Niglo
06/04/2003, 22h20
Spider-Man 39 : Liens indestructibles (avril 2003)
Sommaire :
Des liens indestructibles (Amazing Spider-Man #43), par J. Michael Straczynski, John Romita Jr. & Scott Hanna.
Le Cauchemar (2) (Peter Parker : Spider-Man #45), par Paul Jenkins, Humberto Ramos & Wayne Faucher.
Charité bien ordonnée... (2) (Spider-Man : Sweet Charity), par Ron Zimmerman, Darick Robertson & Rodney Ramos.
Une Soirée d'enfer (Jay Leno & Spider-Man : One Night only), par Ron Zimmerman, Greg Capullo & Danny Miki.
On pourra découper sommairement ce nouveau numéro de Spider-Man en deux moitiés, l'une :) , l'autre :mad: .
La moitié :) débute par un épisode d'Amazing assez intéressant, puisque c'est la première fois que Straczynski (faudrait que je prenne l'habitude de l'appeler JMS, c'est tellement plus simple...) s'attaque à l'un des ennemis historiques du Tisseur, en l'occurrence le Docteur Octopus. Pour l'occasion, il nous en offre d'ailleurs deux pour le prix d'un. L'intrigue a certes un air de déjà-lu, mais son Docteur Octopus est tout à fait convaincant, sachant être menaçant tout en restant d'une sobriété absolue. En outre JMS n'oublie pas qu'Octopus est d'abord un savant. Et je préfère le voir dans un tel cadre que dans un bar miteux, entouré de super-vilains de troisième zone, comme ce fut le cas récemment.
En parallèle à cette histoire, Peter Parker tente de rattraper le coup avec sa femme, après le rendez-vous raté du mois dernier. Comme toujours, les scènes familiales de cette série sont réussies.
Et Romita Jr. est égal à lui-même.
Autre ennemi historique, le Bouffon Vert poursuit sa petite guerre contre Spider-Man. Ou plus exactement contre Peter Parker, car c'est à l'homme public plutôt qu'à l'homme masqué qu'Osborn a décidé de s'attaquer.
Là aussi, Jenkins n'innove pas vraiment, pourtant je trouve cet affrontement entre les deux hommes plus convaincant que le précédent, dont les explications m'avaient paru assez fumeuses. Quant à Ramos, si je ne suis toujours pas persuadé qu'il soit le dessinateur idéal pour cette série, je dois reconnaître qu'il n'y a pas grand chose à lui reprocher. C'est juste une affaire de goût.
Passons donc à la moitié :mad: , à savoir celle scénarisée par Ron Zimmerman.
Tout d'abord, suite et fin des aventures de Spidey et Jameson dans les bois. Potentiellement, l'idée de mettre les deux personnages côte à côte, si elle a été faite maintes fois par le passé, reste intéressante. Mais plutôt que d'approfondir les relations entre les deux personnages, Zimmerman se contente de faire d'eux un duo comique. Et pas particulièrement drôle, hélas, ni surtout très fin. Entre autres, Spider-Man, après avoir mangé des baies non comestibles, attrape la chiasse. Grosse rigolade ! Ajoutez à cela un Scorpion nanti du QI d'une huître et vous obtenez une farce pesante qui ne m'a fait rire à aucun instant.
L'autre histoire de Zimmerman réussit pourtant l'exploit d'être encore moins intéressante. Il faut dire que celle-ci, mettant en scène l'animateur vedette du Tonight Show, Jay Leno, n'a d'autre but que d'inciter ce dernier à parler de Marvel dans son émission. Et ce fut d'ailleurs un succès, puisque quelques temps plus tard, il invita Kevin Smith lors de la parution de Spider-Man/Black Cat #1.
En dehors de ça, l'intérêt de cette histoire est proche du nul absolu. Encore plus pour un public français qui dans sa grande majorité ne sait pas qui est Jay Leno.
Greg Capullo, qu'on n'avait plus vu chez Marvel depuis belle lurette, confirme qu'il est un clone de McFarlane et un caricaturiste plutôt doué. C'est tout. C'est peu.
Sommaire :
Des liens indestructibles (Amazing Spider-Man #43), par J. Michael Straczynski, John Romita Jr. & Scott Hanna.
Le Cauchemar (2) (Peter Parker : Spider-Man #45), par Paul Jenkins, Humberto Ramos & Wayne Faucher.
Charité bien ordonnée... (2) (Spider-Man : Sweet Charity), par Ron Zimmerman, Darick Robertson & Rodney Ramos.
Une Soirée d'enfer (Jay Leno & Spider-Man : One Night only), par Ron Zimmerman, Greg Capullo & Danny Miki.
On pourra découper sommairement ce nouveau numéro de Spider-Man en deux moitiés, l'une :) , l'autre :mad: .
La moitié :) débute par un épisode d'Amazing assez intéressant, puisque c'est la première fois que Straczynski (faudrait que je prenne l'habitude de l'appeler JMS, c'est tellement plus simple...) s'attaque à l'un des ennemis historiques du Tisseur, en l'occurrence le Docteur Octopus. Pour l'occasion, il nous en offre d'ailleurs deux pour le prix d'un. L'intrigue a certes un air de déjà-lu, mais son Docteur Octopus est tout à fait convaincant, sachant être menaçant tout en restant d'une sobriété absolue. En outre JMS n'oublie pas qu'Octopus est d'abord un savant. Et je préfère le voir dans un tel cadre que dans un bar miteux, entouré de super-vilains de troisième zone, comme ce fut le cas récemment.
En parallèle à cette histoire, Peter Parker tente de rattraper le coup avec sa femme, après le rendez-vous raté du mois dernier. Comme toujours, les scènes familiales de cette série sont réussies.
Et Romita Jr. est égal à lui-même.
Autre ennemi historique, le Bouffon Vert poursuit sa petite guerre contre Spider-Man. Ou plus exactement contre Peter Parker, car c'est à l'homme public plutôt qu'à l'homme masqué qu'Osborn a décidé de s'attaquer.
Là aussi, Jenkins n'innove pas vraiment, pourtant je trouve cet affrontement entre les deux hommes plus convaincant que le précédent, dont les explications m'avaient paru assez fumeuses. Quant à Ramos, si je ne suis toujours pas persuadé qu'il soit le dessinateur idéal pour cette série, je dois reconnaître qu'il n'y a pas grand chose à lui reprocher. C'est juste une affaire de goût.
Passons donc à la moitié :mad: , à savoir celle scénarisée par Ron Zimmerman.
Tout d'abord, suite et fin des aventures de Spidey et Jameson dans les bois. Potentiellement, l'idée de mettre les deux personnages côte à côte, si elle a été faite maintes fois par le passé, reste intéressante. Mais plutôt que d'approfondir les relations entre les deux personnages, Zimmerman se contente de faire d'eux un duo comique. Et pas particulièrement drôle, hélas, ni surtout très fin. Entre autres, Spider-Man, après avoir mangé des baies non comestibles, attrape la chiasse. Grosse rigolade ! Ajoutez à cela un Scorpion nanti du QI d'une huître et vous obtenez une farce pesante qui ne m'a fait rire à aucun instant.
L'autre histoire de Zimmerman réussit pourtant l'exploit d'être encore moins intéressante. Il faut dire que celle-ci, mettant en scène l'animateur vedette du Tonight Show, Jay Leno, n'a d'autre but que d'inciter ce dernier à parler de Marvel dans son émission. Et ce fut d'ailleurs un succès, puisque quelques temps plus tard, il invita Kevin Smith lors de la parution de Spider-Man/Black Cat #1.
En dehors de ça, l'intérêt de cette histoire est proche du nul absolu. Encore plus pour un public français qui dans sa grande majorité ne sait pas qui est Jay Leno.
Greg Capullo, qu'on n'avait plus vu chez Marvel depuis belle lurette, confirme qu'il est un clone de McFarlane et un caricaturiste plutôt doué. C'est tout. C'est peu.