h45
je conseille :
mc kenzie/miller
miller/janson
miller/mazzucchelli(born again ou renaissance ou justice aveugle)
(voire o'neil/mazucheli)
nocenti/romita jr nocenti/weeks

les colans


apres le reste est superflu bien qu etant souvent sympa

Niglo
08/05/2003, 13h17
Pour faire suite au thread d'X-T sur les personnages méconnus ou sous-employés, je propose de poster ici les personnages les plus ridicules, stupides, grotesques des comics.

Par exemple :

http://www.comics.org/graphics/covers/2563/400/2563_4_17.jpg

Paru en France dans l'album Miss Hulk n°6 : La Tour diabolique.

Niglo
08/05/2003, 13h21
Ou bien le fameux...

http://www.spiderfan.org/cgi-bin/cover.pl?90542,spiderman_spectacular,024.jpg

Fred le mallrat
08/05/2003, 13h37
http://hdespierre.free.fr/vo/teamamerica/1.jpg http://www.comicsvf.com/scans/volimited/us1/3.jpg http://cracaud.free.fr/vo/captainamericav1/308.jpg http://cracaud.free.fr/vo/captainamericav1/309.jpg http://cracaud.free.fr/vo/captainamericav1/434.jpg

Niglo
08/05/2003, 21h24
The Locust (la Sauterelle en VF)

http://www.marvunapp.com/Appendix/Image92.gif

Black_Dragon
08/05/2003, 23h34
Dans les She Hulk de Byrne y'avait aussi Mr Bong je crois....

Niglo
09/05/2003, 00h51
Dr. Bong. Créé par Steve Gerber dans les pages de Howard the Duck. :cool:

http://216.87.86.135/istore/images/fullsize/41261224542.15.GIF

Fred le mallrat
09/05/2003, 10h00
oui mais dans howard ils sont ridicule visuellement mais apres ils ont une signification autrement moins ridicule que certains xmen par ex

Fauve666
09/05/2003, 11h03
Dans le même ordre d'idée, il y a le navet de l'espace, toujours dans Howard, mais s'ils sont ridicules, c'est voulu.

Sinon, il y a Insight Ladd dans les News warriors (un casque avec des rétroviseur, une chemise sale et froissées, 13 ans et se prenant pour un stratège digne de Fatalis.

Absalom
09/05/2003, 11h14
on sent l'admiration des xmen chez mallrat, c palpable ! :D

allez je balance chez xmen : hazard, jamais compris l'intêrèt de ce perso...

http://216.87.86.135/istore/images/fullsize/97794297722.12.GIF

Niglo
09/05/2003, 11h36
Originally posted by mallrat
oui mais dans howard ils sont ridicule visuellement mais apres ils ont une signification autrement moins ridicule que certains xmen par ex

Entièrement d'accord. Mais les personnages volontairement ridicules ne sont pas exclus de ce thread, au contraire. :)

Certains peuvent être kitsch, d'autres comiques, d'autres même touchants. Frog-Man était à l'origine un perso ridicule mais il a été utilisé de façon très réussie dans plusieurs histoires (notamment un récent Tangled Web).

Fred le mallrat
09/05/2003, 16h26
Originally posted by Absalom
[B]on sent l'admiration des xmen chez mallrat, c palpable ! :D

allez je balance chez xmen : hazard, jamais compris l'intêrèt de ce perso...






c est pas ca
je prends xmen car bcp ne lisent que ca
et la j essaie de les faire reflechir sur le fait que souvent ce qu ils trouvent ridicule ailleurs, ca passe tres bien pour eux dans xmen

Absalom
09/05/2003, 18h57
mais je t'avais bien compris mall'. t'inquiète, je blaguais. ;-)

Fred le mallrat
09/05/2003, 19h03
Je sais mais j explique a ceux qui pourraient ne pas savoir :)

Unregistered
09/05/2003, 21h36
dans la série les héros animaux Marvel a fait très fort parfois :-)

http://gjeanmarc.free.fr/vo/hulkv1/271.jpg

Michel

BouffonVert72
10/05/2003, 01h00
:D Vivement l'intégrale Hulk ! :fire:

Sinon j'avais vu le même topic sur MF ...

Y'avait un truc rigolo : c'était le Totem Vivant ... Ou qq chose comme ça ... :)


*BV72, attiré par le Kitch ... *

stephen strange
12/05/2003, 02h34
Les elfes qui apparaissent dans uncanny x-men 103, dans le chateau des cassidy.
J'étais tout petit a l'epoque et ils me faisaient déjà honte...

KyleBarrech
12/05/2003, 12h53
:D
Dans la série "je-crains-mais-j'existe-quand-même", nous avons:
- Batroc.
- Les elfes susnommés.
- D-Man de Avengers.
- Le super-chien dans Superman.
- Zaran le maitre d'armes.
- Mesmero.
- Sauron de Weapon X.
- Puck d'Alpha Flight.
- Harfang d'Alpha Flight.
- Starfox, clairement bidon, et juste bon à apparaitre dans des séries "parodiques" telles que Captain Marvel.



Kyle qui chercher d'autres noms de gros loosers.

stephen strange
12/05/2003, 12h56
Toute la famille Captain Marvel (chien, chat, cousine, voisin, canari... jusqu'ou s'arreteront-ils) ?

KyleBarrech
12/05/2003, 12h57
:p
Attend qu'on en arrive à laé poupée gonflable, après, on verra!!!



Kyle.:D

Fred le mallrat
12/05/2003, 14h26
Originally posted by KyleBarrech
:D
Dans la série "je-crains-mais-j'existe-quand-même", nous avons:
- Batroc.
- Les elfes susnommés.
- D-Man de Avengers.
- Le super-chien dans Superman.
- Zaran le maitre d'armes.
- Mesmero.
- Sauron de Weapon X.
- Puck d'Alpha Flight.
- Harfang d'Alpha Flight.
- Starfox, clairement bidon, et juste bon à apparaitre dans des séries "parodiques" telles que Captain Marvel.



Kyle qui chercher d'autres noms de gros loosers.


pas d accord:
batroc est tres sympa et un rare francais a avoir de l honneur
krypto c un autre temps c pas plus con que lockheed(c comme comparer un film des 60's de sf avec matrix)
zaran dans master of kung dfu passait bien
harfang et puck ainsi que starfox pareil

ils sont pas plus ridicule que bishop, cable, feral, mec aux chenilles, scarlet spider, bouffon dore et autre villains de sg, le neo(tres caricatural), la poupee alerte a malibu d extreme; cyberforce, wildcats et j en passe

Unregistered
12/05/2003, 15h08
Originally posted by mallrat
ils sont pas plus ridicule que scarlet spider, bouffon dore et autre villains de sg
Pas d'accord ! Je ne vois pas en koi Scarlet Spider est ridicule ... D'ailleurs, je préfèrais largement Scarlet Spider à Spider-Machin ! Ke ce soit pour le costume ou pour la personnalité du personnage ... Avec Scarlet Spider : j'avais l'impression de revenir aux bases du personnage de "L'Araignée" ...

Quant au Golden Goblin (Bouffon Doré) : il est terrific !! Mais ce k'il y a c'est k'il ne faut pas ê un anti-Bouffon viscéral (comme le sont certains membres de ce forum ... Force est de le constater ... Amèrement ...) pour lire des titres Spidey ou dérivés ...

De ttes fçns, on ne peut pas apprécier le Bouffon Doré si on n'a pas lu la mini-série du New Green Goblin (à l'époque où Phil Urich était le Nouveau Bouffon Vert) parue en vf dans le mag Marvel (vers 98 environ...). Je pense ke c'est indipensable pour comprendre le personnage ... Et ainsi l'apprécier ...


*---<8-/

Je m'appelle encore Sunder Snif
12/05/2003, 15h29
C'est mechant de se moquer des perssos 70's, mais moi, le persso le plus ridicule que j'ai jamais vu, c'est Dazzler dans sa propre serie. Je trouvais ca a pleurer.
Seul truc bien, ca a inspiré Jem et les Holograms :)

Fred le mallrat
12/05/2003, 15h56
oui mais c etait l epoque
et j en profite pour tirer un coup de chapeau a claremont pour l avaoir modernise :)

Je m'appelle encore Sunder Snif
12/05/2003, 16h41
Vrai que transformer la boule a facettes humaine en heroine sympa, c'etait mission ipossible :)
Reste Angar le Cri a moderniser a son tour, dans le meme genre d'idée :)

Fred le mallrat
12/05/2003, 17h20
pas la peine, je trouve car le hippie survit contrairement au disco

Niglo
12/05/2003, 17h41
:D

Pareil, Mallrat, j'ai jamais trouvé Angar ringard. Ca doit être mon côté Jerry Garcia... :)

Et pour revenir à une de tes interventions précédentes, je propose qu'on lance le Mouvement de Défense de Batroc et de la Savate. Non, Batroc n'est pas un ringard. Désuet tout au plus, mais dans le sens noble du terme.

Batroc Pawa !

Fred le mallrat
12/05/2003, 17h53
oui surtout que ce perso a un effet sur une intrigue et apporte au personnage principal
et la est aussi l interet d un perso et non pas sa puisance, son costume ou son look

Je m'appelle encore Sunder Snif
12/05/2003, 18h22
Moi j'aime bien Batroc, je desespere pas de voir JC Van Damme jouer son role dans un prochain Daredevil :)

Niglo
12/05/2003, 18h23
En fait, le seul élément ridicule chez ce personnage, c'est son accent en vo.

"I am Batroc, zee greatest leaper of zem all !" 8)

BenBarrech
12/05/2003, 18h59
J'ai le best : Joey Jo Jo Junior Shabadoo, dans les Simpson.

Je m'appelle encore Sunder Snif
12/05/2003, 21h12
ouais enfin batroc avec ses moustaches ringuardes a la Frenchie...
Limite quand meme...

Fred le mallrat
12/05/2003, 21h16
non c l un des seuls vilains de son calibre a avoir le sens de l honneur et a avoir une realtion de "confiance" avec cap

c un perso assez interessant et qui pourrait l etre plus

apres c vrai que niveau look mais bon c pas tout le look
bcp de persos ont un bon look de bon pouvoirs mais sont insipides car calques sur d autres

stephen strange
12/05/2003, 23h03
http://home.freeuk.com/pewty/fcwing/batroc.html

stephen strange
12/05/2003, 23h07
Beuhh... ca marche plus?

stephen strange
12/05/2003, 23h09
http://home.freeuk.com/pewty/fcwing/batroc.html

stephen strange
12/05/2003, 23h12
J'abandonne.
Allez y :
http://home.freeuk.com/pewty/fcwing/batroc.html

Je m'appelle encore Sunder Snif
13/05/2003, 00h39
Je dis pas que je n'apprecie pas Batroc (meme au contraire, je me rappel d'un episode avec lui contre Oeil de Faucon dans Vengeurs de la Cote Ouest, Wahou), mais je dis que le petit coté moustache ficelle, on pourrait s'en passer.

Mais bon, quoi que l'on dise, les Americains sont des gens tres stereotypés de toute facon dans leur approche de l'etranger.
suffit de voir leur france du dernier X-Men de ce mois...

Fred le mallrat
13/05/2003, 09h38
justement sui tu enleves le look, largement desuet, batroc et un perso qui a du courage et le sens de l honneur(en etant un villain) ca change des interpretations des francais des 10 dernieres annees

Absalom
13/05/2003, 10h34
batroc avait déjà le sens de l'honneur non ? dans un cap (je regarderai le n° ce soir) où il était "associé" à crâne rouge/bones/et quelques autres dont je me rappelle plus. ct une sorte de "rêve" en fait si je me souviens bien (cap ne voyait le vrai visage de batroc quand il lui demandait d'enlever son masque) mais ça correspondait déjà à son tempérament.8)

ces épisodes suivaient ceux du"procès" de crâne rouge en allemagne (avec hauptmann deutschland et autres uper-héros allemands). ;)

Fred le mallrat
13/05/2003, 10h39
oui
mais bon la si tu as continue cap apres c que t es aussi fan que moi :) car c pas la meilleure periode loin de la(meme c une des pires)
batroc est comme ca depuis les 60's et sa creation dans un tales of suspense

Absalom
13/05/2003, 10h50
j'adore cap, je complète ma collec doucement depuis quelque temps en recherchant des vieux numéros, sur eBay j'ai eu pas mal de bonnes affaires, un mec que je connais bien maintenant a une tonne de "vieux" trucs à vendre de la sorte.
et c clair que c pas la meilleure période... j'aimais bien la période où ron lim était aux dessins.8)

Fred le mallrat
13/05/2003, 10h53
mouais
je prefere dwyer mais bon la aussi c une periode sympa mais c pas le must :)

Absalom
13/05/2003, 10h55
par contre une que j'ai bien aimé fut waid/garney, j'ai vraiment adoré. j'a iregretté le départ de cette équipe d'ailleurs...

Fred le mallrat
13/05/2003, 11h03
j ai aime le 1er run(pre reborn)
l autre est plus discutable, je trouve et manque d unite et de direction ou d autres choses mais bon..
j ai aime mais il manquait un petit qqch par rapport au 1er run

le run de dwyer a des hauts et des bas mais reste sympa(magnifique 367)

mais je te conseille vivement les dematteis(261-300)

Absalom
13/05/2003, 11h36
ah oui ceux-là je les ai pas encore, j'ai des byrne aussi, sympa.

Fred le mallrat
13/05/2003, 11h48
oui
il faut le tpb ou la version semic(il y a des planchezs inedites)

sinon y a le run d engleheart(cap des 50's) 152-186
certains kirby(esential 1) et les 3 steranko 110-111-113 (esential 2/steranko visionnaries)

Absalom
13/05/2003, 12h27
ok c noté, merci des infos.;)
sureBay y'a pas mal de trouvailles, bon, c peut-être les meilleurs morceaux mais on trovue un lot par exemple de 58 comics sur cap (période vers les 300) à 20$ à peu près. je pense que je vais me laisser tenter par ça et prendre les steranko + essentials chez Gaël en même temps.
tu viens de me redonner une envie furieuse de lire du cap là !!:)

stephen strange
13/05/2003, 13h03
Je viens de recevoir a l'instant les 12 premiers numéros de STRIKEFORCE MORITURY, from the USA.
God bless eBay

Niglo
13/05/2003, 15h01
Originally posted by mallrat
il faut le tpb ou la version semic(il y a des planchezs inedites)

Quôa ?!?

Tu peux m'en dire plus ? Sur quels épisodes les planches supplémentaires ?

Absalom
13/05/2003, 15h05
sur ce qu'il devait se passer après la saga du baron blood et de machin-england (je sais plus le nom du perso). ;) byrne avait fait des planches qui n'ont ps été publié car son run s'est arrêté, c ça ?
semic avait fait un tpb en souscription à l'époque, très bien d'ailleurs.

Niglo
13/05/2003, 15h23
:cool:

Viele Danke.

Au fait, l'anglais en question , c'est Union Jack (comme le drapeau). L'an dernier, Marvel a réédité sa mini par Ben Raab et (surtout) John Cassaday. Si tu la croises, jettes-y un oeil, c'est plutôt bô. ;)

Absalom
13/05/2003, 15h28
voilà, c ça, union jack, je savais qu'il y avait un rapport avec le whisky ! :D
et j'ai bien sa mini-série mais j'ai été un peu déçu, pas par cassaday mais par raab... ça ressemblait trop à mon goût à celle que byrne justement avait faite... mais bon, les dessins sont zolis...

Niglo
13/05/2003, 15h38
Pareil que toi. Enfin Ben Raab ne m'a pas vraiment déçu, vu que je n'attendais rien de particulièrement génial de sa part...

Pour le parallèle avec les épisodes de Cap, il semblent que les scénaristes soient incapables d'utiliser Union Jack sans faire intervenir également le Baron Blood. C'était le cas à l'origine dans Invaders, puis dans Cap, puis ici... Pire que des frères siamois... ;)

Fred le mallrat
13/05/2003, 15h44
sur ce site il y a une des plancches de byrne mais on peut pas l afficher
http://danscam.home.mindspring.com/

XT
22/05/2003, 20h59
Je ne sais pas s'il a déjà été cité, mais dans le Nova #10 j'ai découvert un perso au costume et au nom ridicule :
LE MARCASSIN !!!
avec un gros truck rouge

Niglo
23/05/2003, 16h51
http://www.comics.org/graphics/covers/2359/400/2359_4_013.jpg

Mais là on voit pas son gros truc rouge, c'est une publication pour la jeunesse.

Comment ? Ah ! Truck, pas truc. Je me disais aussi...

stephen strange
23/05/2003, 17h45
Bah ! regardez donc le hérisson qui frime pask'il arrive a afficher des images, lui...
Damn par les anneaux de cytorrak

XT
23/05/2003, 19h30
mdr !!!
maikissonkon !

michel
23/05/2003, 19h59
Faut dire que son nom VF arrange rien : le Marcassin ça fait plus rigoler que peur :-) Razorback ça sonne mieux quand même

Michel

XT
23/05/2003, 20h47
au même titre que Wolverine / le Glouton

BouffonVert72
23/05/2003, 21h27
Je me trompe ou la couv' est de Sal Buscema ?
Paske sur cette couv' je crois reconnaître les expressions faciales de Sal Buscema...

Niglo
23/05/2003, 21h32
tu ne te trompes pas.

greengoliath63
08/06/2003, 01h10
dans le style souvenir assez vague, je me rappelle d'un personnage nommé le lapin blanc, dans des vieux spiderman. en gros, son seul pouvoir c'etait de se deguiser en lapin (un privilege auquel seul une personne connaissant l'adresse d'un costumier peut pretendre!)
sinon, y avait un personnage nommé belladonne aussi, mais je m'en souviens plus trop, pour etre honnette. mais son look de veuve endurci (avec un voile devant le visage) suffit a la classer dans cette categorie.
sinon, quelqu'un pourrait m'en dire plus sur le golden goblin? j'en ai jamais entendu parler...

XT
08/06/2003, 08h44
Belladone, c'est pas l'ex de Gambit ?

Niglo
08/06/2003, 09h12
Belladonna est apparu dans les pages de Spectacular Spider-Man (dans Nova en France) où elle semait la terreur dans le milieu de la haute-couture...

http://216.87.86.135/istore/images/large/60930948398.48.gif

Quant au Lapin Blanc...

http://loloracaud.free.fr/vo/marvelteamupv1/131.jpg

Et pour le Golden Goblin, il apparaît dans la série Spider-Girl (#20) et il s'agit de Phil Urich.

XT
08/06/2003, 09h29
Urich, comme le journaliste ?

Sexy le Rabbit !
mdr !

Niglo
08/06/2003, 09h35
Originally posted by X-T
Urich, comme le journaliste ?

C'est son neveu.

C'est lui qui avait endossé le costume du Bouffon Vert dans la série du même nom, parue en France dans les premiers numéros de Marvel.

http://www.comicsvf.com/scans/vf/marvelfrance/marvel/3.jpg

BouffonVert72
08/06/2003, 14h47
Zut ! Je me suis fait doublé par le hérisson ! C'est bien ce ki me semblait, je deviens vieux ...

Philip Urich, plus connu sous le nom de Phil Urich, est le neveu de Ben Urich (Ben Urich est reporter au Daily Buggle).

Phil Urich est d'abord devenu le Bouffon Vert (un gentil Bouffon Vert !) dans l'une des séries Spidey au moment où il n'y avait apparemment plus d'Osborn en vie ...

Phil Urich a ensuite eu sa propre série (The New Green Goblin) ki compte 13 épisodes...
Malheureusement Norman est revenu (dans les séries Spidey), et les auteurs ont cassé le caske de Phil, caske ki lui donnait tout ses pouvoirs ... Exit donc ce New Green Goblin ... Je ne m'en remettrai jamais ... :'(

Puis le personnage de Phil Urich a été réutilisé pour la série Spider-Girl. Dans ce futur alternatif, Phil est amené à tenter de reprendre ses activitées super-héroïques sous un costume bouffonien, mais non verdien ... C'est surement pour se distinguer du costume de Normie Osborn (petit-fils de Norman Osborn) k'il s'est constitué ce nouveau costume jaune-doré. Il a pris comme nom de guerre : Le Bouffon Doré (Golden Goblin).

Pour ma part je ne vois rien de ridicule là-dedans, et je me demande donc pourkoi on en parle dans ce thread ... (Inutile de préciser ke chuis fan de Phil ... C'est grâce à lui ke je suis devenu le BouffonVert72 ... loll).


Phil alias le Nouveau Bouffon Vert (remarkez ke la cape lui donne bcp d'allure) :
http://jean.racaud.free.fr/vo/greengoblin/5.jpg




Phil Urich alias le Bouffon Doré prend un peu de "repos" allongé par-terre au fond à gauche :
http://www.comicsvf.com/scans/vo/spidergirl/21.jpg



Normie Osborn alias le Bouffon Vert dans la série Spider-Girl :
http://www.comicsvf.com/scans/vo/spidergirl/20.jpg

logan
15/06/2003, 18h01
un des perso que j'ai trouver inutile c'est recemment dans spiderman en france un gamin qui se transformait en une sorte de pieuve toute verte avec plein de tentacules et qui balancais de l'encre sur notre amis l'araigné ,j'ai po d'image la ;,dsl !!

mr terrific yann
18/06/2003, 22h34
http://www.sean-walsh.com/newgods/racer_card.jpg

the black racer des new gods est a mon sens le plus nul de tous: un mec qui fait du ski dans l'espace

le surf ca fait de l'effet

mais du ski...

vous vous imaginez rencontrer des ET en ski sur la lune? la honte!

Niglo
18/06/2003, 22h43
:D

C'est vrai que j'ai toujours trouvé ce personnage très... comment dire... embarassant.

Je ne sais pas à quoi pensait Kirby le jour où il l'a créé.

mr terrific yann
18/06/2003, 22h50
il pensait au surfer d'argent en se disant:
tiens on va pas voir que je pompe

un ET qui fait du ski
c tres different d'un ET qui fait du surf

c vrais que ca fait un peu con aussi le surf maintenant

BouffonVert72
18/06/2003, 22h52
http://www.freegaia.com/smileys/mortderire/mdr16.gif


*BV72 ki se rapelle ke dans sa jeunesse, il a fait du ski ... Sur la neige ... lol *

mr terrific yann
18/06/2003, 23h03
et a l'époque, kirby la sniffait

Niglo
01/07/2003, 19h48
The Doom Patrol Archives volume 1
DC Comics
Par Arnold Drake et Bruno Premiani.

Lancée en juin 1963 dans les pages de la revue My Greatest Adventure, The Doom Patrol est l’une des premières réponses de la part de DC à la révolution Stan Lee déclenchée deux ans plus tôt chez Marvel. Les super-héros sont à nouveau au goût du jour, et ils ne sont plus tout à fait les mêmes qu’auparavant. The Doom Patrol apparaît donc comme une tentative, parfois maladroite, de moderniser les vieux modèles des deux décennies précédentes.

Les Membres de la Doom Patrol sont en effet sensiblement différents de leurs augustes prédécesseurs. Leur leader, simplement baptisé Chief, est l’un des plus grands génies de la planète, mais il doit se déplacer en fauteuil roulant. Robotman – initialement baptisé Automaton – est un robot dans lequel on a transplanté un cerveau humain. Et Negative Man dissimule son visage derrière des bandelettes (on découvrira pourquoi après une demi-douzaine d’épisodes). Seule Elasti-Girl, la demoiselle de l’équipe, bénéficie d’un look traditionnel, et charmant, selon les normes de l’époque.

Le portrait des quatre héros que dresse le premier épisode de la série n’est guère flatteur. Lorsque Chief leur propose de former avec lui la Doom Patrol, les autres rejettent son offre, refusant de venir en aide à un monde qui les a rejetés en raison de leur monstruosité ou de leur anormalité. Ils auront évidemment revu leur position avant la fin de l’épisode, néanmoins, tout au long de la série, ils garderont une certaine méfiance vis-à-vis du reste de la population.

Ces failles des principaux personnages, ces imperfections morales comme ces défauts physiques, doivent évidemment beaucoup à Stan Lee. Mais Arnold Drake restent toujours en-deçà de son concurrent. Et si certaines tensions peuvent exister entre les différents membres de la Doom Patrol, elles ne sont jamais aussi exacerbées que chez les Fantastic Four, pour ne citer qu’eux. C’est néanmoins à ces quelques éléments que la série doit l’essentiel de sa modernité.

Les aventures que vont vivre nos héros sont en revanche typiques de la décennie précédente : monstre radioactif né de l’explosion d’une bombe atomique, savant fou, membre de la pègre, extraterrestre, sans oublier le gorille intelligent, typique du DC des années 50. Idem pour la construction des récits – une histoire par épisode, retour au status quo à la fin – à quelques exceptions près tout de même – les origines de Negative Man ou de Chief. Enfin, si le dessin de Bruno Premiani est très agréable, il doit lui aussi, par son style et sa mise en page, beaucoup à la décennie précédente. Aucun de ces éléments d’ailleurs n’est rédhibitoire en soi, et si par exemple les adversaires de la Doom Patrol ne sont guère moderne dans leur look ou leurs motivations, ils ne sont pas inintéressants pour autant. Citons en particulier le Général Immortus, un criminel « aussi vieux que le temps lui-même », ou la Brotherhood of Evil, dont le siège est situé en France…

Au final, outre son intérêt historique, ce premier volume de la Doom Patrol nous offre une agréable tranche de comics, à cheval entre deux époques, des personnages atypiques et attachants, des scénarios plaisants, et un dessin élégant sinon spectaculaire. Souhaitons qu’une suite soit prévue (la série s’est arrêtée après 42 épisodes, il reste donc de quoi remplir trois beaux volumes).

Buzz Bunny
01/07/2003, 20h36
je suis assez admiratif devant ta culture comics mon ptit niglo

Je m'appelle encore Sunder Snif
01/07/2003, 20h43
par pure curiosité, ca cache quoi les bandelettes de Nega (tout ce que je connais de Doom Patrol, je le doit a Teen titans)

Niglo
01/07/2003, 21h00
A cause des radiations, sa peau est devenue translucide et on aperçoit son crâne à travers. Par contre sa chevelure blonde est resté intacte. Va comprendre...

Merci, Revanche. J'ai de grosses lacunes en DC, j'essaie de combler petit à petit. :)

BouffonVert72
01/07/2003, 21h33
Bonne critike, mais ce k'il manke ce sont des images ...
Le concept m'intéresse, mais faut voir le dessin koi ...
Ca sort kand en vf, t'a dis ? 8)


*BV72, la monstruosité verte du fourm 8) *

vicenzo
02/07/2003, 08h07
et que vaut la reprise de cette série par Morrisson ?

et que vaut la dernière série de ce groupe ? qui doit s'arrêter bientôt en plus... et dont g eu de bons échos

Niglo
02/07/2003, 21h13
Pour BV :

http://216.87.86.135/istore/images/fullsize/55658133578.80.GIF
http://216.87.86.135/istore/images/fullsize/55658133578.83.GIF
http://216.87.86.135/istore/images/fullsize/26393045610.86.GIF

Quant à une VF... En consultant Comics VF, je viens de me rendre compte que ces épisodes ne sont jamais parus en France. Arédit a commencé à publier la série à partir des numéros suivants.

Pour Vicenzo : la Doom Patrol de Morrison était totalement déjantée. J'ai lu l'unique TPB paru, 'Crawling from the Wreckage', c'est assez hallucinant. Je ne désespère pas de lire la suite un jour.

La dernière série en date : scénario sympa (j'ai lu les 10 premiers), personnages assez bizarres (seul Robotman reste du line-up original) et un dessinateur que je trouve très talentueux, Tan Eng Huat. Après la disparition de la série (ce mois-ci ou le mois prochain), j'ai cru lire qu'il devrait reprendre The Authority.

Niglo
13/07/2003, 16h26
Puisque Marvel France vient de finir la publication de la guerre contre Kang, et que le personnage y joue un certain rôle et y fait ses adieux, petit topo sur 3-D Man pour ceux qui ont raté les épisodes précédents.

3-D Man fait partie des quelques personnages, comme Iron Fist ou Spider-Woman, à avoir fait ses débuts dans les pages de Marvel Premiere. Créé par Roy Thomas et Jim Craig, 3-D Man possède plusieurs particularités. Tout d’abord, ses aventures se déroulent dans les années 50. Ensuite, derrière ce costume rouge et vert se dissimulent non pas une mais deux personnes : Chuck et Hal Chandler, deux frères dont le destin va se trouver inextricablement lié. Enfin par la manière dont se manifestent ses pouvoirs, inspirée à son auteur par la technique des images et films en trois dimensions.

Chuck Chandler est un jeune homme athlétique, pilote d’essai pour l’U.S. Air Force. Son frère Hal, atteint de la polio durant l’enfance, en a gardé de graves séquelles. Aux commandes d’un avion expérimental, Chuck est capturé par un vaisseau extraterrestre appartenant aux Skrulls. Il parvient à s’échapper mais dans sa fuite est frappé par de mystérieuses radiations. Après un atterrissage forcé, il retrouve son frère, mais alors qu’il s’approche de lui, il se volatilise soudain ! Plus étrange encore, Hal découvre en surimpression sur ses lunettes l’image de son frère, verte sur un verre, rouge sur l’autre. Il découvre enfin qu’en portant ces lunettes et en se concentrant, il peut faire apparaître son frère sous la forme de 3-D Man, l’Homme Tridimensionnel, trois fois plus fort qu’un homme normal, capable de courir trois fois plus vite, sauter trois fois plus haut, etc.

En matière de continuité, le seul élément intéressant apporté par cette série est la découverte que les Skrulls étaient présents sur Terre depuis au moins les années 50, donc bien avant leur première rencontre avec les Fantastic Four dans FF #2. 3-D Man occupera dès lors le plus clair de son temps à combattre et à démasquer les Skrulls infiltrés sur Terre.

Les aventures du 3-D Man ne durent pas longtemps : après trois épisodes (Marvel Premiere #35 à 37), il disparaît. On le retrouve l’année suivante dans What If ? #9, écrit par Don Glut (qui avait déjà co-scénarisé Marvel Premiere #36) et dessiné par Alan Kupperberg. Dans cette histoire, il participe, toujours dans les années 50, à la création d’un premier groupe baptisé Avengers, où l’on retrouve divers second couteaux de l’univers Marvel des années 40-50, comme Marvel Boy, Venus, the Human Robot et Gorilla Man. La fin de l’épisode reste vague quant à savoir si cette aventure s’est déroulée dans l’univers Marvel ou dans un continuum parallèle. La question sera réglée presque un quart de siècle plus tard par Kurt Busiek, qui décide qu’il s’agit d’un univers parallèle, et le détruit par le biais d’Immortus (in Avengers Forever #4-5).

Le 3-D Man de « notre » réalité n’a pas disparu pour autant. On le retrouve dans Hulk #251. L’histoire se déroule une vingtaine d’années après celles parues dans Marvel Premiere. Hal Chandler a épousé Peggy, l’ancienne fiancée de son frère, avec laquelle il a eu deux enfants : Chuck et Hal Jr. 3-D Man a pour sa part disparu depuis des années. Mais Hal a toujours le pouvoir de le faire apparaître, ce qu’il fera le jour où Bruce Banner trouvera refuge chez lui. On trouve dans cette histoire quelques éléments intéressants, notamment le fait qu’Hal n’a jamais révélé à Peggy le sort de Chuck, mais Bill Mantlo ne les développe pas vraiment, et toute la famille Chandler retombe dans l’anonymat dès le numéro suivant.

Il faudra attendre l’arrivée de Kurt Busiek pour que le personnage ressurgisse. Pas directement dans un premier temps, mais par le biais de Triathlon, qui apparaît pour la première fois dans Avengers v.3 #7. Par son costume et ses pouvoirs, ce dernier rappelle assez 3-D Man. Busiek ira plus loin par la suite en révélant que les pouvoirs de Triathlon sont bien ceux du 3-D Man originel, et en réintroduisant enfin Hal et Chuck Chandler dans Avengers v.3 #50. Busiek en profite à l’occasion pour préciser les origines du personnage. Si 3-D Man est bien né au moment de son évasion du vaisseau Skrull qui l’avait enlevé, l’origine de ses pouvoirs est un cristal cosmique que transportait alors l’OVNI, et dont la puissance fut transférée dans le corps de Chuck Chandler lors de sa destruction.

Chuck et Hal Chandler connaîtront leur heure de gloire durant la guerre contre Kang en fusionnant avec Triathlon, grâce à la découverte d’un autre cristal, pour affronter Jonathan Tremont, leader de la Triune, et le vaincre (Avengers v.3 #50). Après la victoire finale contre Kang, les frères Chandler recouvriront leur intégrité physique en même temps qu’ils seront débarrassés définitivement de leurs pouvoirs. Chuck retrouvera le corps qui était le sien au moment de l’accident.

Ainsi s’achèvent vingt-cinq années d’une vie somme toute fort peu remplie…


Index chronologique :

3-D MAN/CHARLES « CHUCK » CHANDLER & HAROLD « HAL » CHANDLER
Marvel Premiere #35 (04/77) par Roy Thomas & Jim Craig. (trad. in ‘La Quête de Submariner’, album Namor n°9, Arédit, 3ème trimestre 1980).
Marvel Premiere #36 (06/77) par Don Glut, Roy Thomas & Jim Craig. (trad. in 3.D Man, Spider-Man et les 4 Fantastiques, Arédit, 1er trimestre 1981).
Marvel Premiere #37 (08/77) par Roy Thomas & Jim Craig. (trad. in 3.D Man, Spider-Man et les 4 Fantastiques, Arédit, 1er trimestre 1981).
Hulk v.1 #251 (09/80) par Bill Mantlo & Sal Buscema. (non traduit).
Hulk v.1 #252 (10/80) (Cameo p.3, pn.3). (non traduit).
Contest of Champions #1 (Cameo p.16, pn.2). (trad. in ‘Le Tournoi des Champions’, Récit Complet Marvel n°3, Lug, août 1984).
Avengers v.3 #50 (03/02) par Kurt Busiek & Kieron Dwyer. (trad. in Marvel Heroes 27, Marvel France, mars 2003).
Avengers v.3 #54 ((07/02) par Kurt Busiek & Kieron Dwyer. (trad. in Marvel Heroes 31, Marvel France, juillet 2003).
Avengers v.2 #55 (08/02) par Kurt Busiek & Patrick Zircher. (trad. in Marvel Heroes 31, Marvel France, juillet 2003).

3-D MAN II
What If ? v.1 #9 (06/78) par Don Glut & Alan Kupperberg. (trad. in ‘Et si Jane Foster avait trouvé le marteau de Thor ?’, Arédit, juillet 1984).
Avengers Forever #4 (03/99) par Kurt Busiek & Carlos Pacheco. (trad. in Thor n°9, Marvel France, mars 2000).
Avengers Forever #5 (04/99) par Kurt Busiek & Carlos Pacheco. (trad. in Thor n°10, Marvel France, avril 2000).

XT
13/07/2003, 19h07
super bien faite cette bio !

3D man, on ne le retrouve pas dans Earth X, Universe X et Paradise X ?

BouffonVert72
16/07/2003, 01h09
Oui ce post est le bienvenu ! :cool:

J'attendrais cependant de lire la fin de la guerre de Kang avant de lire cette bio ...


*BV72 ki n'a toujours pas hter ses comics de juillet ...*

Niglo
16/07/2003, 07h27
Originally posted by X-T
3D man, on ne le retrouve pas dans Earth X, Universe X et Paradise X ?
On l'aperçoit dans le dernier Paradise X en VF. J'ai l'impression qu'on l'a déjà vu précédemment, mais sans garantie. Faudrait vérifier.

Fred le mallrat
16/07/2003, 09h57
je crois que nighthawk a herite des pouvoirs de 3dman

Fredeur
23/07/2003, 01h17
Là je crois que faire plus ridicule, faut s'accrocher: Composite Superman!!!!
http://nightwing.superman.ws/compy-header.gif
http://nightwing.superman.ws/comp-threat.gif

XT
23/07/2003, 08h13
en effet....
c'est... spécial !

BouffonVert72
23/07/2003, 11h04
Surtout pour le netoyage du costume !
Là il est obligé de le laver à la main ! Et morceaux par morceaux !
8) Pas kestion de lave-linge !


*BV72, la lessiveuse verdâtre du forum ... :D

Jo Independenza
22/08/2003, 18h01
voici donc ressortit et nettoyé cet excellent boulot de niglo, pour ce que ça interesse

Gbasik
22/08/2003, 18h37
>- La période McKenzie & Co. (DD #152-166). C'est là que les choses commencent à devenir vraiment bonnes. Avant même l'arrivée de Miller, Roger McKenzie renforce la noirceur de la série et introduit quelques éléments essentiels, comme Ben Urich. Du tout bon.

D'ailleurs, je n'ai toujours pas compris pourquoi MF n'avait pas commencer l'integrale DD avec ces numeros.

Ah si ça tient en un nom : Elektra

Fredeur
22/08/2003, 19h54
Juste pour dire que Spider-Man, c'est un putain de bon film que j'adore.

yanot lapin
23/08/2003, 10h33
wow! ça doit faire un drôle d'effet d'avoir un volume entier à lire! Tu as mis combien d'années à tout trouver? Tu es un complétiste?

Niglo
23/08/2003, 10h56
J'ai dû combler mes derniers trous dans la série il y a 1 an à peu près. Depuis 1979 que j'ai découvert Marvel, ça fait donc presque un quart de siècle pour tout réunir, petit à petit (les épisodes non publiés en France surtout).

Complétiste ? Oui un peu, j'en ai peur...

J'avais prévu de remettre ça avec une autre série, mais je ne me suis toujours pas lancé.

Frederic
23/08/2003, 11h08
je suis attenit du même mal, je tente de combler peu à peu les vides qui comblent ma collection de Hulk ...

je tente de faire la même chose avec Uncanny Xmen et Amazing Spidey ...

pour Spidey, jsuis heureux d'avoir les premiers mC farlane, pour pas trop chère finalement , il doit m'en manquer 2 ou 3 et mon run et complet (de mC)

Niglo
05/10/2003, 12h24
Challengers of the Unknown Archives volume 1

http://www.comics.org/graphics/covers/1194/200/1194_2_06.jpg http://www.comics.org/graphics/covers/1194/200/1194_2_07.jpg http://www.comics.org/graphics/covers/1194/200/1194_2_11.jpg

Jack Kirby semble être à l’honneur actuellement chez DC, puisqu’ils rééditent quasiment en même temps deux séries que les fans attendaient depuis longtemps : Jimmy Olsen Adventures et Challengers of the Unknown (un deuxième volume est en préparation pour chacun de ces titres).

La création des Challengers remonte à 1957. Leur première aventure paraît dans Showcase #6, qui faisait office de revue-test pour les nouveaux personnages ou les revamps d’anciens (Flash est réapparu dans le #4, Adam Strange ou Green Lantern un peu plus tard). Les quatre récits parus dans Showcase sont signés Dave Wood au scénario et Jack Kirby au dessin. Lorsque la série quittera les pages de Showcase pour continuer dans sa propre revue, Kirby signera scénarios et dessins.

Les quatre membres des Challengers of the Unknown ne sont pas des super-héros, mais des aventuriers qui, suite à un accident d’avion qui aurait dû leur être fatal, décident de braver la mort et d’accepter les missions les plus dangereuses. Chacun est un expert dans son domaine : Rocky Davis est un champion olympique de lutte, Prof Haley un explorateur sous-marin, Red Ryan un acrobate de cirque et Ace Morgan un pilote d’essai. A ce quatuor s’ajoutera de temps à autre un membre honoraire, la charmante scientifique June Walker.

Pas de super-pouvoirs donc, pas non plus de costumes bariolés, les Challengers se contentant pour leurs missions de revêtir un uniforme violet assez peu extravagant. Uniforme qui n’est pas sans rappeler celui des Fantastic Four à leurs débuts, quatre ans plus tard.

Les Challengers of the Unknown vont, au fil des épisodes, rechercher les missions les plus périlleuses qui soient. Ils ne seront pas déçus : invasions extraterrestres, monstres et robots géants, créatures issues de la nuit des temps ou d’un autre univers, les menaces s’accumulent et la planète est en danger. On nage en pleine s-f des années 50, les intrigues sont assez proches de celles publiées à la même époque par DC dans Mystery in Space ou Strange Adventures. A deux exceptions près : les héros récurrents et la longueur des récits. En effet, alors que ce type d’histoire ne dépassait que rarement 6 ou 8 pages, les premières exploits des Challengers dans Showcase s’étendent sur plus de vingt pages.

Si les intrigues sont dans l’ensemble distrayantes et bien rythmées, la série souffre en revanche du peu de personnalité de ses héros. Hormis leurs spécialités respectives et leurs différences physiques, les quatre héros ne se distinguent pas vraiment les uns des autres, ni par leurs dialogues, ni par leurs réactions face au danger (un seul mot d’ordre : fonçons !). Le genre de petits détails qui fera le succès quelques années plus tard le succès de Stan Lee et qui rend les personnages attachants. C’est à peu près le seul défaut de la série.

Pour le reste, Kirby fait comme toujours des merveilles, que ce soit en matière de narration ou lorsqu’il s’agit de créer des monstres aussi menaçants qu’improbables. Robots géants, monstres de légende, famille typique extraterrestre, Kirby s’amuse, et le résultat est un régal pour les yeux. Et, comme toujours avec les Archives DC, le travail de restauration des planches originales est irréprochable. Bref, ça risque de faire mal au porte-monnaie, mais l’achat est vivement conseillé à tous les amateurs de Kirby.

http://www.comics.org/graphics/covers/1194/200/1194_2_12.jpg http://www.comics.org/graphics/covers/1293/200/1293_2_01.jpg http://www.comics.org/graphics/covers/1293/200/1293_2_02.jpg

Frederic
05/10/2003, 12h34
pour info, le titre va avoir droit à un relaunch prochainement ...

et si je ne dit pas de betise, je crois que Tim Sale a bosser sur un Challengers avec Loeb, non, cé pas là leur première collaboration ?

je viens de lire ça quelques part ...

Niglo
05/10/2003, 12h39
Exact, Fredy. Une mini en 8 numéros. C'est non seulement la première collaboration Loeb/Sale, mais c'est aussi le premier comics écrit par Loeb.

Frederic
05/10/2003, 12h54
alors, pour le relaunch, cé Howard Chaykin, qui fera les histoires et les dessins, pour une mini en 6 parties, en 2004.

je cherche larticle sur Loeb et Sale, je le post kan je le trouve ...

Cors'AIR
05/10/2003, 14h50
LES TITRES" CHALL OF UNK "DE KIRBY ONT ILS ETE PUBLIES

EN FRANCE?????

BouffonVert72
05/10/2003, 17h37
Apparemment oui :

Dans :

- Aventures Fiction (2° série) 3-4, 28, 30-33, 35-44, 46-47, 52 pour les numéros originaux : #3-4, 6, 8, 42, 44, 60, 62-76.

- Démon (Comics Pocket) : 12 pour #85-87

- Etranges Aventures : 16, 18, 23 pour #47-48, 55

-Spectre : 2-4 pour #43, 45, 47

-Super Héros : 4-9 pour # 1-4


Merci comicsvf ! :D


*BV72, le challenger verdâtre de l'inconnu ! *

Niglo
05/10/2003, 17h58
Kirby n'a dessiné que les quatre numéros de Showcase où ont été publiés les premières aventures des Challengers, et les 8 premiers numéros de leur série propre.

Pour le détail des parutions vf de ces épisodes, clique ici (http://www.comicsvf.com/us/810.html) et là. (http://www.comicsvf.com/us/656.html)

Niglo
05/10/2003, 18h04
Quelques remarques liminaires. Les comics sont, pour vous et moi (en tous cas pour moi, vous faites ce que vous voulez) une passion. Néanmoins, il existe parmi toutes ces œuvres, et jusque dans nos collections (enfin dans la mienne, mais j’arrête ça, ça va vite faire chier tout le monde), des comics que l’on qualifiera d’embarrassants. Pas le genre de titre que vous choisiriez de montrer si un candide de passage vous demandait de lui faire découvrir ce que sont les comics. Plutôt le genre dont on mentionnera l’existence avec un toussotement gênant, et qu’on ira éventuellement jusqu’à dissimuler à la vue des autres sous une pile de Hot Video, histoire de noyer le poisson.

Bref : il existe des comics qui foutent la honte.

Daredevil #28 est l’un de ces comics. Et puisque nous sommes entre adultes consentants (le petit Jean 20100 est prié de refermer la porte de ce thread et de revenir l’an prochain lorsqu’il aura enfin rejoint le monde des adultes, muni d’une carte d’électeur et d’un autocollant jeune conducteur à coller au cul de la voiture à papa. C’est valable aussi pour Ultimate Barrech.) et assumant pleinement notre amour pour ce médium qui nous réunit en ce forum aujourd’hui, nous allons donc nous pencher de façon aussi exhaustive qu’impitoyable sur ce qui fait de cet épisode de Daredevil l’une des choses les plus grotesques que l’on puisse trouver sous plastic bag.

Néanmoins, avant de poursuivre, je tiens à dire attention.

Attention.

Cet épisode, paru en mai 1967, est inédit en France. Il est donc probable qu’une partie des forumers ici présents n’a pas lu cette aventure. J’envie votre innocence. Ordoncques, sachez que je vais révéler en détail tous les éléments de l’intrigue, donc faire tout un tas de ce que l’on appelle dans ce jargon informatiquo-forumistique très en vogue actuellement des spoilers. En raison de la tournure alambiquée de la phrase précédente, je répète de façon claire et sans aucune ambiguïté que ce qui suit est rempli jusqu’à la gueule de spoilers. Et pour Black Dragon, qui ne lit qu’une ligne sur cinq, je le souligne ainsi, afin qu’on ne vienne pas me dire qu’on n’avait pas vu :

ATTENTION SPOILERS. ATTENTION SPOILERS. ATTENTION SPOILERS.

Voilà. Je décline toute responsabilité.

Daredevil #28, donc. Le scénario est de Stan Lee, le dessin de Gene Colan, l’encrage de Dick Ayers. Et le lettrage de Sam Rosen, ce qui je le crains n’intéressera personne. C’est bien dommage. Mais en toute honnêteté moi-même je m’en fous un peu.

Dès la couverture, on sait que cet épisode de DD ne sera pas comme les autres. Lui qui d’ordinaire s’attaque aux petits braqueurs, voire à des super-vilains costumés aussi effrayants que le Matador ou l’Homme aux Echasses, se trouve cette fois dans une situation très différente. Notre héros y apparaît en mauvaise posture, prisonnier d’un bloc de glace (ou de cristal. Ou d’une quelconque déjection extraterrestre semi-transparente, tout dépend de leur alimentation dont on ignore tout, seule la lecture de l’épisode nous le dira), prisonnier donc et tiré par deux créatures verdâtres à la physionomie visiblement pas ordinaire (des pieds trop griffus, des doigts insuffisamment nombreux, une colonne vertébrale trop externe et large, une tête trop étrangère aux critères de beauté en vogue sur cette planète pour qu’on puisse les confondre avec votre voisin de palier ou votre beau-frère – enfin avec les miens en tous cas mais j’avais dit que j’arrêtais avec ça donc j’arrête) prisonnier donc (cette phrase se terminera-t-elle jamais ?) et tiré par ces deux créatures vers une troisième qui semble attendre à bord de ce qui peut ressembler soit à une soucoupe volante, soit à une table de mixage. La première solution semble être la bonne, puisqu’en bas de la couverture apparaît le titre de cet épisode : « Thou shalt not covet thy neighbor’s planet ! », ce qui, traduit dans la langue de Molière et Loana, signifie : « Tu ne convoiteras point la planète de ton prochain ». Neighbor étant ici à prendre non dans le sens de voisin mais dans celui de prochain, tel qu’il est utilisé dans la Bible. Demandez à Ed si vous ne me croyez pas. Le titre fait évidemment référence à l’un des dix commandements de la Bible, celui qui dit (de mémoire) que tu ne mettras pas la main sur la culotte de la femme de ton prochain. Ni sur celle de ton voisin non plus. Ou un truc du genre.

Ouvrons à présent ce fascicule, avec une certaine prudence, non pour ce qu’il pourrait contenir mais parce que ces vieux comics coûtent la peau du cul et qu’il s’agit de ne pas manipuler ça comme le premier Télé Z venu.

La vision en haut de la page du titre précédemment cité nous confirme que l’imprimeur ne s’est pas trompé en reliant ce fascicule. Saluons son professionnalisme et passons.

Pleine page. Karen Page apparaît au premier plan, les bras croisés, le regard perdu dans le vide. Elle porte un élégant pull rouge rayé d’une unique bande noire horizontale. Très seyant. Au second plan, sur sa droite, Mike Murdock. Oui. J’ai bien dit Mike, pas Matt.

Resituons le contexte. Quelques temps plus tôt, dans DD #24 très exactement, Stan Lee, probablement dans un état second en raison d’une consommation excessive d’alcool ou peut-être d’un cookie périmé (seule l’autopsie nous le dira), a eu l’une des idées les plus invraisemblables de sa carrière qui pourtant, en matière d’invraisemblable, a souvent atteint des sommets. Soupçonné par Karen et Foggy Nelson d’être Daredevil, Matt Murdock eût l’idée parfaitement farfelue de s’inventer un frère jumeau, de le baptiser Mike et de lui faire endosser le costume de Daredevil. Devant le scepticisme de ses amis, dont la bêtise était certes palpable mais finalement pas insondable, il décida pour les convaincre de leur présenter ce frère, et, revêtu d’un costume très tendance pour l’époque (c’est dire si il semble ringard aujourd’hui), de lunettes de soleil super-in et d’un chapeau à l’aspect plus bavarois que texan, joua le rôle de ce frère pas du tout aveugle, grande gueule et super-héros à ses heures. Et Karen et Foggy gobèrent tout, laissant penser que peut-être que si, quand même, leur bêtise à l’époque était insondable.

Lorsque débute cette histoire, Karen pense à Matt, auquel elle reproche d’avoir révélé au Maraudeur Masqué l’identité de Mike/Daredevil. Pendant ce temps, Mike/Matt/DD jongle avec de petites balles rouges pour faire son intéressant et drague Karen avec la subtilité d’un bûcheron taillant un rosier à la hache. Il lui annonce aussi que Matt doit participer à une conférence sur les soucoupes volantes au Carter College. Entre Foggy Nelson, jaloux comme un pou de Mike Murdock, et tout fier de lui annoncer que Karen et lui ont rendez-vous ensemble ce soir.

Ses amis partis, Mike/Matt/Daredevil revêt son costume et part faire l’acrobate dans les rues de New York, à la recherche de quelque malfaiteur à gifler. Rien. Nada. Le calme plat. Coup de bol ou hasard orchestré par un scénariste fainéant, Daredevil se trouve au bon endroit au bon moment pour surprendre Karen Page et Foggy Nelson se promenant en calèche, comme deux amoureux. Enfin surtout Foggy, Karen ne faisant quant à elle que parler de Matt, dont elle vient même à se demander si la raison pour laquelle il n’a pas hésité à révéler l’identité secrète de Mike/Daredevil ne serait pas… Mais non, c’est impossible, pas même le plus farfelu des scénaristes de comics n’oserait imaginer une telle chose. Prudent, Daredevil préfère néanmoins interrompre le monologue de Karen et s’inviter dans la calèche des deux tourtereaux. Enfin surtout Foggy. Quoique le pauvre ait toujours eu un physique de tourteau plutôt que de tourtereau. Passons.

Karen Page profite de l’arrivée de Daredevil pour lui demander si il était sérieux lorsqu’il disait que Matt devait participer à une conférence sur les soucoupes volantes. A la surprise générale des lecteurs, la réponse est oui. En tant qu’avocat, Matt Murdock est invité à réfléchir sur les implications légales de l’arrivée sur Terre d’extraterrestres. « Devraient-ils payer des impôts ? faire leur service militaire ? Recevoir l’immunité diplomatique ? ». Autant d’exemples effectivement cruciaux qu’énumère Daredevil/Matt/Mike à Karen, avant de laisser le couple roucouler en paix. Surtout Foggy.

Fin du prologue, six pages tout de même.

Atterrissage de l’avion dans lequel se trouve Matt Murdock sur l’aéroport de… heu… l’aéroport de la ville où se trouve le Carter College. Non, je ne sais pas où c’est. Foutez-moi la paix.

L’arrivée de Murdock ne passe pas inaperçue, puisque toutes les étudiantes du coin semblent s’être passées le mot et minaudent à qui mieux-mieux en s’extasiant sur le physique d’avocat roux et athlétique quoiqu’aveugle de notre héros. Et vas-y que je te fais des grands sourires, que je joue avec une mèche de cheveux et que je tortille du postérieur en chuchotant des compliments. Bien qu’ayant probablement tout entendu grâce à son ouïe hyper-développée, Matt se la joue distant, genre « ah bon, c’est de moi que vous parlez les filles ? », enfin bon tu vois le genre. Il préfère porter son attention sur Dean Smith, venu l’accueillir pour le conduire à la conférence. Tous deux évoquent également le cas d’un professeur, Tom Brewster, qui prétend avoir vu des soucoupes volantes aux abords de l’université. Ce que personne évidemment ne prend au sérieux, sauf nous qui avons vu la couverture de cet épisode et savons que Daredevil ne va pas tarder à se trouver dans le pétrin.

On passe directement à la conférence, où Matt Murdock explique avec le plus grand sérieux qu’en effet, de nos jours, avec les fusées qu’on envoie dans l’espace et tout ça, il faudrait peut-être commencer à réfléchir à la façon dont nos lois peuvent s’appliquer à des extraterrestres de passage sur notre planète. Le genre de débat qui fit les beaux jours des divers spin-offs de Star Trek, mais dont on se demande ce qu’il vient faire dans cette série.

Qu’importe, l’essentiel se passe à l’extérieur. Tom Brewster, le farfelu précédemment cité pour avoir observé des ovnis dans les parages, se promène dans les bois, un pistolet dans la poche, en bougonnant sur le fait que personne ne veut croire ce qu’il a vu, lorsque soudain il aperçoit dans la neige des traces de pas franchement pas normaux, et presque immédiatement après un pied vert et griffu. On peut raisonnablement penser qu’il aperçoit également ce qui se trouve au dessus de ce pied vert et griffu, mais Gene Colan ne nous fait voir que celui-ci. Le bougre sait ménager ses effets.

[suite au prochain post]

Niglo
05/10/2003, 18h06
Il faut donc tourner la page pour apercevoir le visage de la créature. Aussi vert que son pied (enfin le pied que l’on a aperçu juste avant, mais qui nous dit qu’il n’en a pas un deuxième ? Jetons une nouvelle fois un coup d’œil sur la couverture : effectivement, le monstre semble bipède). Deux grands yeux bleus. Un nez en forme de bec de moineau. La moitié inférieure de son visage est lisse. Une sorte d’auréole d’électricité jaune flotte autour de son front. Et il parle comme un robot. Vous savez, du style « Bonjour… Terrien… Je… vais… te… niquer… ta… race… ». C’est très chiant à écrire, rajouter trois points derrière chaque mot, donc je n’insiste pas, vous m’avez compris. D’ailleurs je ne dois pas être le seul à trouver ça chiant, visiblement Sam Rosen est d’accord avec moi, parce que dès leur apparition suivante, quelques pages plus loin, les extraterrestres ont cessé de parler comme des robots. En plus comme Stan Lee aime bien signer des dialogues à rallonge, les phylactères auraient caché tous les décors de Gene Colan. Remarque, comme dans cet épisode Gene Colan n’avait visiblement pas envie de s’embêter à dessiner des décors, c’eût été une bonne idée. Mais Sam Rosen a dit non, et quand Sam Rosen dit non, c’est non. Enfin je suppose. Mais je m’éloigne du sujet.

Donc, avec sa voix de robot que je ne vais pas imiter, la créature explique à Brewster que son flingue, franchement, il peut s’asseoir dessus, ça fera le même effet, et que si tu me crois pas ben vas-y, tire. Ce qu’il fait. La détonation s’entend jusque dans la salle de conférence où se trouve Murdock, qui tourne la tête si vite que ses lunettes sont tout de travers. Ou alors Colan a raté son dessin, mais franchement je penche plutôt pour la première explication. Matt et Dean Smith sortent aussitôt et trouvent Brewster dans un état je te raconte pas, qui leur dit avoir vu un extraterrestre à l’air vraiment patibulaire, qui se bidonnait comme une baleine quand il lui tirait dessus, et qui lui a dit avant de disparaître dans les bois que de toute façon la race humaine était condamnée et tout ça. Brewster finit par se faire embarquer par les flics et peut se préparer à passer des jours paisibles entre quatre murs capitonnés.

Evidemment, à qui voulez-vous faire croire une histoire pareille ? A qui ? A Matt Murdock, bien sûr. Celui-ci est convaincu que Brewster ne mentait pas. Son instinct le lui dit. Son instinct ? Il y a peut-être aussi le fait que si Brewster avait menti, Murdock s’en serait rendu compte aux battements de son cœur, non ? Enfin bon, moi je dis ça, Stan Lee doit quand même savoir mieux que moi, je dis pas le contraire, c’est lui qui a créé le personnage et tout et tout, mais bon, c’est bizarre que Murdock se fie à son instinct plutôt qu’à son ouïe, non ?

Quoiqu’il en soit, le voilà qui enfile son costume de Daredevil et retourne se promener dans les bois. La police a déjà tout fouillé sans rien trouver, mais DD en moins de deux repère un truc suspect et là, dans un coin sombre entre deux arbres, voilà-t-il pas qu’il tombe sur la soucoupe volante qu’on a déjà aperçu en couverture ! Vu la taille de l’engin, on se demande comment les flics ont pu le rater, mais bon, on n’est déjà plus à ça près. L’instant est crucial pour l’avenir de l’humanité, on a donc droit à cette découverte en pleine page. C’est le moment que tous les fans de s-f attendaient, comme le souligne Stan Lee en aparté. La rencontre terrien-extraterrestre.

Mouais. Bof. Si je devais choisir une planche de Gene Colan pour afficher au-dessus de ma baignoire, ce n’est sans doute pas celle-ci que je choisirais. Daredevil au premier plan, de profil, le visage tourné vers l’arrière-plan où se trouve l’alien sur sa table de mixage Yamaha TXH-8000 (je suppute, la marque n’apparaît pas sur l’image). Pas de décor, à peine un bout de tronc d’arbre dans le coin supérieur gauche, une branche dans le coin supérieur droit. C’est pauvre. Le sol est tout blanc, pour cause de neige, le ciel est tout jaune pour cause de rayon que projette l’alien sur Daredevil, j’y viens dans le paragraphe suivant. Donc bof.

A peine l’ont-ils repéré que les extraterrestres (oui, trois autres sortent de la soucoupe dès la vignette suivante) attaquent Daredevil. Ils utilisent contre lui une arme redoutable : un canon dont les rayons rendent aveugle.

Pause.

Relisez la dernière phrase pour être sûr de bien saisir toute l’ironie de la situation.

C’est bon ? On continue.

C’est quand même pas de bol. C’est toujours la même chose. Les années 50 et 60 ont été vraiment tragiques pour les extraterrestres. Pensez donc, voilà de braves gens qui font des millions de kilomètres pour conquérir ou détruire la Terre, comme c’est un voyage assez long ils ont le temps de mettre au point leur plan, et évidemment, dès qu’ils arrivent, ça ne manque jamais, tout se barre en couille. Franchement, un rayon qui aveugle les gens, c’est super-pratique, c’est vachement handicapant pour leurs adversaires, avec ça ils sont sûrs d’arriver à leurs fins. Et là pas de bol, il faut qu’ils tombent sur le seul super-héros aveugle de la planète. La poisse je vous dis.

Daredevil se rend compte je ne sais trop comment que le rayon qui le vise a pour but de le rendre aveugle. Il se dit donc qu’il va la jouer fine et faire croire qu’il est aveugle. Enfin sans défense, puisque aveugle il l’est déjà. Heureusement pour les aliens, dans leur malheur ils ont un coup de bol : grâce à leurs détecteurs visionatoires (euh… alors là je dois reconnaître que mon Robert & Collins ne m’est d’aucune aide pour traduire le terme ‘visionatory’, dont il semble ignorer l’existence. Si vous trouvez mieux que ‘visionatoires’, je suis tout prêt à corriger mon texte.), ils se rendent comptent que Daredevil joue la comédie est que les rayons n’ont aucun effet sur lui, puisqu’il est déjà aveugle.

Donc plan B. Daredevil distribue quelques bourre-pif, et les aliens lui balancent un rayon qui semble aussi inefficace que le précédent. DD a l’air de se débrouiller comme un chef, ça cogne dur, mais bizarrement notre héros semble assez pessimiste quant à l’issue du combat. Il se plaint que ses adversaires sont trop nombreux. Pardon ? Trop nombreux ? Mais il ne sont que quatre ! Et tu leur en mets plein la tronche ! C’est quoi le problème ?

Bon, le problème, on le découvre sur la dernière vignette de la page 13, c’est que le rayon qui l’a frappé en page 12 a des effets à retardement, et que Daredevil commence à être recouvert de glace. Dès la page suivante, la 14 pour ceux qui ne suivent pas, le voilà figé, incapable du moindre mouvement. Les aliens se disent qu’il vaut mieux ne pas le laisser là, où n’importe qui pourrait tomber dessus, et décident de l’embarquer dans leur soucoupe volante. Il est temps pour eux de passer à la phase finale de leur opération de conquête de la planète, dont on nous promet le dénouement pour dans moins d’un nomamètre (là aussi j’improvise la traduction), ce qui laisserait supposer que la Terre n’en a plus pour très longtemps, mais en fait on n’en sait rien, qui nous dit qu’un nomamètre n’équivaut pas à six mois ? douze siècles ? Hein ? Qui ?

A peine la soucoupe volante envolée, voilà toute l’université qui rapplique sur les lieux, évidemment trop tard. C’est toujours la même chose. Evidemment, ils découvrent les traces de pas bizarroïdes des aliens et quelques détails qui leur laissent penser que Brewster n’était pas fou, mais bon, va raconter ça à la police et c’est toi qu’on prendra pour un barjot.

Dans la soucoupe, Daredevil est rapidement libéré de la gangue de glace qui l’enfermait et en profite pour demander aux extraterrestres comment se fait-il qu’ils parlent si bien notre langue (enfin pas ‘notre’ langue, la langue anglaise, évidemment). Réponse classique : ça fait des mois qu’ils sont là, qu’ils enregistrent les différents dialectes locaux et comme ils disposent d’une méthode Assimil ultra-performante, c’est pas le genre de chose qui va les arrêter. En même temps, on se demande à quoi ça leur sert de parler notre langue, vu qu’ils ne sont pas ici pour papoter mais pour conquérir la planète. Mais bon. Passons.

La soucoupe atterrit dans un lieu secret où se trouve un canon aux rayons aveuglant d’une très grande portée. Car tels sont le plan et la mission des aliens : aveugler toute la population de la planète pendant qu’ils se barrent avec tous les minéraux dont ils ont besoin pour leur monde à eux. C’est-y pas un plan génial ça ? Et que les lecteurs impudents qui pensent que ce genre de plan est con comme la lune se disent bien que nous parlons d’êtres capables de voyager dans l’espace, disposant de technologies dépassant l’entendement, et qui ont déjà certainement déjà fait le coup sur d’autres planètes. Alors ? C’est qui le con maintenant ?

Comme Daredevil a fait montre d’un courage exemplaire lors de son combat contre eux, et que c’est typiquement le genre de truc qu’ils aiment, les aliens lui proposent de lui laisser la vie sauve, et même mieux que çà : de lui rendre la vue. Voilà un marchandage honnête : ils lui rendent la vue et en échange, il les laisse piller la planète tranquillement. Evidemment, vous connaissez DD, son côté boy-scout, toujours à penser aux autres avant de penser à lui-même, il refuse. Re-bagarre. Cette fois, DD sait à quoi s’attendre et évite le rayon réfrigérant. Une fois encore, les aliens se révèlent être de piètres bagarreurs, et s’en prennent plein la tronche.

Mais le temps presse. Le canon aveuglant est déjà en marche, et ses effets se font ressentir sur toute la planète. Ainsi en page 18 une vignette nous montre-t-elle différentes personnes aux caractéristiques physiques très typées qui se plaignent d’être devenues aveugles. En anglais. Stan Lee n’a jamais été très fort en langues étrangères. Mais pour souligner le fait que chacun s’exprime dans son patois local, Stan Lee a eu la bonne idée de demander à Sam Rosen de choisir une police de caractère différente pour chaque texte. C’est ainsi qu’un brave Pakistanais constate amèrement en simili caractères arabes que Mohammed s’est détourné de nous, tandis qu’un Russe s’interroge en lettres pseudo-cyrilliques sur ce qu’ont bien pu trafiquer les Kapitalistes. Plus proche du lieu de l’affrontement, le rayon touche également Foggy Nelson et Karen Page, venus tout spécialement de New York pour voir s’il n’était rien arrivé à leur cher Matt.

Mais ce dernier se débrouille comme un chef. Les aliens vont au tapis les uns après les autres, et ils ont beau menacer, rien n’y fait. Finalement, l’un d’eux tente à nouveau d’utiliser son rayon réfrigérant, mais Daredevil esquive, et c’est le canon aveuglant qui reçoit la décharge de plein fouet. Cette fois, les carottes sont cuites pour les extraterrestres, qui constatent amèrement qu’il faudrait des milliers de milliers de nomamètres pour remettre le canon en état. On peut penser qu’effectivement c’est très long, mais là aussi, qu’en savons-nous ? Qui nous dit qu’un nomamètre n’est pas égal à une seconde ? Une fraction de seconde ? Hein ? Hein ?

Donc les extraterrestres dépités, devant l’échec d’un plan élaboré de façon aussi minutieuse, embarquent à bord de leur soucoupe volante et s’en retournent vers leur galaxie d’origine, la queue entre les jambes. Métaphoriquement parlant bien sûr, cette espèce extraterrestre ayant des jambes mais pas de queue. Et quand je dis queue, je parle d'appendice caudal. Pas de bite. Merci de ne pas tout confondre.

Toute la planète recouvre la vue, Foggy et Karen également, cette dernière saute au cou de Matt (qui entre deux vignettes a eu le temps de se changer), smack smack, the end.

Je ne sais pas si cet épisode est le plus nul de toute la carrière de Daredevil. Dans la course à ce titre, le deuxième épisode de la série est pas mal placé également, je vous en parlerai un autre jour. Quoiqu’il en soit, j’en viens à soupçonner Lug de ne pas l’avoir publié dans Strange non à cause de l’aspect effrayant des aliens, mais plutôt pour la bêtise fulgurante de son intrigue. Promis, je n’ai rien inventé, juste un peu enjolivé.

En espérant ne pas avoir été trop long… (hum hum...)

Niglo

pym
05/10/2003, 19h27
:D
merde niglo ,t'es le meilleur ....:D

tu sais quoi ,ça m'a donner envie de le lire ....
la curiosite me perdra ...

pym
05/10/2003, 19h28
et y a quoi dans ce archives .....

Frederic
05/10/2003, 19h44
http://images-eu.amazon.com/images/P/1563899973.01.LZZZZZZZ.jpg

The Challengers of the Unknown Archives. A prototype for The Fantastic Four which it preceded by four years, The Challengers of the Unknown was written by Dave Wood and Jack Kirby, with art by Kirby. The Challengers were test pilot Ace Morgan, mountain climber Red Ryan, heavyweight boxer Rocky Davis, and scientist Professor Haley. They survive the crash of a small aircraft and consider themselves living on borrowed time. They dedicate themselves to a life of harrowing adventures, all in the name of good! Nothing was considered to be too dangerous. After all, they should already have been dead! Also reprinted are the Silver Age issues' original covers.
Volume 1 collects Showcase 6-7, 11-12, and, The Challengers of the Unknown 1-2
7x10, hardcover, color dustjacket, full color throughout, 168 pages, (book discount applies) ....$39.95

Niglo
05/10/2003, 19h49
Ce sont les épisodes dont j'ai affiché les couvertures dans mon post.

belcantan
05/10/2003, 20h13
il devrait paraitre dans l'essential volume 2 de daredevil (si il sort un jour)

Black_Dragon
05/10/2003, 20h45
Par contre c un calvaire tes phrases à rallonge

stephen strange
06/10/2003, 00h17
Terrible Niglo!!!
(visionatory,ca donnerait pas divinatoire en francais??)

BouffonVert72
06/10/2003, 00h47
http://gjeanmarc.free.fr/vo/daredevilv1/28.jpg

Sinon je ne vois pas en koi le 2ièm épisode serait nul ... J'avais plutôt apprécié tout le début de la série ...

Et puis j'ai bien lu ton petit résumé de l'épisode 28 et je pense ke cet épisode me plaira... :angel:

Black_Dragon
06/10/2003, 02h34
Même en VO?
:diablo:

BouffonVert72
06/10/2003, 11h14
:angel: Bah, il sera très certainement traduit lorske MF sortira tout le début en Intégrales ...


*BV72, l'ange-Bouffon du forum ... :angel: *

michel
06/10/2003, 14h24
lol bravo Niglo c'est excellent ! :-)

Comme cet épisode n'est sorti ni en VF, ni en Essential, j'imagine que tu as acheté l'original. Tu as déboursé combien pour ce chef d'oeuvre ?

Michel

belcantan
06/10/2003, 19h30
Dans la course à ce titre, le deuxième épisode de la série est pas mal placé également, je vous en parlerai un autre jour.


c'est bien l'episode ou electro envoie daredevil dans l'espace ?


c'est vrai quand le lisant, je me suis bien marré :D

Niglo
06/10/2003, 19h52
Bon, merci aux trois personnes que ça a fait marrer, mes excuses aux autres et à BD en particulier. Je recommencerai à l'occasion. :diablo:


Michel : je l'ai acheté chez MileHigh il y a un certain temps, je ne pense pas avoir déboursé plus d'une demi-douzaine de dollars (ce qui, rapport qualité/prix, reste tout de même énorme...) en état 'Good'.

Belcantan : yep, c'est bien l'épisode d'Electro. Un monument.

michel
06/10/2003, 21h00
>Michel : je l'ai acheté chez MileHigh il y a un certain temps, je ne pense pas avoir déboursé plus d'une demi-douzaine de dollars (ce qui, rapport qualité/prix, reste tout de même énorme...) en état 'Good'.

OK il était sur ma liste de complétiste mais après ton compte-rendu je pense que je vais attendre l'Essential Vol.2 :-)

Michel

vicenzo
07/10/2003, 00h00
bravo Niglo !

tu peux le faire pour des numéros que l'on te demanderait ? :D :fire: :fire: :fire:

Black_Dragon
07/10/2003, 02h08
Oui, par exemple, le cross Dead Man Hand, DD un peu aprés le 300, Nomad 4 à 8, Punisher War Journal 46 à 49...?

Niglo
07/10/2003, 08h24
Originally posted by vicenzo
tu peux le faire pour des numéros que l'on te demanderait ?
Je suis ouvert à toute suggestion. Du moment que c'est nul...

Black_Dragon
08/10/2003, 01h10
Par exemple, le cross Dead Man Hand, DD un peu aprés le 300, Nomad 4 à 8, Punisher War Journal 46 à 49...?

Niglo
08/10/2003, 07h16
Le but du jeu dans ce cas précis n'est pas de faire un résumé précis et circonstancié d'inédits en vf, mais de s'amuser à déblatérer sur des comics nuls et d'en faire des tonnes.

En plus, rassure-moi BD, tu n'as quand même pas lu tout ce résumé, si ?

BouffonVert72
08/10/2003, 20h37
Les comics nuls des uns sont des chef-d'oeuvres des comics pour d'autres ... 8)

vicenzo
08/10/2003, 21h53
si le comics est nul pour niglo, et qu'il nous repond une critique comme ça : pas de pbs pour moi :)

Niglo
08/10/2003, 23h25
Une fois atteint un certain niveau de nullité, ça devient jubilatoire à lire.

Ca doit être ce qu'on appelle "un chef-d'oeuvre de nullité"...

Comme ça tout le monde s'y retrouve. 8)

Niglo
21/12/2003, 18h53
http://semic.chez.tiscali.fr/7-souscr/images/batamandeuil.jpg


Batman : Un Deuil dans la famille
(Sémic)
Batman #426-430
Par Jim Starlin, Jim Aparo & Mike DeCarlo.

Il est des histoires qui passent à la postérité pour de bonnes raisons, et d'autres pour de mauvaises. 'Un Deuil dans la famille' se classe dans cette seconde catégorie.

Le principal intérêt - pour ne pas dire le seul - de cet arc est que Robin - le second du nom - y meurt. Une mort mise en scène par Starlin et Aparo, mais décidée par les lecteurs, qui étaient invités à l'époque à téléphoner pour décider du sort du side-kick de Batman. Tout le monde connaît la légende, la mort gagna de moins de cent voix.

Passée la hype de l'époque et le choc qu'ont pu ressentir les fans de Robin, que reste-t-il d'intéressant dans cette histoire quinze ans après ? A peu près rien.

L'histoire est des plus médiocres. Le Joker s'est une nouvelle fois échappé d'Arkham et, après avoir mis la main sur un missile nucléaire et son lanceur, s'en va au Moyen-Orient pour le vendre au plus offrant. Batman se lance à sa poursuite. Dans le même temps, Robin découvre que sa mère n'était sans doute pas sa vraie mère. Une rapide enquête lui fait découvrir l'existence de trois mères potentielles, lesquelles se trouvent, quelle coïncidence, au Moyen-Orient ! Devinez combien de pages avant que les enquêtes de Batman et de Robin ne se rejoignent...

Jim Starlin ne s'embarasse jamais de la moindre vraisemblance pour faire progresser son intrigue, et multiplie les coïncidences les plus improbables avec le plus grand sérieux. Le résultat est forcément risible. On touche le fond lorsque le Joker rencontre l'ayatollah Khomeyni, qui le nomme ambassadeur iranien à l'O.N.U. !!! On croit rêver...

Si le scénario est dans l'ensemble d'une bêtise sidérante, le dessin d'Aparo, encré par DeCarlo, n'est guère meilleur. Je ne suis pas particulièrement fan d'Aparo, mais il a tout de même fait par ailleurs des choses nettement plus réussies que ces épisodes.

Seul le dernier épisode de ce volume mérite à la rigueur le coup d'oeil. Batman y est aux prises avec un sniper, et en profite pour se remémorer ses origines. Rien d'extraordinaire, mais après le fiasco des épisodes précédents, celui-ci est au moins lisible, sinon passionnant.

Un album à éviter de toute urgence donc.

Black_Dragon
21/12/2003, 19h04
Desolé mais je ne suis pas d'accord avec toi

Graphiquement, cette periode de Batman est parmi les meilleures de son histoire. Le look du Joker de l'epoque est vraiment super.

Et scenaristiquement, la mort de robin reste tres choquante, un grand evenement dans l'histoire du DC Universe, peut-être même plus que la Mort de Superman puisque cette mort là est, elle, encore valable aujourd'hui et a profondement marqué Batman (un peu comme Cap avec Bucky...)

Gbasik
21/12/2003, 19h10
Meme avis que Niglo.

En plus, meme les neophytes connaitront deja l'issue de l'histoire rien qu'en regardant la couverture.

Risible.

Niglo
21/12/2003, 20h00
Un bon point de cet arc dont je n'ai pas parlé dans la critique : le tête à tête très tendu entre Batman et Superman après la mort de Robin. Ca ne compense hélas pas la très très grande médiocrité du reste.

Franchement, BD, tout ce ramassis d'invraisemblances ne t'a pas gêné ? Moi j'ai passé les trois-quart du bouquin avec la méchante impression que Starlin se foutait du monde.

Buzz Bunny
21/12/2003, 20h27
les choix éditoriaux de semic sont décidemment impénétrables...

Deroxat (Expert en Potins)
21/12/2003, 21h12
Post d'origine par Gbasik
Meme avis que Niglo.

En plus, meme les neophytes connaitront deja l'issue de l'histoire rien qu'en regardant la couverture.

Risible.

en meme temps, rien que le titre donne un indice non negligeable...8(

Gbasik
21/12/2003, 22h34
C vrai :p

Guillemard
21/12/2003, 22h39
J'ai pas lu cet album..il est déjà sorti ? J'pensais plutôt mi-janvier..bon, j'sais ce que j'vais m'offrir pour noël en tout cas! :D

Sinon, j'ai lu le crossover A LONELY PLACE OF DYING (sorte de suite logique puisqu'il introduit tim drake) et c'est bien, ce serait un prolongement naturel pour sémic de le publier si UN DEUIL DANS LA FAMILLE marche bien.

Fred le mallrat
23/12/2003, 21h36
il est vrai que le scenar n est pas tres credible

le joker n a pas de sous donc s envole à l etranger puis rencontre khomeny et devient ambassadeur........

deja robin accueilli par une femme sympa qui lui donne un carton ou tous les indices pour retrouver sa mere 15 ans apres sont reunis..... quel heureux hasard de trouver ca comme ca :)

mais bon j etais heureux de lire cette histoire quand meme

aparo c vrai que j en pouvais plus gamin et mem aujourd hui je trouve ca tres "dessinateur maison"

greenarrow
27/12/2003, 22h47
Je l'avais deja en VO, perso je ne le trouve pas si nul que ca, faut pas exagerer ce n'est pas et de loin le meilleur cycle de Batman mais ca se laisse agreablement lire!

Par contre je suis d'accord avec Guillemard, Lonely place of dying (que j ai egalement en VO) doit etre publier ne serait ce que pour les les dessins de George Perez!

IronKiba
28/12/2003, 14h09
Au moins Semic fait des efforts, et ne se fiche pas du lectorat et de son portefeuille, et meme si leurs choix editoriaux restent discutables, ils essaient de publier les histoires les plus "connues" histoire de se faire un nom! et au final, ce book m'a plu a l'epoque en Vo et me plait toujours en francais et me BRANCHE bien plus qu'IronMan actuellement!

mellencamp
28/12/2003, 14h19
Post d'origine par IronKiba
Au moins Semic fait des efforts, et ne se fiche pas du lectorat et de son portefeuille, et meme si leurs choix editoriaux restent discutables, ils essaient de publier les histoires les plus "connues" histoire de se faire un nom! et au final, ce book m'a plu a l'epoque en Vo et me plait toujours en francais et me BRANCHE bien plus qu'IronMan actuellement!

mouais, je trouve que 20 euros pour ça c'est trop cher, surtout qu'en souscription le lecteur a pas l'opportunité de feuilleter pour se faire une idée.

greenarrow
28/12/2003, 14h59
20 euros pour 159 pages c'est pas si chere que ca quand tu regardes bien^^

IronKiba
28/12/2003, 15h25
en parlant de feuilleuter, il n'y a pas de comicsshop à Marseille?

mellencamp
28/12/2003, 17h36
bah non.

et si on a besoin d'un comic-shop loin de chez soi pour se faire une idée c'est un peu chiant. Bon de toute manière je n'avais aucune intention de prendre ce bouquin, ça fait des années que je lis ou entends que c'est nul.

je trouve que 20 euros c'est cher car le TPB VO est à 11 euros sur Amazon, surtout lorsque l'on parle d'une oeuvre controversée, dans ces cas-là le prix fait réfléchir.

greenarrow
28/12/2003, 18h22
Bah a toi de voir si tu veux l'acheter ou pas, si c'est le cas tu y mets le prix, si ce n'est pas le cas...

Apres tu dis que tu entends ou tu lis que c'est nul, a toi de voir si tu te contentes de l'avis des autres ou non, mais le meilleur moyen de te faire ton PROPRE avis c'est de le lire, et donc te l'acheter ou te le faire preter!

mellencamp
28/12/2003, 19h19
c'est sûr, mais souvent des avis éclairés sur la question sont suffisants :D

je dis pas "j'ai lu que c'est nul donc ça l'est forcément", mais lorsque je lis un avis argumenté, si les points soulevés me touchent, je suivrai cet avis...

greenarrow
28/12/2003, 19h53
ok, ok

Stephane
30/12/2003, 02h21
Hop, un petit coup de référence obscure : saviez-vous que dans Dead Again ( la mini prélude à l’éphémère série de Deadman en 2002), l’acrobatique ectoplasme se voit contraint de revivre les morts les plus traumatisantes du DC Universe : Allen, Todd, Supie et la destruction de Coast City ?
Ben maintenant vous le savez. Et donc dans l’épisode 2, Deadman assiste à la mort de Robin, et ce scénario explique a posteriori quelques faiblesses du plot original de Starlin (genre : pourquoi le méchant Joker il arrête de redécorer le petit Robin à coups de barres à mine ? ou encore : mais comment qu’il fait Robin pour se lever et délivrer sa mère avec 189 fractures au bas mot ?)

charles
30/12/2003, 12h52
On touche le fond lorsque le Joker rencontre l'ayatollah Khomeyni, qui le nomme ambassadeur iranien à l'O.N.U. !!! On croit rêver...

lolol ça m'a l'air terrible tout ça! On avait besoin de Khoneyni pour prouver que le Joker est méchant?

Cet album me tentait pour l'Histoire du DC universe mais en le feuilletant et ne lisant tous ces avis, je suis quasi convaincu de ne pas l'acheter. Si la seule chose qu'on en retient c'est que Robin meurt... c'est pas bezef.

mr terrific yann
11/01/2004, 18h42
j'ai bien aimé cette histoire

c'est classique de par le scenar et les dessins

mais c'était comme ca durant cette période

et franchement... ben ca manque les trucs simples qui vous font passer un bon moment...

Fred le mallrat
11/01/2004, 18h56
simple
a l epoque et meme avant il y a eu mieux simple ou pas.
la c important dans la continuite batman mais les trucs avec l iran, c pire que le cap version mk et c proche de la 1ere mini youngblood

de plus simple dans quel sens?

pour moi, les ff de waid ou les avengers de busiek ou thunderbolt ou jsa sont du comics mainstraem de qualite dans un style reconnaissable(cad comme on s imagine le comics de superheros)

le batman la est deja moins bon comme l est celui de loeb, a mon avis

mr terrific yann
12/01/2004, 16h31
c'est simple dans le sens ou le récit est linéaire, prévisible, un peu tiré par les cheveux avec tous les hasards qui se recoupent.

c pas prise de tete mais ca se laisse accrocher du début à la fin

bref, c vraiment du comic détente et évasion

ca fait du bien,

pym
12/01/2004, 17h55
on a pas la meme definition d'un bon comics .....

j'aime bien le mainstream avec plein d'action et pas forcement avec des reflexions profondes sur la vie , la mort , et dieu dans tout ça .....

mais quand meme , quand c'est lineaire et previsible ,j' aurait tendance a me faire chier ......

Gbasik
12/01/2004, 22h17
http://www.tvhebdo.com/contenu_pub/images/34_tet1.jpg

greenarrow
12/01/2004, 23h19
Mis a part ca, moi je me suis fait bannir 2 jours pour avoir mis une photos de catch......

Mais je n'en veux pas du tout a revanche^^

mellencamp
13/01/2004, 00h21
Post d'origine par mr terrific yann

bref, c vraiment du comic détente et évasion


Batman au Club Med? :D

gillesC
13/01/2004, 11h14
..ça avait pas été fait quand Booster et Blue Beetle rachetaient une ile ou je sais plus quoi? Ca, c'était fun! ;)

greenarrow
13/01/2004, 17h24
Bah je ne l'ai pas vus alors ca....

mr terrific yann
13/01/2004, 21h56
on a pas la meme definition d'un bon comics .....

j'aime bien le mainstream avec plein d'action et pas forcement avec des reflexions profondes sur la vie , la mort , et dieu dans tout ça .....

mais quand meme , quand c'est lineaire et previsible ,j' aurait tendance a me faire chier ......


ca depend de l'etat d'esprit...

le matin aux chiottes, le soir apres 10 heures de taffs, a 2 heures de mat quand tu fais pas dodo rt que tu te fumes un petes

ben des moments commes ca, y en a pleins et ca appelle des histoires linéaires comme ca

voila ce que je voulais dire

mellencamp
14/01/2004, 12h31
pas de modo pour reprendre Yann qui a qualifié cette Bd d'histoire de chiottes? :D

Black_Dragon
21/01/2004, 01h41
Ben si g lu la critique en entier, pkoi? Fallait pasN

belcantan
22/01/2004, 11h46
moi, je l'ai lu hier soir avant de m'endormir et ca passe bien le scenario linéaire avec plein d'invraisemblance et de cliché (ah les mechants iraniens)

ce n'est pas un chef d'oeuvre du comics (malgré la mort d'un Robin) mais cela se laisse lire et il y a bien pire

esperons que semic sortira d'autres saga batman (je me lirai knightfall)

Black_Dragon
24/01/2004, 15h30
Knightfall c kan même 3 TPB plus epais ke Death on The Family, ça m'etonnerait kils le fassent
En plus ça impliqerait Knightquest, même pas sorti en TPB en VO...

Niglo
31/01/2004, 14h49
http://www.angelfire.com/comics/fangirl/jarella.jpg

Jarella fut créée en 1971 par Harlan Ellison, Roy Thomas et Herb Trimpe, dans Incredible Hulk #140. Cet épisode fait directement suite à Avengers #88, lui aussi co-signé Ellison et Thomas. Harlan Ellison, le fameux écrivain de science-fiction américain, a fourni la trame de cette histoire, que Roy Thomas a développée et dialoguée*.

Il est amusant de voir Harlan Ellison, l’un des auteurs de s-f les plus novateurs des années 60, s’inspirer ici d’un vieux classique de la science-fiction américaine, ‘The Girl in the golden atom’** de Ray Cumings, paru en 1919. A la fin d’Avengers #88, Hulk, captif de la créature baptisée Psyklop, est miniaturisé par un rayon réducteur jusqu’à disparaître complètement, ou plus exactement jusqu’à atteindre une taille microscopique et atterrir sur une planète de la taille d’un atome. Après avoir vaincu un warthos, sorte de sanglier de la taille d’un diplodocus, il est acclamé par la population locale, dont la peau est verte, et présenté à leur impératrice : Jarella.

Tous deux tombent aussitôt amoureux, et Jarella déclare à son peuple qu’elle va épouser le titan vert. Lorsque ses magiciens lancent un sort sur Hulk pour lui permettre de parler leur langue, c’est la personnalité de Bruce Banner qui émerge.

Mais le bonheur des deux tourtereaux est menacé par Visis, un prétendant au trône qui compte les éliminer tous les deux pour s’octroyer le pouvoir. Sa tentative d’assassinat échoue, et Hulk le bannit.

La veille de leur mariage, Psyklop apparaît à son tour sur la planète, mais sa taille est gigantesque. Il s’empare du minuscule Hulk et tous deux vont se mettre aussitôt à grandir, jusqu’à recouvrer leur taille réelle. Jarella assiste, impuissante, à la disparition de son promis.

La belle impératrice fait son retour dans la série moins d’un an plus tard, dans Incredible Hulk #148. On la retrouve tandis qu’elle mène une guerre sans merci contre les troupes de Visis, toujours décidé à prendre le pouvoir. Elle n’en a pas oublié Hulk pour autant, et demande à ses magiciens un moyen de le retrouver. Ces derniers mettent au point un sortilège qui va transporter Jarella sur Terre. Elle rejoint aussitôt Bruce Banner. Mais les retrouvailles sont de courte durée. Le sortilège qui l’a conduite ici a créé une grave perturbation spatio-temporelle, et menace de transformer le soleil en nova. Seul échappatoire : elle doit regagner son monde immédiatement. Ce qu’elle fait, à contre-cœur.

La séparation sera de courte durée. Dans Incredible Hulk #156, suite à sa rencontre avec le Shaper of Worlds (en français le Façonneur de Mondes, ou le Façonneur tout court, voire le Modeleur, ça dépend des jours et des éditeurs), Hulk est une nouvelle fois miniaturisé et atterrit sur le monde de Jarella. Le sort que les mages lui avaient lancé lors de sa première visite étant toujours actif, il regagne dès son arrivée la personnalité de Bruce Banner. Mais les choses ont passablement changé sur cette planète. K’ai, la cité de Jarella, n’est plus que ruines, et l’impératrice est captive de l’infâme Visis, qui la menace de massacrer ses concitoyens si elle n’accepte pas de l’épouser. Hulk arrivera à temps pour empêcher le mariage et mettre en déroute les troupes de Visis. Mais Hulk et Jarella n’auront pas le temps de célébrer leurs retrouvailles que déjà Hulk recommence à grandir et au passage, d’un simple coup de pied, précipite la planète hors de son orbite.

Il faudra attendre Incredible Hulk #202, en 1976, pour retrouver Jarella. Hulk retourne sur son monde après avoir été miniaturisé par le rayon réducteur d’Henry Pym et envoyé dans le cerveau de Glenn Talbot. Une arrivée à point nommée, puisque Jarella est sur le point d’être sacrifiée par son propre peuple pour apaiser la colère du dieu de la montagne, tenu pour responsable des terribles tremblements de terre qui frappent la planète depuis la dernière visite de Hulk.

Hulk et Jarella se rendent dans le château du dieu de la montagne, et découvrent que ce dernier n’est qu’un robot, derrière lequel se dissimule Psyklops. Celui-ci est bien le responsable des séismes qui continuent de secouer la planète – même si à l’origine le responsable est Hulk, qui a modifié l’orbite de la planète la dernière fois qu’il l’a quittée. Il a recueilli les âmes de tous ceux qui ont péri dans les tremblements de terre, et s’apprête à les offrir aux Dieux Noirs qu’il vénère. Mais Hulk va détruire l’urne et causer la mort de Psyklops.

De retour dans la cité de K’ai, Jarella et Hulk s’apprêtent à célébrer leur mariage. Mais tous deux se mettent soudain à grandir, et réapparaissent ensemble dans la base Gamma du Nouveau Mexique. Jarella demande à retourner auprès des siens, mais la lamelle contenant son monde sub-atomique a été détruite dans l’opération.

Jarella est placée en quarantaine, le temps de s’assurer que l’atmosphère terrestre ne présente aucun danger pour elle. Sans espoir de retourner vers K’ai, elle se console du fait qu’elle est enfin réunie à celui qu’elle aime.

Mais leur bonheur sera de courte durée. Dans Incredible Hulk #205, tandis que le couple se promène dans les rues de Santa Fé, ils assistent au braquage d’une banque par le robot baptisé Crypto-Man. Durant le combat entre Hulk et Crypto-Man, un mur menace de s’effondrer sur un enfant. Jarella se précipite pour le sauver et est ensevelie sous les décombres. Après avoir détruit Crypto-Man, Hulk conduit Jarella, grièvement blessée, à la Base Gamma. Mais le Docteur Samson ne parvient pas à sauver la jeune femme. Fou de rage et de chagrin, Hulk partira pour New York demander l’aide du Docteur Strange, sans succès.

L’histoire de Jarella ne s’achève pas là pour autant. Dans Incredible Hulk #240, Hulk apprend que le corps de Jarella a été conservé dans un caisson à la Base Gamma, apparemment dans le but d’être étudié. Dans Incredible Hulk #246, il retrouve en effet le corps et, avec l’aide de Captain Marvel et des équipements scientifiques de la base, il retourne sur K’ai, où il compte offrir à sa bien-aimée une sépulture décente. Mais le monde qu’il découvre est bien différent de celui qu’il a connu. K’ai n’est plus qu’un immense désert, et le peuple de Jarella est quasiment retourné à l’âge des cavernes.

La végétation ne subsiste plus qu’en un seul endroit de la planète, une immense oasis baptisée la vallée sacrée de la vie, dont l’accès est interdit à tout être humain. Ceux qui ont tenté de s’y rendre n’en sont jamais revenus, et leurs cadavres alignés à l’entrée de ce domaine servent désormais d’avertissement au reste de la population.

Hulk pénètre pourtant dans la forêt, où il souhaite enterrer Jarella. Il est attaqué par diverses créatures, avant de rencontrer le maître de ces lieux : le Jardinier. Celui-ci a créé cet éden grâce au joyau de l’âme récupéré sur le corps d’Adam Warlock et en a fait sa retraite, interdite à tout autre que lui. Hulk va combattre le Jardinier et s’emparer du joyau de l’âme qu’il va jeter par terre. Le joyau va traverser toute l’écorce terrestre jusqu’à atteindre le noyau de la planète. Ses pouvoirs vont alors se manifester sur toute la surface du globe et lui redonner vie. Hulk peut enfin enterrer Jarella, juste avant de retrouver sa taille normale et de revenir sur Terre.


Notes :

* En hommage et clin d’œil à Ellison, Roy Thomas s’est amusé à citer dans les dialogues de cet épisode une vingtaine de titres de nouvelles de l’écrivain. Le titre américain de cet épisode, ‘The Brute that shouted Love at the heart of the atom’ s’inspire de ‘The Beast that shouted Love at the Heart of the World’ (en français ‘La Bête qui criait Amour au cœur du monde’, in ‘La Bête qui criait Amour au cœur du monde’, coll. Harlan Ellison, Les Humanoïdes Associés, 1979), l’un des plus célèbres textes de l’auteur. Difficile de s’en rendre compte sans disposer de l’édition originale, mais même dans la traduction approximative que l’on peut lire dans le petit format Hulk n°8, il en reste quelque chose, comme lorsqu’un garde interpelle Hulk d’un curieux « Repens-toi, arlequin » (‘« Repent, Harlequin ! » said the Ticktockman’, en français ‘ « Repens-toi, Arlequin ! » dit Monsieur Tic-Tac’, in Histoires de Rebelles, Le Livre de Poche, 1984) ou avec ce très surréaliste « La bataille est inégale, injuste ( … ) Comme le Père Noël contre Spiderman. » (‘Santa Claus vs. S.P.I.D.E.R.’, en français ‘Papa Noël contre S.P.I.D.E.R’., in ‘La Bête qui criait Amour au cœur du monde’, coll. Harlan Ellison, Les Humanoïdes Associés, 1979).

** En français ‘La Fille dans l’atome d’or’, in Les meilleurs Récits de Famous Fantastic Mysteries, J’ai Lu n°731, 1977.


Chronologie :

Incredible Hulk #140, ‘The Brute that shouted Love at the heart of the atom’, juin 1971. Par Harlan Ellison & Roy Thomas, Herb Trimpe, Sam Grainger. Trad. in Hulk n°8, collection Flash, Arédit, avril 1978.

Incredible Hulk #148, ‘But Tomorrow… the Sun shall die !’, février 1972. Par Archie
Goodwin, Herb Trimpe, John Severin. Trad. in Hulk n°13, collection Flash, Arédit, octobre 1978.

Incredible Hulk #156, ‘Holocaust at the Heart of the Atom !’, octobre 1972. Par Archie Goodwin, Herb Trimpe, Sal Trapani. Trad. in album Gamma n°2, ‘Un Enfer pour Hulk’, Arédit, deuxième trimestre 1979.

Incredible Hulk #202, ‘Havoc at the Heart of the Atom’, août 1976. Par Len Wein, Sal Buscema, Joe Staton. Trad in Hulk n°21, collection Flash, Arédit, mai 1982.

Incredible Hulk #203, ‘Assault on Psyklop !’, septembre 1976. Par Len Wein, Sal Buscema, Joe Staton. Trad in Hulk n°21, collection Flash, Arédit, mai 1982.

Incredible Hulk #204, ‘Vicious Circle !’, octobre 1976. Par Len Wein, Herb Trimpe, Joe Staton. Trad in Hulk n°22, collection Flash, Arédit, juillet 1982.

Incredible Hulk #205, ‘Do not forsake me !’, novembre 1976. Par Len Wein, Sal Buscema, Joe Staton. Trad in Hulk n°23, collection Flash, Arédit, septembre 1982.

Incredible Hulk #240, ‘And now El Dorado’, octobre 1979. Par Roger Stern, Sal Buscema, Joe Sinnott. Trad. in Hulk n°6, coll. Flash Nouvelle Formule, mai 1984.

Incredible Hulk #246, ‘The Hero and the Hulk !’, avril 1980. Par Bill Mantlo, Sal Buscema. Trad. in Hulk n°11, coll. Flash Nouvelle Formule, novembre 1984.

Incredible Hulk #247, ‘Jarella’s World’, mai 1980. Par Bill Mantlo, Sal Buscema. Trad. in Hulk n°12, coll. Flash Nouvelle Formule, janvier 1985.

Incredible Hulk #248, ‘How green my Garden grows !’, juin 1980. Par Bill Mantlo, Sal Buscema. Trad. in Hulk n°12, coll. Flash Nouvelle Formule, janvier 1985.

What If ? v.1 #23, ‘What if Hulk’s Girlfriend Jarella had not died ?’, octobre 1980. Par Peter Gillis, Herb Trimpe, Mike Esposito. Inédit en français. Cette histoire imagine que Jarella n’est pas morte dans Incredible Hulk #205, et la voit retourner en compagnie de Hulk sur sa planète.

http://www.quarterbin.net/img/op6601.jpg

gillesC
31/01/2004, 16h31
Que dire de plus que :clap:

Fin Fang Foom
02/02/2004, 10h47
Très beau travail, Niglo. Bravo !

gillesC
15/02/2004, 01h24
Rrrhhhaaaaa y'm'le faut!!!!
28.... 28.... Mile high, en coverless je dois l'avoir à 1$.. :D

Niglo
22/03/2004, 18h24
Tales of the Bizarro World
(DC Comics)
Par Jerry Siegel & John Forte.

http://images-eu.amazon.com/images/P/1563896249.01.LZZZZZZZ.jpg

De juin 1961 à août 1962, parurent en back-up dans Adventure Comics les Tales of the Bizarro World, consacrées à Bizarro No.1, le ‘double imparfait’ de Superman, et au petit monde parfaitement barge l’entourant. Je ne sais pas si la création de ces récits fut due à une demande des lecteurs ou, plus vraisemblablement, si Jerry Siegel trouva là l’occasion de laisser libre cours à son imagination et de donner corps à ses idées les plus farfelues.

Car le monde de Bizarro n’est pas exactement semblable au notre. Il en est même l’inverse exact. De forme cubique, il est peuplé pour l’essentiel de clones de Bizarro et de sa compagne Bizarro Loïs (auxquels il faut ajouter Bizarro Junior, Bizarro Krypto, Bizarro Jimmy Olsen, Bizarro Mr. KLTPZYXM, etc.). la vie de chacun est régie par le respect scrupuleux du Bizarro Code, que je reprends ici dans son intégralité et en VO pour pas gâcher :

Us do opposite of all earthly things ! Us hate beauty ! Us love ugliness ! Is big crime to make anything perfect on Bizarro World !

Le non-respect de cette loi conduit directement le contrevenant en asile psychiatrique, d’où il ne pourra ressortir avant d’avoir été jugé cinglé, donc guéri.

Chaque épisode, d’une petite dizaine de pages, est construit grosso modo sur le même principe. Les premières pages nous font découvrir quelques scènes de la vie ordinaire sur Bizarro World, avant que l’intrigue proprement dite ne démarre. Quelques exemples : les habitants nettoient leurs voitures à la boue, les couples heureux se jettent la vaisselle à la figure en signe d’affection, les chiens donnent les restes de leur repas à leurs maîtres, il est formellement interdit de ne pas faire de bruit dans une bibliothèque ou un hôpital, etc.

Les intrigues sont du même tonneau : les habitants de Bizarro World sont tout heureux d’être envahis par de vindicatifs extraterrestres, Bizarro No.1 devient avocat et tente tout pour faire condamner son client, lutte contre le gentil Bizarro Luthor, ou voyage dans le temps pour modifier le passé.

Toutes les histoires fonctionnant sur le même principe, assez répétitif, il est conseillé de lire ce TPB à petite dose pour ne pas saturer. Cette précaution prise, sa lecture est un régal. Au dessin, John Forte s’en donne également à cœur joie, truffe ses planches de détails idiots et réjouissants au possible. Cerise sur le gâteau, une préface très drôle de David Mandel, l’un des scénaristes de Seinfeld, accompagnée d’une interview bien évidemment authentique de Bizarro no.1. Sans oublier la couverture signée Jaime Hernandez.

Conclusion : n’achetez surtout pas ce TPB drôle, délirant, foutraque et bizarroïde. C’est un ordre.

frpeneaud
22/03/2004, 21h13
Ce qui est marrant, c'est que je me dis que sans le succès du très amusant Bizarro Comics, ce TPB n'existerait peut-être pas.

gillesC
23/03/2004, 11h57
Quel talent ce hérisson! Nous pas faire acheter du Zabirro..

Niglo
23/03/2004, 16h03
Ce qui est marrant, c'est que je me dis que sans le succès du très amusant Bizarro Comics, ce TPB n'existerait peut-être pas.
Bizarro Comics n'est pas sorti après Tales of the Bizarro World ? Amazon indique mai 2001 comme date de parution de Bizarro Comics, alors que mon exemplaire de Tales est (c) 2000.

Mais j'aimerais beaucoup jeter un oeil sur le Bizarro Comics. Du beau monde au sommaire.

frpeneaud
23/03/2004, 17h03
Bizarro Comics n'est pas sorti après Tales of the Bizarro World ? Amazon indique mai 2001 comme date de parution de Bizarro Comics, alors que mon exemplaire de Tales est (c) 2000.

Mais j'aimerais beaucoup jeter un oeil sur le Bizarro Comics. Du beau monde au sommaire.

Oups. Je croyais que c'était un nouveau TPB que j'avais loupé.
En fait, tu me rassures :)
Oui, Bizarro Comics est très amusant, bien qu'inégal. En fait, c'est une suite thématique au one-shot World's Funnest, du même scénariste, si je ne me trompe, qui mettait en scène Mxtz... machin-truc et Bat-Mite, les deux se tapant dessus et détruisant pleins d'univers parallèles de DC, le tout dessiné par une sacrée brochettes d'artistes. Assez hilarant, il faut le dire.

Corbulon
23/03/2004, 17h27
Ben oui il y avait longtemps qu'on avait pas revu Mazzuchelli sur du Superhéros...Et en plus il fournit un merveilleux hommage à Jack Kirby.

frpeneaud
23/03/2004, 18h46
Ben oui il y avait longtemps qu'on avait pas revu Mazzuchelli sur du Superhéros...Et en plus il fournit un merveilleux hommage à Jack Kirby.

J'aimerais le revoir sur n'importe quoi, actuellement...

gillesC
23/03/2004, 18h59
Ouah, pas sur Lady Death, quand même.. :D

frpeneaud
23/03/2004, 19h04
Ouah, pas sur Lady Death, quand même.. :D

En fait, quand je dis "n'importe quoi" (et non pas, quand je dis n'importe quoi :p), je pensais plutôt à n'importe quelle histoire qu'il aurait envie d'illustrer. Je ne crois pas avoir vu quoi que ce soit depuis son histoire dans Little Lit.
Il est censé bosser sur un album depuis des années...

XXL
23/03/2004, 19h54
Sigh, vous ne savez pas ce que vous venez de déclencher...parler de Bizarro avec François dans le coin...
Je prèfère pas voir comment ca va se terminer...

frpeneaud
23/03/2004, 20h11
Sigh, vous ne savez pas ce que vous venez de déclencher...parler de Bizarro avec François dans le coin...
Je prèfère pas voir comment ca va se terminer...

Toi, on sent que tu as été traumatisé par une conversation en ligne qui a versé dans l'absurde :p

Bizarro über Alles !

Niglo
28/03/2004, 16h05
http://images-eu.amazon.com/images/P/0785107452.01.LZZZZZZZ.jpg
Avengers : the Kree-Skrull War
(Marvel, 2000, 19.95$)

Réédition de : Avengers #89-97
Scénario : Roy Thomas.
Dessin : Sal Buscema (#89-92), Neal Adams (#93-96), John Buscema (#94, 97).
Encrage : Sam Grainger (#89), Sal Buscema (#90-91), George Roussos (#92), Tom Palmer (#93-97), Neal Adams (#96), Alan Weiss (#96).

Parus entre 1971 et 1972, les épisodes qui composent cet album font partie des classiques Marvel. Une partie d’entre eux tout au moins. Les trois premiers épisodes présentés sont d’un classicisme somme toute très banal. Les Vengeurs (c’est-à-dire Quicksilver, Scarlet Witch, Vision, Goliath, Wasp et Yellow Jacket) viennent en aide à Captain Marvel et découvrent ainsi une opération mise au point par Ronan pour faire régresser l’humanité au stade préhistorique. Le tout mis en image par un Sal Buscema en petite forme.

Le récit gagne en intérêt au #92, et encore davantage au numéro suivant, lorsque débarque sur la série Neal Adams. Dès lors l’histoire prend son essor et le duo Thomas/Adams fait feu de tout bois. Dissolution des Vengeurs, interrogatoire face à une commission sénatoriale baignant dans une paranoïa mccarthyste aiguë, voyage d’Ant-Man à l’intérieur du corps de Vision, introduction des Mandroids, voyage au Grand Refuge des Inhumains, bataille spatiale face à l’armada Skrull, etc. Les auteurs multiplient les morceaux de bravoure, donnent à leur intrigue des détours inattendus, sans que jamais le récit ne leur échappe. Certes, le deus ex machina final faisant intervenir Rick Jones peut sembler un peu gros, mais par rapport au reste de l’œuvre et à son ampleur, il reste pardonnable.

Cette saga est également très symptomatique d’un changement d’époque chez Marvel, du passage de l’ère Stan Lee à celle de Roy Thomas. Celui qui avait débuté tout jeune dans les traces de son mentor a, au moment de la parution de ces épisodes, déjà signé de fort bonnes choses (ses X-Men avec Adams notamment). On le sent ici s’approprier davantage encore le Marvel Universe, et y développer la notion de continuité et d’univers partagé (qui existait déjà avant lui, bien évidemment, mais dont Stan Lee se souciait finalement assez peu). Ainsi la guerre Kree-Skrull reprend-elle plusieurs anciennes intrigues qu’elle va lier ensemble : la première venue des Skrulls sur Terre (FF #2), la prise de pouvoir de Maximus chez les Inhumains et leurs liens avec les Krees (Amazing Adventures #5-8), d’autres intrigues encore développées dans Captain Marvel ou Fantastic Four. Et il réintroduit – même s’ils n’apparaissent encore que comme des personnages de fiction – les héros de la Seconde Guerre Mondiale de Marvel/Timely, parmi lesquelles les premières incarnations de Vision ou Angel. Roy Thomas s’efforce donc de faire apparaître le Marvel Universe comme un ensemble cohérent, tâche qui apparaissait encore faisable à l’époque.

Graphiquement, les premiers épisodes de Sal Buscema sont médiocres, ceux de Neal Adams sont bons (même s’ils sont loin d’être ceux que je préfère de cet auteur) et le dernier est signé John Buscema, comme toujours très bon lorsqu’il est encré par Palmer. La qualité de ce TPB n’est pourtant pas exempte de tous reproches. Certaines planches souffrent de couleurs assez bizarres, quelques bulles sont difficilement lisibles, et le sommaire est… étrange. On a lu des rééditions bénéficiant d’une meilleure finition.

Quoiqu’il en soit, on ne peut qu’en conseiller la lecture, à la fois pour ceux qui ne connaissent pas cette période, et pour ceux qui, comme moi, avaient du se contenter de la VF Arédit en petit format noir et blanc.

Fred le mallrat
28/03/2004, 18h37
arghhhhhhhhh
j attend l essential ou je saute dessus (et aussi le tpb madonne celeste)?
Apparait aussi blazing skull dont on parle dans la nvlle serie invaders

c sur l episode de regression (avec un sal buscema que j aime bien perso) qu a eu lieu mon trauma:
http://buzzcomics.net/showthread.php?t=5536&page=7&pp=5

enfin c etait que du bohneur
ce fut l une des 1eres sagas des avengers que j ai lu avec wundagore

Niglo
28/03/2004, 18h45
arghhhhhhhhh
j attend l essential ou je saute dessus (et aussi le tpb madonne celeste)?
Ca devrait être repris dans un hypothétique vol.5. Mais quand ?


Apparait aussi blazing skull dont on parle dans la nvlle serie invaders
Farpaitement.

c sur l episode de regression (avec un sal buscema que j aime bien perso) qu a eu lieu mon trauma:
http://buzzcomics.net/showthread.php?t=5536&page=7&pp=5
:lol: Tu m'étonnes que ça t'a marqué !

cyclopebox
28/03/2004, 20h13
Je me suis acheté ce TPB il y a maintenant un an, et à part "Korvac saga" et "Under siege", c'est celui que je préfère des Avengers ! :p

FredGri
28/03/2004, 20h23
Je m'étais procuré les special editions de et il y avait des planches de Simonson/Palmer en plus (6 planches de prologues dans le premier).
Quels magnifiques épisodes quand même ! Ah la la !
Mais ils avaient refait les couleur dans le TPB de 2000 ?

Rhodey
28/03/2004, 20h36
comme cyclopbox, je l'ai acheté à sa sortie il y a pas mal de temps
un excellent achat, avec korvac saga également
des histoires entrez dans l'histoire marvel que j'attendais depuis bien longtemps en france, alors j'ai sauté sur la réedition
en VF je les attends toujours d'ailleurs héhéhé

faudrait qu eje relise pour donner un avis plus étayé

michel
28/03/2004, 21h10
>en VF je les attends toujours d'ailleurs héhéhé

comme le dit Niglo c'est sorti en VF mais dans des Pockets, donc petit format et noir et blanc... ce qui justifie amplement l'achat des TPBs

cyclopebox
28/03/2004, 21h12
Dans Korvac Saga, ce qui m'a vraiment fait halluciner, c'est le nombre de héros à qui le vilain pas beau a foutu une branlée ! :p

Nikolavitch
28/03/2004, 21h24
perso, le plus gros défaut de l'histoire, c'est la manie qu'a Starlin de refaire un résumé assez long des épisodes précédents toutes les 20 pages (c'est super casse burettes à traduire, tous ces récitatifs répétitifs).
après, si cet album n'est pas ce qu'il a fait de mieux (la mort de Cap Marvel était quand même mieux écrite), ça reste du mainstream de son époque, qui sent un peu le travail de commande, mais reste distrayant.

Fred le mallrat
28/03/2004, 21h57
en saga marquante il y a tout de meme la madonne celeste(existe en tpb) bigrement marquante
surement la plus marquante meme a part graphiquement

Fantomex
29/03/2004, 09h53
Je n'ai jamais lu cet épisod. Comment robin meurt-il ? Je ne sais pas du tout la crédibilité de cette info mais j'avais lu un article qui pouvait laisser entendre que le Joker aurait violenté Robin. Est-ce vrai ?

Nikolavitch
29/03/2004, 09h56
il lui a juste latté la gueule à la barre à mine. mais Robin a toujours son slip au cul quand il se réveille. par contre, il est fort probable qu'il ait violé Barbara Gordon.

gillesC
30/03/2004, 19h52
Moi, j'avoue avoir horreur des TPB de vieux comics (les couleurs refaites, ça passe pas.. et garder les vieilles non plus), et donc, je viens de me payer le # 96 pour 6 euros! :D

Niglo
29/08/2004, 13h52
Rima the Jungle Girl

http://www.leconcombre.com/serials/junglegirl/rima-junglegirl-1st.gif

Amis amateurs de jeunes filles court vêtues gambadant dans la jungle, ces quelques lignes vous sont dédiées.

Rima the Jungle Girl est une série dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle n’aura pas marqué l’histoire des comics. Lancée en avril 1974 par DC, elle disparaîtra seulement un an et sept numéros plus tard.

A l’origine de cette série, il y a un roman, Green Mansions, signé W.H. Hudson et paru en 1904 (il a été traduit en France sous le titre Vertes Demeures). Les quatre premiers numéros sont l’adaptation de ce roman. Mais, chose très curieuse, ceci n’est mentionné nulle part ! C’est seulement dans le courrier des lecteurs du #4 qu’est évoquée l’œuvre à l’origine de Rima.

L’histoire est celle d’Abel, révolutionnaire luttant au Venezuela, contraint de fuir dans la jungle où il est recueilli par les membres d’une tribu pacifique. Il va bientôt partir explorer la jungle alentour, malgré les avertissements de ses nouveaux amis pour qui cette région est maléfique et hantée par une sorcière capable de prendre la forme de n’importe quel animal sauvage.

Cette sorcière, c’est Rima, qu’Abel ne va pas tarder à rencontrer. Et dont il va évidemment tomber amoureux.

Rima n’a pas le pouvoir de se transformer en quoi que ce soit. En revanche, elle peut communiquer avec les animaux. Et ne supporte pas que les humains s’attaquent à eux, même pour chasser.

Les trois épisodes suivants racontent les origines de Rima, comment sa mère fut sauvée par Nuflo, comment celui-ci éleva la jeune fille après la mort de sa mère, l’étrange relation qu’elle va développer avec les animaux de la jungle, et bien sûr l’idylle naissante entre Abel et Rima.

Les trois derniers épisodes de la série sont, pour autant que je sache, des histoires inédites. Le scénariste et le dessinateur y sont crédités (Robert Kanigher et Nestor Redondo), ce qui n’était pas le cas précédemment. Le dernier épisode de la série est assez amusant, puisqu’on y rencontre un gamin d’à peine dix ans qui s’amuse à torturer les animaux et qui sera au final bien puni puisqu’il finira dévoré par les crocodiles. Bien fait ! :D

Ces épisodes se laissent lire sans déplaisir, ça n’a pas grand intérêt, parfois limite n’importe quoi (je suis nul en zoologie, mais des grizzlis et des sangliers en Amérique du Sud, j’ai quelques doutes), mais ça distrait.

En fait, si Rima the Jungle Girl mérite de ne pas sombrer totalement dans l’oubli, c’est grâce à sa partie graphique. Il y a d’abord les couvertures de la série, toutes signées Joe Kubert.

Et il y a surtout les planches intérieures, que l’on doit à Nestor Redondo. L’artiste travaillait au même moment sur le Swamp Thing de Len Wein, et son travail sur l’une comme sur l’autre série est tout à fait superbe. Les deux séries se situent dans un cadre proche (la jungle vénézuélienne, les marais de Louisiane), mais sa fille de la jungle est un tantinet plus sexy que sa créature du marais.

http://easyshare.oodrive.com/easyshare/private/webjam?action=view&iid=129642&c=114
Première rencontre entre Abel et la belle Rima (Rima #1)

En outre, on trouve dans chaque numéro une back-up story. Dans les cinq premiers numéros, il s’agit d’une série intitulée Space Voyagers. Le scénario (signé Jack Oleck puis Bob Kanigher), dans lequel l’équipage d’un vaisseau type Enterprise explore une planète, n’a aucune espèce d’intérêt, mais les planches, que l’on doit à Alex Niño, sont très belles.

Rima fut traduite en France par Arédit dans le petit format Kamandi, entre 1975 et 1977. Malgré le format réduit, le travail de Redondo reste éminemment appréciable.

http://easyshare.oodrive.com/easyshare/private/webjam?action=view&iid=129648&c=114
Rima en noir & blanc et en français dans le texte, toujours aussi belle (Rima #4, in Kamandi n°3)

Quelques liens pour terminer :

Une page en anglais consacrée à la série. (http://www.thirtiethcentury.free-online.co.uk/articles/rimathejunglegirl.htm)

L’œuvre originale de W.H. Hudson, pour les plus téméraires d’entre vous. (http://www.classicreader.com/booktoc.php/sid.1/bookid.940/)

XXL
29/08/2004, 13h59
On les trouve pour pas cher? Ca fait envie! :clap:

Niglo
29/08/2004, 14h14
Ca m'a coûté entre 1.40 et 2.10$ sur MileHighComics, état Very Good à Fine (quoique le #2 état VG qu'ils m'ont vendu a pris la flotte et mérite à peine le classement Good à mon avis).

La vf est à mon avis beaucoup plus dure à trouver, et sans doute plus chère (je n'ai que 4 numéros de Kamandi et un mal de chien à mettre la main sur les autres).

gillesC
30/08/2004, 11h37
Ah.



Je crois que je vais mourrir de bonheur.

DES CADEAUX POUR NIGLO!!
DES CADEAUX POUR NIGLO!!
DES CADEAUX POUR NIGLO!!

Fin Fang Foom
01/09/2004, 13h45
Une bonne initiative de ressortir RIMA de l'oubli. Une occasion aussi d'admirer l'art de Nestor Redondo. Très bien, Niglo.
Pour info, Rima a été réédité par Aredit dans le pf TOR.
Mais c'est vrai que c'est difficile de trouver des pf KAMANDI.

Niglo
23/12/2004, 09h24
http://www.comics.org/graphics/covers/1316/200/1316_2_00033.jpg http://www.comics.org/graphics/covers/1667/200/1667_2_78.jpg http://www.comics.org/graphics/covers/1667/200/1667_2_81.jpg

The Action Heroes Archives vol.1 : Captain Atom
(DC Comics Archive Editions)
Par Joe Gill, Steve Ditko et Rocke Mastroserio

Fans de Steve Ditko, ce volume est pour vous. Plus de 200 planches réalisées par le maître (seuls trois courts récits sont signés d’un autre illustrateur, Rocke Mastroserio) durant sa période la plus faste.

Cette archive est intéressante à plus d’un titre. C’est avec Captain Atom que Ditko s’attaque pour la première fois au genre super-héroïque, en 1960, chez Charlton. La première moitié du livre réédite les récits parus dans la revue Space Adventures. Il s’agit de courtes histoires, 5 ou 6 pages pour la plupart. Après l’épisode inaugural qui raconte la naissance de Captain Atom (aka le capitaine Adam, un officier de l’armée américaine qui a fait tomber un tournevis dans une fusée sur le point de décoller et qui n’a pas eu le temps d’en sortir à temps), les suivants peuvent pour la plupart être classés en deux catégories : l’invasion extraterrestre et la menace communiste. Dans cette dernière, en un nombre somme toute assez limité d’épisodes, Captain Atom évite in extremis une bonne dizaine de conflits nucléaires. Thank you Sir. Mention spéciale à cet épisode dans lequel un dissident soviétique est envoyé par les autorités en orbite autour de Saturne afin de l’empêcher de diffuser ses idées subversives… Par chance, quelques histoires d’inspiration plus variée viennent rompre la monotonie, comme celle dans laquelle un enfant voyage à travers la galaxie en rêve, où cette histoire de ravissantes Vénusiennes lançant aux Terriens un petit coucou depuis leur planète natale.

Captain Atom ne luttera contre les rouges que dans 9 numéros de Space Adventures, de mars 1960 à octobre 1961. Puis Ditko ira chez Marvel créer Spider-Man. Mais fin 1965, il revient chez Charlton et reprend le personnage, dans un magazine qui porte désormais son nom. Le genre super-héroïque a changé en 4 ans, la révolution Marvel est passée par là, et cela se sent à la lecture de ces épisodes. Finis les courtes historiettes, désormais chaque numéro contient un épisode de 20 pages. Dans les cinq épisodes repris ici, la menace rouge se fait moins pesante, mais les extraterrestres belliqueux sont encore de la partie (2 récits leur sont consacrés). En revanche, les super-vilains font leur apparition. Dans Captain Atom #79, c’est le Doctor Spectro, maître des humeurs, un scientifique rejeté par ses pairs pour ses théories jugées farfelues sur le pouvoir des couleurs. Devenu amuseur public dans un cirque, il va choisir la voie du mal suite à un malheureux concours de circonstance. On le retrouve deux numéros plus tard, séparé en cinq entités distinctes, chacune dotée d’une partie de ses pouvoirs. Toutes ne sont pas maléfiques, et l’une d’entre elles va tenter de reprendre le contrôle des autres pour retrouver le droit chemin. Elle échouera à cause de l’intervention inopportune de Captain Atom, et le Doctor Spectro deviendra définitivement un être maléfique.

Ce personnage du Doctor Spectro apparaît comme un être en lutte avec lui-même, ce qui lui donne tout son intérêt, davantage en tous cas que son costume bariolé ou ses pouvoirs. De même, l’introduction d’un autre vilain, le Ghost, mérite qu’on s’y arrête un instant. Dans un court flashback, on découvre le personnage encore lycéen, rejeté par ses camarades de classe parce qu’issu d’une famille pauvre et préférant passer son temps à travailler qu’à s’amuser. Cette introduction dans sa réalisation en rappelle une autre, celle du personnage de Peter Parker dans Amazing Fantasy #15. Sauf qu’ici, le jeune homme choisit d’utiliser la machine qu’il a inventé (un téléporteur) pour devenir un criminel. Le reste de l’intrigue est classique, essentiellement tournée vers l’action (le capitaine Adam n’a aucune vie en dehors de ses exploits costumés et de son travail pour l’armée), néanmoins en comparant ces épisodes à ceux parus quatre ans plus tôt, on sent que quelque chose s’est passé, que le genre a évolué.

Instructif, et bien évidemment superbement mis en image.

XXL
23/12/2004, 16h36
Comment tu as fait pour te payer des archives DC?!!! Tu as encore volé de spetites vieilles?!! C'est trop cher!....... :'( :'( :'( J'en veux moi aussiiiii... :'(
Je t'échange mon power pack/spiderman sur les attouchements sexuels contre ton archive! 8)
Mon spiderman contre l'illettrisme alors? :meurmf:

Niglo
23/12/2004, 19h21
J'ai fait des trucs horribles et ignominieux pour me le payer celui-là.

Même pas honte. 8)

Niglo
23/12/2004, 19h23
Zut, j'ai oublié de parler d'un truc qui m'a fait éclater de rire en le découvrant : un encart au bas d'une couverture de Space Adventures pour un concours dont le premier prix est... un poney ! :lol:

L'histoire ne dit pas ce que sont devenus plus de quarante après le vainqueur et l'animal.

XXL
23/12/2004, 19h31
Je me demande si on ne devrait pas créer une rubrique dans laquelle on posterait toutes ces pubs stupides qu'on trouvait dans les vieux comics pré-80 sur les poupées qui font leur priére, les strucs de musculation, les armes à feu, les faux comics pour vendre des barres chocolatées.... Les petits jeunes n'ont jamais connu ça!

Niglo
23/12/2004, 19h36
C'est vrai qu'il y aurait de quoi remplir un joli thread :D

Niglo
28/03/2005, 18h54
Comme j'ai passé le week-end hors de chez moi, avec pour seule lecture l'Essential Luke Cage sorti il y a peu, j'ai commencé à le lire, et pris quelques notes au passage.

Pas vraiment de l'inédit ici, à l'exception des #1 & 27, mais ça intéressera peut-être quelques lecteurs vf n'ayant pas accès aux vieilles éditions Arédit.

Je posterai au fur et à mesure. Ainsi que quelques questions à l'occasion.

Niglo
28/03/2005, 18h56
http://www.comics.org/graphics/covers/2051/200/2051_2_01.jpg

#1 Out of Hell… a Hero ! (23 pages)
Août 1972.

Non traduit.

Scénario : Archie Goodwin.
Dessin : George Tuska.
Encrage : Billy Graham.
Couverture : John Romita.

Résumé :

Lucas, un détenu de la prison de Seagate, est une forte tête, insensible aux menaces de ses co-détenus aussi bien que des gardiens. En conséquence, ses passages au cachot sont fréquents. La situation va changer à l’arrivée du nouveau directeur de la prison, qui va condamner les excès de zèle de certains gardes, ce qui n’est pas au goût de l’ancien chef de la sécurité, le capitaine Rackham.

Le docteur Noah Burstein va soigner Lucas et gagner sa confiance. Lucas va alors lui raconter son histoire : il est né à Harlem où, en compagnie de son ami Willis Stryker, il a fait les 400 coups. Mais bientôt les activités de Stryker vont attirer l’attention de la pègre, qui n’apprécie guère de le voir réaliser ses petites affaires sur son territoire. Il sera sévèrement passé à tabac, ne devant la vie sauve qu’à l’intervention de Lucas. Reva, la fiancée de Stryker, va tenter de le convaincre d’abandonner ses activités criminelles, sans succès. Pire : Stryker accuse Lucas d’avoir monté Reva contre lui et, pour se venger, il dissimule de la drogue chez lui et le fait arrêter. Peu de temps après, Reva est tuée par la pègre lors d’un attentat contre Stryker.

Noah Burstein offre à Lucas de participer à une expérience scientifique dangereuse mais qui lui permettrait d’avoir de bonnes chances d’être libéré. Après quelques hésitations, Lucas accepte. Il est plongé dans un bain chimique devant stimuler les propriétés régénératrices de ses cellules. Profitant d’un moment d’absence de Burstein, Rackham s’introduit dans le laboratoire et modifie les paramètres de l’expérience. Lucas est pris de violentes convulsions et sort de son bain chimique en détruisant tout l’appareillage de Burstein. Il découvre alors qu’il est capable de briser un mur de briques à mains nues. Ayant frappé violemment Rackham peu avant, et craignant d’être une nouvelle fois injustement accusé, il s’enfuit de Seagate. Lors de la chasse à l’homme qui s’ensuit, il est atteint par une rafale de mitraillette. Mais à sa grande surprise, les balles n’ont pas percées sa peau.

Lucas va ensuite passer plusieurs mois sur la route pour regagner Harlem. A son arrivée à New York, il est témoin d’une attaque à main armée. Il arrête le malfrat et est récompensé par le propriétaire du restaurant cambriolé. Il profite de cet argent pour se payer un costume et faire imprimer des cartes de visite le présentant comme Luke Cage, le héros à louer. Cartes qu’il va distribuer dans tout Harlem, attirant du même coup l’attention du nouveau boss de la pègre locale : Willis Stryker, qui se fait désormais appeler Diamondback.

Commentaire :

Luke Cage, Hero for Hire, est une série particulièrement symbolique du début des années 70. Elle débute sensiblement au moment où la blaxploitation fait ses débuts à l’écran (Shaft et Sweet Sweetback’s Baadassss Song sont sortis en 1971, nombre d’autres suivront, de Black Caesar à Coffy en passant par les plus farfelus Blacula ou Blackenstein). Luke Cage n’est pas le premier héros noir créé par Marvel (Black Panther a fait ses débuts en 1966, le Falcon en 1969), mais avec lui, c’est tout un contexte de violence urbaine qui fait son entrée dans le Marvel Universe.

Luke Cage est un personnage particulièrement atypique dans l’univers Marvel. C’est d’abord un criminel. D’autres héros avant lui ont un passé trouble, Quicksilver et Scarlet Witch étaient membres de la Confrérie des Mauvais Mutants, Hawkeye a eu maille à partir avec Iron Man, mais contrairement à Cage, aucun d’eux n’a fait de prison. Certes, c’est un coup monté qui a envoyé Lucas derrière les barreaux, il n’en reste pas moins que ses débuts à Harlem auraient justifié un séjour en prison.
Enfin, et peut-être surtout, ce n’est pas l’abnégation qui pousse Luke Cage à se lancer dans une carrière super-héroïque, mais plus prosaïquement la façon la plus logique pour lui de gagner son pain. Un point de vue qui finalement semble beaucoup plus vraisemblable que celui des autres héros du Marvel Universe.

L’argent n’est pas la seule ni la principale motivation de Luke Cage. C’est d’abord la vengeance qui le ramène à Harlem, où il compte régler ses comptes avec Willis Stryker, celui qui l’a envoyé derrière les barreaux, et sur lequel il fait peser la responsabilité de la mort de Reva, la fille qu’ils se disputaient.

Autant d’éléments qui rapprochent davantage la série de l’univers du polar noir que du récit super-héroïque classique. D’ailleurs la seule référence au Marvel Universe dans ce premier épisode est le fait que la machine ayant donné ses pouvoirs à Luke Cage a été mise au point par Stark Industries. Il faudra attendre le #9 de la série pour voir apparaître d’autres héros maison.

Le costume que se choisit Luke Cage est également très éloigné de l’uniforme super-héroïque classique. Pas de masque, pas de justaucorps bariolé, une simple chemise jaune, un serre-tête et une chaîne métallique autour de la taille. Enfin le contexte dans lequel évolue Luke Cage n’est pas constitué de menaces cosmiques et de criminels costumés, il s’agit d’un environnement urbain sordide. Un univers dans lequel les autres héros du Marvel Universe ne mettent jamais les pieds.

Ce premier épisode réussit très bien à faire ressentir l’ambiance particulière, atypique de la série. Les éléments super-héroïques y sont relégués au second plan, Luke Cage y apparaît comme un solitaire, ayant appris à se méfier de tous et de tout, criminels et forces de l’ordre. Le choix de George Tuska pour illustrer un tel univers est intéressant, celui-ci ayant toujours eu un talent indéniable pour dessiner des trognes particulièrement patibulaires, et l’encrage de Billy Graham (jeune dessinateur noir ayant débuté chez Warren, notamment sur le magazine Vampirella) accentue l’aspect sombre et sinistre des planches. Quant à Archie Goodwin, il a déjà prouvé précédemment, notamment dans Iron Man, qu’il aimait aborder des thèmes plus adultes que la plupart de ses collègues scénaristes. Une équipe gagnante donc, pour un premier épisode réussi.

Casting :

Luke Cage.

Willis Stryker/Diamondback, Reva.

Noah Burstein, capitaine Rackham, Quirt, Stuart.

Question pour les séniles (et les autres) : Roy Thomas et John Romita sont cités dans les crédits pour leur contribution créative. Quelqu'un sait quelle part ils ont pris à la création du personnage et de la série ?

Niglo
28/03/2005, 19h00
http://www.comics.org/graphics/covers/2051/200/2051_2_02.jpg

#2 Vengeance is mine ! (20 pages)
Août 1972

Traduit in L'Inattendu n°1, 1er trimestre 1975.

Scénario : Archie Goodwin.
Dessin : George Tuska.
Encrage : Billy Graham.
Couverture : John Romita.

Résumé :

Luke Cage est attaqué par deux hommes de main de Diamondback. Il se débarrasse d’eux sans mal. Un témoin a assisté à la scène : Claire Temple, un médecin travaillant dans une clinique proche où elle conduit Luke. Là, il tombe sur le docteur Burstein, qui vient d’être agressé. Après s’être assuré qu’il va bien, Luke s’enfuit, espérant que Burstein ne l’a pas reconnu.

Luke Cage décide de louer un local où installer son bureau de chasseur de prime : un appartement délabré situé au-dessus d’un cinéma. Il y rencontre Dave Griffith, le neveu du propriétaire du cinéma, qui fait office de concierge dans le bâtiment.

Cage reçoit un appel de Noah Burstein, qui lui apprend que Claire a été kidnappée par les hommes de Diamondback. Ils la tueront si Luke Cage ne se rend pas à un endroit précis. Sur place, il est renversé par une voiture, mais se relève sans mal. Après s’être débarrassé de ses hommes de main, Luke Cage s’attaque à Diamondback. Ce dernier a préparé trois couteaux spéciaux pour vaincre Luke : un premier lançant des ultra-sons, un second contenant du cyanure, un troisième explosif. Luke évitera les deux premiers, et le troisième se retournera contre Diamondback, qui tombera accidentellement à travers une baie vitrée, suivi du couteau explosif.

Commentaire :

Dès ce deuxième épisode, la quête vengeresse de Luke Cage s’achève avec la disparition de Diamondback. Qu’importe, Goodwin met en place l’univers urbain qui va servir de terrain de jeu à Luke Cage. Un monde délabré, il n’est qu’à visiter les locaux où le héros s’installe pour se convaincre que l’on se trouve ici très loin du Baxter Building. Il introduit également quelques nouveaux personnages appelés à réapparaître dans les mois à venir.

Le duel entre Luke Cage et Diamondback est quelque peu décevant, ce dernier, avec ses couteaux-gadgets, ressemblant un peu trop à un super-vilain de troisième zone. Apparaissent ici les limites de la série : comment offrir à Luke Cage des adversaires à sa taille sans ressortir les costumes bariolés et les super-pouvoirs improbables ?

A noter :

Le flashback de ce numéro sur les origines de Luke Cage revient plus en détail sur le choix de son costume à son arrivée à New York. On y apprend ainsi que les vêtements qu’il choisit ont appartenu à un ‘escape artist’, auquel Cage, non sans ironie, parvient sans mal à s’identifier.

Casting :

Luke Cage.

Claire Temple, Noah Burstein, Dave Griffith.

Diamondback.

Niglo
28/03/2005, 19h19
http://www.comics.org/graphics/covers/2051/200/2051_2_03.jpg

#3 Mark of the Mace ! (20 pages)

Octobre 1972

Traduit in L'Inattendu n°2, 2ème trimestre 1975.

Scénario : Archie Goodwin.
Dessin : George Tuska.
Encrage : Billy Graham.
Couverture : Billy Graham.

Résumé :

Après son combat contre Diamondback, Luke Cage se retrouve en tête à tête avec le professeur Burstein. Ce dernier annonce d’abord vouloir révéler sa véritable identité à la police, mais y renonce finalement, et gardera son secret tant que Luke Cage restera dans le droit chemin.

Plus tard, à son bureau, Luke Cage reçoit la visite d’Owen Ridgely, un vétéran du Vietnam venu le prévenir d’un danger. Après sa démobilisation, et dans l’incapacité de trouver un emploi, Ridgely rencontre Gideon Mace, un colonel de l’armée à la retraite, qui a regroupé d’autres vétérans et veut organiser une opération de protestation à Manhattan en paralysant tout les systèmes de transport de l’île. Mais Ridgely a découvert que cette manifestation dissimule autre chose. Avant de pouvoir révéler quoi, il est abattu par les hommes de Mace. Luke Cage le venge et fait parler un des sbires de Mace. Le but du colonel est de profiter du désordre créé par l’opération pour piller les banques du quartier de Wall Street.

Luke Cage attaque le QG de Mace. Ce dernier résiste farouchement, blessant Luke grâce à la masse qui remplace sa main droite. Il tente de s’enfuir à bord de son hélicoptère, mais Luke s’accroche à l’appareil et brise son rotor arrière à mains nues. L’hélicoptère s’écrase dans l’Hudson, et Mace est tiré vers le fond par le poids de sa masse.

Commentaire :

Un épisode qui s’inspire d’un phénomène de société particulièrement difficile à l’époque : la difficulté pour les vétérans du Vietnam de retourner dans la vie civile. Le récit fonctionne bien, Gideon Mace apparaissant comme un adversaire de Luke Cage bien plus réussi que Diamondback.

Cet épisode s’intéresse également pour la première fois au sens moral de Luke Cage, et son choix de faire payer ses services. La discussion qu’il a avec le professeur Burstein le fait apparaître comme un cynique, mais la conclusion du récit, qui le voit envoyer l’argent que lui a donné Ridgely à sa veuve, montre une autre facette du personnage.

A noter :

Gideon Mace n’est pas mort à la fin de cet épisde. Il fera sa réapparition dans Luke Cage, Power Man #23.

Casting :

Luke Cage.

Claire Temple, Noah Burstein, Dave Griffith, Owen Ridgely.

Gideon Mace.

Niglo
28/03/2005, 19h24
http://www.comics.org/graphics/covers/2051/200/2051_2_04.jpg

#4 Cry Fear… cry Phantom ! (20 pages)

Décembre 1972

Traduit in L'Inattendu n°3, 2ème trimestre 1975.

Scénario : Archie Goodwin.
Dessin & encrage : Billy Graham.
Couverture : Billy Graham.

Résumé :

En pleine nuit, Luke Cage est attaqué dans son bureau par un fantôme. Après une violente lutte, il démasque l’être et découvre un visage décomposé. Le fantôme disparaît, mais Cage sait qu’il n’a pas rêvé : Dave Griffith l’a vu lui aussi, dans le cinéma en-dessous du bureau de Cage. Dave lui montre un tableau sur lequel Luke reconnaît le visage du fantôme. Il s’agit d’un portrait d’Adrian Loring, l’ancien propriétaire du cinéma, mort dans un incendie dans les années 40.

Dans la rue, Luke Cage rencontre Phil Fox, journaliste au Daily Bugle, qui veut écrire un article sur lui. Luke craint que le journaliste ne découvre son passé et rejette sa proposition. Il se rend avec Claire Temple à la clinique de Burstein, où il découvre un patient particulièrement violent, Jacques. Alors qu’il s’apprête à passer à l’action, il est interrompu par l’arrivée d’un nain, Armand, qui calme Jacques et le fait sortir de la clinique.

Luke Cage se rend ensuite chez Jasper Brunt, propriétaire de cinémas, qui lui demande d’enquêter sur le fantôme qu’il a rencontré la veille et qui l’a menacé de mort. De retour à son bureau, Luke tombe une nouvelle fois sur le fantôme. Il parvient cette fois à l’empêcher de disparaître et découvre qui se cache sous le drap blanc : Jacques et Armand. Il met Jacques KO, mais Armand s’enfuit. Ce dernier se rend chez Jasper Brunt, et lui révèle qu’il est le fils d’Adrian Loring. Il sait que Brunt a tué son père, et il veut le venger. L’arrivée de Cage empêche Brunt d’abattre Loring, mais celui-ci se jette sur Brunt et tous deux tombent par la fenêtre.

Commentaire :

Episode plutôt décevant que celui-ci. Même si l’on découvre in fine que l’histoire n’a rien de surnaturel, voir Luke Cage se battre contre un fantôme reste assez risible.

Pour la première fois, Billy Graham signe dessin et encrage, et le résultat ne manque pas d’intérêt. Son style, moins caricatural que celui de Tuska, convient bien à l’univers sombre de Luke Cage.

Casting :

Luke Cage.

Claire Temple, Noah Burstein, Dave Griffith, Phil Fox.

Armand Loring, Jacques, Jasper Brunt.

Fred le mallrat
28/03/2005, 19h40
romita a du designer le perso comme punisher et wolvi

Niglo
28/03/2005, 19h44
C'est ce que je me suis dit, oui. Entre Cage et Wolverine, Romita devait beaucoup aimer le jaune à l'époque... :D

michel
28/03/2005, 22h40
Excellente initiative :clap: d'autant plus qu'on va attaquer les inédits de Power Man & Iron Fist à partir du mois de juillet :D

Par contre, il est sorti quand cet Essential ? Mon comic-shop me l'a pas eu :meurmf:

Niglo
28/03/2005, 23h46
Fin février/début mars. 2 semaines avant le Dr. Strange je crois.

michel
28/03/2005, 23h54
:merci: bon ben il sera sur ma prochaine commande Mile High...

Niglo
29/03/2005, 00h34
http://www.comics.org/graphics/covers/2051/200/2051_2_05.jpg

#5 Don’t mess with Black Mariah ! (20 pages)

Janvier 1973

Traduit in L'Inattendu n°4, 4ème trimestre 1975.

Scénario : Steve Englehart.
Dessin : George Tuska.
Encrage : Billy Graham.
Couverture : Billy Graham.

Résumé :

Contacté par un dénommé Frank Jenks, Luke Cage arrive au moment où celui-ci est agressé par un groupe de truands. Il ne peut empêcher son meurtre mais parvient à arrêter ses assassins. Tandis qu’il prévient sa veuve par téléphone, le corps de Jenks est enlevé par de faux infirmiers. Grâce à Flea, un indic, il se rend dans un entrepôt où une dénommée Black Mariah a monté un réseau de fausses ambulances servant à transporter corps à dépouiller et chargements illicites. Luke Cage va démanteler le réseau et empêcher Black Mariah de s’enfuir.

Commentaires :

Pour ses débuts sur la série, Steve Englehart propose un scénario assez peu inspiré et oppose à Luke Cage un personnage franchement ridicule, Black Mariah, une sorte de version black et féminine du Kingpin. La scène qui la voit se battre à mains nues avec Cage est grotesque.

A noter :

A partir de ce numéro la série devient mensuelle.

Casting :

Luke Cage.

Dave Griffith, Phil Fox, Flea, Frank Jenks.

Black Mariah.

Niglo
29/03/2005, 00h35
http://www.comics.org/graphics/covers/2051/200/2051_2_06.jpg

#6 Knights and white satin ! (20 pages)

Février 1973

Scénario : Steve Englehart & Gerry Conway.
Dessin : Billy Graham.
Encrage : Paul Reinman.

Traduit in L'Inattendu n°5, 2ème trimestre 1976.

Résumé :

Luke Cage est attaqué dans son bureau par un groupe d’agresseurs inconnus. Il les met en fuite. A peine le combat achevé, il reçoit la visite de deux jeunes filles, Laura et Catherine Forsythe, venues louer ses services. Leur grand-père est mourant, il n’a plus que quelques jours à vivre. Pourtant, quelqu’un cherche à l’assassiner.

Luke Cage se rend dans le manoir familial où se déroule des choses étranges : un chandelier manque de peu d’écraser les filles Forsythe, et Luke Cage est attaqué dans sa chambre par des armures. En cherchant dans les papiers familiaux, il découvre le coupable : Robert Forsythe, le frère de Laura et Catherine, disparu depuis des années. Celui-ci doit s’assurer que son grand-père meurt avant ses vingt-cinq ans (soit dans deux jours) pour hériter de la totalité de sa fortune. Luke Cage le met KO sans mal.

Commentaire :

Un épisode calamiteux à tous points de vue. Le scénario est abracadabrant, et les dessins de Graham encrés par Reinman sont épouvantables. Une horreur.

Casting :

Luke Cage.

Claire Temple, Laura Forsythe, Catherine Forsythe, Raymond Huxley Forsythe, Robert Forsythe.

Niglo
29/03/2005, 00h37
http://www.comics.org/graphics/covers/2051/200/2051_2_07.jpg

#7 Jingle Bombs ! (20 pages)

Mars 1973

Traduit in L'Inattendu n°7, 3ème trimestre 1976.

Scénario : Steve Englehart.
Dessin : George Tuska.
Encrage : Billy Graham.



Résumé :

La veille de Noël, Luke Cage assiste dans les rues de New York à divers évènements étranges : il empêche un homme de frapper un homme à coups de canne ; il désarme un S.D.F., vétéran du Vietnam, armé d’une mitraillette ; il est attaqué par un homme armé d’un pistolet-laser ; enfin il est assommé par un Père Noël d’un coup de clochette. A son réveil, il découvre que le responsable est un seul homme, sous divers déguisements. Celui-ci, convaincu que la race humaine est corrompue, a décidé de détruire New York grâce à une bombe atomique dont il s’est emparé en 1946. Mais Luke Cage se libère de ses entraves et assomme l’homme avant qu’il n’est pu mettre ses menaces à exécution.

Commentaire :

Encore un épisode au scénario tout à fait navrant.

Casting :

Luke Cage.

Claire Temple, Noah Burstein.

A noter :

Premier baiser entre Luke et Claire.

Niglo
29/03/2005, 00h40
http://www.comics.org/graphics/covers/2051/200/2051_2_08.jpg

#8 Crescendo ! (20 pages)

Avril 1973

Traduit in L'Inattendu n°6, 3ème trimestre 1976.

Scénario : Steve Englehart.
Dessin : George Tuska.
Encrage : Billy Graham.

Résumé :

Luke Cage s’interroge sur l’identité des hommes qui ont assassiné Frank Jenks (in Luke Cage, Hero for Hire #5) puis l’ont attaqué dans son bureau (Luke Cage, Hero for Hire #6). Il aperçoit l’un d’entre eux dans la rue, mais celui-ci parvient à s’échapper.

Un homme offre à Cage 200$ par jour pour capturer quatre hommes. Après une brève enquête, il trouve leur repère et passe à l’action. Durant la lutte, il se rend compte que l’un d’entre eux est un robot. Il se rend alors chez son client, dans une ambassade, et réalise alors qu’il s’agit d’un général latvérien, agissant sur les ordres du Doctor Doom. Celui-ci explique à Cage que les hommes qu’il recherche sont effectivement des robots déguisés en noir, qui se sont enfuis de Latveria. Il lui demande de poursuivre sa mission pour le prix convenu. Luke Cage retrouve la trace des trois derniers robots et les détruit. Mais lorsqu’il retourne à l’ambassade latvérienne pour être payé, il apprend que Doom a fermé l’ambassade et regagné la Latveria afin de ne pas avoir à payer les 200$ qu’il doit à Cage.

Commentaires :

Première apparition d’un vilain Marvel dans les pages de la série, et pas des moindres. Ca ne suffit pas pour relever le niveau, bien au contraire. Le scénario est grotesque de bout en bout.

A noter :

Le MCP (http://www.chronologyproject.com/) situe l’apparition du Doctor Doom dans cet épisode et le suivant entre Sub-Mariner #49 (mai 1972, trad. in Submariner n°12, septembre 1978) et Avengers #118 (décembre 1973, trad. in Etranges Aventures n°49, 4ème trimestre 1975).

Le même mois où paraissait cet épisode, Luke Cage fait sa première apparition (très brève) dans un autre comic Marvel que le sien. C’est dans Fantastic Four #133 (p.10, pn. 5). Il ne rencontre pas les FF pour autant, leurs présentations auront lieu le mois prochain dans Luke Cage, Heroes for Hire #9.

Casting :

Luke Cage.

Dave Griffith, Claire Temple.

Dr. Doom.

Niglo
29/03/2005, 00h47
http://www.comics.org/graphics/covers/2051/200/2051_2_09.jpg

#9 Where Angels fear to tread ! (20 pages)

Mai 1973

Traduit in L'Inattendu n°8, 1er trimestre 1977.

Scénario : Steve Englehart.
Dessin : George Tuska.
Encrage : Billy Graham.

Résumé :

Luke Cage se rend chez les Fantastic Four pour leur emprunter une fusée afin de gagner la Latveria et de se faire payer les 200$ que Dr. Doom lui doit. Arrivée sur place, la fusée est stoppée par les systèmes de défense de Doom, et Cage attaqué par ses soldats. Mais il est aidé par un groupe de robots en révolte qui le conduisent auprès de leur chef : le Faceless One, l’extraterrestre qui a déjà tenté de renverser Doom. Cage les aide à pénétrer dans le château du Dr. Doom, puis affronte celui-ci à mains nues. Il réussit à endommager sérieusement l’armure de Doom. Mais lorsque le Faceless One veut abattre Doom, Luke Cage s’interpose et le met en fuite. Pour le remercier, Doom accepte de payer à Cage les 200$ qu’il lui doit. Cage quitte la Latveria alors que les combats continuent d’y faire rage.

Commentaire :

Cette histoire est probablement l’une des plus navrantes mettant en scène Doom. Il n’y a rien à sauver de ce récit.

A noter :

Le Faceless One était apparu dans Astonishing Tales #2 et 3 (octobre-décembre 1970, trad. in L’Inattendu n°1, 1er trimestre 1975).

Le MCP (http://www.chronologyproject.com/) situe cette apparition des FF juste après Fantastic Four #133 (avril 1973, trad. in Nova n°42, juillet 1981).

Casting :

Luke Cage.

Fantastic Four : Mister Fantastic, the Thing, Human Torch, Medusa.

Dr Doom, the Faceless One.

michel
29/03/2005, 09h47
Il a commencé bien bas quand même l'ami Luke Cage :D

Gassian
29/03/2005, 09h52
#6 Knights and white satin ! (20 pages)

Quel farceur, cet Englehart :D

Fin Fang Foom
29/03/2005, 09h59
Quel farceur, cet Englehart :D
Sûrement un fan des Moody Blues.

Frederic
29/03/2005, 10h23
excellent Niglo, merci c'est un plaisir à lire

mr nix
29/03/2005, 10h29
Tres sympa c'est clair, et ca donne envie de relire.

Sinon je me demande si le choix du nom de Dave Griffith est innocent. DW Griffith, le cineaste, ayant ete responsable de "Birth of a Nation" un blockbuster muet des '20s qui faisait l'apologie du KKK. Je vois bien Goodwin caser une reference culturelle ironique dans un cinema de Harlem...

Fred le mallrat
29/03/2005, 10h38
jamais aime cette serie a part un episode avec gideon mace qui a fonde une ville privé

Niglo
29/03/2005, 17h03
Sinon je me demande si le choix du nom de Dave Griffith est innocent. DW Griffith, le cineaste, ayant ete responsable de "Birth of a Nation" un blockbuster muet des '20s qui faisait l'apologie du KKK. Je vois bien Goodwin caser une reference culturelle ironique dans un cinema de Harlem...
En plus le perso se fait appeler par tout le monde D.W. dans la série.

Merci pour les encouragements jeunes gens :merci:

Samo
29/03/2005, 18h02
Ca me fait penser que l'episode du retour de Mace (si j'ai bien suivi, dans une autre serie donc) est peut etre le tout premier comic que j'ai lu, tout petiot encore ^^

Nostalgie ^^

Niglo
29/03/2005, 18h28
Gideon Mace est réapparu ensuite dans Power Man #23 (L'Inattendu 22), puis #43 à 45 (Power Man 2-3), et enfin dans Spectacular Spider-Man #50 à 52 (Nova 48-50), où il meurt.

Niglo
30/03/2005, 00h10
http://www.comics.org/graphics/covers/2051/200/2051_2_10.jpg

#10 The Lucky… and the Dead ! (20 pages)

Traduit in L'Inattendu n°10, 4ème trimestre 1977.

Juin 1973

Scénario : Steve Englehart.
Dessin : George Tuska.
Encrage : Billy Graham.

Résumé :

Luke Cage se rend chez Mrs. Jenks, la veuve de l’homme assassiné par des inconnus alors qu’il avait fait appel à Cage (in Luke Cage, Hero for Hire #5). Un meurtre que Cage cherche aujourd’hui à élucider. Mrs. Jenks l’accompagne à la banque où son mari avait un coffre, mais arrivés sur place un braquage est en cours. Luke Cage arrête les truands. Dans le coffre de Jenks, il découvre l’adresse d’un restaurant, mais lorsqu’il s’y rend il découvre que l’établissement a brûlé.

Le restaurant appartenait à un dénommé Suerte, le gérant d’un ensemble de casinos clandestins. C’est aussi lui qui a fait tuer Jenks, qui menaçait de dénoncer son commerce. Suerte, qui est persuadé d’être l’homme le plus chanceux du monde, se fait également connaître à l’occasion sous le nom de Senor Muerte, Mister Death en anglais : il porte alors un costume présentant une roulette sur le torse. Lorsque la roulette se met en marche, l’un de ses gants se charge d’électricité, et quiconque le touche meurt.

A la clinique de Noah Burstein et Claire Temple, le journaliste Phil Fox, laissé seul quelques minutes, découvre un dossier contenant des informations sur les expériences menées par Burstein à la prison de Seagate. L’arrivée de Cage l’empêche d’en apprendre plus. Lorsqu’il rentre chez lui, Luke Cage découvre qu’on lui a tendu un piège. Avec l’aide de Dave Griffith, il prend ses assaillants par surprise. Met lorsqu’arrive Senor Muerte, il est vaincu par son toucher électrique. Il se réveille enchaîné dans un égoût, où Muerte lui apprend que dans quelques minutes l’eau aura envahi tout le réseau.

Commentaire :

Cet épisode marque une nette amélioration par rapport aux précédents scénarios d’Englehart. Senor Suerte/Muerte apparaît comme un personnage un peu ridicule, néanmoins l’idée de cet homme absolument persuadé (et pas forcément à tort) qu’il est le plus chanceux du monde présente un certain intérêt. C’est un joueur, dans ses affaires comme dans sa carrière criminelle.

Casting :

Luke Cage.

Noah Burstein, Claire Temple, Dave Griffith, Phil Fox, Mrs. Jenks.

Senor Suerte/Senor Muerte.

Niglo
30/03/2005, 00h12
http://www.comics.org/graphics/covers/2051/200/2051_2_11.jpg

# 11 Where there’s Life…! (20 pages)

Juillet 1973

Traduit in L'Inattendu n°10, 4ème trimestre 1977.

Scénario : Steve Englehart.
Dessin : George Tuska.
Encrage : Billy Graham.

Résumé :

Après de longues minutes de lutte, Luke Cage parvient à briser la chaîne qui le maintenait prisonnier des flots.

Pendant que Senor Suerte s’occupe d’un concurrent qui a ouvert un casino clandestin sans son accord, Luke Cage fait courir le bruit qu’il est toujours vivant et à la recherche de son adversaire. Par le biais de son indic, Flea, Cage se rend dans un bâtiment dans lequel Suerte a installé divers pièges. Pièces de monnaie tranchantes comme des rasoirs, dés et roulettes géantes, Cage évite les divers chausse-trappes jusqu’à ce qu’il se trouve face à Suerte. Le combat est assez bref, Cage utilise la chaîne de son costume pour entraver les mains de son adversaire, mais le gant de celui-ci étant chargé, Suerte meurt électrocuté.

Profitant de l’absence de Burstein et Temple de la clinique, Phil Fox s’empare du cahier contenant les expériences menées par le professeur à Seagate, et découvre ainsi le passé de Luke Cage.

Commentaire :

L’affrontement entre Cage et Suerte est plutôt amusant. Ca reste assez quelconque, mais après les premiers épisodes que signa Englehart il y a un mieux certain.

Casting :

Luke Cage.

Noah Burstein, Claire Temple, Dave Griffith, Phil Fox, Flea, Mrs. Jenks.

Senor Suerte/Senor Muerte.

XXL
30/03/2005, 16h01
Arrétez le! il va nous faire l('intégrale d ela série en une semaine! 8(

Dadou
30/03/2005, 16h45
Très intéressant Niglo.
Par contre la nullité des scénarios du début de l'ère Englehart est incroyable; comment les éditeurs pouvaient accepter un truc comme prendre une fusée pour aller récupérer 200 $ ?

Rhodey
30/03/2005, 17h26
pire que ça

Doom a fermé l’ambassade et regagné la Latveria afin de ne pas avoir à payer les 200$ qu’il doit à Cage
et
Luke Cage se rend chez les Fantastic Four pour leur emprunter une fusée afin de gagner la Latveria et de se faire payer les 200$ que Dr. Doom lui doit
et
puis affronte celui-ci à mains nues. Il réussit à endommager sérieusement l’armure de Doom
et enfin
Pour le remercier, Doom accepte de payer à Cage les 200$ qu’il lui doit

il a craqué englehart quand il a écrit ça, même en 72 c'est totalement invraisemblable
n'empêche que j'aimerais le lire pour la curiosité, et également car la série m'a l'air assez typée, avec un style un peu particulier à ce moment là, et pis englehart n'a pas tout fait à ce niveau là^^
quoiqu'il en soit, félicitations niglo pour la qualité des critiques, et le nombre^^
vacances?

Niglo
30/03/2005, 19h11
quoiqu'il en soit, félicitations niglo pour la qualité des critiques, et le nombre^^
vacances?
Même pas, juste un long week-end. J'aurais pu en faire plus mais avec le passage à l'heure d'été j'ai perdu une heure :fonbou:

Et oui, les épisodes avec Doom méritent de figurer dans une anthologie du pire de chez Marvel :D

Fred le mallrat
30/03/2005, 20h33
j adorais senor muerte :meurmf: :siffle:

Niglo
30/03/2005, 20h37
Si je ne me trompe pas il y en a eu 2 : celui-ci et son frère, qui a du apparaître quelque part dans Power Man et Captain America.

cytrash
30/03/2005, 20h45
si je ne m'abuse ,il apparait pour la premiere fois dans Captain America # 224

Fred le mallrat
30/03/2005, 20h59
yesssssssss ce t episode de zeck fill in qui coupe une storyline en 2 (mort de sharon? ou corporation?)

gillesC
30/03/2005, 21h25
Euh mais dites, 200$ en 72, ça faisait bien 2000 de maintenant (surtout que le dollar valait plus.. :huhu:

mr nix
02/04/2005, 13h16
Juste pour remercier Niglo de ce topic. Ca m'a donne envie de prendre l'Essential et de relire des histoires que je n'avais pas relues depuis leur sortie vf originale en petit format.

J'en suis a la moitie, la, et je suis surpris de voir a quel point cette petite serie Blackspoitatrice et opportuniste se laisse encore tres bien lire. Question dessin, par contre, ca balance du tres mauvais au moyen, avec un Tuska pas en forme et un Billy Graham qui est aussi approximatif qet depasse que dans mon souvenir, malgre un bon feeling pour les persos.

Niglo
03/04/2005, 09h20
Niveau dessin, je trouve les premiers numéros très corrects, et dès que la série passe mensuelle ça se dégrade sensiblement.

Niglo
18/04/2005, 06h36
http://www.comics.org/graphics/covers/2051/200/2051_2_12.jpg

# 12 Chemistro ! (19 pages)

Août 1973

Scénario : Steve Englehart.
Dessin : George Tuska.
Encrage : Billy Graham.

Résumé :

Pendant sa pause repas, Annabelle Crawford, secrétaire chez Mainstream Motors, assiste à un combat opposant Luke Cage à Spider-Man. Puis elle retourne à son travail. Mais là, elle tombe face à un personnage costumé se faisant appeler Chemistro, le maître de l’alchémie. Celui-ci est armé d’un pistolet particulier dont le rayon, en frappant le sol sous les pieds d’Annabelle, transforme le béton en verre. Annabelle fait une grave chute qui l’amène tout droit à la clinique de Burstein. Après s’être enquit de sa santé, Luke Cage reçoit la visite de son employeur, Horace Claymore, qui lui demande de retrouver Chemistro.

Chemistro, de son vrai nom Curtis Carr, est un ancien employé de Mainstream Motors. C’est là qu’il a mis au point son pistolet alchimique, capable de transmuter la matière. Une invention qui lui coûtera sa place. Depuis, il s’est juré de se venger. Camouflé à l’intérieur d’une statue, il réussit à pénétrer dans les bureaux de la Mainstream Motors est passe à l’attaque en plein milieu d’une réunion du comité de direction de la société. Mais Luke Cage, qui s’attendait à une telle ruse, intervient. Il ne peut arrêter Chemistro, mais il parvient à le faire fuir.

De retour à son bureau, Cage y trouve Phil Fox. Ce dernier le fait chanter et menace de dévoiler son passé criminel s’il ne le paie pas. Cage le vire sans ménagement. Phil Fox avait en réalité tenté de vendre son scoop à J. Jonah Jameson, mais suite à son altercation récente avec Cage, l’éditeur ne veut plus entendre parler de lui pour quelque raison que ce soit.

Trois jours plus tard ont lieu les essais d’un nouveau prototype mis au point par Mainstream Motors. Au moment où la voiture franchit un tremplin, elle prend feu. Des décombres sort le pilote, indemne : c’est Luke Cage. Il repère Chemistro, dont le pistolet à causé l’explosion de l’automobile, et se jette sur lui. Dans la mêlée, Chemistro se tire accidentellement sur le pied. Dans un premier temps celui-ci est dur comme l’acier, mais bientôt il se brise en mille morceaux. C’est un estropié que la police conduira en prison.

Commentaire :

On cherchera en vain la moindre espèce d’originalité au personnage de Chemistro ou à ses origines. En revanche, l’action est suffisamment bien menée, et surtout le sort final qui lui est réservé est assez cruel pour faire de cet épisode une réussite.

A noter :

Les premières pages de cet épisode se déroulent en même temps qu’Amazing Spider-Man #123 (août 1973, trad. in Strange n°105, septembre 1978).

Casting :

Luke Cage.

Claire Temple, Noah Burstein, Phil Fox, Dave Griffith, Annabelle Crawford, Horace Claymore, J. Jonah Jameson.

Spider-Man.

Chemistro.

Niglo
18/04/2005, 06h39
http://www.comics.org/graphics/covers/2051/200/2051_2_13.jpg

# 13 The Claws of Lionfang (19 pages)

Septembre 1973

Scénario : Steve Englehart.
Dessin & encrage : Billy Graham.

Résumé :

Un comptable est tué dans son bureau par un tigre qui, pour échapper aux gardes de l’immeuble, éteint les lampes. Le maire de New York demande à Luke Cage d’enquêter. Peu de temps après, Luke est attaqué par un lion, un tigre et une panthère qui, à sa plus grande stupeur, parlent. Blessé, Luke se rend à la clinique de Burstein où il tombe une nouvelle fois sur Phil Fox qui menace à nouveau de révéler son passé.

Deux jours plus tard, Luke Cage se rend chez Alejandro Cortez, un professeur dont les recherches ont été stoppées par l’homme assassiné quelques jours plus tôt. Cortez est introuvable. Il se trouve en fait au Madison Square Garden, dans un cirque où, sous le nom de Lionfang, il a perfectionné son invention lui permettant de transférer ses pensées dans l’esprit de ses félins. Il capture Luke Cage et compte l’éliminer, mais celui-ci résiste à l’attaque de ses fauves et aux rayons qu’il lui lance. Lionfang tente de s’échapper en utilisant le trapèze du cirque, mais Luke Cage brise le mât en haut duquel Lionfang se tient et il fait une chute mortelle.

Commentaire :

Un encore un vilain franchement ridicule, aux pouvoirs invraisemblables et aux motivations confuses. La prestation de Billy Graham, signant dessin et encrage, n’est pas des plus remarquables non plus.

Casting :

Luke Cage.

Claire Temple, Noah Burstein, Phil Fox.

Lionfang.